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dimanche, avril 24, 2016

Prince incinéré dans le cadre d'une cérémonie privée

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Publié le 23 avril 2016 à 20h27 | Mis à jour le 24 avril 2016 à 07h29
Une foule rend hommage à Prince dans une... (Photo AP)
PHOTO AP
Une foule rend hommage à Prince dans une salle de spectacle de Minneapolis.

MARK RALSTONSHAUN TANDON
Agence France-Presse
CHANHASSEN et NEW YORK
Le corps de Prince a été incinéré samedi en présence de ses proches, deux jours après le décès toujours inexpliqué du légendaire musicien américain, et ses cendres reposeront dans un endroit tenu secret.
«Il y a quelques heures, Prince a été célébré par un petit groupe des personnes qu'il aimait le plus: sa famille, ses amis et ses musiciens, au cours d'une belle cérémonie privée destinée à lui dire au revoir avec amour», a annoncé dans un communiqué une porte-parole, Anna Meacham.
«Le corps de Prince a été incinéré», et l'endroit où ses cendres reposeront «restera privé», a précisé la porte-parole. Afin que le public puisse lui rendre hommage, «une célébration musicale sera annoncée à une date ultérieure», a-t-elle dit.
Le chanteur est mort soudainement jeudi à l'âge de 57 ans dans sa résidence de Paisley Park près de Minneapolis, dans le nord des États-Unis, sa ville natale.
Celui que l'on surnommait «le Kid de Minneapolis» était devenu mondialement célèbre dans les années 1980 et 1990, avec des tubes comme Cream ou Kiss, mêlant riffs de guitare, poésie des paroles et rythmes funk.

Si le lieu de sa crémation demeure inconnu, un service commémoratif semble avoir été célébré à Paisley Park, qui a été le théâtre d'une grande agitation samedi, selon un photographe de l'AFP, qui a compté une dizaine de voitures garées à l'intérieur de ses grilles à Chanhassen, dans la périphérie de Minneapolis.
Deux membres de son équipe sont sortis avec un grand vase de fleurs - violet, la couleur fétiche du chanteur -, en offrant quelques-unes aux fans qui les ont applaudis en signe de remerciement.
Le beau-frère de Prince, Maurice Philipps, marié à sa soeur Tyka, a également pris la peine de venir discuter et prendre des photos avec les fans regroupés devant Paisley Park.
Résultats de l'autopsie dans un mois
Une grande inconnue demeure, la cause de la mort de Prince.
À l'instar des autorités, Anna Meacham a indiqué que les résultats de l'autopsie de Prince, qui doit permettre de déterminer la raison du décès, ne seraient pas connus avant au moins quatre semaines.
Selon le site d'information sur les célébrités TMZ, qui avait le premier annoncé sa mort, Prince Rogers Nelson aurait, six jours avant son décès, fait une overdose d'un médicament antidouleur très puissant, le Percocet, à base d'oxycodone, un opiacé.
Selon ce site américain, l'avion privé du musicien a effectué un atterrissage d'urgence le 15 avril à Moline, dans l'Illinois, quelques heures après un concert. D'abord traité sur le tarmac de l'aéroport, Prince aurait été brièvement hospitalisé avant de partir en dépit des recommandations médicales.
Les autorités ont prévu d'effectuer une perquisition à Paisley Park, la résidence du chanteur, un gigantesque complexe où il avait notamment son studio d'enregistrement, était devenue son centre de création, comprenant salle de concert et chambre forte pour ses enregistrements originaux.
«Nous n'avons aucune raison de croire à l'heure actuelle qu'il s'agit d'un suicide, le reste entre dans le cadre de l'enquête», avait déclaré Jim Olson, shérif du comté de Carver lors d'une conférence de presse vendredi, ajoutant qu'il n'y avait également «aucun signe de traumatisme».
À l'honneur à Coachella
Mesurant moins de 1,60 mètre, mais doté d'une personnalité surdimensionnée, celui qui était parfois présenté comme un rival de Michael Jackson était une véritable bête de scène, au style dandy et jouant sur l'androgynie.
Depuis l'annonce de son décès, les hommages ne tarissent pas. Le président américain Barack Obama, en visite officielle à Londres, a réaffirmé sa peine après la disparition d'«un des musiciens les plus prolifiques et les plus doués de notre temps».
Rappelant qu'il l'avait invité à jouer à la Maison-Blanche, M. Obama a même confié avoir écouté deux chansons de Prince, Delirious et son tube planétaire Purple Rain, avant sa rencontre avec le premier ministre britannique David Cameron.
Au cours du deuxième week-end du festival de Coachella, dans le désert de Californie, Prince a été mis à l'honneur. LCD Soundsystem, grand groupe d'électronique new-yorkais des années 2000, a interprété un des tubes funk de Prince, Controversy, tandis que Mavis Staples, l'icône du RNB de 76 ans qui a appartenu à la maison de disques du chanteur, s'est effondré avant de chanter Purple Rain, son tube planétaire.
Les plus grands artistes et musiciens contemporains, de Mick Jagger à Madonna en passant par Paul McCartney et Aretha Franklin, ont aussi rendu hommage à son talent, incarné dans cette déclaration du chanteur de U2, Bono: «Je n'ai pas rencontré Mozart, je n'ai jamais rencontré Duke Ellington ou Charlie Parker, je n'ai jamais rencontré Elvis. Mais j'ai rencontré Prince».

