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samedi, septembre 23, 2017

Sondage: le PQ rebondit et rejoint la CAQ en deuxième place



AGENCE QMI
MISE à JOUR 
QUÉBEC – L’appui très favorable qu’a reçu le chef du Parti québécois (PQ) au congrès de sa formation politique, début septembre, semble avoir profité à son parti, qui rejoint la CAQ au deuxième rang des intentions de vote au Québec.
Les formations politiques de Jean-François Lisée et de François Legault sont maintenant au coude à coude avec 26 %, tandis que les appuis du Parti libéral restent plutôt stables à 30 %, selon un sondage Mainstreet/Postmedia publié dans The Gazette, vendredi.

À titre comparatif, le PQ n’avait que 21 % des appuis lors d’un sondage mené à la mi-juillet. Au même moment, la Coalition avenir Québec (CAQ) récoltait 28 % des intentions de vote.
Jean-François Lisée semble donc avoir profité du vote de confiance qu’il a reçu en sa faveur, le 9 septembre dernier, lorsqu’il avait obtenu 92,8 % d’appui des militants.
Pour sa part, Québec solidaire confirme sa progression qui a suivi l’élection de Gabriel Nadeau-Dubois, en mai dernier dans la circonscription montréalaise de Gouin, et s’installe à 18 %.
Le coup de sonde a été mené par téléphone du 12 au 14 septembre derniers, auprès de 1501 répondants québécois.

lundi, août 22, 2016

Rona : la CAQ exige le témoignage de Jacques Daoust en commission parlementaire

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/

PUBLIÉ LE DIMANCHE 21 AOÛT 2016 À 12 H 46
Le porte-parole de la CAQ en matière de finances, François Bonnardel.
Le porte-parole de la CAQ en matière de finances, François Bonnardel. 
 
PHOTO : RADIO-CANADA
La Coalition avenir Québec (CAQ) estime qu'il est essentiel que trois acteurs majeurs dans le dossier de la vente de Rona à des intérêts américains viennent témoigner aux auditions publiques de jeudi prochain, à Québec.
LA PRESSE CANADIENNE
Une lettre, signée par le leader parlementaire et porte-parole en matière de finances de la CAQ François Bonnardel, a été officiellement acheminée dimanche au président de la Commission de l'économie et du travail, Claude Cousineau, afin que ces « témoins clés » soient entendus.
M. Bonnardel réclame la présence de l'ex-ministre de l'Économie et des Transports et ancien président d'Investissement Québec, Jacques Daoust, de son ancien chef de cabinet Pierre Ouellet, et de l'ex-président et chef de la direction de Rona, Robert Dutton.
François Bonnardel affirme que les derniers développements démontrant que le cabinet de l'ex-ministre Daoust aurait approuvé la liquidation de Rona rendent « incontournable » que les trois hommes donnent leur version des faits devant la Commission.
Le député de Granby estime que le flou entourant le départ du fleuron québécois persiste toujours. Il ajoute que les Québécois sont en droit de savoir qui a autorisé la liquidation de la participation d'Investissement Québec dans l'actionnariat du quincaillier.

vendredi, juin 17, 2016

Oléoduc: les provinces de l'Ouest devraient payer une redevance, selon la CAQ

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

Publié le 16 juin 2016 à 18h00 | Mis à jour le 16 juin 2016 à 18h00
Le chef de la CAQ, François Legault... (PHOTO ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE)
Le chef de la CAQ, François LegaultPHOTO ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

PIERRE SAINT-ARNAUD
La Presse Canadienne
La Saskatchewan et l'Alberta devraient payer une redevance pour avoir un droit de passage de leur pétrole en sol québécois, selon le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault.
En marge de la visite du premier ministre de la Saskatchewan, Brad Wall, venu faire la promotion du pipeline Énergie Est au Québec, M. Legault a ainsi rappelé qu'il prône l'idée d'une redevance payée au Québec non seulement par le promoteur du projet, TransCanada, mais aussi par les provinces productrices et le gouvernement fédéral.
«Il faut que le Québec demande et mette clairement sur la table que s'il n'y a pas des milliards de dollars de retombées pour le Québec, même si on réglait les inquiétudes environnementales, il n'est pas question qu'on prenne des risques sans qu'il y ait des retombées importantes pour le Québec», a-t-il affirmé en entrevue avec La Presse Canadienne.
«Ça devrait être un mélange entre les provinces, le gouvernement fédéral et TransCanada», a-t-il précisé quant à la provenance de ces milliards.
La CAQ n'a pas une position «dogmatique» face au pipeline, a ajouté le chef caquiste, selon qui Énergie Est doit remplir trois conditions, soit de rencontrer toutes les exigences environnementales et de sécurité, modifier son tracé pour épargner davantage de terres agricoles et, d'abord et avant tout, assurer des retombées significatives.

«La première condition, ce sont les milliards de dollars qu'on devrait exiger d'abord, avant même de se parler de quoi que ce soit d'autre», a-t-il martelé.
François Legault soutient qu'il serait possible de négocier, avant que le projet ne soit approuvé, «un pourcentage, de l'ordre de 10 ou 20 pour cent du coût du pétrole qui circulerait sur le territoire québécois pour exportation, un genre de droit de passage».
Il fait valoir que la menace de cesser les paiements de péréquation au Québec si celui-ci refuse le passage du pétrole de l'Ouest - menace formulée par le premier ministre Wall en janvier dernier, mais qu'il a retirée en présence du premier ministre Philippe Couillard à Montréal jeudi - ne tiendrait tout simplement plus la route puisque les revenus ainsi obtenus permettraient éventuellement au Québec de ne plus recevoir ces paiements de redistribution de la richesse canadienne.
«Mon objectif c'est qu'on atteigne au Québec la péréquation zéro. Je ne veux pas qu'on dépende éternellement de la péréquation», a déclaré M. Legault, reprenant ainsi un thème qui lui est cher.
François Legault ne s'est pas gêné pour écorcher au passage le premier ministre Couillard dans ce dossier.
«Ce que je déplore, c'est le manque d'ambition de Philippe Couillard pour demander des retombées financières importantes. (...) Là où Philippe Couillard manque le bateau, c'est de ne pas clairement exiger une forme de redevances», a-t-il dit.

