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vendredi, juillet 10, 2015

Agressée, torturée et humiliée en direct sur Facebook

http://www.lapresse.ca/le-droit/actualites/justice-et-faits-divers/

Publié le 09 juillet 2015 à 22h47 | Mis à jour le 09 juillet 2015 à 22h47
Dans la vidéo publiée sur Facebook, on voit... (ARCHIVES, La Presse)
ARCHIVES, LA PRESSE

Dans la vidéo publiée sur Facebook, on voit la femme âgée d'une vingtaine d'années subir la violence physique et psychologique de ses assaillantes pendant plus de 14 heures.

Les images abjectes d'une Congolaise d'Ottawa humiliée et torturée ont été publiées sur Facebook. On y voit la jeune victime être violemment agressée par d'autres femmes, le 4 juillet dernier, à l'intérieur de son appartement et dans le logement de ses assaillantes.
Ces images, qui ont fait le tour du monde, ont indigné la diaspora congolaise partout sur le globe.
L'histoire prend naissance de la jalousie d'une femme de 40 ans envers sa jeune victime, qui aurait fréquenté le même homme.
Dans la vidéo publiée sur Facebook, on voit la femme âgée d'une vingtaine d'années subir la violence physique et psychologique de ses assaillantes pendant plus de 14 heures. Nue et épuisée, la victime a été agressée de 14h à 4h, le 4 juillet dernier.
Selon une proche de Marie (nom fictif de la victime), celle-ci est aujourd'hui incapable de manger et dormir sans se réveiller en criant.
Marie a rencontré un homme de 26 ans au printemps. Ce même homme, dont nous tairons le nom pour le moment, avait préalablement fréquenté une femme de 40 ans. Cette femme, Eunice Ilunga, a été accusée hier d'agression sexuelle, de séquestration, de voies de fait armées, d'intimidation, de méfait, de menaces et de vol de moins de 5000$.
«Pendant cette torture, [l'assaillante] appelait des gens pour dire qu'elle allait la tuer», raconte l'amie de Marie. «Un jeune monsieur est venu prendre des photos et des vidéos, et tout cela a été mis sur Facebook.»
Selon l'amie, «trois autres hommes» ont participé au sordide projet. Le groupe a surgi chez la victime, où les agressions ont débuté.
Des images insoutenables
La vidéo montre d'abord la victime nue. Une femme étend de la crème à raser sur son pubis. «Elles l'ont rasée», dit-elle, encore dégoûtée. Une deuxième vidéo met en scène la victime assise sur une toilette, toujours nue et visiblement épuisée. Une femme lui lance des injures en langue lingala, dans des propos qualifiés de « grossiers et sans pudeur » par Jean David E'ngazi, un membre de la communauté congolaise, aussi choqué par cette histoire.
Selon la traduction de M. E'ngazi, l'assaillante aurait dit: «J'enlève ces poils sales parce que les démons de la prostitution te hantent. Je te les enlève pour que tu te prostitues bien en étant propre.»
«Ensuite, [la victime] a été emmenée chez une autre femme pour être torturée jusqu'à 4h du matin, poursuit l'amie de Marie. Ce cauchemar s'est terminé lorsque Marie a été ramenée chez elle. Pendant tout ce temps, Marie était nue.»
Non seulement le groupe d'assaillants s'en est pris à la femme, mais il a détruit ses meubles, a déchiré son fauteuil et s'est emparé de son téléphone, de sa tablette et de son ordinateur.
Chez elle, Marie a alerté la sécurité de son édifice à logements. L'amie, mise au courant dans l'heure, a appelé la mère de la femme éplorée.
Menacée depuis mai
Selon la proche, Marie était la cible de menaces et d'intimidation depuis le mois de mai. «Elle se disait menacée, mais elle me dit aujourd'hui que la police n'a rien fait après qu'elle se soit plainte.»
Le Service de police d'Ottawa (SPO) n'a pas voulu commenter ce dossier jeudi.
Dans un courriel, le SPO a expliqué qu'il n'avait pas publié de communiqué, car il ne cherchait pas d'autres victimes potentiels, que la sécurité du public n'était pas directement menacée et que l'affaire était aujourd'hui devant la justice.
LeDroit a décidé de ne pas publier d'images tirées des vidéos montrant la victime par devoir de réserve et, surtout, par respect pour la victime et sa famille.

