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jeudi, février 04, 2016

Cérémonie pour René Angélil à Las Vegas: cette fois, Céline a parlé

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Publié par Associated Press le mercredi 03 février 2016 à 21h09. Modifié par Charles Payette le jeudi 04 février 2016
Cérémonie pour René Angélil à Las Vegas: cette fois, Céline a parlé
ordre-national.gouv.qc.ca
LAS VEGAS - Une soirée commémorative en l'honneur de René Angélil a eu lieu, hier soir, au Caesars Palace de Las Vegas. Sa veuve, la chanteuse Céline Dion, a pris la parole lors de cet événement qui était diffusé en ligne et dont le maître de cérémonie était le fils du défunt, Patrick.
On en parle en ondes :
Elle a traité longuement du fait que son époux de longue date ne perdait pas une seconde de son temps à médire à propos de quiconque.

«Il ne se prononçait jamais sur ceux qu'il n'appréciait pas. Le temps était bien trop précieux pour lui. Il aimait tellement la vie», a-t-elle déclaré, d'une voix calme.

La star a mentionné que son fidèle compagnon avait été non seulement son amoureux mais aussi son mentor.

«J'ai tout appris de lui», a-t-elle reconnu, modestement.

Elle a souligné qu'il lui a notamment enseigné à demeurer terre à terre à tout moment.

L'artiste a conclu son allocution en saluant les amis qui s'étaient déplacés pour saluer la mémoire de «l'homme de sa vie».

Plusieurs à lui rendre hommage
Il faut dire qu'avant que la star ne s'exprime, la soirée avait entre autres été ponctuée par des témoignages d'une poignée de partenaires d'affaires de René Angélil triés sur le volet.
Tour à tour, ils avaient raconté des anecdotes, tantôt poignantes tantôt amusantes,à propos de celui qui a longtemps été un imprésario très influent. Leurs récits étaient empreints de respect.

En les écoutant, il devenait rapidement clair qu'à leurs yeux, le défunt était un homme d'affaires chevronné doté d'un indéniable instinct et un fin négociateur.

Il était également évident qu'au plan humain, ils le considéraient tous comme un être qui se démarquait par sa discrétion, sa politesse, son humilité, sa gentillesse, son humour et l'attention qu'il portait aux membres de son entourage.

David Foster a été l'un des orateurs invités. Le producteur et compositeur a fait allusion à la voix et aux manières douces du disparu avant de dire que ce dernier était pour lui une source d'inspiration.

Il a souligné, en s'adressant à sa progéniture, qu'éventuellement, la douleur cédera le pas à des souvenirs lumineux.

Il a, par ailleurs, parlé de l'histoire d'amour enviable qui unissait M. Angélil et sa populaire conjointe. Enfin, il a interprété la chanson «The Colour of My Love» en leur honneur.

René Angélil s'est éteint le 14 janvier dernier, à l'âge de 73 ans, à Las Vegas, au terme d'un long combat contre le cancer.
Céline Dion n'avait pas parlé publiquement aux funérailles de M. Angélil, qui avaient lieu le 22 janvier à la basilique Notre-Dame de Montréal, où les deux époux s'étaient mariés il y a 21 ans. Leur fils aîné, René-Charles, avait rendu hommage à son père devant les quelque 2000 personnes qui assistaient aux obsèques. M. Angélil avait ensuite été inhumé au cimetière Notre-Dame-des-Neiges lors d'une cérémonie privée.
La veille, alors que le défunt était exposé en chapelle ardente, la famille avait passé plusieurs heures à accueillir les admirateurs et dignitaires venus transmettre leurs condoléances.
Né à Montréal d'une mère canadienne et d'un père syrien, René Angélil avait fait carrière dans la chanson avant de devenir imprésario. Il a découvert la jeune Céline Dion à l'âge de 12 ans et avait hypothéqué sa propre maison pour produire son premier album. M. Angélil a été aux côtés de l'artiste dans toutes les grandes étapes de sa carrière, dont son passage à la langue anglaise et sa résidence au Caesars Palace, en 2002.