mercredi, mai 18, 2016

La CAQ pour éveiller le nationalisme des Québécois, plaide Gilles Proulx

http://ici.radio-canada.ca/breve/

La Coalition avenir Québec (CAQ) pourrait profiter du paysage politique actuel pour s'affirmer et éveiller le nationalisme québécois, croit le chroniqueur et ancien animateur Gilles Proulx. Selon lui, la formation politique menée par François Legault s'avère être une solution de rechange au Parti libéral et au Parti québécois. (PC)

jeudi, avril 14, 2016

Heurtel a lui aussi favorisé Premier Tech, allègue la CAQ

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

Publié le 13 avril 2016 à 15h04 | Mis à jour le 14 avril 2016 à 09h49
Une des installations de Premier Tech.... (Photo archives La Presse)
Une des installations de Premier Tech.PHOTO ARCHIVES LA PRESSE

Martin Croteau
MARTIN CROTEAU
La Presse
(Québec) Le ministre de l'Environnement, David Heurtel, a accordé un traitement de faveur à Premier Tech, l'entreprise au coeur de l'affaire Sam Hamad, a dénoncé hier la Coalition avenir Québec (CAQ).
Le député caquiste François Bonnardel a révélé que l'entreprise - dont Marc-Yvan Côté était administrateur jusqu'à son arrestation par l'Unité permanente anticorruption - a obtenu un certificat du Bureau de la normalisation du Québec le 16 juillet 2014 pour sa technologie DpEC. Or, ce même jour, le Conseil des ministres a approuvé une modification au Règlement sur l'évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées.
Ce décret a eu pour effet de modifier les règles sur l'implantation de fosses septiques à proximité des cours d'eau. Lorsqu'il est entré en vigueur quelques mois plus tard, Premier Tech est devenue la seule entreprise à offrir un produit conforme aux normes du gouvernement, a affirmé M. Bonnardel.
« Encore une fois, c'est un dossier qui ne sent pas très bon au Parti libéral du Québec, et les Québécois méritent d'être rassurés », a déclaré le député caquiste.
La situation soulève aussi des questions sur les pratiques de financement du PLQ, selon le député. Car dans un échange de courriels datant de 2008, qu'on peut consulter sur le site de la commission Charbonneau, un dirigeant de Premier Tech est invité à financer le candidat libéral (devenu député) Germain Chevarie, dont le frère « pousse [son] projet de traitement des résidences isolées depuis le début ».
M. Heurtel a assoupli dimanche les normes régissant les fosses septiques pour les résidences qui ne sont pas reliées à des égouts. M. Bonnardel se demande si cette annonce, qui a pour effet de mettre fin au « monopole spécifique » de Premier Tech, n'est pas liée aux révélations des dernières semaines entourant l'entreprise.
HEURTEL NIE
Furieux, le ministre Heurtel a nié en bloc les allégations de la CAQ et l'a accusée de se livrer à de la « petite politique ». Il a fait valoir que la dernière refonte de la loi qui régit les fosses septiques a été effectuée par le gouvernement péquiste en 2000. Le décret de juillet 2014, a-t-il dit, « n'a absolument rien à voir » avec la technologie de Premier Tech puisqu'il touche les rejets à proximité de certaines prises d'eau, incluant ceux des fosses DpEC.
« J'apprécierais quand même qu'on fasse preuve d'un peu de retenue et qu'on cesse de m'attaquer sans fondement et qu'on attaque mon équipe sans fondement », a affirmé M. Heurtel.
Quant à la technologie développée par Premier Tech, elle a été homologuée pour la première fois en 2012 et non en 2014 comme le laisse entendre la CAQ, fait-on valoir au bureau du ministre.
M. Heurtel a toutefois concédé en point de presse qu'il existait une « problématique » quant aux « solutions » disponibles pour les propriétaires dont les résidences ne sont pas reliées à un réseau d'égouts.
En novembre, l'émission La facture a consacré un reportage à la situation de monopole de Premier Tech. Le porte-parole du ministère de l'Environnement, Frédéric Fournier, attribuait la situation à de nouvelles normes du gouvernement.
Dans un courriel envoyé à La Presse, une porte-parole du Ministère a affirmé que les « nouvelles normes » en question datent en fait de 2000, soit 15 ans avant la diffusion du reportage.
Premier Tech, une société de Rivière-du-Loup, est au coeur des allégations de financement illégal qui ont forcé Sam Hamad à se retirer de son poste de président du Conseil du trésor.

mardi, mars 08, 2016

Budget: la CAQ réclame des baisses d'impôt «substantielles»

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

Publié le 08 mars 2016 à 17h03 | Mis à jour à 17h03
Le porte-parole caquiste en matière de finances, François... (Photo Alain Dion, archives La Voix de L'Est)
PHOTO ALAIN DION, ARCHIVES LA VOIX DE L'EST
Le porte-parole caquiste en matière de finances, François Bonnardel.

