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samedi, décembre 26, 2015

Le chef de l'EI appelle à une révolte

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Publié par Associated Press le samedi 26 décembre 2015 à 16h08. Modifié par 98,5 fm à 16h43.
Le chef de l'EI appelle à une révolte
Uncredited / The Associated Press
BEYROUTH - Le chef du groupe djihadiste État islamique (EI), Abou Bakr al-Baghdadi, a appelé à un soulèvement en Arabie saoudite et promis des attaques en Israël, dans un enregistrement audio publié en ligne samedi.
Dans un message audio de 24 minutes, Abou Bakr al-Baghdadi critique la coalition militaire islamique dirigée par l'Arabie saoudite contre le terrorisme. Il affirme que les frappes aériennes de la coalition ne fera que motiver la détermination de ses troupes.

Il s'agit du premier message prétendu d'al-Baghdadi depuis mai et survient alors que l'ÉI a accusé quelques reculs importants.Il survient alors que l'EI subit des revers militaires en Syrie et en Irak.
Dans cet enregistrement de 24 minutes, Baghdadi critique la vaste coalition de 34 pays dont la création a été annoncée par l'Arabie saoudite le 15 décembre pour « combattre le terrorisme ».
« Ils ont récemment annoncé une coalition [...] faussement appelée ''islamique'' et ont affirmé que son but était de combattre le califat », proclamé par l'EI à cheval entre la Syrie et l'Irak, a indiqué Baghdadi.
« Si cette coalition était islamique, elle aurait apporté la victoire et son aide au peuple en Syrie », a-t-il affirmé.
Entre-temps, samedi, une coalition rebelle syrienne soutenue par les États-Unis, qui comprend des groupes kurdes syriens, arabes et chrétiens, ont repris des mains de l'ÉI un important barrage sur le fleuve Euphrate, dans le cadre d'une offensive dans les régions contrôlées par les djihadistes dans le nord de la Syrie.

La coalition, les Forces démocratiques syriennes (FDS), ont annoncé plus tôt cette semaine cette offensive visant à bloquer les routes d'approvisionnement entre les bastions de l'ÉI. Les FDS ont indiqué avoir capturé samedi le barrage Tishrin, qui alimente la majeure partie du nord de la Syrie en électricité.

Cette coalition, dominée par les Unités de protection du peuple, une milice kurde, est devenue un important opposant à l'ÉI, qui a essuyé quelques pertes ces derniers temps. Le mois dernier, le groupe extrémiste a perdu la ville de Sinjar en Irak, ainsi que des régions près de la frontière en Syrie. Les troupes irakiennes avancent également sur la ville de Ramadi. De plus, des frappes aériennes de la coalition américaine et de la Russie ont détruit des installations pétrolières et tué plusieurs dirigeants de l'ÉI dans les dernières semaines.

«C'est du jamais vu dans l'histoire de notre nation islamique que tout le monde l'affronte en une bataille, comme cela se produit aujourd'hui. C'est la bataille de tous les mécréants contre tous les musulmans», a déclaré al-Baghdadi.

L'alliance dirigée par les États-Unis «ne nous effraie pas et ne ralentit pas notre détermination, car nous sommes vainqueurs dans tout événement», a-t-il dit.

Le chef terroriste réitère aussi que les pays qui prennent part à la lutte contre l'ÉI seront attaqués.

«Nous vous promettons, si Dieu le veut, que quiconque participe à la guerre contre l'État islamique le paiera chèrement.»