Beyoncé lance Lemonade, un «film-album»

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Publié le 24 avril 2016 à 08h21 | Mis à jour à 08h21
Beyoncé a participé au spectacle de la mi-temps... (PHOTO MATT SLOCUM, ARCHIVES AP)
PHOTO MATT SLOCUM, ARCHIVES AP
Beyoncé a participé au spectacle de la mi-temps lors du dernier Super Bowl, le 7 février à Santa Clara, en Californie.

Agence France-Presse
NEW YORK
La vénus-pop Beyoncé a fait paraître ce week-end un nouvel album sous forme d'un film dans lequel elle rend hommage à la persévérance des Afro-américaines tout en revenant sur sa vie compliquée au côté du rappeur Jay Z.
Lemonade devait n'être qu'un film diffusé en avant-première sur la chaîne câblée américaine HBO, mais la chanteuse, connue pour les sorties surprises de ses chansons, y lance en fait son nouvel album du même nom.
Beyoncé adore marier sa musique à des images. Elle avait par exemple sorti son dernier album, Beyonce, en décembre 2013 sans annonce préalable et avait combiné sa musique avec une série de courtes vidéos.
Le film, qui s'articule autour de ces nouvelles chansons et des vers de la poétesse anglo-somalienne Warsan Shire, suit les circonvolutions sentimentales de la diva pop qui tente de conjurer l'infidélité de son conjoint tout en revenant sur l'expérience des femmes afro-américaines.
Le film s'ouvre d'ailleurs sur des accusations de trahison alors que Beyoncé se pavane à La Nouvelle-Orléans en frappant des voitures pour exulter la rage née des infidélités de son conjoint.
« C'est ton dernier avertissement. Tu sais que je t'ai donné la vie », chante-t-elle, en avertissant bien son mari des conséquences de ces incartades: « Tu perdras ta femme ».
Sur les réseaux sociaux, ces paroles ont aussitôt été interprétées par des fans de la diva de 34 ans comme l'annonce artistique de sa rupture avec le rappeur et producteur Jay Z. Mais à la fin du film, les rumeurs se tarissent lorsque, dans Forgiveness, elle l'embrasse.
Dans une preuve supplémentaire qu'ils sont toujours ensemble, Beyoncé a lancé l'albumLemonade exclusivement sur la plateforme de musique en ligne Tidal, contrôlée par Jay Z.
Pour ce sixième album studio, Beyoncé s'est aussi entourée de grandes figures de la chanson comme des membres de Led Zeppelin pour la coécriture de Don't hurt yourself et du rappeur Kendrick Lamar, grand gagnant des derniers Grammy Awards, pour le titre Freedom.