La Presse Canadienne
Québec
La Coalition avenir Québec (CAQ) est revenue à la charge mardi pour réclamer des baisses d'impôts, lors du dépôt du budget, la semaine prochaine.
Le ministre des Finances, Carlos Leitao, présentera son budget 2016-2017 le jeudi 17 mars.
Le porte-parole caquiste en matière de finances, le député François Bonnardel, a exhorté M. Leitao à soulager la classe moyenne avec des baisses d'impôt «substantielles» dès maintenant, après deux années de compressions majeures et de hausses de tarifs, rendues nécessaires pour atteindre l'équilibre budgétaire.
Il réclame en fait une baisse d'impôt «immédiate» de 500 $ pour tous les contribuables dont la rémunération est inférieure à 150 000 $. Le coût de cette mesure est estimé à 1,7 milliard. On espère ainsi favoriser une consommation accrue des ménages.
«Les Québécois ont fait les frais, énormément, de ce retour à l'équilibre budgétaire», a fait valoir M. Bonnardel en conférence de presse, en prônant de réduire les versements faits au Fonds des générations afin de privilégier la baisse du fardeau fiscal.
«Les Québécois ont fait leur juste part» et il est grand temps de «donner de l'oxygène» aux contribuables, selon lui.
La CAQ demande par ailleurs au gouvernement Couillard de réinvestir en éducation, en donnant la priorité à la lutte au décrochage scolaire et aux rénovations du parc immobilier.

lundi, mars 07, 2016

La CAQ réclame la fin de l'incorporation des médecins

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/

 Mise à jour le dimanche 6 mars 2016 à 19 h 36 HNE   Radio-Canada avec La Presse Canadienne

La Coalition avenir Québec veut mettre fin à l'incorporation des médecins, qui leur procure des avantages fiscaux, privant ainsi le Québec de 150 millions de dollars, selon la formation politique. Cet argent pourrait servir à améliorer le financement des soins à domicile dans la province, selon CAQ.
Le porte-parole caquiste en matière de santé et de services sociaux, le député de Lévis François Paradis, a soutenu que l'incorporation n'avait plus sa place aujourd'hui, puisque « le médecin n'a pas à gérer de risques d'entreprise. Le médecin a un seul payeur : les fonds publics », a-t-il affirmé en point de presse, dimanche, à Québec.
« Le médecin réclame à la Régie de l'assurance maladie du Québec. Il ne va pas chercher des contrats à droite et à gauche. Il ne va pas négocier des revenus à droite et à gauche. »— François Paradis, porte-parole de la CAQ en matière de santé et de services sociaux

« C'est une entité qui le paie avec des fonds publics. Donc, la notion de l'incorporation se met en doute elle-même », a-t-il renchéri.
Qu'est-ce que l'incorporation des médecins?

Le cadre fiscal pour l'incorporation des médecins a été instauré dès 2007, lorsque Philippe Couillard était ministre de la Santé, avec le règlement RRQ, c M-9, r21.

Ainsi, les rémunérations de la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ) peuvent être directement versées dans la société du médecin. Ce dernier se donne un salaire et le reste bénéficie d'une réduction du taux d'imposition de 48 % à 19 %, en plus d'une série d'avantages fiscaux.
Investir dans les soins à la maison
François Paradis estime que ce montant pourrait être investi dans les soins à domicile. Les libéraux pourraient ainsi tenir leur promesse électorale de 2014 d'investir 150 millions de dollars par an dans les soins de santé à domicile sur cinq ans, juge la CAQ.
M. Paradis a précisé que, selon les données colligées par la CAQ, au moins 16 000 personnes sont en attente pour avoir accès aux soins à domicile. Le député caquiste juge qu'il faut que les médecins fassent leur bout de chemin, à l'instar des Québécois moyens, afin de raccourcir cette liste d'attente.
« On le sait tous comment ça se passe. Les Québécois ont un fardeau. Ils ont un pouvoir d'achat diminué. Le gouvernement leur en demande toujours davantage avec 1001 taxes directes et indirectes. [Dans ce contexte], on veut que les médecins [payés par la Régie de l'assurance maladie du Québec] n'aient plus la possibilité, comme la majorité des citoyens, de s'incorporer et d'aller chercher des avantages fiscaux », a-t-il expliqué.
M. Paradis a avancé qu'en injectant les fonds qui pourraient ainsi être obtenus dans les soins à domicile, bien des « gens vulnérables » éviteraient de voir leur quotidien être bouleversé. « [Pour eux, ça ferait] la différence entre continuer à la maison ou se retrouver en centre d'hébergement ou à l'hôpital », a-t-il souligné.
Le député péquiste de Marie-Victorin et porte-parole de l'opposition officielle en matière de santé, Bernard Drainville, s'était également positionné contre l'incorporation des médecins à la fin du mois de février. 
Actuellement, 10 000 médecins sont incorporés, ce qui représente 48 % des médecins au Québec.
Pas d'économies, selon un expert
Selon Dominique Renaud, chargé de cours à la faculté des sciences de la gestion de l'UQAR à Lévis, il n'y a pas d'économies substantielles à réaliser avec la proposition de la CAQ.
« L'argent qui va rester dans la compagnie, il sera imposé à 20 %. Et lorsque les médecins vont le sortir de la compagnie, sous forme généralement de dividendes, il y a un autre montant d'impôt qui va tourner autour de 30 % qui va être payé par les médecins », dit-il.
Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, rejette d'emblée la proposition de la CAQ.
« La CAQ, manifestement, propose une solution simpliste qu'eux-mêmes ne peuvent pas quantifier. Je ne sais pas d'où ils prennent leurs chiffres, moi-même je n'ai pas ces chiffres-là. Mais si la CAQ veut faire un débat sur l'incorporation des médecins, qu'ils le fassent », dit-il.
La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec déplore qu'encore une fois, selon elle, les médecins soient montrés du doigt et juge que puisqu'ils ont les mêmes contraintes économiques que les autres professionnels de la santé, ils ont aussi le droit de s'incorporer.
Avec les informations de Pascale Lacombe

mardi, février 02, 2016

Mise en demeure : Pierre Karl Péladeau a entendu raison, croit la CAQ

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

Mise à jour le lundi 1 février 2016 à 22 h 14 HNE  La Presse Canadienne
Benoit Charette député de la CAQ
Benoit Charette, député de la CAQ (archives)  Photo :  PC/Jacques Boissinot

