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vendredi, septembre 04, 2015

Demande de mandats de grève dans le secteur public au Québec

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Mise à jour le jeudi 3 septembre 2015 à 20 h 49 HAE
Francine Lévesque (CSN), Daniel Boyer (FTQ) et Lucie Martineau (SISP), du front commun
Francine Lévesque (CSN), Daniel Boyer (FTQ) et Lucie Martineau (SISP),
du front commun
  Photo :  PC/Jacques Boissinot

Les négociations dans le secteur public au Québec sont en voie de franchir une nouvelle étape. Le Front commun syndical du secteur public va demander un mandat de grève de 6 jours à ses 400 000 membres, selon les informations obtenues par Radio-Canada. Toutes les organisations syndicales associées au Front commun ont déjà donné leur accord.
Un texte de Michel PepinTwitterCourriel
La CSQ, la FTQ, l'Alliance des professionnels et techniciens de la santé et des services sociaux (APTS), le Syndicat de la Fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) et la CSN, dont les délégués ont débattu de la question jeudi soir, ont convenu de demander un mandat pour 6 jours de grèves tournantes, qui pourraient être exercés selon l'évolution des négociations, sur la scène régionale ou nationale.
Des assemblées syndicales auront lieu jusqu'au 8 octobre dans tout le Québec afin que leurs membres puissent voter sur l'opportunité d'accorder ce mandat de grève.
De son côté, la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) qui compte 34 000 membres, surtout dans les commissions scolaires de la grande région de Montréal et de l'Outaouais, annoncera mardi à quelles dates elle entend exercer le mandat de 3 jours de grève que ses membres lui ont accordé en avril dernier. Une embellie à la table des négociations pourrait remettre en question la tenue de ces jours de grève.
La FAE, qui ne fait pas partie du Front commun, a participé à 70 rencontres avec le gouvernement.
Le déroulement des négociations
Ce qui est entendu au sein de la plupart des organisations syndicales, membres du Front commun ou pas, c'est que les négociateurs du gouvernement du Québec n'ont pas de véritables mandats en main. Les négociations qui se sont poursuivies tout au long de l'été auraient surtout permis aux négociateurs syndicaux d'étayer leurs demandes, sans véritablement obtenir de réponses claires de leurs vis-à-vis patronaux.
En obtenant ces mandats de grève, le Front commun cherche à améliorer leur rapport de force à la table de négociations.

Une greffière du Kentucky opposée au mariage gai condamnée à la prison

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Publié par Associated Press le jeudi 03 septembre 2015 à 15h14. Modifié par 98,5 Sports à 15h43.
Une greffière du Kentucky opposée au mariage gai condamnée à la prison
Kim Davis/AP
ASHLAND, Kentuky - Un juge fédéral des États-Unis a condamné à la prison une greffière d'un comté du Kentucky qui allait à l'encontre de la décision de la Cour suprême en refusant d'accorder des certificats de mariage aux conjoints de même sexe parce que cela porte atteinte à sa conscience religieuse.
Kim Davis et ses assistants greffiers ont dû comparaître devant le juge de district David Bunning, jeudi, après qu'elle eut rejeté à plusieurs reprises les demandes de certificats de mariage en raison de ses croyances religieuses et de «l'autorité de Dieu».

Mme Davis a plaidé devant le juge qu'elle ne pouvait pas respecter l'arrêt de la Cour suprême des États-Unis qui a légalisé le mariage gai partout au pays puisqu'elle ne pouvait pas «se séparer de ce qu'il y a dans (son) coeur et dans (son) âme».

Le juge a affirmé jeudi que la greffière ne lui avait pas donné d'autre choix que de la condamner à la prison puisque les amendes n'auraient pas suffi à la faire changer d'idée. Elle est sortie de la salle d'audience sans menottes, accompagnée d'un shérif adjoint. Elle sera maintenant sous la responsabilité des commissaires fédéraux.

Le juge Bunning a également dit aux cinq assistants greffiers qu'ils pourraient délivrer des certificats de mariage à tous les demandeurs. Ils feront face à des amendes s'ils refusent de se plier à ses ordres.

À l'extérieur du palais de justice, des manifestants ont accueilli la décision du juge par des cris de joie, scandant que «l'amour a gagné».

Kim Davis avait cessé de délivrer des certificats aux couples de même sexe depuis le mois de juin, lorsque la Cour suprême avait légalisé le mariage gai dans l'ensemble des États-Unis. Elle s'était obstinée à refuser de respecter cette décision, malgré plusieurs jugements contre elle.

Mme Davis, une chrétienne apostolique récemment convertie, a été critiquée par ses adversaires pour ses positions morales ambivalentes, rappelant entre autres qu'elle en était à son quatrième mariage.

La greffière, qui est élue par les citoyens, serait contrainte de quitter son poste seulement si la législature de l'État la destituait — ce qui est peu probable au Kentucky, un État profondément conservateur.

