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dimanche, mars 13, 2016

Attaques de Barrette: Diane Lamarre veut l'intervention de Couillard

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 13 mars 2016 à 14h53. Modifié par Christine Roger à 15h52.
Attaques de Barrette: Diane Lamarre veut l'intervention de Couillard
Diane Lamarre/Archives La Presse canadienne
QUÉBEC - Le conflit qui couvait depuis des mois entre Gaétan Barrette et Diane Lamarre éclate au grand jour.

La députée péquiste de Taillon accuse le ministre de la Santé de harcèlement et d'intimidation à répétition à son égard, et elle demande au premier ministre Philippe Couillard d'intervenir pour que ce comportement cesse immédiatement.
Le premier ministre doit agir personnellement et publiquement pour faire entendre raison à son ministre et le ramener à l'ordre, a plaidé Mme Lamarre, dans une longue entrevue à La Presse Canadienne.

Excédée, la critique de l'opposition officielle en santé dit subir sans broncher, depuis deux ans, les attaques personnelles répétées du ministre Barrette, ses remarques blessantes, propos mensongers, insultes, atteintes à son intégrité et à sa réputation, et ce, presque quotidiennement, en commission parlementaire, durant la période de questions ou dans les points de presse du ministre.

Elle dit maintenant: assez, c'est assez.

Mme Lamarre se dit prête à utiliser tous les recours à sa disposition pour que le ministre Barrette ne doute pas de sa détermination à le voir changer d'attitude.

«S'il ne comprend pas le message, on va devoir effectivement penser à d'autres façons», a-t-elle indiqué, en faisant allusion à des recours juridiques. Car il y a «certainement» matière à de tels recours, à son avis, dans l'attitude générale du ministre à son égard depuis deux ans.

Tout lien de confiance étant rompu avec le ministre, elle en appelle donc au premier ministre lui-même, qui «aurait dû depuis longtemps faire des interventions, et il devrait, je pense, les faire publiquement».

«J'ose espérer que le premier ministre va le rappeler sérieusement à l'ordre», a-t-elle ajouté, indiquant que M. Couillard s'était engagé à ce que son gouvernement se tienne loin des attaques personnelles.

C'est un fait que M. Couillard a hissé la lutte à l'intimidation au rang de ses priorités, au point de nommer une ministre responsable du dossier, Francine Charbonneau. En annonçant une série de mesures, en novembre dernier, M. Couillard déclarait: «Tout geste d'intimidation est inacceptable, peu importe la forme qu'il peut prendre», en ajoutant que «personne ne mérite d'être humilié, diminué ou exclu».

Les deux autres porte-parole de l'opposition en santé, Amir Khadir (Québec solidaire) et François Paradis (Coalition avenir Québec), ont été témoins du style Barrette envers Mme Lamarre et disent tous deux en éprouver un grand malaise depuis des mois, au point de sentir le besoin de le dénoncer publiquement.

En entrevue téléphonique, M. Paradis parle du «sentiment d'inconfort majeur» qui l'habite chaque fois que le ministre s'en prend à la députée. «C'est sûr que ça m'atteint, parce que ce n'est pas comme ça que ça devrait se faire, pas comme ça que les choses devraient se passer dans une institution comme l'Assemblée nationale», fait-il valoir, soucieux de donner le bon exemple, particulièrement aux jeunes.

Amir Khadir affirme être intervenu directement auprès du ministre il y a quelques mois pour dénoncer son attitude «indigne», qui tient carrément du «registre du harcèlement». En point de presse jeudi, il avait déploré que le ministre privilégie «toujours» le recours à des propos «vexatoires», tirés du registre de l'injure ou de l'affrontement quand il s'adresse à elle.

«Il s'applique à trouver toutes sortes de façons de me décrire pour essayer de me déstabiliser», résume quant à elle la principale intéressée, en précisant qu'il ne réussirait pas à la museler.

«Ce qui est certain, c'est qu'il ne réussira pas à me faire taire», promet Diane Lamarre.

Jour après jour, le ministre Barrette ne semble pas pouvoir s'empêcher de lui réserver «des coups en bas de la ceinture», déplore la députée, habituée de se faire traiter notamment d'«ignorante», d'«épileptique» et d'«architecte du néant».