La Coalition avenir Québec croit que le chef péquiste Pierre Karl Péladeau a fini par entendre raison, après avoir servi une mise en demeure à ses adversaires concernant le financement d'un institut de recherche qu'il veut fonder.
Le député caquiste Benoit Charette, qui était au nombre des personnes visées par cette procédure préliminaire à une poursuite, a affirmé qu'aucun développement ne s'est produit dans ce dossier.
La semaine dernière, la CAQ avait rejeté une invitation à la médiation formulée par M. Péladeau après l'envoi d'une mise en demeure.
Selon la formation politique, les questions soulevées sur le mode de financement de l'institut de recherche sur la souveraineté relevaient du débat politique et non de la justice.
Lors d'un point de presse, lundi, M. Charette a estimé que l'absence de réaction de M. Péladeau, à la suite de ce refus, montre qu'il s'est rangé à cet argument.
M. Charette, qui a participé lundi à l'audition du directeur général des élections, était visé par la procédure, tout comme le chef François Legault et le président de la CAQ, Stéphane Le Bouyonnec.
« On n'a rien reçu de notre côté, a-t-il dit. Probablement que M. Péladeau a tout simplement compris que le débat était politique. Il n'y a pas eu de suites de notre côté. On va espérer qu'il a entendu raison tout simplement. »
Le mois dernier, après avoir sommé trois représentants caquistes de se rétracter, M. Péladeau les avait invités à participer plutôt à un processus de médiation.
La CAQ avait d'abord reçu une mise en demeure après avoir affirmé que le chef péquiste contreviendrait à la loi électorale et à ses dispositions sur le financement politique en dotant personnellement l'institut, qui n'a pas encore été créé, des fonds nécessaires à ses activités.
Plus tard, après avoir présenté un bilan de ses activités aux parlementaires, le DGE, Pierre Reid, a déclaré que ses services veilleront à s'assurer que la loi électorale soit respectée si le PQ va de l'avant avec son projet d'institut de recherche.
M. Reid a précisé qu'il faudra voir quel sera son lien avec la formation politique, peu importe la façon dont il est financé.
« Un député, de toute façon, pourrait financer des recherches qui se font à l'Université Laval, mais il s'agit d'examiner quelle relation un organisme pourrait avoir avec un parti politique », a-t-il dit.
Alors que les péquistes plaident qu'ils mettront sur pied l'équivalent de L'Idée fédérale, dont certains membres ont des liens avec le Parti libéral du Québec, M. Reid a affirmé que l'organisme ne fait rien d'illégal.
« On n'a pas d'indication, on n'a pas eu de plainte à cet égard-là, qu'ils contreviendraient à la loi électorale », a-t-il dit.

mercredi, janvier 20, 2016

Des députés péquistes songent à rejoindre la CAQ, selon François Legault

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le mardi 19 janvier 2016 à 19h26. Modifié par Charles Payette le mercredi 20 janvier 2016
Des députés péquistes songent à rejoindre la CAQ, selon François Legault
coalitionavenirquebec.org
QUÉBEC - Des députés péquistes songent à se joindre à la Coalition avenir Québec, selon le chef caquiste François Legault, qui n'a pas voulu donner d'indication sur leur nombre ou le moment d'une éventuelle décision de rallier la CAQ.
François Legault, chef de la CAQ
 
 
 
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En 2011, trois députés avaient claqué la porte du caucus péquiste pour adhérer à l'équipe de M. Legault.
Le député Benoit Charette est le seul de ces trois transfuges encore en politique active aux côtés du chef caquiste.

Dans une entrevue téléphonique, M. Legault a souligné mardi que son caucus compte actuellement, en plus de M. Charette, deux autres militants péquistes convertis, les députés Jean-François Roberge et Donald Martel.

Le chef caquiste a également rappelé l'arrivée dans le giron de la CAQ du conseiller péquiste Stéphane Gobeil, au début du mois.

Selon M. Legault, des élus péquistes et des membres de leur personnel, séduits par le virage nationaliste de la CAQ, l'automne dernier, pourraient faire la même chose.

«On parle à des personnes, je n'ai pas de noms à confirmer, a-t-il dit. Quand il y aura des noms à confirmer, on pourra vous les donner. Mais évidemment, tant qu'il n'y a rien de réglé, je ne peux pas vous en dire plus long.»

M. Legault a affirmé que la relâche des travaux parlementaires, à l'occasion des fêtes de fin d'année, a été l'occasion d'établir des canaux de communications avec des «députés et du personnel» péquistes.

«Il y a des personnes qui se rencontrent, a-t-il dit. Le temps des fêtes, c'est un bon moment pour des rencontres. Il y a des discussions qui ont lieu.»

M. Legault, lui-même un ancien ministre péquiste, a refusé de préciser la forme de ces échanges, dont il est cependant tenu informé.

«Il y a des gens qui me tiennent au courant, a-t-il dit. Mais je n'ai pas l'intention de dire quoi que ce soit de ce côté-là.»

Les péquistes réalisent que les défenseurs de l'option souverainiste ne seront pas capables de battre les libéraux aux prochaines élections, a indiqué le chef caquiste sans donner de précisions sur ses attentes.

«Je ne peux pas vous donner non plus un horizon, combien ça prendra de temps pour que les gens réalisent que le PQ ne s'en va nulle part, a-t-il dit. Mais parmi ces gens-là il y en a qui seront intéressés à battre éventuellement le monopole libéral. Il y en aura combien, je ne peux pas répondre à ça.»

M. Legault a écarté toute possibilité de fusion avec le PQ pour atteindre son objectif de défaire les libéraux.

«Il n'y aura jamais de fusion avec le PQ parce que le PQ a toujours le même article 1, et il y a une majorité de Québécois qui ne veulent pas de la souveraineté. C'est une des raisons pour lesquelles j'ai quitté, je vois très bien que c'est sans issue», a-t-il dit.

