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vendredi, juin 05, 2015

Secteur public: le front commun syndical prépare la grève pour l'automne

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Publié par La Presse Canadienne le vendredi 05 juin 2015 à 13h11.
Secteur public: le front commun syndical prépare la grève pour l'automne
QUÉBEC — Le front commun syndical fourbit ses armes en vue d'une grève l'automne prochain dans le secteur public.
En conférence de presse à Québec vendredi matin, les chefs syndicaux ont indiqué que rien n'avance aux tables de négociations qui ont été entreprises en début d'année.

«On fait face à un blocage important», a déclaré la vice-présidente de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Francine Lévesque.

«Il y a des discussions, mais il n'y a pas d'avancées, aucun point n'a fait l'objet d'une entente, alors cela piétine, ce n'est pas normal qu'après six mois, on soit rendu à ce stade-ci», a ajouté la présidente du Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ), Lucie Martineau, assise à ses côtés.

Aucune proposition officielle n'a été déposée par la partie patronale, a précisé le président de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), Daniel Boyer, en soulignant qu'il n'y a pas eu de règlement sur les grands enjeux convenus, comme l'accès aux services publics, l'organisation du travail, l'attraction et la rétention de main-d'oeuvre ainsi que la précarité.

Les négociations étaient déjà mal parties l'automne dernier avec le dépôt des offres salariales de l'État. Québec propose un gel salarial sur deux ans, suivi d'une hausse de 1 pour cent par an pour les trois années suivantes. Les représentants du secteur public revendiquent pour leur part des augmentations de 4,5 pour cent par an, pour une convention collective de trois ans.

Les leaders des organisations syndicales demandent donc la nomination d'un médiateur pour faire débloquer les pourparlers. Mais du même souffle, les syndicats vont réclamer des mandats de grève à leurs membres et tout préparer dans l'éventualité d'un conflit de travail.

«Ce qu'on demande actuellement à nos militants, c'est de tout planifier ça, et, dès le retour en septembre, là on ira chercher, de façon très claire, des mandats de grève», a expliqué Mme Lévesque.

Mais les troupes sont déjà «mobilisées» et trépignent d'impatience, tandis que des organisations ont même déjà tenu des votes de grève, a souligné M. Boyer.

«Il y a des syndicats qui sont pressés de nous faire savoir qu'ils sont mobilisés et qu'ils seront prêts à passer à l'action, aussitôt qu'on leur dira que c'est nécessaire de le faire», a poursuivi la vice-présidente de la CSN.

Selon les syndicats, l'écueil principal est actuellement l'équité salariale. Le gouvernement demande un règlement global pour les 6000 plaintes déposées à la Commission de l'équité salariale avant de progresser sur les autres enjeux, soutiennent les organisations syndicales, qui trouvent cela inacceptable.

«La question de l'équité salariale, ce n'est pas à la table de négociations que cela doit être traité, c'est à la commission de l'équité salariale, a dit Mme Lévesque. Cela ne devrait pas nous empêcher d'engager des discussions sur le fond.»

Les chefs syndicaux dressaient des pronostics plutôt sombres vendredi matin. M. Boyer a dit être un «éternel optimiste», mais il estime que la «voie de passage» sera difficile, depuis le dernier budget, en raison des compressions dans les réseaux. Idem pour Mme Martineau, «habituellement optimiste, mais pas cette fois-ci».

«Tout ce qu'on voit, ce sont des reculs. (...) Un gel, c'est une diminution salariale», a-t-elle dit.

Mme Lévesque a aussi jugé que ces négociations étaient difficiles, en raison de «l'approche idéologique» du gouvernement, mais elle persiste à croire qu'il y a des «espaces» pour des solutions.

Pour sa part, le gouvernement a réagi en affichant un certain calme et en minimisant cette sortie. Le ministre du Travail, Sam Hamad, a indiqué que cinq des 59 tables de négociations avaient déjà demandé des médiateurs et qu'il est normal de demander la médiation pour aider à la négociation. Son ministère fournira les médiateurs demandés.

Il a rappelé que la grève est un droit et que le processus en cours est «simple et normal».

«Il faut rester calme, a-t-il déclaré en point de presse. Il faut être patient dans les négociations.»

Pour sa part, le président du Conseil du trésor, Martin Coiteux, a aussi affirmé que tout se déroulait actuellement de façon normale. Les parties ont convenu d'accélérer la cadence et de négocier tout l'été, a-t-il précisé.

«Il n'y aura pas de vacances en négociations et on négocie de bonne foi», a-t-il dit, en ajoutant cependant que le «cadre financier n'a pas changé».

Le front commun syndical représente un demi-million d'employés du secteur public.

