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samedi, septembre 23, 2017

Sondage: le PQ rebondit et rejoint la CAQ en deuxième place



AGENCE QMI
MISE à JOUR 
QUÉBEC – L’appui très favorable qu’a reçu le chef du Parti québécois (PQ) au congrès de sa formation politique, début septembre, semble avoir profité à son parti, qui rejoint la CAQ au deuxième rang des intentions de vote au Québec.
Les formations politiques de Jean-François Lisée et de François Legault sont maintenant au coude à coude avec 26 %, tandis que les appuis du Parti libéral restent plutôt stables à 30 %, selon un sondage Mainstreet/Postmedia publié dans The Gazette, vendredi.

À titre comparatif, le PQ n’avait que 21 % des appuis lors d’un sondage mené à la mi-juillet. Au même moment, la Coalition avenir Québec (CAQ) récoltait 28 % des intentions de vote.
Jean-François Lisée semble donc avoir profité du vote de confiance qu’il a reçu en sa faveur, le 9 septembre dernier, lorsqu’il avait obtenu 92,8 % d’appui des militants.
Pour sa part, Québec solidaire confirme sa progression qui a suivi l’élection de Gabriel Nadeau-Dubois, en mai dernier dans la circonscription montréalaise de Gouin, et s’installe à 18 %.
Le coup de sonde a été mené par téléphone du 12 au 14 septembre derniers, auprès de 1501 répondants québécois.

mardi, février 07, 2017

Le PQ suggère des mesures pour améliorer l'intégration des immigrants

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

Publié le 06 février 2017 à 19h28 | Mis à jour le 06 février 2017 à 19h37

PIERRE SAINT-ARNAUD
La Presse Canadienne
Dans la foulée de l'attentat au Centre culturel islamique de Québec, le 29 janvier, le chef du Parti québécois (PQ), Jean-François Lisée, a présenté, lundi, une série de mesures destinées à améliorer l'intégration des immigrants et à combattre le racisme et la discrimination au Québec.
«Au cours de la dernière semaine, il y a eu une prise de conscience nationale extrêmement forte des difficultés d'intégration de plusieurs Québécois d'origines diverses - particulièrement, mais pas exclusivement maghrébine -, une prise de conscience très forte qu'il y avait dans notre société des traces de racisme et de discrimination qu'il convient de faire reculer», a affirmé M. Lisée en conférence de presse à Montréal.
Le plan d'action comporte une vingtaine de mesures touchant l'emploi, le logement, l'éducation et la francisation, notamment.
On y retrouve, entre autres, des propositions pour assurer une meilleure reconnaissance des diplômes et des compétences des immigrants, qui sont aux prises avec des taux de chômage beaucoup plus élevés que la moyenne des Québécois. Ces propositions impliquent le déblocage de goulots persistants que l'on retrouve chez certains ordres professionnels et dans les institutions d'enseignement, par exemple.
Certaines mesures visent aussi à contrer la discrimination à l'embauche, notamment en interdisant l'exigence d'une première expérience de travail canadienne, qui crée un cercle vicieux auquel il est impossible d'échapper lorsqu'un candidat nouvellement arrivé se cherche un premier emploi.
Le plan d'action dévoilé par M. Lisée comporte... (Photo archives La Presse)
Le plan d'action dévoilé par M. Lisée comporte une vingtaine de mesures touchant l'emploi, le logement, l'éducation et la francisation, notamment.
PHOTO ARCHIVES LA PRESSE
Le PQ propose également d'instaurer des amendes salées dans les cas de discrimination pour l'obtention d'un emploi ou d'un logement, parallèlement à des mesures de soutien financier pour l'incitation à l'embauche d'immigrants et à l'offre de stages.
«Il n'existe aucune amende pour quelqu'un qui est pris en flagrant délit de discrimination à l'embauche. Ça n'a pas de sens», a soutenu le chef péquiste.
De plus, il suggère de donner plus de mordant au programme d'embauche des minorités par l'État québécois en insistant sur les objectifs à atteindre, notamment par le biais de la discrimination positive.
Le PQ, qui a déjà fait part de son intention de mettre au rancart le cours d'éthique et culture religieuse, veut remplacer celui-ci par un cours sur la citoyenneté qui toucherait un ensemble de notions sociales, incluant, entre autres, le fait religieux, l'égalité entre les hommes et les femmes, la démocratie, la sexualité et autres.
«Ce cours doit avoir comme objectif de promouvoir une culture de l'antiracisme et contre la discrimination», a dit M. Lisée.
Le Parti québécois insiste également sur les mesures de francisation et l'intégration d'un plus grand nombre d'immigrants dans les conseils d'administration d'organismes publics et parapublics, parmi les candidats et employés des partis politiques et dans les manifestations culturelles.
Jean-François Lisée a d'ailleurs reconnu que son propre parti avait un examen de conscience à faire, alors qu'il n'était pas en mesure lui-même de dire quelle proportion du personnel salarié du PQ est immigrante: «Je suis certain que c'est insuffisant. On fait des efforts pour être beaucoup plus représentatifs au sein du Parti québécois», a-t-il soutenu.
Plusieurs des mesures visent aussi la sensibilisation, une approche qui a ses limites, notamment sur le web, où le document du Parti québécois suggère «d'encourager les citoyens à diffuser des contre-discours (aux propos racistes) et à marginaliser les voix discriminatoires».
«Le degré de tolérance au discours détestable est plus élevé qu'avant, a fait valoir M. Lisée. Développons des anticorps, disons que c'est détestable et on peut aussi tous bloquer (ces personnes détestables).»
Le chef péquiste s'est défendu de faire de l'angélisme, tout en reconnaissant que lutter contre l'émergence et la diffusion élargie d'un discours d'intolérance n'est pas une tâche simple.
«Il n'y a pas de réponse parfaite ou toute faite, mais l'inaction n'est pas une option», a-t-il martelé.