Appelé à répliquer au maraudage de M. Legault, le chef péquiste Pierre Karl Péladeau estime plutôt que les électeurs nationalistes de la CAQ pourraient «éventuellement» être séduits par le PQ. «Est-ce que des électeurs sont susceptibles de s'engager envers le PQ parce que l'indépendance va permettre d'enrichir les Québécois? Je ne serais pas surpris du tout.»

Le leader parlementaire péquiste Bernard Drainville a affirmé qu'il n'a entendu aucun péquiste s'exprimer en faveur de la CAQ.

«Je n'ai entendu personne parler d'un quelconque intérêt pour la CAQ, au sein du caucus ou ailleurs, a-t-il dit. Je trouve que François Legault prend ses rêves pour des réalités.»

M. Drainville a minimisé l'impact du passage à la CAQ de M. Gobeil, qui a été son principal conseiller quand il était candidat à la direction du PQ, en soulignant que le caucus de la CAQ s'est dégarni depuis la dernière élection.

«On fait un gros plat avec un cas, un militant qui est passé à la CAQ, a-t-il dit. Pour un militant qui est passé à la CAQ, on a Gérard Deltell qui est passé chez les conservateurs, on a Christian Dubé qui est passé à la Caisse de dépôt, on a Dominique Anglade qui est passée aux libéraux et on a Sylvie Roy qui est devenue indépendante.»

M. Drainville a affirmé qu'il avait été surpris d'apprendre que M. Gobeil, qui maintient son appui au projet souverainiste, a choisi de rallier la CAQ.

«Il a pris sa décision, a-t-il dit. Moi je pense qu'il a commis une erreur, mais c'est à lui d'assumer ses choix.»

Selon M. Drainville, le virage de la CAQ propose un retour aux chicanes constitutionnelles stériles avec Ottawa, ce qui n'intéresse pas les péquistes.

«Les péquistes sont indépendantistes et anti-austérité tandis que la CAQ est provincialiste et pro-austérité, a-t-il dit. Je ne vois pas très bien l'intérêt, pour un péquiste, d'aller à la CAQ.»

Par ailleurs, aucun député libéral ne réfléchit à rejoindre la CAQ, a précisé M. Legault, qui avait lancé un appel au ralliement aux nationalistes de tous les partis, en novembre dernier.

«Il y a des députés libéraux qui sont malheureux des déclarations de Philippe Couillard, a-t-il dit. Est-ce que ce sera suffisant pour les faire passer à la CAQ? Je ne peux pas répondre à ça.»

mercredi, janvier 06, 2016

Un «pur et dur» à la CAQ

http://www.journaldemontreal.com/

MICHEL HÉBERT
MISE à JOUR 
François Legault ne pouvait rêver de commencer l’année sur une meilleure note. Le pur et dur Stéphane Gobeil quitte le PQ pour se joindre à la CAQ. Avec une belle profession de foi, en plus! Nationalisme et prospérité! 
Ce transfuge est plus important qu’il n’y paraît. M. Gobeil est ce qu’on appelle un vieux routier de la politique. Un apparatchik de longue date. Un vieux de la vieille du mouvement souverainiste. Un vétéran de l'invisible. Un barbouze de l'indépendance.
Il a côtoyé Gilles Duceppe durant des années, s’est joint ensuite au clan de Pauline Marois. Il a écrit des discours, des mémoires, etc, et pondu un livre intitulé «Un gouvernement de trop», vite devenu une bible chez les indépendantistes.
Ce transfuge-là, ce n’est pas n’importe qui. M. Gobeil était au cœur de l’argumentaire souverainiste depuis plusieurs années. Il en sait des choses. Et plus qu’il ne pourra jamais en dire, à moins d’écrire ses mémoires...
Je crois, comme mon collègue Daniel Leblanc du Globe and Mail, qu’il se «passe quelque chose» au PQ pour qu'un tel personnage passe à la CAQ. Un pur et dur ne lève pas les feutres sans raison majeure.
Certains avancent que d’autres feront comme lui. Qu’ils ne croient pas que le PQ puisse être sauvé du naufrage par PKP. 2018, c'est le mur. La date de péremption.
Les humeurs varient dans les officines. Pas vraiment nourries par la colère. Personne ne peut pointer du doigt quelqu'un ou quelque chose. C'est comme s'il y avait quelque chose dans l'air. Comme si l’atmosphère était contaminée par l’éventualité d’une catastrophe... Et la certitude que le pays, ce n’est certainement pas pour demain, voire après demain.
Vous me direz que ce ne sont que des racontars. Évidemment, et plusieurs voudront fermer les yeux et les oreilles. Pour continuer de jongler dans leur montgolfière en criant «PAYS»! Et en crachant sur les chroniqueurs qui n'ont pas bu le Kool-Aid...
Tout de même, depuis quelque temps, plusieurs sont partis, et pas les moindres. Stéphane Bédard, bien sûr. Mais aussi plusieurs membres du personnel politique, soit remerciés, soit partis d’eux-mêmes. C'étaient des pros, eux aussi. Des gens d'expérience, qui avaient tout donné durant des années. Pas des militants éphémères... Tout ça empoisonne l’ambiance.
Depuis les dernières élections fédérales, ce n’est pas la joie chez les indépendantistes. Blessé, M. Duceppe est invisible depuis des mois. Quant au Bloc, à quoi et à qui pourrait-il servir avec dix députés absents des débats parlementaires... Il faut se rappeler ce qu'était le Bloc pour mesurer l'ampleur des pertes... Le Bloc n'a plus d'influence à Ottawa. 
Alors, dans ce contexte, devant ce que Parizeau appelait un «champ de ruines», qui croit sérieusement à l'éventualité d'un troisième et fatidique référendum dans un avenir prochain? Un troisième référendum...
L'incertitude et la fatigue expliquent sans doute l’envie de miser sur autre chose.
Un indépendantiste au PLQ, ce serait impensable mais un indépendantiste à la CAQ, alors là, avec Stéphane Gobeil qui ouvre la porte, tout devient possible...
Ça ne change pas le monde, bien évidemment. Stéphane Gobeil, ce n'est pas comme si Alexandre Cloutier ou Jean-François Lisée faisait défection. Mais c'est tout ce qui fallait à la CAQ pour partir l'année 2016 de bonne humeur...