«C'est pas de la joute parlementaire. C'est de l'intimidation et du harcèlement», tranche Mme Lamarre, qui ne compte pas s'en laisser imposer.

La goutte qui a fait déborder le vase: les déclarations la semaine dernière de M. Barrette, qui alléguait que Mme Lamarre était «en conflit d'intérêts permanent», et qu'elle avait «les deux mains dans le plat de bonbons», à l'époque où elle dirigeait l'Ordre des pharmaciens. Selon lui, elle avait cautionné un stratagème de surfacturation, aux dépens des clients, ce que Mme Lamarre a aussitôt nié.

«On voit jusqu'où il est capable d'aller», note la députée, estimant que le ministre a par ses propos «miné sa propre crédibilité et celle de son gouvernement».

«On a un ministre de la Santé qui dérape, qui n'a pas le contrôle de ses émotions», selon elle.

«Sa façon d'agir, d'imposer, de menacer, elle ne reflète pas ce qu'on attend d'une saine démocratie», fait-elle valoir, convaincue que «les gens découvrent sa vraie nature» depuis quelques jours.

Quant à savoir pourquoi, à ses yeux, le ministre Barrette s'acharnerait ainsi sur elle, Mme Lamarre répond: «C'est ma compétence qui le dérange. Je le démasque et cela l'irrite beaucoup.»

Au cours des derniers jours, Mme Lamarre a calculé avoir reçu sur sa page Facebook plus d'un millier de commentaires et d'appuis de gens qui se disaient eux aussi indignés de l'attitude du ministre à son égard.

Au premier chef, l'Assemblée nationale devrait mieux jouer son rôle pour éviter ce genre de situations, fait-elle valoir. On devrait mieux appliquer le règlement interdisant les «propos blessants», voire renforcer au besoin les règlements et règles de gouvernance pour chasser l'intimidation du parlement.

Malgré ce contexte de travail difficile, elle dit n'avoir jamais demandé à être relevée de ses fonctions de porte-parole en santé. «Et jamais je ne le ferai», dit celle qui veut continuer à se battre pour accroître l'accès aux soins de santé, qui demeure un problème «indécent, désespérant».

Au moins 34 morts et 125 blessés dans une explosion à Ankara

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Publié le 13 mars 2016 à 13h19 | Mis à jour à 18h18
Plusieurs bus et de nombreux véhicules ont été... (Photo EROL UCEM, AFP)
PHOTO EROL UCEM, AFP

Plusieurs bus et de nombreux véhicules ont été totalement détruits par la puissante déflagration.

