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mardi, mars 07, 2017

Lisée se défend d'avoir créé une «fiducie bidon»

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

Publié le 07 mars 2017 à 16h43 | Mis à jour à 17h20
Le chef du Parti québécois, Jean-François Lisée... (Photo Mathieu Bélanger, archives La Presse)
Le chef du Parti québécois, Jean-François Lisée
PHOTO MATHIEU BÉLANGER, ARCHIVES LA PRESSE
La Presse Canadienne
Le chef péquiste Jean-François Lisée se défend d'avoir créé une «fiducie bidon».
Il a répondu ainsi mardi à l'accusation de la Coalition avenir Québec (CAQ) qui soutient que le Parti québécois veut garder de l'«argent sale» dans ses coffres.
Le Directeur général des élections (DGEQ) réclame 159 000 $ en contributions illégales au PQ, qui conteste la somme, mais qui s'était engagé à la verser dans un compte en fidéicommis en attendant de régler le litige.
Or les 159 000 $ n'ont toujours pas été virés en totalité dans la fiducie, a-t-on appris en début de semaine. La CAQ a tonné contre la lenteur de son adversaire en qualifiant la manoeuvre de «fiducie bidon».
Dans un communiqué diffusé lundi, le député caquiste Simon Jolin-Barrette a affirmé que le PQ avait acheté ses deux victoires électorales lors des élections complémentaires de décembre avec de l'«argent sale».
«Le PQ n'est plus seulement déconnecté, il est complètement désespéré, a-t-il écrit. Sa fiducie bidon n'est qu'une diversion, un écran de fumée. Mais tous les Québécois voient clair dans son jeu. Endetté jusqu'au cou, Jean-François Lisée s'achète du temps et n'a aucun problème à ce que les contribuables québécois épongent sa dette.»
Pour sa part, M. Lisée a assuré que la fiducie existe bel et bien, mais qu'elle est garnie graduellement.
«On est en train de ramasser la somme, on la met de côté (...), elle sera mise dans le fonds d'ici peu, le plus vite possible», a-t-il déclaré mardi dans une entrevue téléphonique avec La Presse canadienne depuis Barcelone, où il poursuivait une tournée européenne pour la semaine.
Rappelons que le PQ devait remettre au DGEQ à l'origine 264 000 $ de contributions illégales à sa caisse effectuées entre 2005 et 2011. De ce montant, 139 000 $ provenaient d'une seule et même entreprise, où les donateurs étaient remboursés année après année pour leurs contributions, en vertu d'un système de prête-nom.
En décembre, le parti a accepté de verser 90 000 $, mais il n'adhère pas à l'interprétation du DGEQ pour 159 000 $. «Le DGE présente un certain nombre de factures, il y en qu'on accepte, la preuve est bonne, mais il y en a pour 159 000 $ pour laquelle la preuve n'est pas bonne, ils n'ont pas fait la démonstration que les dons au PQ ont été remboursés par l'entreprise», a soutenu M. Lisée.
En janvier, le DGEQ a donc déposé une requête en Cour supérieure afin de recouvrer le montant réclamé.
La pression se fait d'autant plus forte sur le PQ que le Parti libéral (PLQ) a annoncé récemment qu'il avait versé la dernière tranche de ce que le DGEQ lui réclamait. Il y a deux semaines, le PLQ a fait savoir qu'il remboursait les derniers 130 000 $ des 640 000 $ qui étaient dus.
La situation financière du Parti québécois est reconnue comme étant précaire, après une défaite aux élections générales de 2014 et deux courses à la direction en l'espace de deux ans.
En 2015, le parti a engrangé un surplus de 35 000 $, comparativement à 5,7 millions pour le PLQ, 413 000 $ pour la CAQ et 183 000 $ pour Québec solidaire.