samedi, décembre 12, 2015

La CAQ propose d'«inviter» les commissaires Charbonneau et Lachance

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le vendredi 11 décembre 2015 à 16h55. Modifié par 98,5 fm le samedi 12 décembre 2015
La CAQ propose d'«inviter» les commissaires Charbonneau et Lachance
Les commissaires Renaud Lachance et France Charbonneau/Photo: Presse Canadienne
MONTRÉAL - La Coalition avenir Québec propose non pas de contraindre, mais d'«inviter» unanimement les commissaires Renaud Lachance et France Charbonneau à venir s'expliquer devant l'Assemblée nationale.
Au cours d'une conférence de presse vendredi à Montréal, les députés caquistes Nathalie Roy et Simon Jolin-Barrette ont dit faire le pari que si le Parti libéral ajoute sa voix à celle du Parti québécois, de la CAQ et de Québec solidaire, l'invitation aurait un poids moral certain face aux deux représentants de la Commission Charbonneau, à défaut de pouvoir les contraindre légalement à témoigner.

Interrogé à ce sujet, le premier ministre et chef libéral Philippe Couillard est demeuré vague. «Il serait totalement inapproprié pour le chef de l'exécutif de donner quelque instruction que ce soit à des commissaires indépendants», a-t-il commenté.

Du même souffle, il a rappelé que «la commission parlementaire a le loisir de les inviter, de le faire ou de ne pas le faire», mais il n'a pas exprimé sa préférence.

Les députés de la CAQ font une tout autre lecture des événements.

«Les commissaires doivent sortir de leur silence, a lancé la députée Roy. Maintenant on a des faits nouveaux et ce qu'on apprend sent très, très, très mauvais.»

Les récentes révélations de l'émission Enquête, à Radio-Canada, au sujet des courriels au ton acrimonieux échangés entre les deux commissaires et du brouillon de rapport annoté par le commissaire Lachance qui y a ajouté des commentaires comme «ridicule», en plus de biffer certains passages dans le chapitre sur le financement des partis politiques, laissent un goût amer, selon la députée caquiste Roy.

«Ce conflit a-t-il eu pour effet d'atténuer les conclusions et les recommandations du rapport? Est-ce que ce conflit explique l'absence de blâme qui était pourtant attendu de tous? Beaucoup de questions se posent sur la dissidence du commissaire Renaud Lachance», a affirmé Mme Roy.

Elle a toutefois refusé de spéculer quant aux raisons qui auraient pu pousser ainsi le commissaire Lachance à adoucir le ton lors de la rédaction du rapport, alors qu'il s'était montré fin limier lors des témoignages.

Si le leader parlementaire du Parti québécois, Bernard Drainville, a demandé à voix haute si des pressions politiques avaient été faites sur le commissaire Lachance, Mme Roy a refusé de s'avancer aussi loin. «Je l'ignore», a-t-elle simplement répondu.

Mais les Québécois veulent connaître le fond des choses, d'autant plus que la commission a coûté 45 millions $ en fonds publics, ont rappelé les deux députés caquistes. Et la seule façon d'y parvenir est d'entendre les deux parties intéressées et séparément.

Le premier ministre Couillard, quant à lui, a carrément répondu «non» quand on lui a demandé s'il avait été troublé par les révélations de l'émission Enquête.

Puis il s'en est pris au Parti québécois, lui reprochant de s'en prendre aux commissaires lorsqu'il n'est pas satisfait du résultat.

La Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction a produit une soixantaine de recommandations, mais n'a pas émis de blâme formel.

Sa recommandation pivot est d'instituer une Autorité des marchés publics afin de mieux encadrer le système d'appel d'offres. Elle a aussi recommandé d'adopter une loi pour mieux protéger les lanceurs d'alerte — un projet de loi à cet effet vient d'ailleurs d'être déposé.

Le commissaire Lachance a écrit dans le rapport: «je ne peux pas souscrire à la thèse développée dans la section 4.6 concluant à un lien indirect entre le versement de contributions politiques et l'octroi des contrats au niveau provincial».

jeudi, novembre 19, 2015

Ministère de la Justice: la CAQ craint des loups dans la bergerie

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Publié par La Presse Canadienne le jeudi 19 novembre 2015 à 13h13.
QUÉBEC — La Coalition avenir Québec (CAQ) s'inquiète de la présence possible de «loups dans la bergerie» au ministère de la Justice, après la perquisition de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) menée mercredi.
L'UPAC a frappé en matinée à Montréal à la division informatique de ce ministère qui est pourtant garant de l'administration de la justice au Québec. Des soupçons de fraude planent, des malversations dans l'attribution des contrats.

La CAQ a tenté d'en savoir plus en Chambre, jeudi, en interpellant la ministre Stéphanie Vallée, mais en vain. À la première question, la ministre n'a même pas daigné se lever en Chambre pour répondre et c'est son collègue aux Forêts, Laurent Lessard, qui a répondu, au nom du ministre de la Sécurité publique, Pierre Moreau, qui était absent.

Le porte-parole caquiste à la Justice, Simon Jolin-Barrette, est néanmoins revenu à la charge en demandant combien de personnes sont visées par le mandat de perquisition et en quoi consiste le mandat. Il a aussi cherché à savoir si les personnes visées sont toujours à l'emploi du ministère de la Justice.

La ministre a éludé les questions en se contentant de répéter qu'elle ne pouvait commenter une enquête en cours.

En point de presse après la période de questions, le député caquiste a rappelé les conclusions du Vérificateur général, qui avait relevé la perte de 35 à 40 millions $ dans les programmes informatiques du ministère de la Justice.

