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mercredi, mai 04, 2016

Un voleur prend la fuite en taxi

http://ici.radio-canada.ca/regions/Montreal/

PUBLIÉ AUJOURD'HUI À 7 H 45 | Mis à jour à 8 h 56
La voiture de taxi volée et accidentée repose sur le toit en bordure de la rue.
Le fuyard a effectué une série de tonneaux avec la voiture de taxi volée
 dans laquelle il fuyait les lieux de son vol qualifié.

Le nouveau contexte politique

http://www.journaldemontreal.com/

MISE à JOUR 
Si les péquistes croyaient encore de temps en temps réaliser la souveraineté rapidement, c’est parce qu’ils prêtaient à Pierre Karl Péladeau le pouvoir exceptionnel de la faire malgré les tendances lourdes qui jouent contre elle.
Son départ précipité de la chefferie du PQ nous ramène à une vérité désagréable: le combat souverainiste, aujourd’hui, est désormais un combat de longue haleine.
Les indépendantistes sérieux ne s’imaginent pas qu’ils feront du Québec un pays d’ici quelques années.
Ils veulent toutefois conserver cet idéal vivant, pour que nous ne le perdions pas de vue.
Dans les circonstances, ne pas désespérer ou capituler, c’est déjà une victoire.
Évidemment, les circonstances pourraient changer. Réalisme ne veut pas dire défaitisme.
Survivre
Mais une urgence s’impose aujourd’hui aux nationalistes, qu’ils soient souverainistes, qu’ils ne le soient plus ou qu’ils soient réservés devant l’indépendance: déloger le Parti libéral.
On nous dira que ce n’est pas un projet de société exaltant. Mais le PLQ mène aujourd’hui une politique si ouvertement hostile à l’identité québécoise que le dégager du pouvoir devient une nécessité vitale.
Lorsque la course à la direction s’ouvrira au PQ, il ne faudra pas seulement tester les convictions souverainistes des candidats mais voir ce qu’ils proposent pour en finir avec la division suicidaire des francophones.
Des nationalistes, il y en a à gauche. Il y en a à droite. Il y en a au centre. Comment les rassembler?
Il faut envisager un programme commun.
De grands objectifs devraient être identifiés.
D’abord, il faut sauver notre langue et notre culture. C’est bête à dire, mais nous passons en ce moment du Québec français au Québec bilingue. Nous régressons.
On devrait s’entendre pour prendre les mesures nécessaires pour stopper l’anglicisation de Montréal. Cela implique à la fois le renforcement de la loi 101 et la réduction de l’immigration.
Redressement
On devrait aussi mener une politique économique forte pour éviter que le Québec ne devienne une économie de succursales. Nos grandes entreprises passent trop facilement sous contrôle étranger. Nous perdons la maîtrise de notre destin.
L’héritage de la Révolution tranquille s’effrite.
Disons-le franchement: à force d’être indifférent à son identité et ses intérêts, le peuple québécois risque aujourd’hui la dissolution tranquille, avec son confort nord-américain pour lui dissimuler cette réalité.
Une politique économique sérieuse devrait aussi tenir compte des besoins de la classe moyenne, qui étouffe dans une société trop bureaucratisée.
Cela ne veut pas dire qu’il faut renoncer aux services publics. Je pense à l’école qu’il nous faut sauver d’un désastre socioculturel. Une société qui laisse son école en ruine ne croit plus en l’avenir.
En gros, on pourrait dire que le Québec a besoin d’une nouvelle Révolution tranquille.
Mais on pourrait aussi tristement parler d’une nouvelle survivance adaptée à notre époque. Nous devons en finir avec la petite médiocrité provinciale.
Il y a une forme de paresse collective aujourd’hui qui pourrait nous être fatale. C’est celle d’un peuple qui se laisse lentement mourir.
C’est de cette torpeur dont on devra parler dans les prochains mois.

PQ: déjà des appuis pour Véronique Hivon

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

Publié le 04 mai 2016 à 08h14 | Mis à jour à 08h14
Des sources fiables confirment que Véronique Hivon, députée... (PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE)
PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
Des sources fiables confirment que Véronique Hivon, députée de Joliette, réfléchit sérieusement à la possibilité de succéder à Pierre Karl Péladeau.