mardi, février 07, 2017

Laïcité: Couillard reçoit froidement un appel de l'opposition

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

Publié le 07 février 2017 à 17h16 | Mis à jour à 17h16

ALEXANDRE ROBILLARD
Agence France-Presse
QUÉBEC
Le premier ministre Philippe Couillard est demeuré sur ses positions, mardi, après un appel des partis de l'opposition à aller plus loin avec l'interdiction des signes religieux dans la fonction publique.
M. Couillard a déclaré dans un point de presse que l'enjeu du port de ces symboles est un phénomène inexistant dans le cas des fonctionnaires qui disposent d'un pouvoir de coercition.
«On est encore une fois en train de mettre sur la table un débat pour un enjeu inexistant, a-t-il dit. Je l'avais dit il y a quelques années: à ce que je sache, il n'y a pas de policier qui porte de signes religieux au Québec. Il n'y en a pas plus aujourd'hui. On est en train d'entreprendre un débat sur un enjeu qui est plus qu'hypothétique, qui est inexistant.»
Selon le premier ministre, l'attentat qui a fait six morts dans une mosquée de Québec, la semaine dernière, ne doit pas faire dévier le débat vers la place de la laïcité dans les services publics.
«Le problème d'horreur qu'on a vécu au Québec, la semaine dernière, c'est le racisme et la xénophobie poussés à la violence extrême, a-t-il dit. C'est ça l'enjeu. Il ne faut pas le retourner et voir qu'on va régler le problème en restreignant les droits de certaines personnes dans la société.»
Le premier ministre Philippe Couillard a affirmé qu'il... (Photo Jacques Boissinot, La Presse canadienne)
Le premier ministre Philippe Couillard a affirmé qu'il sera possible pour l'opposition de discuter de la laïcité dans les services publics lors de la commission parlementaire qui étudiera le projet de loi 62.
PHOTO JACQUES BOISSINOT, LA PRESSE CANADIENNE
M. Couillard a tout de même affirmé qu'il sera possible pour l'opposition de discuter de ses propositions lors de la commission parlementaire qui étudie le projet de loi 62, proposant l'obligation du visage découvert dans les services publics.
«On aura des arguments importants, mais je pense que personne ne s'attend à ce qu'on mette nos principes de côté ou qu'on marchande nos principes», a-t-il dit.
Propositions de l'opposition
Mardi, la Coalition avenir Québec (CAQ) et le Parti québécois (PQ) ont proposé aux libéraux d'aller plus loin, avec le projet de loi 62, en interdisant aux fonctionnaires qui disposent d'un pouvoir de coercition de porter des signes religieux.
Avant la première période des questions depuis l'attentat d'il y a 10 jours, le chef caquiste François Legault a déclaré qu'en échange, il est prêt à renoncer à étendre cette interdiction aux enseignants.
«Pour faciliter l'adoption du projet de loi sur la neutralité religieuse, la CAQ est prête à faire un compromis et à exclure les enseignants de la liste des interdictions, a-t-il dit. Je vous le dis, c'est pour faire un compromis, ça restera dans le programme, par contre, de la CAQ, pour l'élection générale l'année prochaine.»
Dans un point de presse, M. Legault a demandé aux libéraux de faire eux aussi un compromis en appliquant la recommandation de la commission Bouchard-Taylor, qui propose d'interdire les signes religieux aux juges, policiers et autres fonctionnaires disposant d'un pouvoir de contrainte.
M. Legault a affirmé qu'il s'agissait de sa réponse à la demande de M. Couillard, dans la foulée de l'attentat de Québec, d'adopter rapidement le projet de loi sur la neutralité religieuse.
«C'est une proposition qui fait largement consensus au Québec, c'est une position qui est rassembleuse, dans le contexte actuel, a-t-il dit. Donc, la balle est maintenant dans le camp de Philippe Couillard.»
Le chef péquiste Jean-François Lisée a lui aussi pointé vers une entente possible si le gouvernement se range derrière la proposition de Bouchard-Taylor.
M. Lisée demande également qu'un guide soit élaboré pour encadrer les accommodements raisonnables dans les secteurs de la fonction publique, de l'éducation ou de la santé.
Le chef péquiste souhaite également qu'un amendement attendu du gouvernement vienne resserrer l'obligation du visage découvert pour les personnes qui offrent ou reçoivent des services publics.
«J'espère qu'on va saisir cette chance, j'espère que le premier ministre va saisir le moment, a-t-il dit. L'initiative parlementaire lui appartient, il a la capacité de traduire ce consensus dans un projet de loi, et, s'il le fait, il fera une bonne action pour le Québec, et nous, on est prêts à faire cette bonne action avec lui.»
La ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, a rappelé que le gouvernement n'a jamais indiqué son intention d'aller plus loin que la seule obligation du visage découvert.
«On n'a jamais dit que nous irions de l'avant avec cette recommandation du rapport Bouchard-Tayor», a-t-elle dit.

mercredi, avril 20, 2016

Financement des partis politiques: PKP et Legault acceptent l'offre de Couillard et ouvriront les livres de leur formation

http://www.journaldemontreal.com/

MISE à JOUR 
 QUÉBEC - Le Parti québécois (PQ) et la Coalition avenir Québec (CAQ) acceptent de soumettre leur financement politique à une vérification indépendante.
Le chef du PQ, Pierre Karl Péladeau, et celui de la CAQ, François Legault, sont donc prêts à relever le défi que leur a lancé Philippe Couillard.