Baisse de l'impôt et hausse de la TVQ, annonce le ministre des Finances Leitao

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Publié par La Presse Canadienne le jeudi 03 septembre 2015 à 17h42.
Baisse de l'impôt et hausse de la TVQ, annonce le ministre des Finances Leitao
QUÉBEC — Le ministre des Finances, Carlos Leitao, a annoncé jeudi son intention de diminuer l'impôt sur le revenu, une baisse qui sera suivie d'une augmentation de la taxe de vente du Québec.
M. Leitao a déclaré que cette réforme permettra de mettre en oeuvre les recommandations du rapport de la commission d'examen sur la fiscalité québécoise, présenté en mars.

Le ministre a affirmé qu'une hausse de la TVQ d'environ 1 pour cent, qui doit générer 1 milliard $ de revenus pour le gouvernement, sera précédée par une baisse des impôts pour une somme comparable.

«Un tel changement de taxe, soit une baisse de l'impôt sur le revenu accompagnée d'une hausse des taxes à consommation, un tel changement c'est la chose la plus logique et la plus efficace à faire», a-t-il dit aux journalistes dans un hall de l'Assemblée nationale.

M. Leitao a fait cette annonce avant de participer à une commission parlementaire chargée d'entendre notamment les membres de la commission d'examen sur la fiscalité, présidée par Luc Godbout, et divers groupes qui présenteront des mémoires à ce sujet.

«Mon intention, c'est de mettre en application les réformes proposées par la commission Godbout, a-t-il dit. (...) La réforme se tient dans son ensemble. C'est-à-dire que pour baisser l'impôt sur le revenu, ce qui est ce que nous voulons faire, on a besoin de financer cette baisse par une hausse de taxes à consommation. C'est ça le coeur de la réforme.»

Pour désamorcer le scepticisme de la population qui craint une opération qui servirait surtout à hausser les taxes, M. Leitao privilégie une diminution d'impôt d'abord, pour augmenter les taxes «quelques mois plus tard».

«Si on le fait, et j'ai l'intention de le faire, mais je ne suis pas seul, je ne suis pas le roi, l'empereur, on commencerait par baisser l'impôt sur le revenu», a-t-il dit.

Selon le ministre, ces changements pourraient être présentés d'ici au prochain budget, pour une mise en oeuvre graduelle qui s'étendrait après la prochaine élection de 2018.

«La vitesse à laquelle on peut mettre ça en place, ce serait dans ce mandat et le mandat prochain, a-t-il dit. Une telle réforme ne peut pas être annoncée tout de suite, 1er janvier 2016, bang! Non, mais ça peut être annoncé tout de suite, avec un échéancier.»

Cette réforme se fera à coût nul pour l'État, mais elle doit augmenter le revenu disponible des ménages et ajouter 2 milliards $ au produit intérieur brut, a estimé M. Leitao.

«Une telle réforme nous placerait à l'avant-garde en Amérique du Nord et ça nous donnerait un coup de pouce très fort pour la croissance économique, a-t-il dit. C'est la chose à faire. On a besoin d'un tel 'boost' pour pouvoir moderniser notre économie.»

M. Leitao a insisté sur le fait que les baisses d'impôt liées à sa réforme fiscale s'ajouteraient à la diminution de la taxe santé, prévue en 2017, et aux autres baisses qui seraient possibles grâce au retour à l'équilibre budgétaire.

«Pour la réforme Godbout, on la centrerait sur une réduction de l'impôt sur le revenu, financée par d'autres mesures», a-t-il dit.

Le directeur de cabinet adjoint du ministre, Dominic Cormier, a affirmé par la suite qu'il ne faut pas conclure des propos du ministre qu'il a pris la décision d'aller de l'avant avec cette réforme.

«On n'a pas dit qu'on allait le faire, on n'a pas dit qu'on n'allait pas le faire, a-t-il dit. Là où on est rendu, c'est à l'étape des consultations.»

M. Cormier a expliqué que l'objectif des consultations est de dégager un consensus.

«Aujourd'hui on n'a rien annoncé, a-t-il dit. Présentement il n'y a aucune annonce d'intention qui a été donnée.»

Le leader parlementaire caquiste François Bonnardel a exprimé la crainte que le ralentissement économique diminue les revenus du gouvernement malgré tout.

«On va suivre ça de près mais je suis extrêmement sceptique que M. Leitao pourra mettre ça en place», a-t-il dit.

Le député péquiste Nicolas Marceau a souligné la témérité du projet du gouvernement, dans le contexte où les revenus attendus des dernières hausses de la TVQ n'ont pas été au rendez-vous.

«C'est très risqué, a-t-il dit. On sait qu'il y a du commerce à l'extérieur qui se fait au Québec, il y a du commerce électronique qui est maintenant en croissance. Aucune solution n'a été apportée à ce jour à ce problème et le commerce de détail va continuer à souffrir.»

M. Marceau a appelé le premier ministre Philippe Couillard à clarifier les propos de son ministre des Finances.

La présidente de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), Françoise Bertrand, s'est montrée encouragée par les signes d'ouverture manifestés par M. Leitao jeudi.

«S'il va de l'avant nous serons très contents, si non nous serons déçus», a-t-elle dit en entrevue.