Remise en cause des conséquences civiles des mariages religieux

EXCLUSIF Publié le 04 février 2016 à 05h00 | Mis à jour à 07h19

EXCLUSIF
Publié le 04 février 2016 à 05h00 | Mis à jour à 07h19
La juge de la Cour supérieure Christiane Alary... (PHOTO TODD HEISLER, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES)
PHOTO TODD HEISLER, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES

La juge de la Cour supérieure Christiane Alary estime qu'un mariage célébré par un ministre du culte n'a pas nécessairement de conséquences civiles.

LOUISE LEDUC
La Presse
Dans une décision qui pourrait avoir une énorme portée, une juge de la Cour supérieure a statué mardi qu'on avait toujours eu tout faux, qu'un mariage religieux n'avait pas automatiquement de conséquences civiles et n'amenait pas obligatoirement de partage du patrimoine familial. Aux yeux des juristes, voilà qui pourrait entraîner toute une révolution dans le droit familial et bien des questionnements dans les lieux de culte, qu'ils soient catholiques ou autres.
La cause
Deux comptables - dont l'anonymat est préservé par la Cour - se marient. Parce qu'il est baptiste, monsieur tient à un mariage religieux. Madame, elle, n'en fait pas de cas. Pour des raisons qu'elle qualifie d'« esthétiques », peut-on lire, elle ne veut cependant pas se marier dans une église baptiste, jugeant l'église catholique de son village plus jolie. « Monsieur est d'accord, les fidèles des deux religions partageant un même Dieu », peut-on lire.
Il y aura mariage, puis discorde. Monsieur demande le divorce, puis l'annulation pure et simple de leur mariage.
Monsieur plaidera que le droit actuel est discriminatoire à l'égard de croyants comme lui. « Selon Monsieur, est-il écrit, les personnes qui ne sont pas croyantes ont le choix de vivre ensemble sans se marier, et donc d'établir entre elles des règles financières et patrimoniales qui leur conviennent, alors que les personnes croyantes se voient imposer, notamment, les règles obligatoires du patrimoine familial et des régimes matrimoniaux. »
La décision
« Le raisonnement de Monsieur repose sur la prémisse suivant laquelle les ministres du culte ont l'obligation de transmettre au Directeur de l'état civil la déclaration de mariage, ce qui donne automatiquement aux mariages religieux qu'ils célèbrent des effets civils », écrit la juge Christiane Alary.
Or, selon elle, cette prémisse est fausse. À son avis, un mariage célébré par un ministre du culte n'a pas nécessairement de conséquences civiles.
Monsieur a prétendu qu'il aurait voulu se marier religieusement sans tout le carcan juridique. Selon la juge, la loi ne l'en empêcherait pas, mais la preuve ne démontre pas qu'il ait fait des vérifications ou des démarches en ce sens.
Ce qui est sûr, c'est qu'« au moment où il s'est marié, Monsieur savait que le mariage qui allait être célébré suivant les prescriptions du Code civil comportait des conséquences civiles. Malgré cela, il a choisi de se marier, sans contester le régime juridique en place », peut-on lire.
La juge Alary n'estime pas davantage qu'il soit victime de discrimination en raison de sa religion « puisque Monsieur n'a fait aucune preuve démontrant que la distinction désavantageuse invoquée perpétue un préjugé ou applique un stéréotype à l'égard des croyants ».