PKP déplore la stratégie «bric-à-brac» de la CAQ dans Chauveau

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PKP déplore la stratégie «bric-à-brac» de la CAQ dans Chauveau
PHOTO LE JOURNAL DE QUÉBEC, SIMON CLARK

Marc-André Gagnon
Le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, rejette la thèse du piratage avancée par Jocelyne Cazin pour justifier un message Twitter controversé ciblant sa conjointe Julie Snyder et déplore la stratégie «bric-à-brac» utilisée par la CAQ pour se sortir de la controverse.
«J’ai de la difficulté à croire tout ça», a indiqué le chef péquiste, en marge du caucus de son parti, vendredi matin.
L’explication avancée par Jocelyne Cazin, et à laquelle adhère la Coalition avenir Québec, s’apparente davantage à un mensonge, ce qui est «inquiétant», a laissé entendre le député de Saint-Jérôme.
«Ça a l’air d’une situation de récupération. [...] Je ne connais pas la stratégie derrière tout ça, mais s’il y en a une, elle est certainement mauvaise ou néfaste même à la candidate», a observé le chef péquiste.
Pierre Karl Péladeau s’étonne que Mme Cazin refuse de répondre aux questions des journalistes, depuis que la tempête a éclaté sur les réseaux sociaux.
«Nous sommes quand même dans une campagne électorale, et le scrutin a lieu lundi, alors, que la candidate s’efface, je trouve ça assez curieux», a dit le magnat de la presse.
«Je ne connaissais pas l’état d’esprit de Mme Cazin au moment où cette situation-là s’est produit, mais chose certaine j’ai trouvé curieux que Mme Cazin ne soit pas présente hier (jeudi)», a soulevé M. Péladeau.
Bonnardel suspecte ses adversaires
Occupé par des rencontres à Montréal, François Legault n’était pas présent au Parlement, vendredi, et même si l’Assemblée nationale siégeait alors que se poursuit la période de travaux intensifs.
En l’absence de son chef, une première depuis le début de la session parlementaire, c’est le leader parlementaire de la CAQ, François Bonnardel, qui s’est porté à la défense de la candidate caquiste dans Chauveau.
«Mme Cazin, que vous connaissez pour la plupart, a travaillé dans les médias dans les 30 dernières années. Je ne crois pas deux secondes que Mme Cazin ait pu écrire ce commentaire», a confié le député de Granby aux journalistes, à propos du message controversé.
«Jamais elle n’aurait écrit ça, surtout pas à cinq jours d’un vote final», a ajouté M. Bonnardel.
Selon lui, le «Cazingate» n’est rien de plus qu’une «tempête dans un verre d’eau».
«Je crois Jocelyne quand elle dit que son compte a été piraté ou utilisé, que les gens auraient pu obtenir son mot de passe. [...] Vous savez, nos adversaires auraient pu utiliser le compte Twitter de Mme Cazin.»

Quand La Presse fait la leçon à PKP

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Quebec's Premier Philippe Couillard speaks during a tribute to late former Quebec's Premier Jacques Parizeau at the National Assembly in Quebec City
PHOTO REUTERS