Le Journal de Québec a révélé mercredi que le premier ministre proposait de passer au peigne fin le financement du Parti libéral du Québec (PLQ) des 20 dernières années, à condition que les partis d’opposition acceptent de se prêter au jeu.

«Si la condition du chef du Parti libéral est que le Parti québécois fasse de même, je vous réponds que oui, nous ferons de même», a déclaré Pierre Karl Péladeau.

Il a ajouté que la seule façon pour rétablir la confiance des citoyens envers les élus était de «lever l’opacité qui est sur le PLQ depuis de nombreuses années».

Dans le cas de la CAQ, qui n’a été créée qu’en 2011, les libéraux exigent qu’elle soumette pour étude les livres de l’Action démocratique du Québec (ADQ), qu’elle a avalée en 2012. François Legault n’y voit aucun problème.

«On n’a rien à cacher», a-t-il déclaré.

Le chef de la CAQ propose même de rendre publics les résultats des vérifications indépendantes qui seront effectuées.

«Le premier ministre a fait un pas dans la bonne direction en acceptant d’ouvrir ses livres pour une vérification interne, mais il nous faut maintenant les détails, il faut que ces informations deviennent publiques», a-t-il fait valoir.

François Legault demande également à ce que le Directeur général des élections du Québec ait lui aussi la possibilité d’enquêter sur le financement politique des 20 dernières années. Le délai de prescription est actuellement de cinq ans.

mardi, mars 08, 2016

Budget: la CAQ réclame des baisses d'impôt «substantielles»

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

Publié le 08 mars 2016 à 17h03 | Mis à jour à 17h03
Le porte-parole caquiste en matière de finances, François... (Photo Alain Dion, archives La Voix de L'Est)
PHOTO ALAIN DION, ARCHIVES LA VOIX DE L'EST
Le porte-parole caquiste en matière de finances, François Bonnardel.

La Presse Canadienne
Québec
La Coalition avenir Québec (CAQ) est revenue à la charge mardi pour réclamer des baisses d'impôts, lors du dépôt du budget, la semaine prochaine.
Le ministre des Finances, Carlos Leitao, présentera son budget 2016-2017 le jeudi 17 mars.
Le porte-parole caquiste en matière de finances, le député François Bonnardel, a exhorté M. Leitao à soulager la classe moyenne avec des baisses d'impôt «substantielles» dès maintenant, après deux années de compressions majeures et de hausses de tarifs, rendues nécessaires pour atteindre l'équilibre budgétaire.
Il réclame en fait une baisse d'impôt «immédiate» de 500 $ pour tous les contribuables dont la rémunération est inférieure à 150 000 $. Le coût de cette mesure est estimé à 1,7 milliard. On espère ainsi favoriser une consommation accrue des ménages.
«Les Québécois ont fait les frais, énormément, de ce retour à l'équilibre budgétaire», a fait valoir M. Bonnardel en conférence de presse, en prônant de réduire les versements faits au Fonds des générations afin de privilégier la baisse du fardeau fiscal.
«Les Québécois ont fait leur juste part» et il est grand temps de «donner de l'oxygène» aux contribuables, selon lui.
La CAQ demande par ailleurs au gouvernement Couillard de réinvestir en éducation, en donnant la priorité à la lutte au décrochage scolaire et aux rénovations du parc immobilier.