mercredi, février 24, 2016

Le PQ réclame le retrait d'un député libéral

http://journalmetro.com/actualites/national/

Par Alexandre RobillardLa Presse Canadienne 
Bernard Drainville.
Jacques Boissinot / La Presse Canadienne

QUÉBEC – Le Parti québécois s’est étonné, mercredi, que le premier ministre Philippe Couillard n’ait pas demandé le retrait temporaire de son caucus d’un député libéral visé par une enquête policière.
Le leader parlementaire péquiste Bernard Drainville a rappelé que cette sanction avait pourtant été la norme lors de cas semblables survenus précédemment.
Germain Chevarie, député des Îles-de-la-Madeleine, a nié toute malversation, en 2014, bien qu’il soit l’objet d’une enquête de l’Unité permanente anticorruption (UPAC), dans un dossier de financement politique.
Selon M. Drainville, les résultats de l’enquête policière sont entre les mains du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), qui doit déterminer si des accusations devront être portées.
«Le premier ministre peut intervenir pour demander à un député qui est sous enquête de se retirer du caucus, a-t-il dit en chambre. C’est ce qui est le cas présentement, il est sous enquête depuis de nombreuses années, son dossier est sur le bureau de l’UPAC depuis plus d’un an. On attend soit des accusations, soit des explications du DPCP.»
En réponse, le leader parlementaire du gouvernement, Jean-Marc-Fournier, a pris la défense de M. Chevarie, élu pour la première fois dans sa circonscription en 2008.
«Le député des Îles fait un excellent travail pour sa population, il remplit son mandat, a-t-il dit. Il a été élu pour faire ce mandat, il va continuer de le faire, puis ce n’est pas vrai que l’opposition officielle va décider quel est le résultat des élections.»
M. Fournier a plaidé que les membres du gouvernement ne veulent pas s’ingérer dans les enquêtes policières, afin de respecter la règle de séparation des pouvoirs.
«Je crois que nous devons protéger l’étanchéité entre le pouvoir législatif, exécutif et judiciaire, a-t-il dit. Moi, je le crois profondément. Je m’aperçois que, parfois, de l’autre côté, on échappe ça.»
M. Fournier a néanmoins invité les péquistes à interroger les représentants du DPCP lorsqu’ils se présenteront devant les parlementaires au moment de l’étude annuelle des crédits budgétaires, au printemps.
M. Drainville a rappelé que le ministre de la Stratégie maritime, Jean D’Amour, s’était retiré du caucus libéral en 2009, lorsqu’il avait été l’objet d’une enquête de la police et du Directeur général des élections pour financement politique illégal.
M. D’Amour avait réintégré le caucus libéral après que les enquêtes ont conclu qu’aucune accusation ne serait portée contre lui.
L’ex-ministre Tony Tomassi avait également dû quitter les rangs libéraux dès que le premier ministre Jean Charest avait été informé de faits qui ont été portés à l’attention de la police, et qui ont ensuite mené à sa condamnation pour fraude envers le gouvernement.
Le leader parlementaire péquiste a estimé mercredi que ces exemples témoignent de l’usage lorsque des députés sont visés par des enquêtes.
«Un de nos pairs a un dossier monté par l’UPAC qui est actuellement sur le bureau du DPCP depuis plus d’un an presque jour pour jour, a-t-il dit. L’usage, l’usage, pour le député de Rivière-du-Loup, pour le député Tomassi, et pour l’autre député que j’ai nommé tout à l’heure, ça a été de lui demander de se retirer du caucus libéral.»

vendredi, janvier 15, 2016

Propos diffamatoires: le PQ envoie une mise en demeure à la CAQ

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

Publié le 15 janvier 2016 à 07h33 | Mis à jour à 07h33
Le Parti québécois accuse François Legault et son... (PHOTO ERICK LABBÉ, ARCHIVES LE SOLEIL)
PHOTO ERICK LABBÉ, ARCHIVES LE SOLEIL
Le Parti québécois accuse François Legault et son député Benoît Charrette d'avoir tenu des propos diffamatoires à l'égard de Pierre Karl Péladeau.
Denis Lessard
DENIS LESSARD
La Presse
(Québec) Le Parti québécois a transmis hier une mise en demeure à la Coalition avenir Québec. Pour le PQ, François Legault et son député Benoît Charrette ont tenu des propos diffamatoires à l'endroit de Pierre Karl Péladeau en soutenant que sa contribution au financement d'un Institut de la souveraineté était contraire à la loi électorale.
À l'interne au PQ, on souligne disposer d'avis juridiques démontrant qu'une contribution du chef du PQ à l'Institut qui sera annoncé après le caucus présessionnel de la semaine prochaine serait conforme à la loi.
Le Directeur général des élections a refusé de se prononcer sur la légalité du geste cependant, soulignant qu'il comptait prendre position une fois qu'il aura pris connaissance de la structure envisagée. On parle d'une contribution de départ de 1 million de dollars.

mercredi, janvier 13, 2016

Le PQ réclame le départ de la présidente du CHUM-CHU Sainte-Justine

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/

Les urgences débordent, particulièrement celles des hôpitaux pour enfants
Les urgences débordent, particulièrement celles des hôpitaux pour enfants  Photo :  Radio-Canada