Le rapport Godbout préconise une «réforme majeure du système fiscal» avec la réduction sur une base annuelle de l'impôt sur le revenu des particuliers de près de 4,4 milliards $, une baisse de l'impôt sur le revenu des sociétés de 1,1 milliard $ et la diminution de la taxe sur la masse salariale d'environ 400 millions $.

Il prévoit aussi, entre autres, des hausses des tarifs d'électricité et d'immatriculation sur les véhicules d'une valeur de plus de 40 000 $.

Le directeur général du Chantier de l'économie sociale, Jean-Martin Aussant, a remis en question les véritables retombées d'une telle réforme pour l'économie.

«Baisser les impôts et hausser les taxes, ces modèles-là ont été remis en question assez fréquemment ces dernières années par des prix Nobel entre autres», a-t-il dit, en soulignant l'impact négatif sur les plus démunis.

Malgré l'ouverture manifestée par M. Leitao pour la mise en oeuvre des recommandations du rapport, M. Aussant s'est montré confiant qu'il saura tenir compte des points de vue différents qui seront exprimés en commission parlementaire.

«J'espère que le ministre n'a pas conclu avant de nous entendre que tout est joué», a-t-il dit.

Famille noyée: le seul survivant retourne en Syrie pour les inhumations

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Publié par Associated Press le vendredi 04 septembre 2015 à 04h57. Modifié par 98,5 fm à 07h37.
Famille noyée: le seul survivant retourne en Syrie pour les inhumations
Abdullah Kurdi, le père, patience devant un édifice de la morgue à Mugla, en Turquie, 
jeudi. Les corps lui ont été livrés afin qu'ils puissent les emporter en Syrie pour les enterrer./
Photo: AP, Tolga Adanali
SURUC, Turquie - Le Syrien qui a été le seul survivant du naufrage d'un bateau transportant des réfugiés plus tôt cette semaine entre la Turquie et la Grèce est rentré dans son pays vendredi avec les dépouilles de sa femme et de ses deux fils afin de les inhumer dans leur ville de Kobané.
L'un des malheureux est le petit garçon de 3 ans qui a été photographié gisant face contre sable sur une plage de la Turquie après avoir été poussé par les vagues. Cette photographie a fait la une à travers le monde, suscitant l'indignation internationale.

Un convoi accompagnant le père éploré, Abdullah Kurdi, et les dépouilles s'est d'abord rendu à Suruç, dans l'extrême-sud de la Turquie, tout près de la frontière avec la Syrie, pour ensuite la traverser et arriver à Kobané située tout près de là.

Des représentants du gouvernement turc ont accompagné le convoi jusqu'à Kobané mais les journalistes ont dû en descendre environ 3 kilomètres qu'il n'y arrive.

La soeur d'Abdullah Kurdi, qui vit en Colombie-Britannique, a expliqué jeudi que la famille désirait venir au Canada. M.Kurdi n'avait pas encore fait de demande officielle. Une demande avait été transmise pour un autre parent, l'oncle du garçon, mais avait été rejetée par les autorités canadiennes.

Couillard veut «en faire plus» pour accueillir des réfugiés syriens

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Publié par La Presse Canadienne le jeudi 03 septembre 2015 à 18h12. Modifié par Danielle Arsenault à 19h18.
Couillard veut «en faire plus» pour accueillir des réfugiés syriens
Courtoisie: PLQ
MASHTEUIATSH, Qc - Alors que la photo du jeune Syrien noyé sur une plage turque continue de secouer les esprits au pays, le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, a fait part de son souhait d'en faire davantage pour accueillir des réfugiés issus de cette région dans la province.
Lors de l'inauguration d'un centre de la petite enfance dans une réserve autochtone du Lac-Saint-Jean, jeudi, M. Couillard a affirmé que le Québec devait faire «beaucoup mieux» pour recevoir ces réfugiés de ces «terres dévastées par le terrorisme et la guerre».

Selon le premier ministre, le Québec a accueilli 643 Syriens depuis le début de l'année, et il prévoit en recevoir un total de 1900 d'ici la fin de 2015.

M. Couillard a indiqué que la province était prête à héberger «des centaines, voire des milliers» de nouveaux réfugiés.

Il a rappelé qu'il était encore temps de venir en aide à d'autres gens comme le petit Alan Kurdi et de leur tendre la main «comme le Québec l'a souvent fait».

M. Couillard a par ailleurs demandé aux partis fédéraux, qui sont en campagne électorale, de s'élever au-dessus de la joute partisane sur cette question. Il a d'ailleurs «salué» la déclaration du chef conservateur Stephen Harper.

M. Harper, visiblement attristé par la photo, a réitéré la position de son parti, qui, dit-il, a déjà annoncé sa volonté d'agir davantage sur ce front.

«C'est tragique qu'on ait eu besoin de la photo d'un enfant mort pour réveiller notre conscience. (...) J'en appelle à la solidarité et à la mobilisation chez nous, au Canada et au Québec», a conclu M. Couillard.

La sélection des réfugiés est une compétence partagée entre les gouvernements du Québec et du Canada. La province s'entend avec Ottawa sur le nombre et la provenance de ces personnes.