vendredi, octobre 23, 2015

Les libéraux plus soucieux de leur image que des Autochtones, selon le PQ

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

Le député Pascal Bérubé
Le député du PQ Pascal Bérubé  Photo :  PC/Jacques Boissinot
Au sein des partis d'opposition, nombreuses sont les voix qui s'élèvent pour reprocher à Québec, et à la ministre de la Sécurité publique en particulier, de n'avoir pas agi plus tôt dans le dossier des femmes autochtones de Val-d'Or qui aurait été victimes d'agressions sexuelles et d'abus de pouvoir aux mains de policiers de la Sûreté du Québec (SQ).
Au Parti québécois (PQ), on reproche à Lise Thériault d'avoir confié dans un premier temps l'enquête sur ces allégations à la SQ elle-même. Aux yeux du PQ, il a fallu que Radio-Canada diffuse un reportage sur cette affaire pour que la ministre se ravise et transfère l'enquête au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).
« On fait face à un gouvernement qui veut davantage préserver son image que venir en aide aux femmes autochtones », a dénoncé le député péquiste Pascal Bérubé.
De l'avis des députés péquistes Carole Poirier, Pascal Bérubé et Guy Leclair, « le laxisme du gouvernement dans le dossier est inacceptable ». Guy Leclair se demande pour sa part où est le ministre québécois des Affaires autochtones, Geoffrey Kelley.
« Était-il seulement au courant de la situation, demande M. Leclair. Son silence dans le dossier est troublant ». 
La CAQ réclame une commission d'enquête
À la Coalition Avenir Québec (CAQ), les porte-parole en matière de justice, Simon Jolin-Barrette, et en matière d'affaires autochtones, Mathieu Lemay, exigent sans délai l'instauration d'une commission d'enquête dans le dossier des présumés abus commis envers les femmes autochtones.
Pour la CAQ, le mandat de cette éventuelle commission doit englober tous les enjeux tels que la disparition et l'assassinat de femmes autochtones, de même que la violence conjugale et les agressions sexuelles dont certaines d'entre elles seraient victimes.
« Les nations autochtones doivent être consultées et impliquées dans la mise en place et l'exécution de cette commission d'enquête. »— SimonJolin-Barrette et Mathieu Lemay, députés de la CAQ

Québec solidaire se rendra sur place
Manon Massé, députée de Québec solidaire, estime louable la décision du gouvernement de Philippe Couillard de confier l'enquête au SPVM. Mais elle se demande du même souffle si l'intérêt de Québec pour la question ne fera pas place rapidement à « l'indifférence ».
Mme Massé se questionne de surcroît sur les raisons qui ont poussé Lise Thériault à retirer l'enquête des mains de la SQ cinq mois après qu'elle eut appris l'existence des allégations.
« Mais pourquoi pas plus tôt? Parce que ce n'était pas passé à la télévision? », a-t-elle souligné.
Québec solidaire assure qu'il fera preuve de vigilance dans ce dossier. La semaine prochaine, le député Amir Khadir se rendra dans la région de Val-d'Or afin de voir comment le parti peut à l'avenir porter les demandes des femmes autochtones jusqu'à l'Assemblée nationale.

mercredi, septembre 02, 2015

Que Québec perçoive tous les impôts, répliquent le PQ et la CAQ

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

 Mise à jour le mardi 1 septembre 2015 à 19 h 37 HAE  La Presse Canadienne
Un formulaire de Revenu Québec (archives)
Un formulaire de Revenu Québec (archives)  Photo :  Sara-Emmanuelle Duchesne, SRC