Pierre Karl Péladeau tente de rassurer les autres partis souverainistes

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Publié le 23 avril 2016 à 16h31 | Mis à jour le 23 avril 2016 à 16h31
Pierre Karl Péladeau... (Archives La Presse)
Pierre Karl PéladeauARCHIVES LA PRESSE

PIERRE SAINT-ARNAUD
La Presse Canadienne
La coalition OUI-Québec (Organisations unies pour l'indépendance) accueille favorablement l'ouverture du Parti québécois vers les forces progressistes du paysage politique québécois, mais Québec solidaire s'interroge sur les raisons de sortie publique du chef péquiste, Pierre-Karl Péladeau.
« Je ne sais pas pourquoi M. Péladeau, tout d'un coup, en fait une nouvelle », s'est étonnée la députée de Saint-Marie-Saint-Jacques, Manon Massé, en entrevue avec La Presse Canadienne.
« On est déjà en discussion. On est déjà assis au OUI-Québec avec le PQ et d'autres groupes de la société civile. On pense qu'il y a de l'avenir au OUI-Québec parce que ce ne sont pas seulement les partis politiques », a-t-elle précisé.
Dans une lettre envoyée au Devoir, samedi, Pierre Karl Péladeau plaide que sa formation est réellement ouverte à l'idée de faire une large place aux forces progressistes, avec lesquelles il souhaite établir une « feuille de route commune et bâtir un véritable projet de société ».
Dans sa missive écrite avec la députée Véronique Hivon, M. Péladeau tend la main à Québec solidaire et à Option nationale, insistant sur l'existence de plusieurs points de similitude entre les acteurs engagés dans la convergence, notamment les valeurs de justice sociale.
« Que Québec solidaire influence les plateformes du Parti québécois et de tout autre parti, bien sûr! C'est ce qu'on souhaite le plus », souligne Mme Massé, qui salue l'ouverture tout en se disant confuse face à celle-ci.
« Je prends note, mais en même temps, il y a quelques semaines, M. Péladeau ouvrait ses bras à la Coalition avenir Québec. Ce n'est pas clair pour le monde en général, d'ouvrir les bras à la CAQ et là, tout à coup, de dire : oui, notre programme sera progressif. »
La députée y voit un flou politique difficilement soutenable.
« Qu'est-ce qu'il faut comprendre? Qu'il n'y a plus de droite et de gauche? », s'interroge-t-elle.
« Est-ce qu'on peut, s'il vous plaît, avoir un petit peu plus de clarté et rester sur la même voie de chemin de fer pour ne pas égarer tout le monde? », s'est-elle finalement exclamée.
Discussions à venir
La lettre a été transmise à quelques jours d'une importante réunion qui rassemblera l'essentiel des acteurs de la convergence, soit le PQ, Québec solidaire, Option nationale, le Bloc québécois, sous le parapluie OUI-Québec, présidée par Claudette Carbonneau.
Rejointe par La Presse Canadienne, Mme Carbonneau a expliqué que la coalition, issue de la société civile, se veut non partisane et axée sur la mise en oeuvre du projet de souveraineté.
OUI-Québec a le « mandat de tenter d'ouvrir avec les partis politiques un débat sur une feuille de route, sur les modalités d'accession à l'indépendance », a-t-elle expliqué.
« On trouvait ça un peu incongru qu'il y ait trois partis indépendantistes et que chacun y va de sa propre proposition sur les moyens d'atteindre l'indépendance », a précisé Mme Carbonneau, estimant qu'il est essentiel que les partis et la société civile se parlent et se rapprochent.
Elle se défend vigoureusement, toutefois, d'y voir une tentative de rapprochement stratégique des formations politiques à des fins électorales.
« On n'en est pas, mais pas du tout à ce moment-ci, à discuter de quelque alliance électorale. Ce n'est ce qu'on a mis à l'ordre du jour à ce moment-ci. »
Il n'empêche qu'une éventuelle alliance n'est pas sans attrait, reconnaît l'ancienne présidente de la CSN, d'autant plus que de récents sondages laissent entrevoir la possibilité d'une victoire advenant une coalition des forces souverainistes, mais elle sait pertinemment qu'un tel discours ne ferait qu'effaroucher les acteurs politiques concernés.
« C'est une piste qui est certainement regardée, mais il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs. Les premiers débats doivent servir à échanger sur des idées, sur le fond », a insisté Claudette Carbonneau.