Selon M. Jolin-Barrette, la ministre aurait donc dû s'assurer de faire le suivi, que le ménage a été fait dans son ministère, que des sanctions ont été administrées s'il y a lieu.

Il s'est inquiété de la présence possible de suspects, de loups dans la bergerie, au sein même de la machine judiciaire.

Il en va de la confiance de la population envers le système de justice, car le ministère de la Justice n'est pas un ministère comme les autres, a insisté le député de Borduas.

lundi, novembre 09, 2015

La CAQ remet la Constitution sur la sellette

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Mise à jour le dimanche 8 novembre 2015 à 12 h 43 HNE  La Presse Canadienne
Le chef de la CAQ, François Legault
Le chef de la CAQ, François Legault  Photo :  PC/Paul Chiasson

Un gouvernement caquiste s'engagerait dans de nombreuses rondes de négociations constitutionnelles. Il y présenterait une longue liste de doléances, à la fois sur la langue, la culture, le contrôle du pouvoir fédéral de dépenser, le droit de veto du Québec, la reconnaissance du Québec comme nation, l'abolition ou la réforme du Sénat et du rôle du lieutenant-gouverneur.
La Coalition avenir Québec a présenté, dimanche, à son conseil général à Laval cette nouvelle position sur la question nationale pour rallier les nationalistes et les souverainistes autour d'un Québec plus autonome au sein du Canada.
La liste des revendications caquistes s'apparente aux demandes du Québec à l'accord du lac Meech qui a avorté en 1990.
François Legault soutient qu'il s'agit d'une démarche « pragmatique ».
Étapisme
Un gouvernement caquiste commencerait par des réformes qui n'engagent que l'Assemblée nationale comme l'amélioration de la francisation et le lancement du Projet Saint-Laurent, une stratégie de développement économique préconisée par la CAQ. Le parti demanderait aussi que les juges de la Cour suprême soient nommés sur proposition de l'Assemblée nationale.
Mais il s'engagerait ensuite à réclamer des ententes administratives avec Ottawa, pour obtenir plus de points d'impôts, une déclaration de revenus unique, la correction du déséquilibre dans les investissements d'Ottawa en recherche et développement, etc.
Il demanderait à Ottawa des modifications constitutionnelles bilatérales, pour obtenir la prépondérance du Québec en matière de langue, d'immigration et de culture, ainsi que le contrôle des infrastructures portuaires sur le Saint-Laurent.
Puis la CAQ voudrait s'engager dans une ronde multilatérale avec les autres provinces et le gouvernement fédéral. Elle réclamerait la reconnaissance constitutionnelle pleine et entière du Québec comme nation, mais aussi des négociations sur le développement énergétique et la réglementation environnementale, et l'encadrement du pouvoir fédéral de dépenser.
Ces modifications nécessitent l'appui d'un minimum de 7 provinces sur 10 représentant 50 % de la population canadienne.
Enfin, un éventuel gouvernement caquiste viserait à obtenir le bilinguisme obligatoire des juges à la Cour suprême, le droit de veto du Québec sur les modifications constitutionnelles, l'abolition ou la réforme du Sénat et de la fonction du lieutenant-gouverneur.
Ces propositions nécessitent un accord constitutionnel avec le gouvernement fédéral et l'ensemble des provinces.
Une année difficile
Ce conseil général prend des allures de nouveau départ, après une année particulièrement pénible pour la CAQ. La course à la direction du PQ et l'élection de Pierre Karl Péladeau à sa tête ont jeté de l'ombre sur le parti de François Legault.
La CAQ a aussi encaissé le départ de Gérard Deltell, qui a fait le saut sur la scène fédérale, pour ensuite perdre la circonscription qu'il détenait, Chauveau, dans une défaite cuisante aux mains du Parti libéral.
Enfin, la députée d'Arthabaska Sylvie Roy a claqué la porte en août, évoquant des désaccords fondamentaux avec son chef, qui lui a pour sa part reproché des problèmes de comportement.
Même François Legault a reconnu que son parti était forcé par ses adversaires de se jeter dans le débat sur la question nationale, lui qui a pourtant toujours plaidé pour une trêve de 10 ans sur cet enjeu.

samedi, novembre 07, 2015

Réunie à Laval, la CAQ parle ce week-end de la question nationale

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Publié par La Presse Canadienne le samedi 07 novembre 2015 à 05h32. Modifié par 98,5 fm à 07h35.
Réunie à Laval, la CAQ parle ce week-end de la question nationale
Le chef de la CAQ, François Legault/Photo: archives PC
LAVAL, Qc - La Coalition avenir Québec profitera de son conseil national, ce week-end, à Laval, pour préciser sa position sur la question nationale.
Le chef de la CAQ, François Legault, entend élaborer sur la voie «nationaliste» qu'entend prendre son parti. Faisant allusion au peu d'appuis obtenus par le Bloc québécois aux dernières élections fédérales, M. Legault a déclaré que «la voie nationaliste était la seule option ayant la capacité de rallier suffisamment de Québécois pour doter le Québec des moyens de ses ambitions».

Selon le chef caquiste, le fait que quatre Québécois sur cinq aient décidé de tourner le dos au parti de Gilles Duceppe, ne relève pas de l'accident de parcours. Il affirme qu'une nouvelle ère s'ouvre, et que le nationalisme des Québécois «se recomposera à l'extérieur du Parti québécois et du Bloc québécois.

François Legault soutient que l'idée de l'indépendance ne peut plus servir de point de ralliement pour les nationalistes québécois. Ainsi, il a la conviction que le projet nationaliste est «mûr pour une refonte majeure» et que c'est son parti politique qui saura la porter. Il estime que ce nationalisme «plus pragmatique et rassembleur», comprenant des rapatriements de pouvoirs, se construira à l'intérieur du cadre fédéral.