Aussant rentre au Québec

http://www.journaldemontreal.com/

Charles Lecavalier
  L'ex-chef d'Option nationale Jean-Martin Aussant revient vivre au Québec, a-t-il confirmé au Journal.
Jean-Martin Aussant «Je me ferai un devoir de vous faire signe quand il y aura quelque chose de spécifique à annoncer. Pour l'instant, je suis seulement heureux de rentrer chez nous», a écrit le leader souverainiste au Bureau parlementaire lors d’un bref échange de messagerie jeudi.
M. Aussant, perçu par plusieurs comme un ténor du mouvement souverainiste, habite à Londres depuis presque deux ans. Au début du mois de juin, il avait appelé à «la fin de tous les exils, qu'ils soient géographiques ou intellectuels» lors des obsèques de l’ancien premier ministre Jacques Parizeau. «Il faut que nous fassions tous notre part, chacun à notre façon, à la construction de cette société pour laquelle il [Jacques Parizeau] a tant travaillé », avait-il ajouté.
Il a vendu la mèche hier en affirmant sur les médias sociaux «que disait la chanson déjà? «Fais du feu dans la cheminée...». La chanson, entonnée par Jean-Pierre Ferland, se termine par «je reviens chez nous».
L’analyste financier n’a toutefois pas précisé si la fin de son aventure londonienne annonçait un retour en politique. Au PQ, on indique qu’il n’y a eu aucune discussion entre M. Aussant et les instances du parti à ce sujet. Avant de fonder le parti Option nationale, M. Aussant avait claqué la porte du caucus péquiste en 2011. Mais l’eau a coulé sous les ponts depuis.
Son retour au bercail serait «certainement» un atout pour le Parti québécois, disait Pierre Karl Péladeau en juin. «J'ai bien retenu la phrase que Jean-Martin Aussant a prononcée lors de son hommage funèbre à Jacques Parizeau. Cette espèce de convergence, ce rassemblement des forces indépendantistes», avait noté M. Péladeau.
Du côté d’Option nationale, on indique que le retour de M. Aussant est «une excellente nouvelle pour le mouvement indépendantiste».