Il n'a pas été possible de confirmer l'authenticité du message audio, mais il a été publié sur des sites Web et comptes Twitter affiliés à l'ÉI, comme les autres messages du groupe, et a été produit par sa branche médiatique, la fondation al-Furqan.
(Avec l'Agence-France-Presse)

Après les tornades: la pluie, les inondations et la neige sur les États-Unis

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Publié par Associated Press le samedi 26 décembre 2015 à 15h15. Modifié par 98,5 fm à 16h38.
Après les tornades: la pluie, les inondations et la neige sur les États-Unis
L'eau a envahit un secteur de la rue Harmony à Montgomery, en Alabama, samedi./Albert Cesare/The Montgomery Advertiser via AP
BIRMINGHAM, Ala. - Des résidents du nord de l'Alabama surveillaient la possible venue d'inondations modérées à sévères, samedi, au lendemain du passage d'une tornade sur la ville la plus peuplée de l'État, alors que le bilan des victimes depuis mercredi passait à 17.
Les autorités ont en effet averti la population de la possibilité de crues suivant des pluies diluviennes qui tombent sur le sud-est des États-Unis depuis mercredi. À Mobile, par exemple, 10 centimètres de pluie sont tombées mercredi, fracassant le dernier record de 5,6 centimètres en 1990.

Des températures anormalement élevées pour la saison ont aidé la formation de vents, de tornades et de précipitations qui, jusqu'à samedi, avaient fait 17 morts et détruit les maisons de dizaines de familles.

Les corps de deux personnes portées disparues depuis mercredi ont été trouvés au Mississippi, portant le bilan pour cet État à 10 décès. Parmi eux figure un garçon de sept ans, mort lorsque l'automobile dans laquelle il prenait place a été emportée par la tempête.

Six autres victimes venaient du Tennessee, dont deux qui ont été trouvées dans une voiture submergée dans une rivière. Une autre personne a perdu la vie en Arkansas.

Des dizaines de maisons sont détruites ou endommagées.

Le gouverneur de l'Alabama, Robert Bentley, a annoncé samedi qu'il se rendrait dans les régions touchées du comté de Coffee. Un communiqué de son bureau indiquait que 190 routes à travers l'État sont fermées à cause d'inondations.

Le Service météorologique national a demandé à la population d'éviter de prendre la route dans les régions où des inondations étaient attendues. Les prévisions étaient peu rassurantes pour la rivière Big Nance Creek, dans le nord de l'Alabama, dont le niveau ne devrait pas redescendre sous le stade d'inondation avant lundi.

Un avertissement d'inondation était en vigueur également pour la rivière Coosa, qui a gonflé de 20 centimètres au cours de la dernière semaine, menaçant la ville de Gadsden.

Le nord-ouest du Texas et de l'Oklahoma se préparaient à ce que les prévisions qualifient de «blizzard historique», bien que les régions menacées sont peu peuplées. Entre 15 et 38 centimètres de neige sont attendus. Les vents entraîneront un refroidissement éolien de -23 degrés Celsius et réduiront considérablement la visibilité. L'avertissement de blizzard devait entrer en vigueur à 18 h samedi.

La saison des tornades dans le sud des États-Unis a lieu au printemps, mais des tempêtes telles qu'ont connu cette semaine l'Alabama et la Géorgie, entre autres, ne sont pas impossibles à d'autres moments de l'année. Il y a exactement un an, des tornades avaient frappé le Mississippi, tuant cinq personnes.

Les dommages encourus par la tornade à Birmingham vendredi sont limités. Elle a été localisée par des témoins vers 17 h, à l'extérieur de la ville. Des arbres ont été abattus et des gens ont été coincés à l'intérieur de maisons endommagées. Plusieurs ont été transportés à l'hôpital pour des blessures mineures.

Suspense sur les relations Canada-États-Unis en 2016, année des présidentielles

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Publié par La Presse Canadienne le samedi 26 décembre 2015 à 14h25. Modifié par 98,5 fm à 15h08.
Suspense sur les relations Canada-États-Unis en 2016, année des présidentielles
Photo: Archives AP
WASHINGTON - Le premier ministre Justin Trudeau visitera la Maison Blanche à un moment opportun pour discuter avec le président américain de qui pourrait le remplacer en novembre prochain.
Le premier diner d'État à la Maison Blanche pour un leader canadien en 19 ans aura lieu en pleines élections primaires, après que les électeurs dans des États baromètres comme la Caroline du Sud auront déjà voté.