La Coalition avenir Québec (CAQ) et le Parti québécois (PQ) pressent le premier ministre Philippe Couillard de s'entendre avec Ottawa pour confier à Revenu Québec le traitement d'une déclaration de revenus unique.
Lundi, en réaction au rapport de la commission Robillard, M. Couillard s'est engagé à examiner la possibilité de mettre en place une déclaration fiscale unique d'ici la fin de son mandat, sans toutefois préciser si le mandat serait confié à Revenu Québec ou à l'Agence du revenu du Canada (ARC).
Le leader parlementaire caquiste François Bonnardel a déclaré mardi que l'agence fiscale québécoise, qui gère déjà pour Ottawa la perception de la taxe sur les produits et services (TPS), devrait s'en charger.
« Cette idée, c'est d'affirmer l'autonomie du Québec dans cette compétence qui est celle des impôts, a-t-il dit. On gère déjà TPS/TVQ des entreprises. Aujourd'hui, avec la gestion informatisée, ça faciliterait encore plus la tâche d'avoir un seul rapport d'impôt. »
M. Bonnardel a estimé qu'une déclaration fiscale unique, qui permettrait à Québec d'obtenir une compensation pour sa gestion de la partie fédérale, générerait des économies de 400 à 800 millions de dollars.
« Il n'y a pas de raison qu'en 2015 les Québécois soient obligés de faire deux rapports d'impôt », a-t-il dit.
Selon le député caquiste, cette question devrait faire partie des thèmes de la campagne électorale fédérale en cours.
« Il faut agir, je pense qu'on n'a pas besoin de quatre ans pour demander au fédéral qu'on soit capable de faire notre propre rapport d'impôt et je m'attends à ce qu'on accélère le pas de la part du ministre des Finances, sinon du ministre des Affaires intergouvernementales », a-t-il dit.
Le ministre des Finances, Carlos Leitao, avait exprimé son ouverture face à une proposition de la CAQ présentée en mars dernier.
Le Québec est la seule juridiction canadienne qui dispose d'une administration fiscale entièrement autonome et distincte des autorités fédérales.
Toutes les autres provinces ont confié à l'ARC le soin d'administrer la perception de leur impôt sur le revenu.
Mardi, le député péquiste Alain Therrien a bien accueilli la plus récente suggestion de M. Couillard, à la condition que ce soit Revenu Québec qui se charge des déclarations de revenus des Québécois.
« Qu'il convainque le gouvernement fédéral de rapatrier les pouvoirs de perception et de taxation du gouvernement fédéral et qu'on le gère nous-mêmes », a-t-il dit.
M. Therrien a cependant exprimé des doutes, mardi, quant à la réelle motivation de M. Couillard à obtenir ce gain pour le Québec.
« Essayer de convaincre M. Couillard de faire des batailles pour, d'abord, amener plus de pouvoirs au Québec pour qu'ensuite ça amène davantage d'économies au Québec, nous on n'est pas tellement optimistes que ça puisse fonctionner », a-t-il dit.
En commentant lundi un rapport qui recommande de confier à l'ARC des activités de perception de Revenu Québec pour éliminer les coûts de ce dédoublement, M. Couillard a évoqué la création d'une déclaration unique d'impôt.

samedi, juin 13, 2015

Legault soutient qu'il a eu raison de démettre Deltell

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par 98,5 Sports pour 98,5fm Sports le vendredi 12 juin 2015 à 12h22. Modifié à 15h20.
Legault soutient qu'il a eu raison de démettre Deltell
François Legault./PC/Jacques Boissinot
QUÉBEC - L'heure des règlements de compte semble avoir sonné à la Coalition avenir Québec (CAQ), alors que le chef, François Legault, s'en est pris vendredi à l'ex-député de Chauveau, Gérard Deltell, qui était une des figures de proue du parti avant de quitter pour la scène fédérale en avril.
Les commentaires de François Legault.
 
 
 
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À l'occasion du bilan de la présente session parlementaire, M. Legault a soutenu qu'il avait eu raison de démettre M. Deltell de ses fonctions de leader parlementaire du deuxième groupe d'opposition.
En conférence de presse, il a dit avoir agi ainsi pour le bien du parti et du caucus.

Il a cependant refusé d'élaborer pour dire quelles étaient les raisons ayant motivé son geste.

Plus tôt cette semaine, c'était au tour de la candidate défaite de la CAQ dans Chauveau, Jocelyne Cazin, d'attribuer en partie son échec à M. Deltell, parce qu'il ne l'avait pas appuyée lors de l'élection complémentaire dans cette circonscription.

Un chef doit être capable «de prendre des décisions difficiles», a dit M. Legault, laissant place à toutes les interprétations quant aux «bonnes raisons» invoquées. «Je n'entrerai pas dans les détails», a-t-il dit.

Gérard Deltell était le chef de l'Action démocratique, au moment de la création de la CAQ. MM. Legault et Deltell avaient négocié le mariage entre les deux formations.

Par la suite, M. Deltell, qui récoltait de très fortes majorités dans Chauveau, avait toujours joué un rôle de premier plan, avant d'être tassé de son rôle de leader parlementaire, dans des circonstances nébuleuses.

Après des mois de tergiversations, M. Deltell a annoncé quelques mois plus tard qu'il serait candidat pour le Parti conservateur aux prochaines élections fédérales.

Prenant acte des défaites lundi dernier dans Chauveau et Jean-Talon, M. Legault a reconnu que son message passait mal dans la population et qu'il chercherait de nouveaux moyens pour séduire les électeurs, par exemple en utilisant davantage les réseaux sociaux.

Le chef caquiste a paru désenchanté par le climat actuel, au point de demander aux représentants des médias sur place de l'aider à mieux transmettre son message dans l'avenir.