BURAK AKINCI
Agence France-Presse
ANKARA
Au moins 34 personnes ont été tuées et 125 autres blessées dans un attentat à la voiture piégée dimanche soir en plein centre d'Ankara, un peu plus de trois semaines après une précédente attaque-suicide qui avait déjà fait 29 morts dans la capitale turque.
Selon le gouvernement turc, le véhicule piégé a explosé à 18h45 heure locale à un arrêt de bus de la très fréquentée place Kizilay, en plein coeur d'Ankara, qui abrite de nombreux commerces et où passent plusieurs lignes de bus et de métro.
Plusieurs bus et de nombreux véhicules ont été totalement détruits par la puissante déflagration, a constaté un photographe de l'AFP.
«Trente personnes ont été tuées sur le coup et quatre autres à l'hôpital», a déclaré devant la presse le ministre de la Santé Mehmet Müezzinoglu à l'issue d'une réunion de sécurité convoquée autour du Premier ministre Ahmet Davutoglu.
Au mois 125 ont été blessées, dont 19 se trouvaient dimanche soir dans un état qualifié de grave, a ajouté le ministre de la Santé.
Selon le ministre et son collègue de l'Intérieur Efkan Ala, l'attentat a été commis par une véhicule à bord de laquelle se trouvaient «une ou deux» personnes et qui a délibérément visé l'arrêt de bus de la place Kizilay.
L'attentat de la place Kizilay n'a pas été immédiatement revendiqué mais son mode opératoire se rapproche de l'attentat suicide à la voiture piégée qui a visé le 17 février,  non loin de la place Kizilay, des cars transportant du personnel militaire et fait 29 morts.
Un groupe dissident du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, séparatistes kurdes), les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), en avait assumé la responsabilité trois jours plus tard et annoncé de nouvelles attaques, notamment contre les sites touristiques turcs.
Le président islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan avait lui attribué l'attentat aux kurdes syriens des Unités de protection du peuple (YPG), avec le soutien du PKK. Ces deux mouvements avaient catégoriquement rejeté ces accusations.
Dans sa première réaction, M. Erdogan n'a dimanche soir mis en cause aucune organisation particulière.
«Notre État ne renoncera jamais à faire usage de son droit à la légitime défense contre toute menace terroriste», a-t-il déclaré dans un communiqué, dénonçant des «attaques contre l'unité de notre pays et de notre peuple».
«Horrifié» 
Le président français François Hollande a exprimé sa «profonde solidarité» au peuple turc et assuré que son homologue de son soutien dans «la lutte contre le terrorisme», alors que le premier ministre britannique David Cameron s'est déclaré «horrifié» sur Twitter.
La police turque a déployé d'importants effectifs pour bloquer les accès à la place, survolée par des hélicoptères, a constaté un photographe de l'AFP.
L'ambassade américaine en Turquie avait adressé vendredi un message aux citoyens américains présents en Turquie, les mettant en garde contre une «possible attaque terroriste» à Ankara visant notamment «des bâtiments du gouvernement turc et des immeubles» dans le quartier où a été perpétré l'attentat du 17 février.
Quelques heures après cette nouvelle attaque, un juge d'Ankara a ordonné l'interdiction de la diffusion de toute information à son sujet sur internet, notamment sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter où circulaient de nombreuses photos et vidéos.
La Turquie vit depuis l'été dernier en état d'alerte maximale après une série d'attentats meurtriers, dont quatre ont été attribués par les autorités au groupe État islamique (EI).
Le plus meurtrier d'entre eux, le 10 octobre dernier, avait été perpétré par deux kamikazes qui s'étaient fait exploser au milieu de manifestants de la cause kurde devant la gare centrale d'Ankara, faisant 103 morts.
Le 12 janvier, 12 touristes allemands ont péri dans un autre attentat suicide dans le quartier touristique de Sultanahmet à Istanbul.
Longtemps accusé de complaisance envers les groupes rebelles les plus radicaux, en guerre contre le régime de Damas, Ankara a rejoint l'été dernier la coalition antidjihadiste et multiplié les arrestations pour lutter contre les cellules de l'EI sur son sol.
La Turquie est en outre secouée depuis juillet dernier par la reprise du conflit kurde. D'intenses combats opposent ses forces de sécurité au PKK dans de nombreuses villes du sud-est du pays, peuplé en majorité de Kurdes.
Dimanche, les autorités turques ont annoncé la mise en place d'un couvre-feu dans deux nouvelles villes de cette partie de la Turquie, Nusaybin et Yüksekova.
Ces combats ont fait voler en éclats les pourparlers de paix engagés par le gouvernement turc avec le PKK à l'automne 2012 pour tenter de mettre un terme à une rébellion qui s'est soldée par la mort de plus de 40 000 personnes depuis 1984.

Le désarroi libéral

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Pierre Karl Péladeau s’est métamorphosé.

MISE à JOUR 
Alors que les libéraux ont le moral dans les talons, au Parti québécois, on travaille en sifflant Gens du pays, Pierre Karl Péladeau s’est métamorphosé et ses troupes se sont joyeusement soudées à lui.
Pierre Karl Péladeau s’est métamorphosé.Pierre Karl Péladeau a changé, c’est évident. Peut-être trouvait-il que la «politique au Parlement, c’est plate en tabarnak»; ce n’est plus le cas.
Même les libéraux lui trouvent une nouvelle prestance. «On le trouvait hystérique, mais, là, c’est un monsieur», disent-ils, inquiets et heureux que 2018 soit encore loin.
Après un début d’année affreux et sa rupture avec Julie Snyder, Pierre Karl Péladeau est devenu plus efficace à l’Assemblée nationale.