François Legault expliquera ce week-end les grandes orientations de la position constitutionnelle de son parti.

Par ailleurs, malgré les départs récents de quelques députés à la CAQ, Sylvie Roy et Gérard Deltell notamment, M. Legault nie qu'il y ait une crise dans sa formation. Selon lui, son parti traverse une «période de transition» mais il arrive «à maturité»

lundi, novembre 02, 2015

La CAQ s'attaque à l'incompétence dans la fonction publique

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 Mise à jour le lundi 2 novembre 2015 à 14 h 35 HNE  La Presse Canadienne
Le député de la CAQ, Éric Caire
Éric Caire  Photo :  Radio-Canada

La Coalition avenir Québec (CAQ) veut s'attaquer à la culture de l'incompétence dans la fonction publique.
Le député caquiste Éric Caire a proposé un pacte avec les hauts fonctionnaires, afin de leur donner plus de responsabilités tout en exigeant qu'ils rendent davantage de comptes sur leur gestion.
Les sanctions pourraient aller jusqu'au renvoi et à la rétrogradation. Selon le député caquiste, ces dispositions existent déjà dans la Loi sur la fonction publique, mais ne sont pas utilisées.
M. Caire a affirmé que les fonctionnaires incompétents bénéficient actuellement d'une amnistie totale dans l'appareil de l'État.
Selon le député, les nominations partisanes contribuent notamment à augmenter le niveau d'incompétence dans la haute fonction publique, où elles se concentrent.
M. Caire n'est cependant pas allé jusqu'à dire que le manque de compétence était plus fréquent au sommet de l'État.

dimanche, octobre 25, 2015

Le PLQ et la CAQ misent sur la chute de la souveraineté pour faire des gains

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Publié par La Presse Canadienne le samedi 24 octobre 2015 à 17h25. Modifié par Jacques Thériault à 21h38.
Le PLQ et la CAQ misent sur la chute de la souveraineté pour faire des gains
Le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault/Photo: archives PC
MONTRÉAL - Libéraux et caquistes comptent sur l'effondrement apparent des appuis à la souveraineté pour réaliser des gains à l'occasion des quatre élections partielles qui se dérouleront le 9 novembre.
la ministre Christine Saint-Pierre a dit que l'appui à la souveraineté s'essouffle
 
 
 
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Le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, et la ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Christine Saint-Pierre, affirment tous deux que la souveraineté s'essouffle. Selon eux, leur parti a un candidat de taille apte pour enlever dans le château fort péquiste de René-Lévesque sur la Côte-Nord.

L'ancêtre de la CAQ, l'Action démocratique, avait déjà enlevé cette circonscription lors d'une élection partielle en 2002. À cette époque, la circonscription s'appelait Saguenay.

M. Legault espère saisir l'occasion pour démontrer que son parti est devenu la véritable solution de rechange au Parti libéral du Québec.

Comme il l'a déjà fait la semaine dernière, il a lancé un appel aux nationalistes et à ceux qui veulent défendre l'identité québécoise afin de faire barrage au gouvernement et d'empêcher les libéraux de demeurer trop longtemps au pouvoir. Il les a invités à se joindre à la CAQ afin «d'envoyer un message très fort à Ottawa plutôt de continuer à rêver au pays imaginaire du Parti québécois».

Quant à Mme Saint-Pierre, elle espère que son parti profitera de l'essor réalisé par les libéraux fédéraux lors des élections du 19 octobre qui les ont portés au pouvoir à Ottawa. Toutefois, elle refuse de croire que la menace souverainiste a été terrassée pour de bon.

«Quand on regarde les résultats de l'élection fédérale, 80 pour cent du vote est allé du côté fédéraliste. L'option souverainiste est en bas de 20 pour cent. C'est clair pour nous, les Québécois ont vraiment choisi le fédéralisme mais en même temps une idée ne meurt pas. Il ne faut pas penser que les adversaires vont disparaître», a-t-elle dit.

Aux élections de 2014, le péquiste Marjolain Dufour avait obtenu une majorité de 6663 votes dans cette circonscription.

Beauce-Sud

Trois autres circonscriptions seront à l'enjeu à l'occasion des élections partielles du 9 novembre: Saint-Henri—Sainte-Anne, Fabre et Beauce-Sud.

S'il reconnaît que son parti a tout une pente à remonter pour enlever les deux premières circonscriptions, M. Legault est confiant d'ajouter Beauce-Sud dans le giron de son parti. La CAQ était venu bien près de l'emporter en 2012, n'étant devancé que par 650 votes par le libéral Robert Dutil. En 2014, l'histoire a été différente: M. Dutil étant réélu par une majorité de 4146 voix.

M. Legault estime que les Beaucerons sont choqués des promesses qui n'ont pas été tenues par Philippe Couillard, notamment, en matière de tarifs d'électricité, de garderies, de taxes scolaires. Les coupes en éducation et l'augmentation de la taxe de vente (TVQ) ont également fait réagir les électeurs.

«L'important est d'envoyer le message qu'il y a une alternative pour ceux qui ne sont pas souverainistes et envoyer un message fort à Philippe Couillard qu'on ne peut pas accepter d'avoir des promesses rompues concernant l'augmentation des taxes et des tarifs», a-t-il déclaré.

De son côté, Christine Saint-Pierre a indiqué qu'elle ira aider les candidats libéraux dans Saint-Henri-Sainte-Anne et Fabre. Elle a reconnu que la question de l'équilibre budgétaire «n'est pas facile mais les gens sur le terrain nous disent qu'il faut continuer et qu'il faut travailler fort jusqu'au bout.»

En 2014, les libéraux avaient obtenu de confortables majorités dans ces deux derniers comtés. Marguerite Blais l'avait emporté par plus de 11 000 voix dans Saint-Henri—Sainte-Anne tandis que la majorité de Gilles Ouimet dépassait les 12 000 votes dans Fabre.