Ce vote aura des conséquences sur les relations canado-américaines. Car si Barack Obama commencera l'année 2016, sa dernière en poste, dans un esprit d'amabilité et d'affinité idéologique avec son homologue canadien, on ignore comment 2016 se terminera.

Le premier ministre et le président se sont transmis leur affection mutuelle et leur désir d'amoindrir les irritants potentiels dans leur relation, comme le projet d'oléoduc Keystone XL et le changement d'approche du Canada dans la mission de lutte contre le terrorisme au Moyen-Orient.

MM. Trudeau et Obama partagent plusieurs opinions, tel que l'a illustré le premier ministre en quelques jours ou semaines seulement, en assistant avec enthousiasme au sommet sur le climat à Paris, en instaurant une hausse d'impôt pour les plus riches et en accueillant les réfugiés syriens à l'aéroport de Toronto, une initiative applaudie dans un éditorial du New York Times. Toutes des mesures qui pourraient être des priorités pour M. Obama.

En fait, le président a même semblé comparer la victoire des libéraux de Justin Trudeau à la sienne, en mentionnant spécifiquement les deux mots imprimés sur ses affiches électorales au look rétro de 2008: «hope» et «change» (espoir et changement).

«Je sais que les Canadiens sont incroyablement inspirés par votre message d'espoir et de changement», avait dit Barack Obama durant sa première conférence de presse avec le jeune premier ministre.

On ignore ce qui changera exactement, de manière concrète, entre le Canada et les États-Unis. Le projet d'oléoduc Keystone XL est mort pour le moment. Une entente datant d'il y a dix ans sur le bois d'oeuvre est expirée, ce qui pourrait faire émerger des désaccords entre Ottawa et Washington. Les politiciens des deux pays considéreront la ratification du Partenariat transpacifique.

Bon nombre d'autres questions se poseront au Congrès américain cette année: sur l'économie; sur les changements, promis par les candidats présidentiels, à apporter au système d'assurance santé Obamacare; sur les 11 millions de travailleurs sur le marché noir; sur la réforme de l'immigration qui est paralysée, etc.

Selon Chris Sands, un expert en relation Canada-États-Unis, directeur du Centre d'études canadiennes à l'École d'études internationales avancées de Washington, ni Justin Trudeau, ni Stephen Harper, ni tout autre premier ministre canadien pourrait détourner l'attention du Congrès de la pile de dossiers importants qui l'attend l'an prochain.

«Je vois beaucoup d'incertitudes émaner de Washington, ce qui sera difficile pour le Canada», a-t-il expliqué.

Comment se terminera 2016 ?

Si la candidate démocrate Hillary Clinton devient la prochaine présidente, certaines parties de son programme épousent à merveille celui de M. Trudeau. Tous deux veulent un partenariat nord-américain pour le climat et l'énergie, par exemple. Elle s'est montrée sceptique sur le Partenariat transpacifique, elle ne devrait pas trop exhorter le premier ministre à faire ratifier rapidement l'entente si elle était élue en novembre.

Les choses sont intéressantes du côté républicain, où la course à l'investiture se déroule à trois ou quatre candidats. Un favori devrait se détacher de peloton au moment de la visite de M. Trudeau à la Maison Blanche.

Le premier ministre a déjà partagé publiquement ses sentiments très tièdes à l'endroit de deux candidats républicains, Donald Trump et le sénateur Ted Cruz.

Quant aux autres, leurs idées semblent déjà aux antipodes de celles de M. Trudeau. L'un des candidats les plus modérés, Chris Christie, a récemment indiqué qu'il refuserait tous les réfugiés syriens, y compris des orphelins de cinq ans. Il a résumé sa politique climatique par: «Je ne crois pas qu'il y a ait de crise».

Réagissant à la victoire de M. Trudeau, Marco Rubio, un autre candidat républicain, a affirmé qu'il espérait collaborer avec lui pour approuver Keystone XL