RONA, Bombardier, Anticosti, Énergie Est: le gouvernement s’est retrouvé d’entrée de jeu sur la défensive. Et Pierre Karl Péladeau a fait sien le filon de l’économie, ce qui embête les libéraux, qui s’en disaient les porte-couleurs naturels. Au caucus libéral, on désespère: «Philippe est plus vert que d’affaires.»

« Se planter »
La semaine de relâche fut catastrophique pour le gouvernement. Ironiquement, c’est durant la commémoration annuelle du féminisme obligatoire que deux femmes du cabinet, Lise Thériault et Stéphanie Vallée, se sont retrouvées au centre de la controverse. «Le féminisme, le mariage... on n’a besoin de personne pour se planter», dit-on.
La grogne est impossible à ignorer. Les échos indiquent une colère sourde, teintée d’indifférence envers la sacro-sainte solidarité ministérielle.
Plusieurs ne digèrent pas que le premier ministre contredise sans gêne aucune ses ministres. Ils ont d’ailleurs presque tous goûté à sa médecine.
Absent pour longtemps, Pierre Moreau manque à plusieurs. Son assurance et sa bonne humeur étaient contagieuses. Il compensait l’attitude glaciale du premier ministre Couillard.
Le récent remaniement n’est pas encore digéré. Ils sont plusieurs à se sentir définitivement «oubliés». À trouver incompréhensible que Lise Thériault et David Heurtel soient toujours au cabinet. La promotion de Sébastien Proulx est restée sur l’estomac de plusieurs.
Avant chaque période des questions, députés et ministres se réunissent. C’est là qu’on se serre les coudes avant la période des questions. Mais il arrive qu’on n’applaudisse pas, ou si peu, avant de quitter la salle. On sort en vitesse, parfois en pensant à Jean Charest.
Nicole Ménard préside le caucus, mais n’a pas d’ascendant sur ses collègues. Idem pour le whip Stéphane Billette, le chouchou du premier ministre. On espère que Sam Hamad ou Jean-Marc Fournier «parlera à Philippe».
François Legault
Ce qui n’arrange pas les choses, c’est que la Coalition avenir Québec aussi prend du mieux. Prenant le Parti québécois de vitesse, François Legault s’est fait le principal critique de la nouvelle politique d’immigration du gouvernement libéral.
Le premier ministre Couillard a presque immédiatement invoqué «l’intolérance» de son adversaire.
M. Couillard s’est fait traiter d’arrogant, et c’est justement ce que cherchent à souligner les partis d’opposition.
En fait, M. Legault prône le modèle danois. Au Danemark, ça fait longtemps que les immigrants sont obligés d’apprendre le danois avant d’avoir accès aux programmes sociaux. Ici, la rectitude politique impose que toutes les obligations soient au compte de la société d’accueil.
Il y a 10 ans, l’écrivain Jacques Godbout prédisait que le Québec serait assimilé vers 2070. Les prédictions et les constats du ministère de l’Immigration concordent avec ces augures: la population dite «native» est en régression...
M. Couillard est libre de considérer ce phénomène avec sérénité. Mais ses adversaires ont le droit de ne pas être indifférents au sort des Québécois de souche.

Deux autres discours de Trump perturbés en Ohio et au Missouri

http://ici.radio-canada.ca/sujet/

 Mise à jour le samedi 12 mars 2016 à 21 h 01 HNE  Radio-Canada avec Associated Press, Agence France-Presse et Reuters
Donald Trump lors d'un discours en Ohio
Donald Trump lors d'un discours en Ohio  Photo :  GI/Ty Wright