Le litige territorial à l'origine de la crise d'Oka n'est toujours pas réglé

http://ici.radio-canada.ca/regions/montreal/

Mise à jour le vendredi 10 juillet 2015 à 6 h 00 HAE

Même si la municipalité d'Oka et la communauté de Kanesatake ont convenu de travailler à protéger la pinède, le litige qui a entraîné la crise d'Oka n'est toujours pas réglé. Les Mohawks de Kanesatake revendiquent encore le territoire de la pinède et les terres adjacentes. Mais Ottawa s'apprêterait à mettre un baume sur les plaies du passé.
Un texte de Francis LabbéTwitterCourriel
Pour le traditionaliste John Cree, rien n'a vraiment changé du point de vue de la question territoriale. C'était pourtant la cause même de la crise. La preuve, en 2010, des tensions sont survenues dans la pinède, parce qu'un promoteur immobilier souhaitait y exploiter des terrains.
« Nous sommes toujours au point de départ. Nous n'avons pas progressé d'un pouce, c'est une lutte constante », affirme celui qui est considéré comme le leader spirituel des traditionalistes de Kanesatake.
John Cree, leader spirituel des traditionalistes, Kanesatake.John Cree, leader spirituel des traditionalistes, Kanesatake.  Photo :  Gilbert Drouin et Francis Labbé
Le fédéral a acheté les terrains convoités par la municipalité d'Oka pour l'agrandissement du terrain de golf et l'aménagement de logements, mais ces terrains n'ont pas été transférés au conseil de bande. Ils ont le statut de terres de la Couronne. 
« C'est la même chose pour les autres terrains achetés par Ottawa depuis la crise; ils sont inoccupés et nous en aurions bien besoin », explique le grand chef Serge Simon.
« Pour pouvoir mettre la main sur ces terrains, nous devrions utiliser la loi S-24 [NDLR - Loi sur le gouvernement provisoire du territoire de Kanesatake] et la communauté est divisée sur cette loi », explique le grand chef.
« Cette loi vise à municipaliser Kanesatake. Nous ne sommes pas une municipalité, nous sommes une nation », explique le grand chef Simon.
Volonté commune de rapprochement
Le jeudi 9 juillet 2015 pourrait aussi être une date qui passera à l'histoire. D'un commun accord, Kanesatake et la municipalité d'Oka ont convenu de travailler à protéger définitivement la zone de la pinède.
« Le maire d'Oka Pascal Quevillon, et le grand chef de Kanesatake, Serge Otsi Simon, ont déclaré que les membres de leur conseil respectif ont entrepris des pourparlers visant à préserver et conserver la forêt identifiée dans le périmètre de l'actuelle pinède d'Oka », écrit la municipalité d'Oka dans un communiqué.
« Nos deux communautés désirent, avec l'appui de leurs élus respectifs, tenir un dialogue qui va permettre d'assurer la sauvegarde patrimoniale de ce territoire. La protection de notre environnement et la mise en valeur de l'histoire de nos communautés demeureront une priorité réciproque. » 
Un problème historique
La crise d'Oka a pris naissance bien avant le projet d'agrandissement du golf. 273 ans plus tôt, en 1717, la communauté religieuse des Sulpiciens reçoit du roi de France la Seigneurie du Lac-des-Deux-Montagnes, où l'on retrouve des terres utilisées par les Mohawks.
Seigneurie du Lac-des-Deux-Montagnes, Nouvelle-France.Seigneurie du Lac-des-Deux-Montagnes, Nouvelle-France.  Photo :  Radio-Canada
Au fil des décennies, les Sulpiciens vont vendre ces terres à des Blancs, puis à la municipalité d'Oka vers la fin des années 40. Ce que vont toujours contester et dénoncer les Mohawks.
« On n'était pas supposés de soumettre aucune terre aux Sulpiciens. Ils devaient être ici comme un organisme de charité. Ils n'avaient aucun titre sur les terres », soutient Serge Simon.
Pierre Trudel, chercheur et chargé de cours, UQAMPierre Trudel, chercheur et chargé de cours, UQAM  Photo :  Gilbert Drouin
« Il y avait des territoires d'usage des Mohawks », ajoute le chercheur Pierre Trudel, de l'UQAM. « C'est le cas des terres de la commune de la Seigneurie, et ce territoire-là, c'est justement là-dessus qu'on voulait agrandir le golf et, surtout, construire 60 habitations. »
Pour le traditionaliste mohawk John Cree, la crise d'Oka était inévitable.
« Si je vous installe dans un carré, mais que j'y entre aussi et vous repousse continuellement, jusqu'à ce que vous soyez à la limite, qu'allez-vous faire? Vous allez me repousser à votre tour en disant : "c'est assez". C'est exactement ce qui nous est arrivé. »— John Cree, traditionaliste

Ottawa admet son erreur
En 2008, survient alors un revirement important. « Ottawa, 18 ans après, sous toute réserve parce qu'il négocie, bien sûr, a reconnu une faute fiduciaire », explique Pierre Trudel. « Le gouvernement fédéral aurait dû empêcher les Sulpiciens de vendre la commune à la municipalité d'Oka. »
Le grand chef du conseil de bande de Kanesatake, Serge SimonLe grand chef du conseil de bande de Kanesatake, Serge Simon  Photo :  Francis Labbé
Ottawa entreprend donc des négociations avec Kanesatake. Des discussions qui ont toujours cours, mais qui, selon le grand chef Serge Simon, seraient sur le point de déboucher sur une entente.
« Je ne peux pas en discuter dans le détail parce qu'on a des ententes de confidentialité; il y aura une conférence de presse », explique le grand chef. « Mais on a déjà des ententes de principe. Il devrait y avoir une annonce. »
« Ces processus sont toujours longs », ajoute Pierre Trudel. « La durée de l'examen des revendications territoriales a tendance à se calculer en termes d'années et non de mois. »
Une entente qui vaut de l'or?
Cette éventuelle entente entre Ottawa et Kanesatake, destinée à dédommager la communauté pour la perte d'usage du territoire, ne mettra pas un terme à toutes les revendications territoriales des Mohawks.
Elle pourrait toutefois leur rapporter plusieurs millions de dollars. Les Mohawks d'Akwesasne, qui vivent une situation comparable, doivent se prononcer sur une offre de 240 millions de dollars d'Ottawa. Une consultation doit être tenue dans les prochaines semaines.
Autant d'argent pourrait servir au développement économique de Kanesatake. Le grand chef rêve d'investissements, comme un centre culturel traditionnel jumelé au parc d'Oka de la SEPAQ.
« Imaginez-vous, avoir un centre culturel mohawk à l'entrée du parc d'Oka, avec un village authentique iroquois, avec les palissades en arrière. Tous les visiteurs pourraient venir voir le village authentique, avec les longues maisons. Ça aiderait beaucoup la communauté. »— Le grand chef du conseil de bande de Kanesatake, Serge Simon