Dans un communiqué publié mercredi, le Parti québécois réclame du ministre de la Santé et des Services sociaux de « démettre » Geneviève Fortier de ses fonctions de présidente et de membre du Conseil d'administration du CHUM CHU Sainte-Justine.
Le PQ estime que la nomination de Mme Fortier « annoncée en catimini, juste avant Noël, pose un sérieux problème éthique ».
« Il y a véritablement un problème éthique, puisque cette personne, en plus d'être titulaire de charge publique, exerce des activités de lobbyisme auprès du gouvernement pour McKesson, une firme spécialisée dans la distribution de médicaments et d'équipements médicaux », lit-on dans le communiqué.
Pour le Parti québécois, la situation de Mme Fortier « pourrait même poser un problème légal. Le projet de loi 56, Loi sur la transparence en matière de lobbyisme, déposé par le ministre Jean-Marc Fournier en juin dernier, rendrait illégale une telle situation s'il était adopté tel quel », a déclaré Bernard Drainville.
Selon M. Drainville, l'article 42 de ce projet de loi stipule qu'« un titulaire d'une charge publique ne peut exercer une activité de lobbyisme auprès d'un autre titulaire d'une charge publique exerçant ses fonctions au sein de la même institution publique que celle dans laquelle il exerce sa charge ou d'une institution publique avec laquelle il a eu des rapports officiels, directs et importants au cours de la dernière année ».
Aux yeux du PQ, la situation de Mme Fortier « constitue un conflit d'intérêts potentiel permanent ».
En conclusion, le PQ demande au ministre Gaëtan Barrette de s'expliquer sur « cette situation préoccupante ».
Mercredi, un article du site web de La Presse révélait que Mme Fortier est première vice-présidente de McKesson Canada, la branche canadienne d'une multinationale spécialisée dans la distribution de médicaments et d'appareils pharmaceutiques.
Mme Fortier est également inscrite au registre des lobbyistes, comme responsable, pour McKesson, des relations gouvernementales avec Québec.
Son mandat précise qu'elle est susceptible d'avoir des contacts avec les ministres Gaétan Barrette et Carlos Leitao ainsi qu'avec le premier ministre Philippe Couillard.

mercredi, janvier 06, 2016

Un «pur et dur» à la CAQ

http://www.journaldemontreal.com/

MICHEL HÉBERT
MISE à JOUR 
François Legault ne pouvait rêver de commencer l’année sur une meilleure note. Le pur et dur Stéphane Gobeil quitte le PQ pour se joindre à la CAQ. Avec une belle profession de foi, en plus! Nationalisme et prospérité! 
Ce transfuge est plus important qu’il n’y paraît. M. Gobeil est ce qu’on appelle un vieux routier de la politique. Un apparatchik de longue date. Un vieux de la vieille du mouvement souverainiste. Un vétéran de l'invisible. Un barbouze de l'indépendance.
Il a côtoyé Gilles Duceppe durant des années, s’est joint ensuite au clan de Pauline Marois. Il a écrit des discours, des mémoires, etc, et pondu un livre intitulé «Un gouvernement de trop», vite devenu une bible chez les indépendantistes.
Ce transfuge-là, ce n’est pas n’importe qui. M. Gobeil était au cœur de l’argumentaire souverainiste depuis plusieurs années. Il en sait des choses. Et plus qu’il ne pourra jamais en dire, à moins d’écrire ses mémoires...
Je crois, comme mon collègue Daniel Leblanc du Globe and Mail, qu’il se «passe quelque chose» au PQ pour qu'un tel personnage passe à la CAQ. Un pur et dur ne lève pas les feutres sans raison majeure.
Certains avancent que d’autres feront comme lui. Qu’ils ne croient pas que le PQ puisse être sauvé du naufrage par PKP. 2018, c'est le mur. La date de péremption.
Les humeurs varient dans les officines. Pas vraiment nourries par la colère. Personne ne peut pointer du doigt quelqu'un ou quelque chose. C'est comme s'il y avait quelque chose dans l'air. Comme si l’atmosphère était contaminée par l’éventualité d’une catastrophe... Et la certitude que le pays, ce n’est certainement pas pour demain, voire après demain.
Vous me direz que ce ne sont que des racontars. Évidemment, et plusieurs voudront fermer les yeux et les oreilles. Pour continuer de jongler dans leur montgolfière en criant «PAYS»! Et en crachant sur les chroniqueurs qui n'ont pas bu le Kool-Aid...
Tout de même, depuis quelque temps, plusieurs sont partis, et pas les moindres. Stéphane Bédard, bien sûr. Mais aussi plusieurs membres du personnel politique, soit remerciés, soit partis d’eux-mêmes. C'étaient des pros, eux aussi. Des gens d'expérience, qui avaient tout donné durant des années. Pas des militants éphémères... Tout ça empoisonne l’ambiance.
Depuis les dernières élections fédérales, ce n’est pas la joie chez les indépendantistes. Blessé, M. Duceppe est invisible depuis des mois. Quant au Bloc, à quoi et à qui pourrait-il servir avec dix députés absents des débats parlementaires... Il faut se rappeler ce qu'était le Bloc pour mesurer l'ampleur des pertes... Le Bloc n'a plus d'influence à Ottawa. 
Alors, dans ce contexte, devant ce que Parizeau appelait un «champ de ruines», qui croit sérieusement à l'éventualité d'un troisième et fatidique référendum dans un avenir prochain? Un troisième référendum...
L'incertitude et la fatigue expliquent sans doute l’envie de miser sur autre chose.
Un indépendantiste au PLQ, ce serait impensable mais un indépendantiste à la CAQ, alors là, avec Stéphane Gobeil qui ouvre la porte, tout devient possible...
Ça ne change pas le monde, bien évidemment. Stéphane Gobeil, ce n'est pas comme si Alexandre Cloutier ou Jean-François Lisée faisait défection. Mais c'est tout ce qui fallait à la CAQ pour partir l'année 2016 de bonne humeur...