Péladeau «s'interroge» sur le tracé et la tarification du SLR

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Publié le 23 avril 2016 à 16h57 | Mis à jour le 23 avril 2016 à 18h50
Le chef du Parti québécois Pierre Karl Péladeau se réjouit de l'annonce du... (Photo d'archives)
PHOTO D'ARCHIVES

Le chef du Parti québécois Pierre Karl Péladeau se réjouit de l'annonce du train léger sur rail (SLR) de la grande région de Montréal, un «projet d'avenir qui met en valeur l'hydroélectricité», mais «s'interroge» sur son tracé, sur la future tarification et sur le rôle de la Caisse de dépôt et placement du Québec.
Certains maires de l'est de Montréal ont exprimé vendredi leur mécontentement au sujet du tracé du SLR vers la Rive-Sud et l'ouest de l'île. Même s'il dit comprendre les «inquiétudes de la desserte de l'est de Montréal», Pierre Karl Péladeau souligne qu'il est «prématuré» de demander un changement de tracé. « Est-ce que la c'est la première étape d'un plan d'ensemble plus large? On verra avec le gouvernement. Certainement du côté du Parti québécois, c'est un sujet d'interrogation», a déclaré le chef péquiste, lors d'une mêlée de presse organisée en marge d'un rassemblement du Jour de la Terre.
Mathieu Traversy, député de Terrebonne et porte-parole du PQ en matière d'environnement trouve «très intéressant» le projet de SLR et estime que la Caisse ne devrait pas s'arrêter à cette «première phase». «À terme, il faudrait compléter l'ensemble du réseau. Est-ce qu'il pourrait y avoir plusieurs phases au projet? Une phase qui prévoirait dans les années futures un développement très précis de points de desserte qui pourraient être davantage dans l'est», a-t-il expliqué.
Le  Syndicat canadien de la fonction publique exprime ses inquiétudes
Une note discordante se fait entendre au sein du concert d'éloges entourant le mégaprojet de 5,5 milliards $ visant à doter la région de Montréal d'un train électrique automatisé d'ici 2020.
Bien qu'il considère que le projet soit une bonne nouvelle en soi, le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) soulève plusieurs questions entourant la réalisation et la gestion opérationelle de cet éventuel nouveau réseau.
Le président du Conseil provincial du secteur du transport terrestre (CPSTT-SCFP), Daniel Leroux, s'interroge notamment sur le fait que CDPQ Infra - la filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec qui a conçu le projet - ait élaboré celui-ci et s'apprête à le mettre en oeuvre en vase clos, sans aucune consultation auprès des acteurs du transport en commun de Montréal.
«On ne prend pas le pouls du monde sur le terrain», a-t-il déploré lors d'une entrevue téléphonique.
La décision de superposer un réseau indépendant et parallèle au réseau existant ouvre la porte, selon lui, à des coûts additionnels pour les usagers, puisque CDPQ Infra compte rentabiliser le tout au moyen de la vente de billets.
«Les citoyens vont payer pour prendre l'autobus pour se rendre à la gare à Brossard et là, ils vont devoir payer à nouveau pour prendre le train», a fait valoir M. Leroux.
Il s'explique mal que l'on ait ignoré l'expertise des réseaux de transport existants et que rien n'indique qu'elle sera mise à contribution plus tard.
«On voudrait qu'ils se servent de l'expertise de Montréal, Laval et Longueuil pour pouvoir monter tout ça. On est mis de côté et on n'est pas du tout intégrés là-dedans», a-t-il déploré
Le syndicaliste, qui est également vice-président du syndicat des chauffeurs d'autobus de la Société de transport de Montréal (STM), ne cache pas non plus son inquiétude pour ses membres, notamment ceux qui oeuvrent sur les lignes qui traversent le pont Champlain et dans plusieurs autres secteurs qui seront desservis par le train électrique.
«Sur la Rive-Sud, il y a un autobus aux deux minutes, environ. S'il y a un train, évidemment on enlève des chauffeurs. On a plein de lignes à Montréal qui vont être touchées aussi», a-t-il confié.
De plus, il dit craindre que les coûts soient beaucoup plus élevés que prévu et espère la mise en place de mécanismes de contrôle des dépenses et de reddition de compte serrés.
Le SCFP entend participer aux consultations qui doivent avoir lieu ce printemps et réclame entre-temps une rencontre avec le ministre des Transports, Jacques Daoust, pour discuter de ce dossier.
- Avec Pierre Saint-Arnaud, La Presse Canadienne