De toute façon, rappelle-t-elle, « le régime de protection accordé aux conjoints mariés est généralement considéré comme un avantage », et non comme un désavantage.
Ce que ça peut changer
« Si le jugement est confirmé par les tribunaux supérieurs, ce ne sera rien de moins qu'une révolution ! », lance Alain Roy, professeur titulaire de droit à l'Université de Montréal et président du Comité consultatif sur le droit de la famille.
En fait, explique-t-il, dès aujourd'hui, un ministre du culte - un prêtre, un rabbin, un imam, etc. - pourrait se croire habilité à unir religieusement un couple sans qu'il en résulte de conséquences juridiques et financières.
« La juge vient dire qu'un ministre du culte dûment autorisé par l'État à célébrer des mariages pourrait ne pas déclarer leur mariage au directeur de l'état civil afin de ne pas lui conférer d'effets juridiques. Des époux pourraient donc être religieusement mariés, tout en demeurant conjoints de fait du point de vue civil. Voilà qui va à l'encontre de la lettre du Code civil et de la lecture que l'Église en a toujours faite. »
Pour Me Roy, cette décision de la juge Alary ouvre une immense boîte de Pandore. « Comment s'assurer de la volonté libre et éclairée de chacun des époux de limiter leur mariage aux seuls effets religieux ? »
« Est-ce le célébrant qui leur présentera cette option, ou reviendra-t-il aux conjoints de demander au célébrant de ne pas déclarer leur mariage à l'état civil ? »
L'idée de respecter le libre choix quant aux effets juridiques du mariage est tout à fait valable, croit Me Roy, mais il estime qu'elle doit être assortie de véritables protections. D'ailleurs, dans ses recommandations déposées en juin dernier, le Comité consultatif sur le droit de la famille proposait qu'on permette aux époux de se soustraire aux conséquences légales du mariage, peu importe qu'il soit célébré par un officier religieux ou civil, mais seulement aux termes d'un contrat de mariage signé en bonne et due forme devant notaire.
Si cette condition était remplie, le carcan du mariage - qui suppose actuellement le partage du patrimoine familial - serait levé, selon le Comité consultatif, qui estime que seule la naissance d'un enfant commun devrait désormais justifier l'imposition d'obligations financières entre les conjoints.
Comme Me Roy, Stéphane Beaulac, professeur de droit constitutionnel à l'Université de Montréal, trouve cette cause passionnante. Il croit qu'il y a cependant de gros motifs d'appel d'un point de vue constitutionnel, tant sur la question de la liberté de religion que sur le droit à l'égalité sans discrimination. « La juge a sous-estimé la croyance religieuse sincère de monsieur. Elle utilise aussi une grille d'analyse qui ne tient pas compte du jugement de la Cour suprême dans l'affaire Éric contre Lola. »
La juge insiste sur la question de la perpétuation ou pas du stéréotype, alors que selon MeBeaulac, tout ce qui devrait compter, « c'est de voir si la distinction fondée sur une croyance religieuse est désavantageuse pour le demandeur et, par conséquent, discriminatoire au sens des chartes canadienne et québécoise ».
Notons qu'a priori, la décision ne change rien pour les couples déjà mariés qui sont réputés avoir consenti au régime d'obligations juridiques en cours.