vendredi, décembre 11, 2015

Le PQ veut entendre Lachance et Charbonneau en commission parlementaire

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le jeudi 10 décembre 2015 à 17h11. Modifié par Charles Payette le vendredi 11 décembre 2015
Le PQ veut entendre Lachance et Charbonneau en commission parlementaire
Le commissaire Renaud Lachance et la présidente de la commission, la juge France Charbonneau/Photo: Cogeco Nouvelles
QUÉBEC - Le Parti québécois veut mandater des députés pour faire la lumière sur les raisons qui ont mené le commissaire Renaud Lachance à se dissocier de certaines conclusions du rapport de la Commission Charbonneau.
On en parle en ondes :
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Mis en ligne le vendredi 11 décembre 2015 dans Puisqu'il faut se lever avec Paul Arcand
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Mis en ligne le vendredi 11 décembre 2015 dans Puisqu'il faut se lever avec Pierre-Yves McSween
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Mis en ligne le vendredi 11 décembre 2015 dans Puisqu'il faut se lever avec Jean Lapierre
Le leader parlementaire du PQ, Bernard Drainville, a écrit une lettre à ce sujet au président de la commission des institutions de l'Assemblée nationale, Guy Ouellette.

M. Drainville constate dans sa lettre que les travaux et le rapport de la Commission d'enquête sur l'industrie de la construction (CEIC), présidée par la juge France Charbonneau, suscitent des questions.

Le député péquiste fait notamment référence à la dissidence exprimée par M. Lachance au sujet des liens entre des contrats publics et le financement des partis politiques provinciaux.

Cette demande du PQ, transmise jeudi à M. Ouellette, survient alors que Radio-Canada a diffusé des extraits de courriels au ton acrimonieux envoyés par M. Lachance à Mme Charbonneau.

Dans sa lettre, M. Drainville réclame que les deux commissaires soient entendus séparément dans les plus brefs délais par la commission, où les députés libéraux sont majoritaires.

«Nous croyons qu'il est de notre responsabilité de faire en sorte que toutes les questions soulevées par les travaux et le rapport de la CEIC obtiennent réponse, particulièrement quant aux raisons qui ont poussé M. Lachance à exprimer sa dissidence concernant une partie importante des conclusions du rapport», écrit le leader parlementaire du Parti québécois.

En entrevue, M. Drainville a estimé que cette démarche servira notamment à établir si des pressions politiques ont été exercées durant les travaux de la commission.

«Est-ce que des pressions ont été exercées? J'aimerais bien qu'on me rassure là-dessus», a-t-il dit.

Selon M. Drainville, les courriels démontrent que les objections émises par M. Lachance concernaient des représentants du Parti libéral dont l'ex-premier ministre Jean Charest, les ex-ministres Nathalie Normandeau et Line Beauchamp ainsi que l'homme d'affaires Marc Bibeau.

«Si on fait l'addition de tous ces commentaires-là, on a l'impression qu'il voulait atténuer les agissements du Parti libéral et le rôle joué par certains acteurs-clés, a-t-il dit. C'est ce qui me fait dire que les libéraux sont morts de rire.»

Le gouvernement qualifie la démarche de l'opposition péquiste d'«exercice démagogique spectaculaire», visant uniquement à miner les recommandations de la Commission Charbonneau.

Le responsable des relations avec les médias au cabinet du premier ministre Philippe Couillard, Charles Robert, a réagi jeudi au nom du gouvernement pour dire qu'il ne revenait pas au conseil exécutif, mais plutôt à la commission des institutions de l'Assemblée nationale, d'évaluer la proposition de M. Drainville et d'y donner suite ou non.

Sauf que la commission est formée de 13 députés, dont sept libéraux, qui forment donc la majorité.

Aux yeux du gouvernement, la proposition est carrément «immonde», selon M. Robert. L'opposition péquiste cherche à utiliser la commission des institutions «à des fins partisanes», «du jamais vu», estime le porte-parole.

Il conclut que M. Drainville veut que les parlementaires s'immiscent dans les travaux de la Commission Charbonneau, censée être indépendante de toute influence politique. «C'est inacceptable. C'est pire qu'inacceptable, c'est répréhensible», a-t-il commenté, en entrevue téléphonique.
Québec solidaire appuie le PQ
Le député de Québec solidaire (QS) Amir Khadir a affirmé jeudi que son parti appuiera l'initiative du PQ, même s'il ne pourra participer à la décision, n'étant pas membre de la commission parlementaire.

À la lumière des informations qui circulent au sujet de leurs échanges de courriels, M. Khadir a estimé que la dissidence de M. Lachance est discréditée.

«M. Lachance s'est discrédité avec son ton injurieux à l'égard de la juge Charbonneau», a-t-il dit en entrevue, en référant à certains passages des courriels.

Selon le député de QS, M. Lachance commet des erreurs graves dans ses échanges avec Mme Charbonneau en omettant des témoignages qui contredisent ses affirmations.

M. Khadir cite notamment un extrait des courriels où le commissaire affirme qu'une seule source a identifié l'homme d'affaires Marc Bibeau comme responsable du financement du PLQ alors que d'autres témoignages allaient dans le même sens.

«Tout cela jette un sérieux doute sur son jugement», a-t-il dit.

Devant les passages où M. Lachance insiste pour retirer le nom M. Charest et retrancher des passages touchant l'ex-ministre des Affaires municipales Nathalie Normandeau, M. Khadir s'interroge sur ses motivations.

«Que ce soit volontairement ou par une espèce d'obsession ou un entêtement que je m'explique difficilement, à vouloir tout limiter et tout atténuer, il donne la fâcheuse impression qu'il veut protéger les libéraux ou Jean Charest», a-t-il dit.