(Québec) Après avoir passé son tour en 2014, Véronique Hivon pourrait bien briguer la direction du Parti québécois en 2016. Une candidature qui recueille déjà des appuis au sein de la députation péquiste, a appris La Presse.
Alexandre Cloutier, député de Lac-Saint-Jean... (PHoto André Pichette, archives La Presse) - image 1.0
Alexandre Cloutier, député de Lac-Saint-Jean
PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
Des sources fiables confirment que la députée de Joliette réfléchit sérieusement à la possibilité de succéder à Pierre Karl Péladeau. Plusieurs l'ont incitée à plonger depuis la démission inattendue du chef, lundi, des appuis d'une ampleur qui a surpris la principale intéressée.
Déjà, certains souhaitent ouvertement qu'elle officialise sa candidature.
« J'ai un penchant pour Véronique Hivon, ça, c'est clair, a affirmé àLa Presse le député de Bertrand, Claude Cousineau, hier. Si moi j'avais un choix à faire, ce serait Véronique. »
Par prudence, il a ajouté que « son idée n'est pas arrêtée » dans la mesure où Mme Hivon elle-même n'a pas encore annoncé officiellement sa candidature.
Mais il vante le « travail remarquable » de la députée, qui s'est démarquée dans le débat sur la loi sur les soins en fin de vie, et qui travaille activement au rassemblement des partis indépendantistes.
«Véronique Hivon a plusieurs cordes à son arc, a fait valoir M. Cousineau. Elle est studieuse, elle est rassembleuse. Chez les gens qui ne sont pas du Parti québécois, on constate qu'elle passe très bien. Elle est posée, c'est une femme de dossier, une femme qui est dans le positivisme. Et c'est une travaillante.

»Claude Cousineau,
député de Bertrand
Nos appels ont confirmé un engouement certain pour Mme Hivon dans les rangs péquistes. Plusieurs ont la députée « dans leur ligne de mire », a confié un élu. Un autre a fait valoir qu'elle jouit d'un énorme capital de sympathie dans la population.
Ses partisans soulignent que la députée de Joliette est établie dans la couronne nord de Montréal, le « 450 ». Son élection comme chef permettrait de consolider la présence du PQ dans un secteur où la Coalition avenir Québec lui a arraché plusieurs sièges au dernier scrutin.
UN AFFRONTEMENT HIVON-CLOUTIER ?
Mme Hivon a jonglé avec l'idée de se lancer dans la course à la direction du PQ, en 2014, mais elle y a finalement renoncé en invoquant des raisons familiales. Elle s'est ralliée à Alexandre Cloutier, qui a terminé deuxième derrière M. Péladeau le soir du vote.
Si Mme Hivon décide de plonger, il semble de plus en plus clair qu'elle trouvera son ancien allié sur son chemin.
M. Cloutier fait déjà des téléphones pour évaluer ses appuis. Il ne fait pas de doute qu'il sera de la course, peu importe si la députée de Joliette se lance ou pas. Idéalement son équipe aimerait que Mme Hivon se rallie. Dans un tel scénario, il n'y aurait tout simplement pas de course puisque le député de Lac-Saint-Jean serait plébiscité, estime-t-on.
Des députés travaillent en coulisses pour éviter une collision frontale entre ces deux têtes d'affiche du PQ. On tente de convaincre l'un des deux de céder sa place. Un élu a confié qu'il se croise les doigts pour qu'un affrontement Cloutier-Hivon soit évité. « Ce serait déchirant », a-t-il résumé.
LES AUTRES CANDIDATS POTENTIELS
Jean-Martin Aussant n'a pas précisé ses intentions. Certains députés n'ont toujours pas digéré son départ fracassant du caucus péquiste en 2011. D'autres font valoir que son passé de banquier à Londres serait un atout pour le PQ, qui talonne le gouvernement libéral sur son bilan économique. D'autres doutent qu'il brigue la direction du PQ maintenant, puisqu'il est père de jeunes enfants.
Du côté de Bernard Drainville, c'est le silence radio. Le leader parlementaire du PQ ne fait pas de téléphone et on déduit dans les cercles péquistes qu'il ne sera ni de la course à l'intérim ni à celle de la succession de Pierre Karl Péladeau.
Pour l'intérim, il se refuse à contrecarrer les plans de Sylvain Gaudreault qui l'avait appuyé dans la course l'an dernier, avant son ralliement à M. Péladeau, une manoeuvre que le député de Jonquière n'avait pas appréciée. Son manque d'appui dans le caucus privait Drainville de toute chance de faire bonne figure.
Jean-François Lisée est en France pour voir ses filles, et à la différence d'Agnès Maltais, il a choisi de ne pas précipiter son retour. Il était sorti endetté de sa brève course l'an dernier et n'est pas tenté par une nouvelle aventure. Très présent à l'Assemblée nationale, il a trouvé sa « zone de confort », explique-t-on.
Martine Ouellet fait elle aussi des téléphones pour jauger ses appuis. La décision de Véronique Hivon de se lancer ou non dans la course aura de l'influence, mais jusqu'ici, on parie dans le camp Ouellet que Mme Hivon, qui n'aime guère la bagarre, ne sautera pas dans l'arène.
Le député de Rousseau et ancien ministre des Finances, Nicolas Marceau, est également en réflexion.
***
PAS DE SUCCESSEUR NATUREL
Pour la première fois depuis longtemps, le PQ sans chef se retrouve aussi sans dauphin naturel. En 1985, au départ de René Lévesque, Pierre Marc Johnson faisait consensus dans les sondages. Au départ de M. Johnson deux ans plus tard, Jacques Parizeau était déjà dans l'antichambre. Même chose quand M. Parizeau démissionne : Lucien Bouchard est tout de suite plébiscité. Quand il part en 2001, Bernard Landry s'impose si vite qu'encore une fois il n'y a pas de course. En 2005, dès le début André Boisclair a le vent dans les voiles, et coiffe facilement Pauline Marois au fil d'arrivée. Quand il passe la main, en mai 2007, il n'y a pas de course pour choisir Pauline Marois, Gilles Duceppe déclare rapidement forfait. L'an dernier, finalement, dès le premier jour de la course, Pierre Karl Péladeau est donné gagnant. L'issue de la course à venir est bien plus difficile à prédire.
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LE CHEF CHOISI EN SEPTEMBRE ?
Plusieurs députés péquistes militent pour que le Parti québécois tienne un congrès à la direction dès le mois de septembre ou d'octobre. Cette option ferait d'une pierre deux coups : on limiterait les coûts de la course et on éviterait de chambarder le calendrier qui mène au congrès de juin 2017, au cours duquel les militants doivent adopter un nouveau programme. En entrevue, le président du PQ, Raymond Archambault, a dit souhaiter que la course à la direction soit plus expéditive que celle qui a mené au couronnement de Pierre Karl Péladeau.