Tests nucléaires: la Corée du Nord attend un geste des États-Unis

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Publié le 23 avril 2016 à 19h16 | Mis à jour le 24 avril 2016 à 07h47
La Corée du Nord a apparemment lancé un... (Photo Reuters)
PHOTO REUTERS
La Corée du Nord a apparemment lancé un missile balistique depuis un sous-marin, ont révélé des représentants des autorités militaires sud-coréennes, samedi.

KIM TONG-HYUNG
Associated Press
SÉOUL
Le ministre des Affaires étrangères de la Corée du Nord a affirmé en entrevue à l'Associated Press que son pays était prêt à interrompre ses essais nucléaires si les États-Unis suspendaient leurs exercices militaires annuels avec la Corée du Sud.
La Corée du Nord a apparemment lancé un missile balistique depuis un sous-marin, ont révélé des représentants des autorités militaires sud-coréennes, samedi.
Les représentants n'ont pu confirmer où le missile avait atterri. Le lancement a été effectué près de la ville côtière de Sinpo, dans le nord-est de la Corée du Nord, où des analystes ont déjà rapporté avoir détecté des efforts de la part de Pyongyang pour développer des systèmes permettant de lancer des missiles à partir de sous-marins.
Dans un communiqué, les chefs d'état-major de la Corée du Sud ont indiqué que le missile avait parcouru environ 30 kilomètres. Ils ont précisé qu'habituellement, un missile lancé depuis un sous-marin peut faire au moins 300 kilomètres.
Le ministre des Affaires étrangères de la Corée du Nord a aussi défendu le droit de Pyongyang de maintenir une force de dissuasion nucléaire, et a soutenu que le pays ne serait pas intimidé par les sanctions internationales.
Ri Su Yong, se prêtant à sa première entrevue avec un organe de presse occidental, a martelé, samedi, la position de longue date de Pyongyang selon laquelle les États-Unis avaient poussé la Corée du Nord à mettre au point des armes nucléaires comme force de dissuasion. Du même souffle, il a laissé entendre que la suspension des exercices militaires pourrait ouvrir la porte à une réduction des tensions.
Le précédent essai du régime nord-coréen pour ce type de lancement remontait au 25 décembre, mais ce test avait été un échec, ont ajouté les chefs d'état-major sud-coréens.
«Si nous continuons dans cette voie de la confrontation, cela mènera à des résultats très catastrophiques, non seulement pour les deux pays, mais pour le monde entier», a-t-il déclaré, s'exprimant en coréen et ayant les services d'un interprète. «Il est vraiment crucial pour le gouvernement des États-Unis d'abandonner sa politique hostile contre la République populaire démocratique de Corée et, à ce titre, de cesser les exercices militaires, les exercices guerriers, dans la péninsule coréenne. Dans cette éventualité, nous agirions dans la même veine», a ajouté le ministre.
Ri Su Yong, qui a semblé modéré en contraste avec le verbiage emphatique habituel dans les médias de la Corée du Nord, a affirmé que la proposition de la Corée du Nord était «très logique».
«Cessez les exercices de guerre nucléaire dans la péninsule coréenne, et ensuite nous cesserons nos essais nucléaires», a dit le ministre durant l'entrevue menée dans la mission diplomatique du pays aux Nations unies. Il était à New York pour prendre part à une rencontre des Nations unies sur le développement durable.
Dans une réponse initiale aux propos de Ri Su Yong, un responsable américain a défendu les exercices militaires comme une démonstration de l'engagement américain envers son alliance à la Corée du Sud, et affirmé qu'ils amélioraient la préparation au combat, la flexibilité et les capacités de l'alliance.
«Nous appelons de nouveau la Corée du Nord à éviter les actions et la rhétorique qui augmentent encore davantage les tensions dans la région et à s'attarder plutôt à prendre des mesures concrètes envers ses engagements internationaux et obligations», a dit ce responsable, qui a requis l'anonymat car n'étant pas autorisé à discuter publiquement de la question.
Plus tôt, le commandement stratégique des États-Unis (USSTRATCOM), établi à la base des forces aériennes Offutt au Nebraska, a indiqué que ses systèmes avaient «détecté et suivi ce que nous estimons être un missile sous-marin nord-coréen lancé depuis la mer du Japon». Le communiqué du USSTRATCOM soutient que ce lancement de missile «n'a pas présenté de risque pour l'Amérique du Nord».
Les forces militaires américaines «demeurent vigilantes à l'égard des provocations de la Corée du Nord et sont pleinement engagées à travailler de près avec les alliés de la République de Corée et du Japon pour maintenir la sécurité», a-t-on ajouté.
Le département d'État américain n'a pas voulu commenter l'affaire, samedi, mais a souligné que le lancement de missiles balistiques allait clairement à l'encontre de plusieurs résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.
La Corée du Nord a récemment procédé au lancement d'une série de missiles et de bombes d'artillerie dans l'océan alors que les États-Unis et la Corée du Sud effectuaient leurs exercices militaires communs annuels. Le régime nord-coréen voit ces exercices comme une répétition pour l'invasion de son territoire.