Michel Beaulne, restaurateur, a quitté Oka en 1994 faute de clients.Michel Beaulne, restaurateur, a quitté Oka en 1994 faute de clients.  Photo :  Gilbert Drouin
Michel Beaulne estime que la région d'Oka et de Kanesatake aurait grandement besoin d'investissements de ce genre. « Le plus gros problème, ça a été de faire en sorte que les gens reviennent à Oka », raconte-t-il.
Il était propriétaire d'un restaurant à Oka, mais a décidé de quitter en 1994, faute de clients. À propos des enjeux territoriaux de Kanesatake, son idée est bien arrêtée.
« Il faut régler la question », affirme celui qui a cofondé la Chambre de commerce d'Oka, fusionnée depuis avec celle de Saint-Eustache-Deux-Montagnes.
« La plupart des magasins qui ont fermé n'ont pas rouvert. Ceux qui ouvrent de petits magasins survivent, mais ne font pas fortune. Le monde a encore peur d'y aller. Il faut faire en sorte que les gens reviennent dans ce superbe coin des Laurentides », plaide-t-il.

Montréal célèbre les anneaux olympiques

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Publié par La Presse Canadienne le jeudi 09 juillet 2015 à 18h31. Modifié par Charles Payette le vendredi 10 juillet 2015
Montréal célèbre les anneaux olympiques
@anouslepodium
MONTRÉAL - Le Comité olympique canadien a fait les choses en grand pour l'ouverture de la Maison olympique canadienne de Montréal.

«Cet événement envoie un message fort quant à l'engagement du Canada envers le Mouvement olympique», a souligné le président du CIO, Thomas Bach, lui-même médaillé d'or en escrime aux Jeux de Montréal en 1976.
Au cours du dîner-conférence Sport mondial, tenu au Palais des congrès, le président du Comité international olympique a louangé l'apport du Canada et de son comité olympique à l'olympisme au cours d'une allocution inspirante et teintée d'humour.


Photo Presse Canadienne

En plus de Bach, plusieurs athlètes et dignitaires sont venus relater leur aventure olympique. Mark Lazarus, président de NBC Sports, a notamment ravi la foule en faisant l'introduction de son discours entièrement en français.

Le maire Denis Coderre a quant à lui reçu une belle ovation des quelque 2000 représentants de la communauté des affaires quand il a rappelé qu'il souhaitait ramener le baseball majeur à Montréal.

En après-midi, Bach a reçu un doctorat honorifique de l'Université de Montréal.

Le COC avait prévu un scénario haut en couleurs, alors qu'on a recréé au CEPSUM le décor de la compétition par équipe du fleuret, remportée par Bach et ses coéquipiers.

Une surface d'escrime, sur laquelle deux escrimeurs se sont exécutés, le podium de l'époque, une hôtesse vêtue de l'uniforme officiel de Montréal 1976, ainsi que les trois drapeaux, Allemagne de l'Ouest, Italie, et France, ont ainsi été installés dans le CEPSUM.

Bach a bien pris le temps de se remémorer son exploit, échangeant quelques mots avec un dignitaire en pointant ça et là dans l'aréna.

«Pour moi, il est difficile de croire que cela fait déjà près de 40 ans que mes coéquipiers et moi avons remporté cette médaille, a dit Bach. Mes cheveux sont plus courts et plus clairs et je n'ai plus ma moustache, mais mes souvenirs de Montréal ne cessent de grandir depuis ce temps.

