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Publié par La Presse Canadienne le jeudi 19 novembre 2015 à 13h13.
QUÉBEC — La Coalition avenir Québec (CAQ) s'inquiète de la présence possible de «loups dans la bergerie» au ministère de la Justice, après la perquisition de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) menée mercredi.
L'UPAC a frappé en matinée à Montréal à la division informatique de ce ministère qui est pourtant garant de l'administration de la justice au Québec. Des soupçons de fraude planent, des malversations dans l'attribution des contrats.
La CAQ a tenté d'en savoir plus en Chambre, jeudi, en interpellant la ministre Stéphanie Vallée, mais en vain. À la première question, la ministre n'a même pas daigné se lever en Chambre pour répondre et c'est son collègue aux Forêts, Laurent Lessard, qui a répondu, au nom du ministre de la Sécurité publique, Pierre Moreau, qui était absent.
Le porte-parole caquiste à la Justice, Simon Jolin-Barrette, est néanmoins revenu à la charge en demandant combien de personnes sont visées par le mandat de perquisition et en quoi consiste le mandat. Il a aussi cherché à savoir si les personnes visées sont toujours à l'emploi du ministère de la Justice.
La ministre a éludé les questions en se contentant de répéter qu'elle ne pouvait commenter une enquête en cours.
En point de presse après la période de questions, le député caquiste a rappelé les conclusions du Vérificateur général, qui avait relevé la perte de 35 à 40 millions $ dans les programmes informatiques du ministère de la Justice.
Selon M. Jolin-Barrette, la ministre aurait donc dû s'assurer de faire le suivi, que le ménage a été fait dans son ministère, que des sanctions ont été administrées s'il y a lieu.
Il s'est inquiété de la présence possible de suspects, de loups dans la bergerie, au sein même de la machine judiciaire.
Il en va de la confiance de la population envers le système de justice, car le ministère de la Justice n'est pas un ministère comme les autres, a insisté le député de Borduas.
La CAQ a tenté d'en savoir plus en Chambre, jeudi, en interpellant la ministre Stéphanie Vallée, mais en vain. À la première question, la ministre n'a même pas daigné se lever en Chambre pour répondre et c'est son collègue aux Forêts, Laurent Lessard, qui a répondu, au nom du ministre de la Sécurité publique, Pierre Moreau, qui était absent.
Le porte-parole caquiste à la Justice, Simon Jolin-Barrette, est néanmoins revenu à la charge en demandant combien de personnes sont visées par le mandat de perquisition et en quoi consiste le mandat. Il a aussi cherché à savoir si les personnes visées sont toujours à l'emploi du ministère de la Justice.
La ministre a éludé les questions en se contentant de répéter qu'elle ne pouvait commenter une enquête en cours.
En point de presse après la période de questions, le député caquiste a rappelé les conclusions du Vérificateur général, qui avait relevé la perte de 35 à 40 millions $ dans les programmes informatiques du ministère de la Justice.
Selon M. Jolin-Barrette, la ministre aurait donc dû s'assurer de faire le suivi, que le ménage a été fait dans son ministère, que des sanctions ont été administrées s'il y a lieu.
Il s'est inquiété de la présence possible de suspects, de loups dans la bergerie, au sein même de la machine judiciaire.
Il en va de la confiance de la population envers le système de justice, car le ministère de la Justice n'est pas un ministère comme les autres, a insisté le député de Borduas.