Un «succès», qualifie Kim Jong-Un

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un a présenté l'essai présumé d'un missile mer-sol balistique comme «un succès édifiant», affirmant que son pays pouvait frapper Séoul et Washington quand il le souhaitait, ont rapporté dimanche les médias officiels.
Ce tir est intervenu au moment où de nombreux observateurs redoutent que le régime le plus fermé au monde conduise prochainement un cinquième essai nucléaire.
L'agence nord-coréenne KCNA a assuré que ce test, qui a été personnellement supervisé par Kim Jong-Un, avait confirmé la «fiabilité des systèmes de lancement sous-marin nord-coréens».
Elle cite le dirigeant nord-coréen affirmant que Pyongyang «est aujourd'hui capable de frapper quand il veut les dirigeants des forces fantoches sud-coréennes et des impérialistes américains».
«Ce succès édifiant est un précieux cadeau de plus que les scientifiques et techniciens de la Défense offrent aux grands leaders et au parti», poursuit l'agence.
Des images diffusées par la télévision d'État ont montré le dirigeant nord-coréen à bord du sous-marin, puis observant aux jumelles le tir depuis la terre ferme.
La Corée du Nord tente depuis longtemps de développer sa technologie de missiles mer-sol balistiques qui lui permettrait d'élever d'un nouveau cran la menace liée à son programme nucléaire, grâce à un déploiement au-delà de la péninsule coréenne.
Le régime de Pyongyang a mené de nombreux tests de missiles mer-sol qu'il a qualifiés de succès, des affirmations toutefois remises en cause par des experts suggérant que le pays n'a pas dépassé le stade de tests préliminaires à partir de plateformes immergées.
La Corée du Nord prépare pour début mai un congrès de son parti unique, qui sera le premier en 36 ans. De nombreux observateurs estiment que le dirigeant Kim Jong-Un va tenter à cette occasion de mettre en valeur les «réussites» du programme nucléaire nord-coréen.
Dans ce contexte, Pyongyang pourrait vouloir mener son cinquième essai nucléaire avant l'ouverture du congrès.
Les manoeuvres conjointes américano-sud-coréennes provoquent chaque année une aggravation des tensions sur la péninsule, Pyongyang les voyant comme une menace directe à son égard.
Mais cette année, elles sont intervenues dans un contexte déjà très tendu entre le Nord et le Sud, du fait du quatrième essai nucléaire nord-coréen, début janvier, qui a été suivi en février par un lancement de fusée, un tir largement considéré comme un essai de missile longue portée.
Pyongyang a depuis lors effectué toute une série de tests de missiles de courte ou moyenne portée.
- Avec Agence France-Presse