«C'est la première fois que je reviens au CEPSUM. (...) Ça a été un grand moment de joie pour moi, mais aussi d'une grande tristesse, car je me suis rappelé Harald Hein, un bon ami à moi, mon coéquipier qui a effectué la touche gagnante de cette compétition, qui est décédé d'un cancer du cerveau il y a quelques années», a-t-il ajouté la voix chargée d'émotion.

Illuminés pour l'éternité

L'inauguration de la Maison olympique canadienne, située au 500, boulevard René-Lévesque Ouest, se fera officiellement en soirée.

Le public est d'abord convié au Festival futurs olympiens. Sur place, il pourra rencontrer plusieurs olympiens de plusieurs nations et disciplines, avant d'assister à un spectacle au cours duquel se produira notamment le Cirque du Soleil.

Finalement, vers 21 h 45, les anneaux olympiques au sommet de la Maison olympique devraient être illuminés «pour l'éternité», a déclaré avec enthousiaste le président du COC Marcel Aubut, faisant de Montréal la seule autre ville dans le monde avec Lausanne, site du siège social du CIO en Suisse, à posséder des anneaux olympiques illuminés en permanence.

Les athlètes qui ont participé à cette journée étaient unanimes: la présence de cette maison olympique à Montréal ne pourra qu'offrir une plus grande visibilité au Mouvement olympique et aux sports qui le composent.

«Quand j'étais jeune, j'ai été inspirée par des images de Nadia Comaneci et de Greg Joy, qui avaient gagné des médailles aux Jeux de Montréal, s'est rappelée la plongeuse Annie Pelletier, médaillée de bronze au tremplin de trois mètres aux Jeux d'Atlanta, en 1996. Alors la venue d'événements de cette envergure dans une ville peut être inspirante. Ensuite, il y a eu des émissions comme Les Héros du samedi, à Radio-Canada, mais il n'y avait rien vraiment de tangible, où on pouvait faire une sortie scolaire, par exemple, pour être encore plus près du sport olympique. Je pense que la Maison olympique va aider les jeunes à découvrir de nouvelles disciplines.

«Le but n'est pas d'en faire tous des athlètes olympiques, mais de leur faire découvrir une passion, a-t-elle résumé. J'espère que ça va leur léguer de belles valeurs, de belles habitudes de vie et leur donner envie de faire du sport.»

«Je crois que c'est un symbole public important, qui indique que le Canada a une place spéciale dans le Mouvement olympique, a pour sa part noté Joy, médaillé d'argent en saut en hauteur aux Jeux de Montréal. Le pays a organisé trois Jeux, qui ont tous connu de grands succès à mon avis.»

Marieville: le corps du tireur aurait été retrouvé

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Maxime Deland


Dernière mise à jour: 09-07-2015 | 17h16

MARIEVILLE - Un corps a été retrouvé, jeudi après-midi à Roxton Pond, en Montérégie, et il pourrait s'agir de celui de Daniel Massé, l'auteur présumé de la fusillade survenue mercredi soir à Marieville, a annoncé la Sûreté du Québec (SQ).
Le corps a été retrouvé vers 15 h 45, dans un secteur isolé de Roxton Pond, à l'intérieur d'un véhicule. C'est un citoyen qui, ayant pris connaissance de la description du véhicule du suspect diffusée par les médias, une Volkswagen Jetta TDI noire, a contacté les autorités.
«Les policiers ont rencontré ce citoyen, qui les a conduits au véhicule, a indiqué le sergent Claude Denis, porte-parole de la SQ. À l'intérieur du véhicule, qui correspondait à la description que nous avions donnée, les policiers ont trouvé un homme inanimé.»
«Une identification formelle du corps sera faite, mais tout porte à croire que ce serait celui de Daniel Massé», a ajouté le sergent Denis.
Quelques heures plus tôt, la SQ avait obtenu un mandat d'arrestation contre Daniel Massé, un résident de Marieville âgé de 59 ans.