CA_LeoPaul_Lauzon
Dans sa chronique du 21 mai 2015 intitulée «Le silence des agneaux», la chroniqueuse Lysiance Gagnon de La Presse n’y va pas par huit chemins pour exprimer sa peur maladive de voir un jour Pierre Karl Péladeau premier ministre péquiste: «Les Québécois sont étonnamment indulgents envers les risques de conflits d’intérêts dans lesquels se placera M. Péladeau.
Si M. Péladeau devenait premier ministre, la concentration d’autant de pouvoir entre les mains d’un seul homme sera démesurée». Madame Gagnon, je pourrais aussi dire que les Québécois sont étonnamment indulgents envers Philippe Couillard et les libéraux qui sont passés maîtres, si on peut dire, en matière de corruption, et dont les fausses promesses sont leur marque de commerce: «Commission Charbonneau. Le PLQ, véhicule politique favori des corrupteurs» (Le Devoir, 28 octobre 2014). Aussi, mentionnons celles-là: «Le financement illégal au PLQ a fait progresser les enquêtes de l’UPAC» et «Nouvelle perquisition de l’UPAC au PLQ» (17 juillet et 4 juin 2014). Et quant aux menteries du PLQ, signalons ces deux articles: «Centres de la petite enfance. Malgré sa promesse, Couillard justifie la fin du tarif unique» et aussi: «L’ère et l’art du mensonge» (6 et 29 novembre 2014). L’art du mensonge, quoi.
Il n’y a pas seulement madame Gagnon à La Presse qui s’alarme de la venue de Pierre Karl Péladeau, il y a aussi le chroniqueur Alain Dubuc, qui est de tous les combats pour défendre ses boss, le patronat et leur modèle du plus de privé et pas d’État: «PKP et les conflits d’intérêts» (La Presse, 30 mai 2015).
Power Corp. et La Presse nagent-ils dans les conflits d’intérêts?
Mes amis, Jésus-Christ, dans une de ses réflexions, a dit: «Avant d’observer la paille de son voisin, regardes donc la poutre dans ton propre œil». Ce sage conseil du Christ s’applique bien à La Presse et à ses autres quotidiens sur qui, Power Corp. a encore son ascendant (Le SoleilLa TribuneLe DroitLe QuotidienLe Nouvelliste, etc.) malgré sa vente à l’ex-ministre libéral fédéral Martin Cauchon qui n’a aucune expérience dans le domaine et peu de ressources financières. Un faire-valoir, selon mon humble opinion.
Disons d’emblée que Québecor, contrôlée par PKP, est 40 fois plus petite que Power Corp., la compagnie mère de La Presse, avec un actif total de 9 milliards $ au 31 décembre 2014 contre 378 milliards $ pour la compagnie Power Corp. de la famille Desmarais. Power Corp. est plus gros que la Caisse de dépôt et placement du Québec, mais le privé, vous le savez, n’est jamais assez gros et le public, toujours trop gros selon les agneaux et les brebis de La Presse et cie. Et une compagnie de cette envergure, comme l’est Power Corp., présente en Amérique du Nord et en Europe, et qui possède des intérêts importants dans la santé privée (London Life, Great West Life, Canada Life, etc.), dans les pensions de retraite privées (Groupe Investors, Groupe Mackenzie, les assureurs mentionnés auparavant, etc.), dans les ressources naturelles et l’énergie (Total, Gaz de France-Suez, etc.) et j’en passe, navigue quotidiennement dans les conflits d’intérêts quand son bras médiatique tel que La Presse traite toujours en bien de la privatisation de la santé, des pensions, du pétrole, du gaz naturel, de l’électricité et d’autres services publics et ressources naturelles.
Toujours favorables aux sables bitumineux, aux pipelines, aux oléoducs, etc., et toujours contre la nationalisation de nos ressources naturelles comme cela se fait à plusieurs endroits dans le monde comme en Norvège et au Brésil. Power Corp. et La Presse en conflit d’intérêts flagrant lorsqu’ils parlent de services publics et de ressources naturelles est un fait indéniable. Et, compte tenu des énormes moyens financiers et des nombreux liens politiques de Power Corp., ça fait qu’ils peuvent intoxiquer les gens à leur guise. La santé démocratique y perd au change. Voyons donc, on peut penser qu’à La Presse, d’une façon ou d’un autre, les journalistes, les chroniqueurs internes et externes et les éditorialistes doivent adopter la ligne idéologique du propriétaire. Il faut lire les textes des illusionnistes Alain Dubuc et André Pratte, entre autres, et vous verrez qu’ils frappent continuellement, et avec acharnement, comme le fait la grosse gomme ministérielle libérale, sur nos instruments collectifs et nos programmes sociaux qu’elle trouve démesurément obèses. Ce qui fait qu’ils sont les défenseurs inconditionnels des mesures d’austérité et de privatisations de Philippe Couillard et de Stephen Harper. Moins de services publics et de biens publics signifie plus de privé et plus de business et de frics pour Power Corp. qui justement opère dans les services publics... privatisés sans grands risques. Par ici la bonne soupe.
Éloge de la santé privée
Prenons par exemple les opinions et les chroniques publiées dernièrement sur une base régulière dans La Presse, faisant comme par hasard une belle jambe à la santé privée et à ses prétendues vertus.
— «Le diable consulte au privé. En évitant de collaborer avec l’entrepreneuriat en santé, le Québec tient en otage sa population avec un monopole lourd à soutenir» (20 mai 2015). Le doux privé n’est jamais en situation de monopole et ne tient jamais les gens en otage;
— «Le paradoxe de l’austérité. On devrait donner aux patients le droit de se payer le bénéfice des avancées thérapeutique» (29 avril 2015). Le droit et le fric pour payer s’entend. Et tant pis pour les autres;
— «Santé à la soviétique. Lorsqu’un modèle ne fonctionne pas, faut-il le perpétuer obstinément» (23 avril 2015).  La solution est donc le privé. À force de couper dans le public, normal que ça ne marche pas. J’aime bien l’association entre services publics, communisme et l’Union soviétique. Pour faire peur au monde, c’est toujours la même pathétique rengaine.
— «Les avantages du privé. Les soins dentaires sont facilement accessibles au Canada, tandis qu’il faut attendre des mois dans les pays où ils relèvent du secteur public» (7 avril 2015). Y sont pas à un raccourci près, ces justiciers du privé qui veulent libérer le peuple!
Il y en a plein d’autres exemples comme ça aussi bien pour les pensions privées et le pétrole privé, mais terminons par cette chronique de mon ami Alain Dubuc adoré qui a, une fois de plus, défendu vaillamment le très lucratif contrat signé en 2008 entre l’hôpital Sacré-Cœur de Montréal et l’hôpital privé Rockland MD: «Acharnement thérapeutique» (La Presse, 29 avril 2015). Acharnement thérapeutique envers l’hôpital privé Rockland MD à qui on met des bâtons dans les roues juste parce que certains «idéologues» veulent et même osent vouloir empêcher cet «entrepreneur» privé en santé de réaliser des millions de dollars chaque année sans aucun risque sur le bras de la collectivité. C’est connu, Alain Dubuc est un maniaque du tout au marché, même celui des malades qui deviennent alors des clients et non plus des patients. Son idéologie, comme d’autres lucides de son genre, est toujours à sens unique et préconise en tout temps la privatisation de tous les services publics et toutes les ressources naturelles.
Les assureurs privés, du monde charitable
Parlant d’assureurs privés en santé comme les nombreuses filiales de Power Corp., il est amusant de lire le titre de cet article du Devoir du 1er novembre 2002: «Santé: les assureurs sont prêts à prendre le relais de Québec... si le gouvernement se désengage du financement de la santé publique». Prêts à prendre le relais moyennant de généreuses primes annuelles s’entend. Tant de bonté émanant des assureurs privés m’émeut au plus profond de mon être.
Parlant de santé privée, l’an passé les dépenses d’assurance maladie aux États-Unis ont encore une fois augmenté de façon substantielle, soit un gros 20%, soit 20,1% pour être plus précis (Le Devoir, 3 avril 2015). Faudrait leur envoyer notre commando libéral composé de Gaétan Barrette, Martin Coiteux et Philippe Couillard pour instaurer aux States de sévères mesures d’austérité aux multinationales de la santé privée. Aux États-Unis, sont où les avantages de la concurrence et du libre marché en santé privée? Qui tient qui en otage au juste?
En conclusion, afin de protéger le contribuable et d’assurer un minimum de «santé» démocratique et de liberté individuelle, il devrait être absolument interdit à une transnationale comme Power Corp. qui a de gros intérêts économiques dans les services publics et dans les ressources naturelles d’être propriétaire de médias d’information. Alors, mes amis de La Presse, avant de donner des leçons sur les conflits d’intérêts latents ou réels aux autres, faudrait peut-être commencer par vous regarder dans le miroir. Power Corp. qui veut s’accaparer de nombreux services publics, c’est pas moi qui le dis, ce sont les propriétaires de cette gigantesque entreprise eux-mêmes qui l’ont dit: «La Financière Power investira dans les services publics» (La Presse, 16 mai 1997). Et ils ont tenu promesse en investissant massivement depuis 1997 dans nos services publics. Et c’est loin d’être fini.