Après Chicago, deux autres discours du candidat à l'investiture républicaine Donald Trump ont été perturbés samedi par des manifestants près de Dayton, en Ohio et à Kansas City, au Missouri.
D'abord, en Ohio, un protestataire a tenté de monter sur la scène où le milliardaire livrait son discours. Quatre agents des services secrets se sont aussitôt précipités pour entourer et protéger Donald Trump.
L'homme, vêtu d'un t-shirt noir et d'un jeans, a été maîtrisé et emmené hors de la salle et l'orateur a pu poursuivre son discours.
« J'étais prêt à me défendre contre lui », a lancé M. Trump, défiant, mais visiblement ébranlé.
Un manifestant arrêté lors d'un discours de Donald Trump en OhioUn manifestant arrêté lors d'un discours de Donald Trump en Ohio 
Photo :  William Philpott / Reuters
Puis, la sécurité renforcée à Kansas City n'aura pas réussi à prévenir d'autres perturbations.
Seulement quelques minutes après le début du discours de M. Trump, des dizaines de manifestants ont été expulsés de la salle. À l'extérieur, la police du Missouri a même utilisé des vaporisateurs à base de poivre de Cayenne afin de les maîtriser, d'après des images circulant sur les réseaux sociaux. 
À l'intérieur de la salle, les militants semblaient être dispersés partout dans les gradins. Même le milliardaire semblait surpris du nombre de contestataires.
M. Trump a été interrompu plusieurs minutes, mais il n'a pas cessé de parler pour autant. Il a ridiculisé les manifestants, les traitant de « petites voix faibles » et les encourageant à « retourner à leur maman ».
Il a répété aux gardiens de les « sortir », ajoutant qu'il n'était pas pressé et qu'il avait tout son temps. M. Trump a cependant dit aux agents de sécurité de ne pas blesser les manifestants.
Des protestataires ont interrompu le discours de Donald Trump à Kansas City le samedi 12 mars 2016.Des protestataires ont interrompu le discours de Donald Trump à Kansas City 
le samedi 12 mars 2016.  Photo :  Dave Kaup / Reuters
Un autre rassemblement de M. Trump, prévu dimanche à Cincinnati, a été annulé. L'équipe du candidat républicain affirme que les services secrets n'ont pas réussi à sécuriser le site à temps.
Par ailleurs, Ted Cruz a remporté 9 des 12 délégués en jeu samedi lors de l'élection primaire au Wyoming. Avec 460 délégués Donald Trump, demeure toutefois en tête, suivi de M. Cruz (369), Marco Rubio (153) et John Kasich (54).
La faute à Sanders
Donald Trump affirme que les échauffourées qui ont mené à l'annulation d'un rassemblement, vendredi à Chicago, ont été provoquées par les partisans du candidat démocrate Bernie Sanders, qu'il a qualifié de communiste.
Les manifestants ont mené une « attaque planifiée », a lancé le candidat, lors de son discours à Dayton.
Bernie Sanders a répliqué en accusant M. Trump d'être un candidat qui promeut la haine et la division. « Donald Trump démontre aux Américains qu'il est un menteur pathologique. Évidemment, je suis conscient que certains de mes partisans étaient présents lors du rassemblement de Trump à Chicago, mais notre campagne n'a pas organisé ces manifestations. »
Des rassemblements de plus en plus houleux
Plusieurs républicains accusent Trump d'avoir créé un climat de confrontation avec ses déclarations incendiaires, notamment sur l'immigration et l'islam. Le candidat républicain et gouverneur de l'Ohio, John Kasich, l'accuse de « jouer sur les peurs de la population ».
M. Trump rejette ces accusations et affirme que ses discours enflammés ne sont pas à l'origine de ces perturbations.
Des manifestants ont interrompu à plusieurs reprises le discours de Donald Trump lors d'un autre rassemblement, vendredi à Saint Louis, dans le Missouri. Une trentaine de personnes y ont été arrêtées. M. Trump a alors raillé les manifestants, les incitant à « retourner chez eux et à trouver du travail ».
Mercredi, un partisan du milliardaire, John McGraw, 78 ans, a été inculpé après avoir frappé un manifestant noir lors d'un rassemblement en Caroline du Nord.
Le 23 février, Donald Trump a aussi déclaré qu'il aimerait « donner un coup de poing dans la figure » d'un manifestant.
Barack Obama déplore les violences
Les politiciens qui aspirent à diriger les États-Unis ne devraient pas diviser les Américains, a déclaré le président américain samedi. Ceux qui tiennent ce type de discours polémique ne méritent pas le soutien du public, a-t-il ajouté, sans directement mentionner l'incident à Chicago. Barack Obama demande aux candidats de mettre fin aux insultes, aux violences et aux divisions fondées sur la race ou sur la foi.
« Ce sur quoi les gens en course pour la présidence devraient se concentrer, c'est comment peut-on faire pour que cela aille encore mieux. Pas d'insultes ni de railleries de cour d'école, pas de divisions fondées sur la race et la foi, et certainement pas de violences contre d'autres Américains », a demandé le président américain.
La démocrate Hillary Clinton a pour sa part reproché à M. Trump d'avoir un comportement de pyromane. « Si vous jouez avec le feu, vous allez causer un incendie incontrôlable. Cela ne s'appelle pas gouverner. C'est jouer au pyromane politique », a-t-elle dit.
La Floride, l'Illinois, le Missouri, l'Ohio et la Caroline du Nord votent mardi pour les primaires.