La réforme électorale pourrait nécessiter la réouverture de la Constitution

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Mise à jour le jeudi 4 février 2016 à 0 h 53 HNE  La Presse Canadienne
Une boîte de scrutin d'Élections Canada
Une boîte de scrutin d'Élections Canada  Photo :  PC/Chris Young

Le gouvernement libéral de Justin Trudeau pourrait, contre son gré, plonger le pays dans les dédales constitutionnels avec son plan pour réformer le système électoral au Canada.
Le sénateur indépendant Serge Joyal, un expert en matière constitutionnelle, a prévenu que l'implantation d'une certaine forme de représentation proportionnelle, un système dans lequel le pourcentage de votes correspond sensiblement au pourcentage de sièges au Parlement, rendrait moins probable la formation de gouvernements majoritaires.
Deux ou trois partis politiques seraient donc forcés à s'unir pour constituer un gouvernement minoritaire plus stable ou former un gouvernement de coalition.
Ces scénarios pourraient nécessiter une clarification des prérogatives du gouverneur général pour déterminer quel chef de parti serait nommé premier ministre et, lorsqu'une coalition s'effondre, quand procéder à la dissolution du Parlement.
M. Joyal a cependant souligné que tout changement aux fonctions du représentant de la reine au Canada demanderait un amendement constitutionnel qui devrait ensuite être approuvé par chacune des 10 provinces.
Selon le sénateur, ces enjeux devraient être considérés dans l'examen de la réforme électorale pour ne pas se retrouver dans un « cauchemar » irrémédiable.
M. Joyal a formulé ces commentaires à un caucus ouvert des sénateurs indépendants, anciennement libéraux, organisé pour entendre des experts sur la réforme électorale.
M. Joyal a rappelé l'épisode de la tentative avortée du Parti libéral du Canada, du Nouveau Parti démocratique et du Bloc québécois à former un gouvernement de coalition, en 2008, qui avait causé une « crise » au pays. Le premier ministre conservateur à l'époque, Stephen Harper, avait finalement convaincu la gouverneure générale Michaëlle Jean de proroger le Parlement pour éviter une défaite de son gouvernement minoritaire à un vote de défiance.
Le professeur en science politique de l'Université York Dennis Pilon, qui a fait plusieurs études sur les modes de scrutin dans le monde, a toutefois affirmé qu'il n'était pas juste d'associer automatiquement la représentation proportionnelle à de l'instabilité gouvernementale.
Le mode de scrutin uninominal à un tour est en vigueur actuellement au Canada. Dans ce système, les Canadiens votent pour un député par circonscription et ceux-ci remportent leurs élections avec une majorité simple. Le gagnant peut être proclamé élu même s'il n'a qu'un seul vote de plus que ses adversaires.
Cela crée de la distorsion sur le plan national, puisque la proportion de votes ne correspond pas tout à fait à la proportion de sièges. Généralement, au Canada, les gouvernements majoritaires sont élus avec environ 38 % du vote national.
Mais selon M. Pilon, le système uninominal à un tour cause beaucoup plus d'instabilité que les systèmes proportionnels. On a vu « beaucoup plus de gouvernements minoritaires » au Canada que dans plusieurs autres parlements inspirés de la tradition Westminster, puisque ce mode de scrutin incite les partis à adopter un style plus partisan et antagoniste, a-t-il expliqué. En revanche, la proportionnelle nécessite plus de collaboration entre les formations politiques.
Justin Trudeau a promis que les élections du mois d'octobre 2015 seraient les dernières avec un mode de scrutin uninominal à un tour. Son gouvernement s'apprête à instaurer un comité multipartite qui examinera toutes les autres options, dont la proportionnelle et le mode de scrutin préférentiel, c'est-à-dire lorsque les électeurs sont invités à classer les députés dans leur ordre de préférence.
La ministre des Institutions démocratiques, Maryam Monsef, a dit mercredi que le gouvernement n'avait pas l'intention de rouvrir la Constitution et que toute réforme serait effectuée « dans le cadre constitutionnel ».
Le comité sénatorial a également entendu le témoignage de l'ancien Directeur général des élections du Canada, Jean-Pierre Kingsley, qui a fait valoir qu'une réforme était nécessaire depuis longtemps.

La colère prend la rue en Grèce

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Radio-Canada avec Agence France-Presse et Reuters
Des policiers anti-émeute ont reçu des cocktails Molotov lors des manifestations.
Des policiers anti-émeute ont reçu des cocktails Molotov lors des manifestations. Photo :  Alkis Konstantinidis / Reuters

Le gouvernement grec fait face jeudi à une nouvelle grande grève générale déclenchée pour protester contre la réforme du régime de retraite exigée par les créanciers du pays. Il s'agit du troisième débrayage du genre depuis que le premier ministre Alexis Tsipras a été reporté au pouvoir, l'été dernier.
Le mouvement, qui se produit au moment où ces créanciers sont à Athènes pour faire un premier bilan des mesures adoptées par le gouvernement, est d'une ampleur considérable et la colère des manifestants est palpable.
« Retraites de 300 euros à 80 ans, qu'est-ce que c'est bien le capitalisme! »— Slogan scandé par les manifestants dans les rues d'Athènes

Les syndiqués de la fonction publique ont répondu à l'appel des syndicats et plusieurs corporations professionnelles - médecins, avocats, assureurs, vétérinaires, etc. - ont aussi pris la rue. Les hôpitaux ne traitent que les urgences.
Les stations-service sont fermées, les transports publics sont paralysés, les taxis sont invisibles dans les rues, les ferries sont à quai et des dizaines de vols intérieurs ont été suspendus.
Des tracteurs bloquaient déjà la route à la hauteur d'un poste-frontière avec la Bulgarie mardi.Des tracteurs bloquaient déjà la route à la hauteur d'un poste-frontière avec la Bulgarie mardi.  Photo :  Alexandros Avramidis / Reuters
Les agriculteurs, mobilisés depuis plusieurs jours déjà, continuent de bloquer des routes, créant de longues files d'attente de camions aux frontières nord du pays.
« Nous ne pouvons pas vivre, nous ne pouvons pas survivre avec ce que le gouvernement nous demande. »— Socratis Aleiftiras, agriculteur