Nigeria: Une explosion dans un marché du nord fait 31 morts et 38 blessés

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Publié par Associated Press le vendredi 05 juin 2015 à 07h41. Modifié par Charles Payette à 08h08.
Nigeria: Une explosion dans un marché du nord fait 31 morts et 38 blessés
Freedigitalphotos.net
YOLA, Nigéria - Une explosion dans le marché principal d'une ville du nord du Nigeria a fait 31 morts et 38 blessés, vendredi, selon l'Agence nationale de gestion des urgences du pays. Tout porte à croire qu'il pourrait s'agir d'une nouvelle attaque du groupe extrémiste Boko Haram.
Les blessés de l'attentat de Yola, dont plusieurs sont dans un état grave, ont été transportés dans les hôpitaux de la ville, qui étaient déjà bondés de réfugiés, selon le porte-parole de l'agence Sa'ad Bello.

L'explosion a retenti lorsque les marchands commençaient à fermer leurs kiosques, alors que les derniers clients s'affairaient à faire leurs achats de dernière minute.

Ayuba Dan Mallam, un vendeur de pain, a dit peu après l'incident avoir vu du «sang répandu partout».

Le gouvernement régional a imputé la responsabilité de l'attaque au groupe islamiste Boko Haram, qui sévit au nord du pays depuis six ans.

Il s'agit du premier attentat du genre à Yola, qui a vu sa population doubler avec l'arrivée de quelque 300 000 réfugiés d'autres villes qui ont été à l'épicentre du conflit. L'insurrection de Boko Haram a fait jusqu'à maintenant près de 13 000 morts et a forcé 1,5 million de Nigérians à fuir leur domicile.

Deux heures plus tard, une voiture piégée à un poste de contrôle près de Maiduguri a causé la mort de huit soldats. Maiduguri, qui est la plus grande ville du nord du pays, est située à environ 410 kilomètres au nord de Yola.

Après des mois d'accalmie, les attaques des extrémistes se sont multipliées dans les dernières semaines. Depuis la cérémonie d'investiture du nouveau président Muhammadu Buhari, le 29 mai dernier, des attentats sont perpétrés quotidiennement. Plus de 60 personnes ont perdu la vie depuis le début de la semaine.

M. Buhari avait annoncé lors de sa cérémonie que le centre de commande de l'armée d'Abuja, au centre, déménagerait à Maiduguri.

Le jurisconsulte de l'Assemblée nationale n'a pas l'intention de démissionner

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Mise à jour le jeudi 4 juin 2015 à 16 h 54 HAE   La Presse Canadienne

Le jurisconsulte de l'Assemblée nationale, Claude Bisson
Le jurisconsulte de l'Assemblée nationale, Claude Bisson