La Coalition avenir Québec, qui réserve ses commentaires pour vendredi, a signifié son appui à la démarche du PQ.

mardi, novembre 17, 2015

Le PQ obtient un débat d'urgence sur l'accueil des réfugiés

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

Mise à jour le lundi 16 novembre 2015 à 17 h 38 HNE
Pierre Karl Péladeau et Maka Kotto
Pierre Karl Péladeau et Maka Kotto

Un débat d'urgence à l'Assemblée nationale sur l'accueil des réfugiés syriens aura lieu mardi après-midi, à la demande du PQ. Plus tôt lundi, le leader péquiste, accompagné de son porte-parole en matière d'immigration et de communautés culturelles, Maka Kotto, en avait fait la demande afin de « permettre une discussion transparente et non partisane » sur ce dossier d'importance.
« Les Québécoises et les Québécois sont ouverts à l'accueil des réfugiés. Ils comprennent que nous faisons face à une crise humanitaire. Nous devons assumer nos responsabilités », avait fait valoir le chef de l'opposition officielle.
« À cet égard, le gouvernement du Québec doit s'assurer que les conditions d'accueil sauront être en mesure de respecter les critères élémentaires de réconfort, d'humanité et bien sûr de sécurité. Ces éléments fondamentaux restent aujourd'hui sans réponse. »— Le chef péquiste, Pierre Karl Péladeau

Pour le chef du PQ, le gouvernement a le devoir de faire connaître son plan d'accueil et quelles ressources y seront consacrées.
PKP déplore les propos de Couillard sur l'intolérance
Le chef de l'opposition a par ailleurs dénoncé certaines déclarations du premier ministre dimanche, estimant qu'il s'agit de propos déplacés à l'égard du PQ et de la CAQ.
Lors du conseil général du PLQ, Philippe Couillard a laissé entendre que l'adoption de politiques « faciles et qui semblent répondre à ce qu'on croit être le souhait de la population » pourrait mener à de « l'intolérance involontaire », comme c'est le cas dans d'autres pays.
M. Couillard a notamment fait référence à la proposition du député péquiste Jean-François Lisée sur la possibilité d'un délai avant d'accorder le droit de vote aux nouveaux citoyens canadiens et à celle de la CAQ, qui avait suggéré d'évaluer les connaissances des immigrants en français, ainsi que leur employabilité, après trois ans dans la province.
Or, les deux partis estiment que le fait de remettre en question les politiques du gouvernement ne fait pas d'eux des intolérants.
« Le premier ministre Philippe Couillard a accusé faussement le Parti québécois et la Coalition avenir Québec de xénophobie. Ainsi [il] a instrumentalisé de façon indécente et partisane les horreurs de Paris. »— Pierre Karl Péladeau

« À titre d'élus, nous avons le devoir de poser toutes les questions légitimes et de remettre en question les actions du gouvernement sans être taxés ou accusés de xénophobie, a aussi fait valoir Pierre Karl Péladeau. Le premier ministre doit démontrer la hauteur et l'élévation inhérentes qui [doivent] caractériser son statut de chef d'État. Il doit retirer ses propos. »
La CAQ ulcérée
La CAQ, tout aussi, ulcérée, a demandé au premier ministre de revenir sur ses propos.
Sa porte-parole en matière d'immigration et députée de Montarville, Nathalie Roy, lui reproche d'avoir fait preuve d'« arrogance », déplorant son « ton moralisateur » et ses amalgames « douteux ».
« Nos propositions pour changer les politiques d'immigration, qui datent de plusieurs mois, n'ont absolument rien à voir avec le dossier des réfugiés et ne s'appliquent même pas à cette catégorie d'immigrants. Le premier ministre le sait bien, mais il préfère faire de la petite politique », a-t-elle dénoncé.
« Il a choisi de verser dans les attaques partisanes contre ses adversaires, plutôt que de viser à rassembler tous les Québécois », a-t-elle encore déploré, précisant que la CAQ ne remet pas en question l'accueil de milliers de réfugiés syriens, mais plutôt l'empressement d'Ottawa et de Québec à les recevoir.
Le maire de Québec, Régis Labeaume, a fait écho lundi aux préoccupations des partis en matière de sécurité et demande à Ottawa de prendre le temps de bien faire les choses et que « rien ne presse » pour accueillir les réfugiés d'ici la fin de l'année comme l'a promis le premier ministre Justin Trudeau.
Le Québec pourrait accueillir jusqu'à 5750 réfugiés en vertu de l'entente avec Ottawa sur l'immigration.

mardi, octobre 27, 2015

Femmes autochtones: le PQ réclame la tête de la ministre Lise Thériault

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le mardi 27 octobre 2015 à 12h57. Modifié par 98,5 Sports à 13h14.
Femmes autochtones: le PQ réclame la tête de la ministre Lise Thériault
Lise Thériault/PLQ
QUÉBEC - L'opposition péquiste réclame la tête de la ministre de la Sécurité publique, Lise Thériault, jugée incompétente dans sa gestion des allégations de mauvais traitements subis par des femmes autochtones de Val-d'Or.
C'est la deuxième fois que le Parti québécois juge que Mme Thériault ne se montre pas digne de ses fonctions. La première fois c'était lors de l'évasion spectaculaire de détenus de la prison d'Orsainville en juin 2014.

L'opposition officielle exhorte par ailleurs le gouvernement à confier l'enquête en cours au Bureau des enquêtes indépendantes (BEI).

Vendredi, la ministre Thériault a plutôt demandé au Service de police de la ville de Montréal (SPVM) de reprendre l'enquête entreprise par la Sûreté du Québec (SQ), compte tenu que les allégations en question visaient des policiers de la SQ.

Quelques femmes autochtones de Val-d'Or prétendent avoir été victimes d'abus de pouvoir et d'agressions sexuelles par des policiers de la SQ de l'endroit.

La ministre Thériault a manqué de jugement dans ce dossier et a fait preuve d'un comportement erratique, a dénoncé mardi le leader parlementaire de l'opposition péquiste, Bernard Drainville, en point de presse. Il réclame une enquête indépendante sur les incidents de Val-d'Or.