IDENTITÉ DES VICTIMES

Par ailleurs, on connaît maintenant l'identité des deux personnes qui ont perdu la vie dans cette fusillade, il s'agit, selon nos sources, de Marcel Émond et Michel L'Italien.
Deux autres personnes ont été victimes d'une tentative de meurtre dans cette affaire. Il s'agit d'Éric Choquette, qui a été blessé gravement, mais qui repose en ce moment dans un état stable dans un hôpital de Montréal. «Sa vie n'est pas en danger et il sera rencontré plus tard par nos enquêteurs», a ajouté le sergent Denis.
L'autre personne est une femme dont le nom n'a pas été divulgué. Elle n'a pas été atteinte par des projectiles d'arme à feu mais a subi un choc nerveux et repose à l'hôpital.

RÉPERCUSSIONS SUR LES HABITANTS

Ce branle-bas de combat a des répercussions sur les résidents de Marieville, une petite ville rurale de la Montérégie où l'on retrouve plusieurs bâtiments de ferme. Certains agriculteurs n'ont d'ailleurs pas pu sortir jeudi matin pour aller nourrir leur bétail, par mesure de précaution.
Ces événements se sont produits mercredi soir, un peu avant 18 h, sur le terrain d'un ferrailleur situé à proximité de l'intersection des chemins des Trente-Six et Branche du Rapide.
Les motifs entourant cette fusillade demeurent un mystère, mais d'après des sources de l'Agence QMI, l'événement pourrait être lié au monde des motards criminels.
AUSSI SUR CANOE.CA

Un corps démembré trouvé dans un cours d'eau entre Huntingdon et Ormstowm

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Publié par La Presse Canadienne le vendredi 10 juillet 2015 à 06h15. Modifié par Charles Payette à 07h44.
Un corps démembré trouvé dans un cours d'eau entre Huntingdon et Ormstowm
HUNTINGDON, Qc - La présence d'un cadavre humain dans un petit cours d'eau de l'ouest de la Montérégie a été annoncée par la Sûreté du Québec.

La macabre découverte aurait été faite en milieu de soirée, jeudi, dans un secteur rural situé à peu près à mi-chemin entre Huntingdon et Ormstowm, au sud de la route 138.
Un périmètre de sécurité a été érigé par la police à l'intersection de la Montée de Rockburn et du Chemin de la Rivière aux Outardes, près du lieu où le cadavre a été localisé. Ce secteur est situé à une dizaine de kilomètres de la frontière séparant le Canada des États-Unis.

Rien n'est encore connu sur les circonstances de la découverte, de même que sur le sexe du cadavre et son état.

Un homme agresse trois femmes au centre-ville

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Publié par La Presse Canadienne le vendredi 10 juillet 2015 à 04h52. Modifié par Charles Payette à 05h48.
Un homme agresse trois femmes au centre-ville
MONTRÉAL - Un homme a été arrêté vendredi, au centre-ville de Montréal, pour avoir asséné des coups d'arme blanche à trois femmes.

Un conflit survenu peu avant 4h00 à l'intersection des rues Sainte-Catherine Ouest et Drummond est à l'origine de l'agression. Les circonstances exactes de l'affaire ne sont pas encore connues.
Les femmes blessées ont toutes été transportées à l'hôpital mais le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) assure qu'elles auront la vie sauve.
L'homme sera interrogé par des enquêteurs de la police qui verront s'il est pertinent qu'il doive faire l'objet d'accusations criminelles.

Le pape s'excuse aux peuples autochtones d'Amérique du Sud au nom de l'Église

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Publié par Associated Press le jeudi 09 juillet 2015 à 21h34. Modifié par Jean-François Cyr à 23h28.
Le pape s'excuse aux peuples autochtones d'Amérique du Sud au nom de l'Église
Le pape François/Photo: PC
SANTA CRUZ, Bolivie - Dans le cadre de son séjour en Amérique du Sud, le pape François a transmis ses excuses au nom de l'Église catholique pour les «péchés» et les «blessures» infligées aux peuples autochtones du continent lors de l'arrivée des colons européens il y a de cela plusieurs siècles.
Le souverain pontife a «humblement» demandé pardon aux groupes autochtones qui étaient réunis en Bolivie, jeudi, aussi en présence du président Evo Morales — le premier président autochtone de l'histoire du pays.