Il a attribué à la polarisation du débat politique entre libéraux et péquistes, autour de la question nationale, les déboires de son parti. Cette polarisation a été accentuée selon lui par la récente course au leadership au Parti québécois, qui a mené à l'élection de Pierre Karl Péladeau.

M. Legault se dit tout de même convaincu plus que jamais qu'il y a place au Québec pour une troisième voie et que l'attrait actuel pour le bipartisme n'était qu'éphémère.

Inquiet de la fragilité actuelle de l'emploi, le chef de la CAQ a dit espérer que l'économie sera au coeur des débats politiques lors de la rentrée de l'automne. Le gouvernement doit s'atteler à la tâche de créer de la richesse, a plaidé M. Legault.

«Il faut faire le constat que c'est impossible à la fois de bien financer nos services publics et à la fois de réduire le fardeau fiscal de la classe moyenne. C'est mathématiquement impossible, si on ne crée pas de la richesse», a noté le chef caquiste, qui a tenu à rassurer ses troupes en affirmant qu'il était en poste pour longtemps.

jeudi, avril 30, 2015

Feu nourri de Legault contre Véronyque Tremblay

http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/politiqueprovinciale/

Feu nourri de Legault contre Véronyque Tremblay
Véronyque Tremblay.Photo Simon Clark / Agence QMI

Marc-André Gagnon

QUÉBEC – La Coalition avenir Québec (CAQ) n’a pas perdu de temps avant de s’attaquer à Véronyque Tremblay, la nouvelle candidate libérale annoncée en vue de l’élection partielle à venir dans Chauveau.
À peine vingt-quatre heures après que Philippe Couillard eut confirmé la candidature de l’ancienne lectrice de nouvelles du FM93, c’est le chef de la CAQ en personne qui s’est chargé se livrer les premiers coups de semonce.
François Legault a consacré ses trois questions et tout le temps de parole dont il disposait au Salon bleu pour ressasser avec vigueur les opinions exprimées récemment par Mme Tremblay.
Il a rappelé qu’il y a un mois, Véronyque Tremblay avait signé une chronique dans les pages du Journal de Québec où elle s’attaquait aux hausses des tarifs d’électricité et disait ne pas comprendre «l’entêtement des libéraux» à soutenir l’industrie éolienne.
«Est-ce que le premier ministre peut nous dire s'il est d'accord avec sa candidate de Chauveau qui dit que les hausses de tarifs d'électricité qui sont générées par le programme éolien sont insensées et même ridicules, a soulevé M. Legault. Est-ce qu'il est d'accord avec ça?»
«Moi, je ne dirige pas une secte, je dirige un parti politique, a répondu le chef libéral. […] On est très heureux d'accueillir des gens de tous les horizons politiques, sauf l'indépendantisme […] non repenti.»
Le chef de la CAQ est revenu à la charge lors du point de presse qui se déroulait en marge du caucus hebdomadaire de son parti.
Dans les officines libérales, on s’est avoué surpris de l’acharnement du chef caquiste à l’endroit de Mme Tremblay.
«Visiblement, la candidature de Mme Tremblay dérange», a confié à notre Bureau parlementaire un proche du premier ministre, qui constate que la CAQ craint plus que jamais de perdre Chauveau.

MAL À L’AISE AVEC LES 37 MILLIONS $ DU DIAMANT

En entrevue à l’émission «Le show du matin» à RadioX, une station de Québec, Véronyque Tremblay a dit avoir un malaise avec les 37 millions $ qui seront injectés par le gouvernement provincial et la Ville de Québec dans le projet «bonifié» du Théâtre Le Diamant.
Elle a reconnu que si elle avait été membre du gouvernement Couillard au moment de la prise de décision, elle aurait eu «de la misère» à approuver un tel investissement.
«Personnellement, je trouve que c’est un bon montant d’argent, mais je peux comprendre aussi les raisons pour lesquelles on le fait. C’est un gros nom, c’est une grosse vitrine à l’international, M. Lepage», a-t-elle avoué aux auditeurs.
La sortie de la nouvelle candidate libérale a-t-elle plongé le gouvernement dans l’embarras?
«Pas du tout», a rétorqué la ministre de la Culture, Hélène David.
«Mme Tremblay a dit de choses qui sont importantes, c’est vrai que c’est un investissement important, Le Diamant», a dit Mme David, en rappelant que le projet a été «bonifié énormément», notamment en y impliquant des artisans du cirque.
- Avec la collaboration de Valérie Bidégaré