De son côté, Québec solidaire souhaite plutôt que le gouvernement crée un comité de réconciliation dirigé par le premier ministre. Le mandat de ce comité serait de s'attaquer au problème de fond de la discrimination systémique dont les autochtones font les frais.

lundi, octobre 26, 2015

La souveraineté sans référendum

http://www.journaldequebec.com/

MICHEL HÉBERT
MISE à JOUR 
Bloc drapeau du Québec  Devant l’impasse actuelle, Jacques Parizeau n’hésiterait pas à déclencher des élections référendaires pour faire du Québec un pays.
Mais encore faudrait-il que les souverainistes se serrent les coudes. Au plus serré possible. L’état actuel des troupes est décevant; les hommes d’honneur partent, éreintés. Gilles Duceppe, Stéphane Bédard quittent la scène...
Il y aurait de quoi faire pourtant. À la fin de sa vie, Monsieur enviait la frondeur politique des Catalans. Et, 20 ans après 1995, son épouse Lisette Lapointe reformule le souhait de feu son époux: pourquoi pas des élections référendaires pour accéder à l’indépendance?
«Depuis 40 ans, le moyen privilégié a été le référendum, mais, ce pourrait être une élection référendaire», suggère Mme Lapointe dans ses souvenirs du 30 octobre 1995.
M. Parizeau estimait que le PQ se complique la vie en s’imposant une victoire électorale en prélude d’une victoire référendaire. Il y a un chemin plus court vers l’indépendance.
En Catalogne, un vote pour un député indépendantiste était un vote pour l’indépendance. Alors, avec une majorité parlementaire, rien n’empêche (sauf Madrid) l’indépendance, croit-on maintenant à Barcelone.
Lisette Lapointe précise les choses à sa place: à la majorité parlementaire devra s’ajouter la majorité des suffrages exprimés. Le PQ pourrait faire l’indépendance avec ces deux majorités.
«Avec une majorité de députés élus sous la bannière souverainiste, et plus de 50 % des voix, le nouveau gouvernement pourrait légitimement amorcer le processus d’indépendance», écrit-elle.
Le Québec est entré dans la confédération sans référendum ni élection, rappelle Mme Lapointe. Pourquoi tant d’embûches pour en sortir?
«À l’élection du 27 septembre, les souverainistes, majoritaires au Parlement de la Catalogne, ont obtenu le mandat de préparer l’indépendance. Ils nous ont longtemps observés, à nous maintenant de nous inspirer de leur courage et de leur confiance», écrit Mme Lapointe.
Interrogé récemment sur l’éventualité d’élections référendaires, Pierre Karl Péladeau, avait repoussé ce scénario. Le nouveau chef du PQ n’a pas voulu d’emblée déroger à la tradition étapiste. Mais, si l’exemple catalan inspirait M. Parizeau, sans doute inspire-t-il M. Péladeau. Monsieur proposait un référendum APRÈS l’indépendance, sur un nouveau modèle de société québécoise.
Le prochain scrutin sera en fait une élection référendaire. Les libéraux et les caquistes voudront sûrement présenter les choses ainsi. Alors, comme on dit au PQ, aussi bien la jouer «all in»...

mercredi, septembre 30, 2015

Le PQ rappelle au lieutenant-gouverneur son rôle purement symbolique

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 Mise à jour le mardi 29 septembre 2015 à 19 h 46 HAE  La Presse Canadienne
J. Michel Doyon (archives)
J. Michel Doyon (archives)  Photo :  Radio-Canada

Le lieutenant-gouverneur du Québec agit comme la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf dans la fable de La Fontaine, selon le député péquiste Stéphane Bergeron.
Ce dernier a sursauté en prenant connaissance des propos tenus lundi par le nouveau lieutenant-gouverneur, J. Michel Doyon, quant à l'étendue des pouvoirs conférés à celui qui occupe le poste de représentant de la reine Élisabeth II au Québec.
En entrevue à La Presse Canadienne, M. Doyon a affirmé que son rôle était tout sauf symbolique. Il a soutenu que, selon la Constitution canadienne, le lieutenant-gouverneur détenait d'énormes pouvoirs, dont celui de ne pas sanctionner une loi qu'il jugerait antidémocratique.
Porte-parole en matière de relations Québec-Canada pour l'opposition officielle, Stéphane Bergeron a tenu à remettre les pendules à l'heure en rappelant à M. Doyon qu'il n'était pas élu, donc qu'il n'avait pas à bousiller le travail parlementaire fait par les élus de l'Assemblée nationale, responsables d'adopter les lois.
En point de presse mardi, il a dit juger que l'institution du lieutenant-gouverneur n'avait aucune légitimité démocratique et que les soi-disant pouvoirs reliés à sa fonction étaient depuis longtemps « tombés en désuétude ».
M. Doyon ne peut donc pas se permettre « de porter un jugement sur des lois adoptées par les élus du peuple » québécois, a tranché le député de Verchères.
De plus, M. Bergeron considère que J. Michel Doyon, qui a été nommé lieutenant-gouverneur par le premier ministre Stephen Harper, « n'est là que pour services rendus au parti au pouvoir » à Ottawa.
Cela dit, le député péquiste a ajouté qu'il n'avait pas l'intention d'entreprendre une polémique avec M. Doyon sur la place publique.
« Je ne vais pas m'engager dans un débat à savoir qui pisse le plus loin, entre lui et moi », a-t-il illustré.
Le Parti québécois qualifie l'institution du lieutenant-gouverneur de désuète et réclame son abolition. Jeudi dernier, l'opposition péquiste a boycotté la cérémonie d'assermentation de M. Doyon.

jeudi, septembre 10, 2015

Le PQ n'a pas le monopole de la souveraineté, dit Pierre Karl Péladeau

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Publié par La Presse Canadienne le mercredi 09 septembre 2015 à 17h51. Modifié par Charles Payette le jeudi 10 septembre 2015
Le PQ n'a pas le monopole de la souveraineté, dit Pierre Karl Péladeau
QUÉBEC - Le chef péquiste Pierre Karl Péladeau ne voit pas la présence d'autres partis souverainistes comme un obstacle à une unification des militants pour l'indépendance du Québec.
Le reportage de Louis Lacroix
 
 
 
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Le Parti québécois n'a pas le monopole du projet souverainiste, ce qui l'oblige à travailler avec les autres partis qui partagent cet objectif, a déclaré M. Péladeau en conférence presse, mercredi.