Le jurisconsulte de l'Assemblée nationale, Claude Bisson, a déclaré jeudi qu'il n'a pas l'intention de démissionner, malgré l'impossibilité pour les parlementaires d'adopter une motion renouvelant leur confiance envers lui.
M. Bisson a affirmé que le refus du Parti québécois (PQ) de consentir à cette motion porte atteinte à l'institution, sans toutefois avoir pour conséquence de le forcer à quitter ses fonctions.
Dans une entrevue téléphonique, M. Bisson a rappelé qu'il a été nommé en 1996, alors que le premier ministre péquiste Lucien Bouchard était en fonction, et qu'il est demeuré en poste depuis.
« J'ai traversé pas mal d'orages politiques, pas dans mon cas, mais des orages politiques qui se sont déroulés depuis bientôt 19 ans dans quelques jours, a-t-il dit. Je ne me sens pas du tout en droit ni obligé, ni comme suggéré, de démissionner, il n'en est pas question. »
Le PQ s'est défendu d'avoir retiré sa confiance au jurisconsulte, malgré son refus, jeudi, d'appuyer une motion qui visait précisément à renouveler l'appui des parlementaires envers lui.
Le leader parlementaire péquiste, Stéphane Bédard, a plutôt accusé les libéraux d'avoir instrumentalisé à des fins politiques les opinions et avis de Claude Bisson qui ont été reliés à la situation d'actionnaire de contrôle de Québecor du chef Pierre Karl Péladeau.
Pendant un point de presse après la période des questions, M. Bédard a soutenu qu'il ne fallait pas conclure que les péquistes ne font plus confiance à M. Bisson parce qu'ils ont refusé d'appuyer une motion de la Coalition avenir Québec (CAQ).
« J'ai été profondément déçu des commentaires qu'il s'est permis, de l'avis qu'il a émis contrairement à sa loi et de même le fait qu'il a qualifié les agissements du député de Saint-Jérôme, du chef de l'opposition, et après ça en étant incapable de soutenir juridiquement », a dit Stéphane Bédard.
« C'est une déception qui est profonde, mais à partir de là je n'en tire aucune conclusion, si ce n'est que j'ai été profondément déçu », a-t-il ajouté.
Selon M. Bédard, pour retirer sa confiance, le PQ choisirait de présenter lui-même une motion sur le sujet.
« Je dis que, si on a à lui retirer la confiance, on le fait par le biais d'une motion, et vous en serez les premiers informés si c'est le cas », a-t-il dit aux journalistes.
Jeudi, les péquistes ont refusé de donner leur consentement à une motion de la CAQ déclarant « que l'Assemblée nationale réaffirme sa pleine et entière confiance envers son jurisconsulte, Claude Bisson ».
Mercredi, M. Bisson a expliqué en commission parlementaire les règles qui doivent préserver l'indépendance des fiducies sans droit de regard que les élus doivent constituer pour leurs actifs afin d'éviter les conflits d'intérêts.
Aux députés, M. Bisson a affirmé qu'il était impossible pour un élu d'interdire à un fiduciaire la vente de ses actifs sans s'exposer à des conflits d'intérêts, ce qui contredit la position de M. Péladeau, qui souhaite garder ses actions de Québecor.

La maltraitance des animaux sera passible d'une peine de prison

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Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le vendredi 05 juin 2015 à 06h02.
La maltraitance des animaux sera passible d'une peine de prison
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(Cogeco Nouvelles) - Le gouvernement Couillard devrait déposer, aujourd'hui, un projet de loi pour lutter contre la brutalité envers les animaux.

Les gens qui seront trouvés coupables de cruauté à l'endroit des bêtes seraient passibles d'une peine d'emprisonnement de deux ans ou d'amendes pouvant atteindre 250 000 dollars.
C'est ce qu'a appris le Journal de Montréal.
À l'heure actuelle, les animaux sont considérés comme des «biens meubles» en vertu du Code civil.
En 2014, le Québec avait été sacrée la pire province au Canada au chapitre de la maltraitance des animaux, selon un classement du Animal Legal Defense Fund.

Harper s'oppose au retour de la Russie dans le G7

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Mise à jour le jeudi 4 juin 2015 à 20 h 34 HAE   Associated Press

Le président russe Vladimir Poutine
Le président russe Vladimir Poutine  Photo :  Getty/AFP/Mikhail Klimentyev

La Russie ne devrait pas être réadmise dans le G7 tant et aussi longtemps que Vladimir Poutine en sera président, a affirmé le premier ministre Stephen Harper.
Dans un entretien exclusif avec l'Associated Press, à l'approche d'un voyage en Ukraine et d'une rencontre du G7 en Allemagne, cette semaine, M. Harper a dit s'attendre à ce que le groupe des sept puissances mondiales ne rouvre pas la porte à M. Poutine.
Même avant le conflit en Ukraine, la Russie a violé toutes les conditions pour appartenir au groupe, a indiqué le premier ministre canadien. Le G7 a suspendu la Russie l'an dernier, mais n'a pas écarté la possibilité qu'elle soit réadmise au sein du groupe.
« Je ne pense pas que la Russie sous Vladimir Poutine ait sa place dans le G7. Point. Le Canada s'opposerait très, très fortement à ce que Poutine se rassoie à cette table à nouveau, a-t-il affirmé. Il faudrait un consensus pour ramener la Russie et ce consensus n'existera tout simplement jamais. »
Pour M. Harper, Moscou tente la plupart de temps de se positionner comme un rival stratégique pour nuire aux « bonnes choses » que les autres pays tentent d'accomplir, « sans autre raison que de s'y opposer. »
Il a ajouté que M. Poutine gardait encore l'idée que « la guerre froide ne s'est jamais terminée » et pensait devoir se battre pour tenter d'en changer l'issue. La Russie sous Vladimir Poutine ne changera jamais, a dit Stephen Harper.
« Vous devez sortir de l'Ukraine »
Le président russe a reçu une réponse plutôt froide de M. Harper en allant le saluer, en novembre dernier au sommet du G20 en Australie. « Je vais vous serrer la main, mais j'ai seulement une chose à vous dire: vous devez sortir de l'Ukraine », avait dit M. Harper à M. Poutine.
Interrogé par l'Associated Press pour savoir ce que son homologue russe avait alors répondu, M. Harper a soutenu qu'il avait nié toute ingérence de la Russie en Ukraine.
« Tant que la Russie adoptera cette approche et qu'elle nous traitera comme si nous étions stupides, je ne vois pas pourquoi on tenterait de dialoguer avec elle. »— Stephen Harper