Fort McMurray: toute la ville évacuée, l'armée appelée en renfort

http://www.lapresse.ca/actualites/

Publié le 03 mai 2016 à 15h31 | Mis à jour le 04 mai 2016 à 08h23
TERRY REITH, PC

MARC BRAIBANT
La Presse Canadienne
Un immense incendie de forêt qui brûle près de Fort McMurray, dans le nord de l'Alberta, a détruit 80% des maisons dans un quartier et causé de lourds dégâts dans plusieurs autres. L'Alberta a demandé de l'aide au gouvernement canadien.
> Appel à tous :
La municipalité régionale de Wood Buffalo a annoncé au cours des dernières heures que le quartier de Beacon Hill, dans le sud de la ville, a été le plus fortement endommagé par les flammes qui ont envahi la ville mardi après-midi, forçant l'évacuation de la totalité des 80 000 habitants. 
Le ministre canadien de la Défense a confirmé avoir reçu une demande d'aide de l'Alberta.
Une dizaine de maisons mobiles ont été détruites dans le quartier de Timberlea, et on fait état de dégâts importants dans les banlieues d'Abasand et de Waterways.
Des maisons ont aussi été rasées au sol dans quatre autres quartiers, mais on ne rapporte pour le moment aucune victime.
Bernie Schmitte, un représentant de la gestion des incendies, a expliqué tard mardi lors d'une conférence téléphonique avec les journalistes que le pire de l'incendie n'est pas encore passé, puisque du temps chaud, une humidité faible et des vents puissants sont prévus pour mercredi.
Les pompiers tentent de protéger les principales infrastructures de la ville, y compris l'autoroute 63 - le seul lien vers la ville depuis le sud - et le seul pont qui enjambe la rivière Athabasca.
Le chef des pompiers, Darby Allen, a demandé l'aide de l'armée et des renforts militaires sont attendus d'ici quelques jours.
La première ministre de l'Alberta, Rachel Notley, a indiqué que la province faisait tout en son pouvoir pour assurer la sécurité des ses citoyens. Elle a dit envisager la possibilité de transporter par avion les résidants qui éprouveraient des problèmes de santé. Elle a incité les habitants à suivre les instructions des autorités en évacuant leurs maisons.
Le chef de l'Opposition en Alberta, Brian Jean, a affirmé en entrevue à La Presse Canadienne que la plupart du centre-ville était en train d'être détruit par les flammes. La maison que M. Jean habitait depuis dix ans a été détruite et il croit que la maison de son enfance l'a probablement aussi été.
Les équipes d'incendie semblaient avoir fait des progrès pour maîtriser l'incendie, qui a pris naissance la fin de semaine dernière, mais les perspectives se sont assombries rapidement, mardi. En après-midi, les résidants de trois quartiers ont dû quitter immédiatement leurs résidences.
Le temps chaud et sec a transformé la forêt boréale en véritable poudrière. Le degré de danger des incendies de forêt pour les zones boisées de l'Alberta et de la Saskatchewan voisine va de « élevé » à « extrême ».
Le gouvernement albertain a interdit tous les feux en plein air - sauf dans les zones réservées des campings - en raison de la menace. Environ 30 incendies brûlaient dans la province.
L'Alberta prévoyait envoyer plus de renforts à Fort McMurray, dont 100 pompiers supplémentaires et un hélicoptère géant qui peut larguer plus de 2000 litres d'eau à la fois.
Les équipes d'incendies s'affairaient à couper une série d'arbres sur le chemin du brasier. Des avions laissaient tomber des produits ignifuges alors que d'autres arrosaient d'eau la zone touchée.
Fort McMurray est la capitale des sables bitumineux de l'Alberta. Elle compte une population de 61 000 habitants, selon le recensement de 2011.
Les autorités surveillaient attentivement la situation en Saskatchewan, où une douzaine d'incendies étaient actifs dans des régions éloignées.
L'année dernière, les incendies de forêt en Saskatchewan avaient forcé l'évacuation de 13 000 résidants et ravagé 17 000 kilomètres carrés de la forêt.