Nouvelle campagne en faveur de l'indépendance de l'Écosse cet été

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 Mise à jour le samedi 12 mars 2016 à 17 h 38 HNE  Radio-Canada avec Reuters, The Guardian et Agence France-Presse
La première ministre d'Écosse, Nicola Sturgeon, veut tenter à nouveau de convaincre les Écossais de réclamer leur indépendance, tel qu'annoncé lors du congrès du Parti national écossais.
La première ministre d'Écosse, Nicola Sturgeon,
 veut tenter à nouveau de convaincre les Écossais
 de réclamer leur indépendance, tel qu'annoncé
lors du congrès du Parti national écossais.
  Photo :  Reuters/Russell Cheyne
Le Parti national écossais (SNP) espère que les élections de mai serviront de tremplin pour sa nouvelle campagne sur l'autodétermination de l'Écosse, qui débutera cet été. Sa chef de file, Nicola Sturgeon, souhaite convaincre cette fois-ci les 55 % de la population qui avaient voté contre l'indépendance en 2014.
À sept semaines des élections qui se dérouleront en Écosse, la première ministre sortante s'est adressée dimanche à une foule de 3000 délégués du parti, réunis à Glasgow pour le congrès du printemps.
« Nous voulons être aux commandes de notre propre destinée. »— Nicola Sturgeon, première ministre de l'Écosse et chef du Parti national écossais
Nicola Sturgeon désire ainsi renouveler son mandat pour une troisième fois, alors que les derniers sondages accordent 45 % des voix au SNP, une avance confortable sur le Parti travailliste (20 %) et le Parti conservateur (15 %). La première ministre a toutefois promis de ne pas tenir cette avancée pour acquise.
Malgré la victoire du « non » lors du référendum d'autodétermination du 18 septembre 2014, le Parti conservateur et le Parti travailliste sont ressortis affaiblis de l'aventure. Le SNP avait gagné pratiquement toutes les places réservées à l'Écosse au Parlement lors des élections générales britanniques de 2015.
L'Écosse a dit non au référendum
« Avec patience et respect, nous parviendrons à vous convaincre que l'indépendance offre le meilleur avenir pour l'Écosse. Un futur non pas déterminé par le gouvernement des conservateurs, pour qui nous ne votons pas, mais par nos propres choix et efforts », a déclaré Mme Sturgeon à l'intention des indécis et des opposants de septembre 2014.
En novembre 2015, Nicola Sturgeon avait déclaré qu'il ne serait pas question d'une deuxième tentative tant que le gouvernement écossais ne percevrait pas un changement évident auprès de l'opinion publique.
La chef du SNP a réitéré dimanche qu'un vote en faveur du Brexit - la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne - le 23 juin prochain viendrait conforter les nationalistes dans leur décision de lancer une nouvelle consultation sur la sécession. Mme Sturgeon avait exprimé en janvier que le SNP était en faveur du maintien du pays au sein de l'Union européenne.
Il serait « démocratiquement injustifiable » d'obliger les Écossais à sortir de l'Union européenne contre leur volonté, a plaidé Mme Sturgeon.
L'annonce de cette nouvelle initiative en faveur de l'indépendance survient après qu'un bilan financier paru mercredi ait démontré une augmentation du déficit de l'Écosse en 2014-15. Les adversaires du SNP se sont empressés de dénoncer l'inaction du parti.