M. Harper a par ailleurs remarqué que la Russie avait déployé sa patrouille de bombardiers à long rayon d'action près de l'espace aérien nord-américain, depuis que le conflit en Ukraine a débuté.
« C'est un pays qui s'est montré prêt à envahir ses voisins et à s'emparer de territoires qui ne lui appartiennent pas, affirme Stephen Harper. Donc je ne pense pas que nous devons prendre à la légère cette escalade de postures militaires hostiles. Il faut prendre cela au sérieux. »
La pomme de discorde Keystone XL
Stephen Harper a également profité de l'entrevue pour aborder ses relations avec le président américain, Barack Obama, qui a frustré Ottawa en retardant sa décision sur le projet d'oléoduc Keystone XL, crucial pour le Canada, qui a besoin d'infrastructures pour exporter la production de pétrole des sables bitumineux de l'Alberta. La province possède la troisième plus grande réserve de pétrole au monde, avec quelque 170 milliards de barils de réserves mesurées.
Plus tôt cette année, l'ancien ambassadeur du Canada à Washington Allan Gotlieb a affirmé qu'il n'avait jamais vu les relations entre les deux pays être aussi tendues.
« C'est ridicule », a répliqué M. Harper à ce sujet, notant au passage que l'ancien gouvernement libéral avait de mauvaises relations avec le président George W. Bush après avoir refusé de participer à l'invasion de l'Irak.
« C'est une époque où les deux dirigeants ne dialoguaient même pas. Nous avons une relation très proche et intime sur un grand nombre de dossiers, mais (le dossier Keystone) est un important irritant. Je suis convaincu que le peuple américain le réglera avec le temps », a dit le premier ministre canadien.
M. Harper croit que s'il est rejeté par l'administration Obama, l'oléoduc verra tout de même le jour sous un prochain président américain.

Stephen Harper en Europe une dernière fois avant les élections

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Mise à jour le vendredi 5 juin 2015 à 7 h 08 HAE

Le premier ministre Stephen Harper.
Le premier ministre Stephen Harper.  Photo :  PC/DARRYL DYCK

Le premier ministre Stephen Harper consacrera les prochains jours à la diplomatie internationale, un dernier voyage à l'étranger avant les élections de cet automne.
Un texte de Manon GlobenskyTwitterCourriel
Ce voyage va l'amener de Kiev, en Ukraine, au sommet du G7 en Bavière, puis en Pologne et à Rome, où il rencontrera pour la première fois le pape François au Vatican.
Ukraine
Ce sera la 3e fois en un peu plus d'un an que le premier ministre Harper se rend à Kiev. Un déplacement qu'il tient à faire avant le sommet du G7, où il sera notamment question de la situation dans l'est du pays et à Donetsk. La ville est contrôlée par des rebelles prorusses et les combats ont repris récemment, malgré l'accord de cessez-le-feu.
Le premier ministre devrait discuter avec son homologue ukrainien Arsenyi Yatsenyuk de l'aide militaire canadienne. Le premier ministre Yatsenyuk a affirmé cette semaine que les 200 instructeurs militaires que le Canada s'est engagé à envoyer dans l'ouest du pays arriveront à la mi-août. Les militaires canadiens seront présents jusqu'en mars 2017 sur une base de l'OTAN à Yavoriv, près de la frontière polonaise.
Il sera aussi question des demandes répétées des Ukrainiens d'obtenir des armes de pointe. Avant son départ, Stephen Harper a affirmé que cette décision pourra seulement être prise de concert avec les alliés.
Sommet du G7
Depuis l'an dernier, le G8 est redevenu le G7. Le président russe Vladimir Poutine en a été exclu justement en raison de l'annexion de la Crimée et des actions russes dans le conflit ukrainien.
L'Allemagne assume la présidence du G7 depuis ce moment et la chancelière Angela Merkel impose cette année un programme bien rempli. La question ukrainienne sera encore une fois bien présente, mais aussi la lutte contre le groupe armé État islamique en Irak et en Syrie et celle contre le groupe islamiste Boko Aram au Nigeria et dans les pays voisins.
L'hôtel Schloss Elmau en Allemagne.L'hôtel Schloss Elmau en Allemagne.  Photo :  Peter Kneffel
Ajoutons à cela tout le volet économique. Le sommet qui se déroule dans un luxueux château, Schloss Elmau, dans les Alpes bavaroises, doit se pencher sur les façons de raviver la croissance mondiale, avec en fond de scène la crise de la dette grecque.
Harper, le G7 et les changements climatiques
Selon David McLaughlin, spécialiste en développement durable à l'Université de Waterloo en Ontario, le premier ministre Harper « serait très heureux si le sommet du G7 et son voyage en Europe se concentraient sur ces deux thèmes de la sécurité et de l'économie et pas sur les changements climatiques ».
Mais ce n'est pas ce qu'envisage Angel Merkel. Dans une lettre ouverte publiée dans le quotidienGlobe and Mail, la chancelière allemande écrit que les pays du G7 « doivent se préoccuper des deux tâches qui incombent à la communauté internationale cette année : fixer de nouvelles cibles de développement durable et protéger le climat ».
Dans une entrevue à CBC, Mme Merkel parle de l'importance de maintenir l'engagement pris en 2009 à la conférence de Copenhague, qui est de financer à hauteur de 100 milliards de dollars à compter de 2020 des mesures d'atténuation des impacts des changements climatiques.
« Les pays membres doivent en plus se fixer des cibles pour tenter de limiter l'augmentation de la température à 2 degrés et le Canada, bien sûr, le fait même s'il exploite les sables bitumineux et d'autres sources d'énergie. L'Allemagne utilise du charbon. Donc, il n'a pas encore été possible de se passer de toutes ces énergies fossiles, mais ça ne doit pas nous empêcher d'établir des objectifs ambitieux pour les années à venir. »— Angela Merkel, chancelière allemande

