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mardi, septembre 20, 2016

Un fils de Trump compare les réfugiés syriens à des bonbons empoisonnés

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Publié le 20 septembre 2016 à 07h33 | Mis à jour à 11h01
Donald Trump Jr, qui se fait fréquemment l'avocat... (AP)
AP
Donald Trump Jr, qui se fait fréquemment l'avocat des positions de son père, a publié sur son compte Twitter une photo avec une coupe de bonbons estampillée du slogan du candidat républicain «Make America great again!»

Agence France-Presse
Washington
Le fils aîné du candidat républicain à la Maison-Blanche Donald Trump a comparé, dans un tweet, les réfugiés syriens à des «bonbons empoisonnés», suscitant de vives réactions notamment dans le camp démocrate.
Donald Trump Jr, qui se fait fréquemment l'avocat des positions de son père, a publié sur son compte Twitter une photo avec une coupe de bonbons estampillée du slogan du candidat républicain «Make America great again!» (Rendre à l'Amérique sa grandeur).
«Si j'avais un bol de bonbons et vous disais que, dans le lot, trois étaient empoisonnés, en prendriez-vous une poignée? Tel est notre problème avec les réfugiés syriens», a-t-il lancé. «Cette image dit tout. Arrêtons le politiquement correct qui ne fait pas de l'Amérique une priorité».

This image says it all. Let's end the politically correct agenda that doesn't put America first. 

Sa remarque a rapidement fait réagir les réseaux sociaux et provoqué des réactions indignées dans le camp démocrate.
«Dégoûtant», a ainsi réagi sur Twitter le porte-parole de la candidate démocrate Hillary Clinton, Nick Merrill.
«Voici l'un des millions d'enfants que vous avez comparés à un bonbon empoisonné», a écrit l'une des anciennes plumes de Barack Obama, Jon Favreau, accompagnant son tweet de la photo d'Omran, un Syrien de 5 ans blessé dans un raid aérien à Alep dont le portrait a fait le tour du monde cet été.
Après les attentats de samedi aux États-Unis, Donald Trump a renoué avec ses thèmes de campagne de prédilection avec un virulent discours lundi en Floride dans lequel il a lié menace islamiste et immigration.
Il prône la fermeture sélective des frontières en fonction des pays d'origine. Par exemple, il souhaite arrêter tout accueil de réfugiés syriens et dénonce le projet de sa rivale démocrate d'augmenter leur nombre fixé aux alentours de 65 000 par Barack Obama.

Lisée reconnaît que Charkaoui n'appuie pas Cloutier


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Alexandre Cloutier et Jean-François Lisée... (photo Michel Tremblay, archives Le Quotidien)
Alexandre Cloutier et Jean-François Lisée
PHOTO MICHEL TREMBLAY, ARCHIVES LE QUOTIDIEN
Publié le 20 septembre 2016 à 10h28 | Mis à jour à 10h28
(QUÉBEC) Jean-François Lisée a reconnu mardi qu'Adil Charkaoui n'appuie pas Alexandre Cloutier, contrairement à ce qu'il a écrit sur sa page Facebook vendredi dernier. Mais il refuse toujours de s'excuser pour ses commentaires.
Le candidat à la direction du Parti québécois avait reconnu dimanche avoir « fait une campagne avec un niveau de décibels très élevé » en marge du débat de Jonquière. Mais il n'avait pas renié ses propos. Il a finalement fait volte-face mardi matin lorsqu'un journaliste lui a demandé s'il considère que le prédicateur controversé appuie son principal adversaire dans la course.
« Je vais dire non », a convenu M. Lisée.
« Adil Charkaoui n'est pas membre du PQ, a-t-il expliqué. Alexandre n'a pas sollicité son appui, Alexandre ne connaît pas Adil Charkaoui, qui est un personnage détestable. Et si Adil Charkaoui lisait correctement les propositions d'Alexandre sur la question de la laïcité, il ne pourrait pas l'appuyer. »
M. Lisée reconnaît avoir mal choisi ses mots en affirmant que M. Charkaoui « appuie » son adversaire.
« J'ai compris que dans le sens général, ce n'est pas un appui, mais il a dit du bien de [M. Cloutier], a expliqué M. Lisée. Alors si c'était à refaire, je dirais qu'il a dit du bien de [M. Cloutier]. »
Le député de Rosemont n'a pas l'intention de s'excuser pour cet épisode, qu'il attribue à son « côté bagarreur ». Il souhaite mettre en valeur son « côté rassembleur » d'ici la fin de la campagne.
Il a cependant exprimé des regrets.
« Je regrette toute la journée, a-t-il dit. Ça a été une mauvaise journée pour le PQ. »

Martine Ouellet absente d'une publicité du Parti québécois

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Publié le 20 septembre 2016 à 09h48 | Mis à jour à 10h16
La publicité met en scènes 24 députés péquistes. Martine...
La publicité met en scènes 24 députés péquistes. Martine Ouellet n'y figure pas.
La Presse Canadienne
Le Parti québécois (PQ) présente sur son site web une publicité vidéo mise en ligne lundi soir qui présente la plupart de ses 28 députés à l'Assemblée nationale, mais Martine Ouellet n'y est pas.
Mme Ouellet, qui est députée de Vachon depuis 2010, figure pourtant parmi les trois députés qui participent à la course à la direction du PQ. Elle est l'actuelle porte-parole de l'opposition officielle en matière de transports, de stratégie maritime et d'électrification des transports.
Dans la publicité intitulée Nous sommes Parti québécois, le chef par intérim du PQ, Sylvain Gaudreault, livre d'abord un bref message promettant que le PQ défendra les intérêts de tous les Québécois lors de la session parlementaire de l'automne.
Par la suite, 24 députés péquistes apparaissent à tour de rôle, sans que Mme Ouellet, une ancienne ministre des Ressources naturelles, ne soit aperçue, contrairement à deux de ses adversaires de la course à la direction, Alexandre Cloutier et Jean-François Lisée. L'autre candidat au leadership, Paul Saint-Pierre-Plamondon, n'est pas député.
Sur sa page Facebook, le PQ explique que quatre députés, dont Mme Ouellet, n'ont pu participer au tournage de la vidéo et qu'on se reprendra la prochaine fois.