«Nous partageons un objectif commun, celui de la liberté, celui de la formation d'un pays, celui de l'indépendance et de la souveraineté, a-t-il dit. Et le Parti québécois n'a pas le monopole en cette matière. Il nous apparaît essentiel et incontournable justement que nous nous rassemblions tous ensemble pour cet objectif.»

M. Péladeau a même évoqué l'influence que les citoyens et membres d'autres partis souverainistes pourront avoir dans l'élaboration de la stratégie référendaire péquiste.

«Certainement que les citoyens et les citoyennes, les militants et les militantes d'autres partis politiques vont enrichir la conversation», a-t-il dit.

Responsable de la convergence du mouvement indépendantiste, la députée Véronique Hivon a affirmé que le PQ a mis de côté la question des alliances qui permettraient de faire élire plus de députés des partis souverainistes.

«Il ne faut pas voir le mouvement qui est amorcé par le prisme d'une simple question d'alliances, a-t-elle dit. Justement, je pense qu'une erreur, dans le passé, ça a été de partir du prisme de l'alliance électorale.»

Mme Hivon a expliqué que le PQ souhaite plutôt travailler avec les autres partis souverainistes, Option nationale et Québec solidaire, sur les points communs.

«On n'est pas en train de remettre leur existence en question, a-t-elle dit. Ce que l'on souhaite, c'est pouvoir travailler ensemble, justement, au-delà des allégeances partisanes sur ce qui nous rassemble.»

M. Péladeau a donné l'exemple de la région espagnole de Catalogne, où des partis souverainistes se partagent l'échiquier politique.

«Il y a deux partis qui sont souverainistes, et ils sont ensemble pour justement faire en sorte de rencontrer les objectifs qui sont les leurs, c'est-à-dire que la Catalogne devienne un pays», a-t-il dit.

La députée Françoise David, de Québec solidaire, a déclaré en point de presse que des discussions sont possibles avec d'autres partis souverainistes.

Mme David a fait référence au mandat confié par les militants qui oblige le parti à présenter des candidats dans les 125 circonscriptions québécoises.

«Si ce mandat devait changer, on verra, mais, pour le moment, c'est le mandat que nous avons, a-t-elle dit. Je pense que c'est clair.»

Plus tôt, mercredi, M. Péladeau a expliqué que le remaniement de son caucus, annoncé dimanche, marque le début d'une nouvelle période au PQ.

M. Péladeau s'est défendu d'avoir écarté le député Stéphane Bédard du poste de leader parlementaire, confié à son ancien adversaire dans la course à la direction Bernard Drainville.

«Écarté, c'est pas, je ne pense pas... La première chose que je voudrais souligner, c'est que Stéphane a fait un travail exceptionnel», a-t-il dit avant une réunion de ses députés.

Selon le chef péquiste, le remaniement de son caucus, par lequel certains dossiers ont été confiés à de nouveaux députés, était adéquat à la suite de son élection comme chef en mai dernier.

«Nouvelle session et une nouvelle période s'ouvre, je pense qu'il était adéquat, puisque nous avons des compétences exceptionnelles au PQ dans notre députation, de faire en sorte de mettre en valeur ces compétences, cette diversité et cette énergie», a-t-il dit.

De son côté, M. Bédard a pris acte de la décision de M. Péladeau de lui confier les dossiers de la justice au sein du caucus.

«Je pense que Bernard et M. Péladeau ont donné les motifs et tout cela est bien correct, a-t-il dit. Quand on vient en politique, c'est pour servir une cause, des citoyens, les citoyens de Chicoutimi, tout comme l'ensemble des citoyens du Québec, ce que je vais continuer de faire.»

Mardi, M. Drainville a expliqué que le PQ devait sortir de la «bulle parlementaire» pour se reconnecter aux préoccupations de la population.

M. Bédard, qui a été chef intérimaire durant la dernière course à la direction, a affirmé qu'il n'a aucune intention de quitter ses fonctions en raison du remaniement.

«Je suis attaché au Parti québécois profondément, j'ai milité depuis l'âge de dix ans dans ce parti, a-t-il dit. Je suis né, presque, avec, je suis né en 1968.»

Mercredi, M. Péladeau a affirmé que le PQ veut être prêt à répondre aux attaques de ses adversaires contre le projet souverainiste, d'ici la prochaine campagne électorale de 2018.

«Nous allons avoir des réponses aux questions que les fédéralistes ont toujours posées et aussi, surtout, les campagnes de peur que nous connaissons, a-t-il dit. Nous l'avons connu en 1980, nous l'avons connu en 1995.»

Radio-Canada a rapporté mardi que le PQ veut mettre en place une stratégie pour transformer la formation en «machine de guerre», créant notamment une école pour enseigner aux militants les arguments pour l'indépendance du Québec, ce qui a suscité des railleries dans le camp libéral.