L'ambassadeur de France au Canada, Nicolas Chapuis, dont le pays organise la conférence de Paris en décembre prochain, voit d'un bon œil que le Canada a publié ses objectifs de réduction des GES avant le sommet du G7. « Un élément qui devrait au contraire inciter tout le monde à regarder le rôle du Canada de manière plus positive, on a beaucoup avancé depuis le début de l'année en matière de compréhension réciproque et de recherche de la voie optimale pour réussir à agréger le consensus nécessaire au niveau mondial. »
Mais le professeur David McLaughlin estime que la pression sera forte sur le Canada pour accepter un texte de communiqué final plus ambitieux sur le climat.
Selon lui, l'objectif de limiter le réchauffement à 2 degrés est très contraignant pour le Canada, tout comme cette idée de la transition vers des économies décarbonisées. Le fait d'avoir publié ses cibles, dit-il, ne le met pas à l'abri des pressions pour qu'il en fasse plus.

Étiquetage : le Canada réclame 3 milliards aux Américains

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/

   La Presse Canadienne

La loi américaine sur l'étiquetage du pays d'origine cause du tort à l'industrie canadienne du boeuf
La loi américaine sur l'étiquetage du pays d'origine
cause du tort à l'industrie canadienne du boeuf.
 
Photo :  David Shield, CBC

Le Canada s'est adressé à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour réclamer l'imposition de plus de 3 milliards de dollars par année en tarifs aux États-Unis, à moins que le différend commercial sur l'étiquetage du pays d'origine de certains produits se règle rapidement.
Le gouvernement canadien a demandé à l'OMC d'autoriser des mesures punitives contre des dizaines de produits américains, dont la viande, le vin et le chocolat. Les tarifs seraient imposés d'ici la fin de l'été, à moins que le Congrès ne règle les préoccupations du Canada et du Mexique, a précisé jeudi le ministre canadien de l'Agriculture, Gerry Ritz.
Le Congrès réexamine présentement la loi au centre du conflit, qui exige que l'emballage de la viande vendue dans les supermarchés américains indique le pays où le bétail est né, a été élevé et tué.
Si cette loi n'est pas modifiée d'ici quelques semaines, des représailles tarifaires pourraient être imposées sur plus de 38 produits américains qui rapportent 8 milliards de dollars en exportations au Canada. Les tarifs atteindraient potentiellement la moitié de ce montant. « Laissez-moi répéter qu'une révocation complète est la seule option des États-Unis pour éviter les représailles, a déclaré M. Ritz durant une visite à Washington. Espérons que les Américains réaliseront qu'ils doivent abroger l'EPO (étiquetage du pays d'origine). »
Protectionnisme ou droit du consommateur?
Les partisans des règles américaines affirment que les consommateurs devraient connaître la provenance des aliments qu'ils achètent. Mais les groupes de l'industrie y voient plutôt une mesure de protectionnisme déguisée qui complique le processus pour les Américains qui importent des viandes de l'étranger et augmente les coûts d'exportation. Ils ont aussi plaidé qu'une telle mesure est illégale, en vertu du droit international. Ils ont eu raison. L'OMC s'est rangée du côté du Canada et du Mexique à plusieurs reprises dans ce différend.
Les États-Unis doivent maintenant gagner une course contre la montre pour éviter les tarifs. Le Congrès a commencé à étudier un projet de loi qui révoquerait les règles liées à l'étiquetage. Il devrait facilement obtenir l'aval de la Chambre des représentants, mais l'approbation sera plus difficile au Sénat. M. Ritz a prévenu le Sénat de ne pas tenter de diluer la loi avec d'autres exigences d'étiquetage, ce qui ne satisferait pas le Mexique et le Canada.
Bien que le Canada attribue à l'EPO les torts faits à l'exportation de la viande - qui a effectivement diminué durant de nombreuses années - les exportations ont connu une hausse importante en 2014, malgré l'étiquetage.
Les exportations de viande canadienne ont augmenté dans un contexte de baisse de la valeur du dollar canadien. Elles sont passées de 3,86 milliards de dollars américains en 2013 à près de 5 milliards de dollars américains en 2014.