« Ils ont massacré ma génération »
La réforme contestée prévoit une baisse considérable du montant maximal que pourront recevoir les retraités. Il passera de 2700 à 2300 euros (4132 $ à 3519 $), soit une baisse de 15 %. Le gouvernement créera en contrepartie une pension de base garantie de 384 euros (588 $) par mois.
Les contributions à la sécurité sociale des travailleurs et des entreprises vont cependant pratiquement tripler au cours des années à venir, et des hausses d'impôt de 350 millions d'euros (535 M$) sont aussi prévues.
Des membres du Parti communiste PAME ont défilé dans le centre d'Athènes.Des membres du Parti communiste PAME ont défilé dans le centre d'Athènes.  Photo :  PC/AP/Petros Giannakouris
Les syndicats estiment que ces mesures vont pousser des travailleurs à la fraude fiscale, notamment les indépendants, dont les contributions à la sécurité sociale sont liées au revenu déclaré. Ils soutiennent aussi que ces réformes vont créer des problèmes pour les entreprises, ce qui va faire augmenter le chômage.
« Ils ont massacré ma génération. On ne peut pas se marier, on ne peut pas avoir d'enfants. Mes parents ont travaillé toute une vie et ce qu'ils me laissent, c'est rien! »— Dina, commerçante
Les créanciers du pays - l'Union européenne, le Fonds monétaire international, Banque centrale européenne - ont exigé cette réforme pour réduire le poids des pensions de retraite dans le pays.
Selon le ministère grec de l'Emploi, 17,5 % du produit intérieur brut grec (PIB) est consacré aux retraites, comparativement à 11,5 % en moyenne dans les autres pays d'Europe.
Les stations de métro d'Athènes sont désertes en raison de la grève générale.Les stations de métro d'Athènes sont désertes en raison de la grève générale.  Photo :  GI/LOUISA GOULIAMAKI
La réforme des retraites est l'une des conditions que le gouvernement Tsipras s'est engagé à respecter pour obtenir l'aide de 86 milliards d'euros (131 G$) qui lui a été consentie en juillet. Il espère en contrepartie pouvoir négocier un allègement de sa dette, qui atteint près de 200 % du PIB. 
De nombreux Grecs accusent le premier ministre Tsipras, élu sur un programme de gauche radicale, de les avoir « trahis ».
Le projet de loi sur les retraites doit être voté au cours des prochains jours au Parlement, où M. Tsipras ne dispose que d'une très faible majorité, avec 153 sièges sur 300.

Comité d'accueil pour le nouveau ministre de la Famille

Mise à jour le jeudi 4 février 2016 à 8 h 05 HNE

Des manifestants réclament un réinvestissement dans les CPE.
Des manifestants réclament un réinvestissement dans les CPE.  Photo :  ICI Radio-Canada/Cimon Leblanc

Le Regroupement des centres de la petite enfance (CPE), des parents et des responsables de la garde en milieu familial interpellent le nouveau ministre de la Famille, Sébastien Proulx, et réclame un réinvestissement dans le réseau des CPE.
Des manifestants sont rassemblés devant le parlement à Québec pour former un comité d'accueil en prévision du caucus libéral. Les manifestants souhaitent une rencontre avec Sébastien Proulx pour connaître sa vision du réseau des CPE au Québec.
« On veut lancer un message au ministre de venir s'asseoir, de discuter pour savoir quelles sont ses intentions, mais surtout que nous, on veut continuer à offrir des services de garde éducatifs aux enfants », explique Sylvie Provencher du Regroupement des centres de la petite enfance de la région de Québec.
« On ne veut pas devenir des parkings, on veut assumer notre rôle de premier maillon de l'éducation. »— Sylvie Provencher du Regroupement des centres de la petite enfance de la région de Québec.

Les compressions dans les centres de la petite enfance l'an prochain seraient de l'ordre de 51 millions de dollars en vertu d'une entente de principe conclue entre Québec et le Conseil québécois des services de garde éducatifs à l'enfance (CQSGEE). Selon le Conseil, seul un montant de 14 millions représenterait un « effort supplémentaire » pour les CPE.
L'Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE), qui représente la majorité des CPE au Québec, souhaite plutôt l'annulation de toutes les compressions annoncées. 
Le chiffre de 120 millions de coupes imposées l'an prochain aux CPE et aux garderies privées subventionnées avait d'abord circulé et faisait craindre le pire aux dirigeants du réseau.