François a exprimé ses regrets que de «graves péchés» et des «crimes» aient été commis auprès de ces gens par l'Église pendant «ladite conquête de l'Amérique», a-t-il déclaré.

Le pape, s'écartant de son discours préparé, a toutefois rappelé que des milliers de religieux avaient défendu les Autochtones pendant ces années. Alors qu'il y avait une «abondance de péchés», il y avait aussi une «abondance de grâce», a-t-il affirmé.

L'un de ses prédécesseurs, Jean-Paul II s'était aussi excusé en 1992, lors d'un passage en République dominicaine, pour la «douleur et la souffrance» causées par l'Église pendant plus de 500 ans.

Le discours du pape a été accueilli par des applaudissements nourris des participants à la rencontre. L'un des chefs autochtones, Adolfo Chávez, a déclaré qu'ils acceptaient ses excuses, qui étaient «beaucoup plus que ce qu'ils auraient pu espérer».

Amandina Quispe, de la nation Campesino, au Pérou, a toutefois rappelé que l'Église devrait aussi remettre des terres qu'elle avait conquises des Autochtones pendant cette période.

«L'Église a volé nos territoires et détruit nos temples à Cuzco pour y construire ses églises — et ils nous font maintenant payer pour les visiter», a-t-elle déploré.

Les excuses du chef de l'église étaient les bienvenues à la suite de la controverse sur l'annonce de la canonisation prochaine du prêtre du 18e siècle, Junipero Serra, qui a mené des missions partout à travers la Californie. Or, selon certains de ses détracteurs, le religieux aurait converti brutalement des Autochtones au christianisme, rasant plusieurs villages sur son passage.

Lors de son passage en Amérique du Sud, l'ancien pape Benoit XVI avait quant à lui défendu le rôle de l'Église à l'époque coloniale. «En fait, la proclamation de Jésus et de l'Évangile n'impliquait pas quelconque aliénation des cultures précolombiennes, ni l'imposition d'une culture étrangère», avait-il déclaré.

Benoit XVI avait plus tard reconnu que le travail des religieux avait aussi eu une facette «plus sombre».

Plus tôt, jeudi, le pape François a dénoncé la culture du «gaspillage» de la société moderne qui, a-t-il dit, l'amène à mettre de côté tous les individus non productifs.

Il a lancé cet appel dans le cadre d'une première messe publique en Bolivie. Il a rencontré ensuite des organisations qui défendent les droits des pauvres et des travailleurs, des causes qui préoccupent grandement le premier pape issu d'Amérique latine.

Des Boliviens ont commencé à affluer pendant la nuit vers la place du Christ Rédempteur de Santa Cruz, dans le sud-est du pays, pour assister à la messe du pape. Le gouvernement avait fait de jeudi une fête nationale pour permettre aux ouvriers et aux étudiants d'être présents pour la cérémonie.

Le pape a célébré la messe sur un autel de bois fabriqué par des artisans du peuple chiquitano, un des 36 groupes autochtones du pays. Des lectures ont été effectuées en guarani et en aimara, deux des langues autochtones du pays.

Le pape avait précédemment revêtu ses vêtements liturgiques dans un restaurant Burger King voisin, fermé pour la matinée.

S'adressant aux fidèles du pays le plus pauvre d'Amérique du Sud, le pape a déploré la mentalité dominante de l'économie mondiale, où tant de gens sont «rejetés» aujourd'hui — les pauvres, les aînés, ceux qui ne sont pas productifs.

«C'est une mentalité pour laquelle tout a un prix, où tout peut être acheté, où tout est négociable, a-t-il dit. Cette façon de penser n'a de place que pour quelques individus choisis, et elle met de côté tous ceux qui ne sont pas productifs.»

Son discours-programme devrait compter parmi les faits saillants de son périple, en mettant à l'avant-plan certaines des priorités d'une Église qui se préoccupe surtout des pauvres et des marginaux.

Le premier sommet du genre avait eu lieu en octobre au Vatican. Le pape en avait alors profité pour dénoncer l'injustice du chômage et le scandale de la pauvreté. Il avait aussi insisté sur la nécessité de prendre soin de la Terre.