Québec solidaire demande au gouvernement de stopper l'exploration à Anticosti

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Publié par La Presse Canadienne le samedi 23 avril 2016 à 17h38. Modifié par Jean-François Cyr à 00h00.
Québec solidaire demande au gouvernement de stopper l'exploration à Anticosti
Photo: Municipalité de L'Île d'Anticosti
Québec solidaire demande au premier ministre Philippe Couillard, non pas de montrer ses vraies couleurs, mais bien d'assumer le vert dont il s'est drapé au Sommet de Paris, l'automne dernier.
La députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, Manon Massé, souligne que les citoyens de l'Île-d'Anticosti ont élu, le 11 avril dernier, John Pineault à la mairie, lui qui avait fait campagne contre l'exploration et l'exploitation d'hydrocarbures sur l'île.
Mme Massé se dit très déçue de constater que le premier ministre n'ait pas profité du Jour de la terre, vendredi, pour tout simplement mettre un terme à l'exploration en cours présentement sur l'île, puisque la population a démontré son opposition.
Radio Canada rapportait cette semaine que, dans les jours suivant son élection, le maire Pineault a fait parvenir une lettre au ministre de l'Environnement, David Heurtel, réclamant une rencontre et, d'ici là, la suspension des activités d'exploration, évoquant l'absence d'acceptabilité sociale, un concept auquel fait constamment référence le gouvernement Couillard.
John Pineault a été élu avec 74 voix contre 66 dans la petite municipalité insulaire, où le taux de participation a atteint 74 pour cent.
La société Pétrolia est toujours en attente d'un certificat d'autorisation pour amorcer ses travaux d'exploration, qui doivent être réalisés par la technique de fracturation hydraulique, une technique controversée dont les effets sur l'environnement demeurent nébuleux.
Ces travaux doivent déterminer le potentiel d'exploitation des hydrocarbures à Anticosti.
Pétrolia a laissé planer la menace d'un éventuel recours juridique si le gouvernement du Québec ne respecte pas le contrat qu'il lui a octroyé pour réaliser ces travaux.
Depuis le sommet de Paris, Philippe Couillard a répété à maintes reprises qu'il s'oppose à l'exploitation d'hydrocarbures sur l'île et la députée de Québec solidaire croit que le temps est venu de passer de la parole aux actes. Elle demande de plus au ministre Heurtel de rencontrer le maire Pineault.

Guy Jodoin animera dimanche le 31e Gala Artis

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 24 avril 2016 à 07h21. Modifié par Jean-François Cyr à 00h00.
Guy Jodoin animera dimanche le 31e Gala Artis
Guy Jodoin/Photo: TVA via PC
MONTRÉAL - Le 31e Gala Artis, cette grande fête de la télévision québécoise, se déroulera dimanche soir, à la Place des Arts de Montréal.
Les acteurs et actrices associés aux séries «Unité 9», «Mensonges», «Pour Sarah» et «Les pays d'en haut» sont souvent cités dans les nominations.
Dans la catégorie de la Personnalité féminine de l'année, on retrouve Sarah-Jeanne Labrosse, Sophie Lorain, Julie Le Breton, Julie Snyder et Guylaine Tremblay. Du coté masculin, Gino Chouinard, Charles Lafortune, Guy A. Lepage, Martin Matte et Éric Salvail sont en lice.
Le gala, animé par Guy Jodoin, rendra également hommage aux nombreux disparus du monde artistique au cours des derniers mois.