Négociations du secteur public : le front commun demanderait la médiation

http://quebec.huffingtonpost.ca/

 |  Par Radio-Canada.ca   Publication: 

SAM HAMAD
ministre du Travail Sam Hamad 
Lassé par le peu de mouvement aux tables de négociation, le front commun demanderait ce vendredi au ministre du Travail Sam Hamad d'instaurer un processus de médiation.
Un texte de Davide Gentile
La demande de médiation est une étape incontournable si les syndicats veulent obtenir le droit de déclencher une grève à l'automne. Selon des informations recueillies par Radio-Canada, un des obstacles aurait trait au fait que le gouvernement voudrait négocier la question monétaire en regard d'autres éléments comme l'équité salariale.
Un gouffre demeure entre Québec et les syndicats sur la question monétaire. Le président du conseil du Trésor Martin Coiteux propose un gel pour les deux prochaines années et 1 % d'augmentation les trois années suivantes. Le front commun demande une augmentation de 13,5 % sur trois ans.
Des sources syndicales indiquent depuis des semaines que les négociateurs du gouvernement ne semblent pas avoir de mandat clair. Les comités patronaux auraient déposé des demandes plutôt vagues. « Il ne se passe pas grand-chose », résumait une source syndicale en début de semaine. Le négociateur en chef du gouvernement aurait même été interpellé pour que ses représentants déposent des offres plus précises. Au moins deux syndicats du secteur de la santé ont reçu des offres « sectorielles » jugées inacceptables depuis deux semaines. Au sein du front commun, la médiation serait perçue comme bénéfique pour faire progresser les discussions. De plus, c'est un prérequis à l'exercice du droit de grève.
Une fois nommé, le médiateur ou la médiatrice lance un processus de 60 jours. Au terme de cette période, il doit déposer un rapport qui est rendu public et ce n'est qu'à ce moment que le ou les syndicats concernés peuvent légalement déclencher une grève avec un préavis d'une semaine.
Les syndicats consultent actuellement leurs membres pour se préparer à un débrayage à l'automne. En matinée jeudi le président du conseil du Trésor Martin Coiteux semblait optimiste quant à l'allure des négociations alors qu'il annonçait que le nombre de fonctionnaires avait baissé de 622 personnes au premier trimestre de cette année.
Réitérant que le Québec devait vivre selon ses moyens, il n'envisageait pas de recourir à une loi spéciale pour décréter des conventions collectives d'ici le mois de septembre. « Je n'y pense même pas » a-t-il dit. Même si des processus de médiation étaient enclenchés les négociations se poursuivraient en parallèle. Le front commun regroupe la CSQ, le SFPQ, l'APTS, la CSN et la FTQ. Les dirigeants de ces centrales tiendront un point de presse vendredi à 9 heures 30 à Québec.

Le sénateur Pierre-Hugues Boisvenu se retire du caucus conservateur

http://quebec.huffingtonpost.ca/

  |  Par Presse canadienne  Publication: 

Le sénateur Pierre-Hugues Boisvenu
Le sénateur Pierre-Hugues Boisvenu annonce qu'il quitte le caucus conservateur et siègera comme indépendant, alors que des premières informations se dévoilent sur le rapport du vérificateur général sur les dépenses au Sénat, attendu mardi prochain.
M. Boisvenu a dit jeudi soir par communiqué avoir pris cette décision volontairement après avoir appris qu'il ferait l'objet d'une enquête de la Gendarmerie royale du Canada.
Il a précisé qu'il siégerait dorénavant comme sénateur indépendant et qu'il expliquerait sa position plus en détails au cours des prochains jours.
Le sénateur québécois Boisvenu a été nommé à la Chambre haute par le premier ministre Stephen Harper en 2010.
Ce n'est pas la première controverse à laquelle il doit faire face depuis son entrée en fonction.
L'an dernier, un comité du Sénat avait, en effet, décidé de sévir contre lui.
M. Boisvenu avait donc été tenu de présenter des excuses pour avoir reconduit le contrat d'embauche d'une femme avec laquelle il entretenait une relation amoureuse.
Il avait également dû s'engager à suivre une formation en éthique
à ses frais.
Le comité avait déterminé que M. Boisvenu avait enfreint le code régissant les conflits d'intérêts et qu'il n'avait relevé "aucune circonstance atténuante" pour justifier son comportement.
M. Boisvenu avait embauché Isabelle Lapointe comme adjointe exécutive en 2010 et développé, par la suite, une relation amoureuse avec elle.
Le rapport du vérificateur général a été remis au Sénat, jeudi après-midi.
Le président de la Chambre haute Leo Housakos, le leader du gouvernement au Sénat Claude Carignan et le leader de l'opposition James Cowan ont confirmé qu'ils faisaient partie des sénateurs nommés dans le rapport de Michael Ferguson.
Des sources ont affirmé à La Presse Canadienne qu'en plus de 21 sénateurs qui auraient fait des dépenses discutables, M. Ferguson fait état de dépenses de neuf autres sénateurs _ deux sénateurs en fonction et sept anciens sénateurs _ ayant été jugées suffisamment graves pour justifier une enquête de la GRC.