«Ils parlent d'ouvrir des écoles de souveraineté, ils veulent endoctriner, essayer d'exposer un point de vue à partir de réponses qu'ils disent qu'ils n'ont pas, a affirmé le leader parlementaire Jean-Marc Fournier. M. Péladeau nous a annoncé qu'il y aurait un institut (sur la souveraineté) parce qu'en ce moment il n'y a pas les réponses.»

lundi, septembre 07, 2015

Le PQ dévoile son cabinet fantôme; Drainville devient leader parlementaire

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 06 septembre 2015 à 19h57. Modifié par Danielle Arsenault à 20h21.
Le PQ dévoile son cabinet fantôme; Drainville devient leader parlementaire
Bernard Drainville/Courtoisie: PQ
QUÉBEC - Bernard Drainville sera le nouveau leader parlementaire de l'Opposition officielle, a annoncé dimanche soir le Parti québécois (PQ), qui a dévoilé la composition de son nouveau cabinet fantôme.
Le chef péquiste, Pierre Karl Péladeau, a assigné Agnès Maltais au rôle de leader adjointe et le député de Rimouski, Harold LeBel, devient whip. Nicole Léger, la députée de Pointe-aux-Trembles sera présidente du caucus.

L'ancien leader parlementaire Stéphane Bédard devient porte-parole en matière de justice.

L'ex-aspirant à la direction du PQ, Alexandre Cloutier, qui était responsable de la justice, a été nommé porte-parole de l'opposition en matière d'éducation.

Pascal Bérubé, qui avait très tôt donné son soutien à M. Péladeau durant la course, a pris du galon. Lui qui était auparavant porte-parole de la sécurité publique a ajouté à cette responsabilité l'énergie et les ressources naturelles.

Une autre candidate à la course à la direction, Martine Ouellet a pour sa part gardé son rôle comme porte-parole des transports, de la stratégie maritime, de l'électrification des transports et des télécommunications.

La rumeur a commencé à circuler vendredi, à l'effet que M. Péladeau délogerait Stéphane Bédard, qui avait assuré la direction intérimaire du PQ pendant la course à la direction. Il assumait jusqu'à tout dernièrement les responsabilités de leader parlementaire.

Le nom d'Alexandre Cloutier faisait partie des prédictions pour le remplacer, mais c'est finalement M. Drainville qui en a hérité. Il sera aussi porte-parole en matière d'éthique et intégrité, de la loi électorale et de l'accès à l'information. Rappelons que M. Drainville, qui était également parmi les candidats à la direction du parti, avait abandonné la course pour appuyer M. Péladeau.

mercredi, septembre 02, 2015

Que Québec perçoive tous les impôts, répliquent le PQ et la CAQ

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 Mise à jour le mardi 1 septembre 2015 à 19 h 37 HAE  La Presse Canadienne
Un formulaire de Revenu Québec (archives)
Un formulaire de Revenu Québec (archives)  Photo :  Sara-Emmanuelle Duchesne, SRC

La Coalition avenir Québec (CAQ) et le Parti québécois (PQ) pressent le premier ministre Philippe Couillard de s'entendre avec Ottawa pour confier à Revenu Québec le traitement d'une déclaration de revenus unique.
Lundi, en réaction au rapport de la commission Robillard, M. Couillard s'est engagé à examiner la possibilité de mettre en place une déclaration fiscale unique d'ici la fin de son mandat, sans toutefois préciser si le mandat serait confié à Revenu Québec ou à l'Agence du revenu du Canada (ARC).
Le leader parlementaire caquiste François Bonnardel a déclaré mardi que l'agence fiscale québécoise, qui gère déjà pour Ottawa la perception de la taxe sur les produits et services (TPS), devrait s'en charger.
« Cette idée, c'est d'affirmer l'autonomie du Québec dans cette compétence qui est celle des impôts, a-t-il dit. On gère déjà TPS/TVQ des entreprises. Aujourd'hui, avec la gestion informatisée, ça faciliterait encore plus la tâche d'avoir un seul rapport d'impôt. »
M. Bonnardel a estimé qu'une déclaration fiscale unique, qui permettrait à Québec d'obtenir une compensation pour sa gestion de la partie fédérale, générerait des économies de 400 à 800 millions de dollars.
« Il n'y a pas de raison qu'en 2015 les Québécois soient obligés de faire deux rapports d'impôt », a-t-il dit.
Selon le député caquiste, cette question devrait faire partie des thèmes de la campagne électorale fédérale en cours.
« Il faut agir, je pense qu'on n'a pas besoin de quatre ans pour demander au fédéral qu'on soit capable de faire notre propre rapport d'impôt et je m'attends à ce qu'on accélère le pas de la part du ministre des Finances, sinon du ministre des Affaires intergouvernementales », a-t-il dit.
Le ministre des Finances, Carlos Leitao, avait exprimé son ouverture face à une proposition de la CAQ présentée en mars dernier.
Le Québec est la seule juridiction canadienne qui dispose d'une administration fiscale entièrement autonome et distincte des autorités fédérales.
Toutes les autres provinces ont confié à l'ARC le soin d'administrer la perception de leur impôt sur le revenu.
Mardi, le député péquiste Alain Therrien a bien accueilli la plus récente suggestion de M. Couillard, à la condition que ce soit Revenu Québec qui se charge des déclarations de revenus des Québécois.
« Qu'il convainque le gouvernement fédéral de rapatrier les pouvoirs de perception et de taxation du gouvernement fédéral et qu'on le gère nous-mêmes », a-t-il dit.
M. Therrien a cependant exprimé des doutes, mardi, quant à la réelle motivation de M. Couillard à obtenir ce gain pour le Québec.
« Essayer de convaincre M. Couillard de faire des batailles pour, d'abord, amener plus de pouvoirs au Québec pour qu'ensuite ça amène davantage d'économies au Québec, nous on n'est pas tellement optimistes que ça puisse fonctionner », a-t-il dit.
En commentant lundi un rapport qui recommande de confier à l'ARC des activités de perception de Revenu Québec pour éliminer les coûts de ce dédoublement, M. Couillard a évoqué la création d'une déclaration unique d'impôt.