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samedi, juin 13, 2015

Régis et Pierre Karl: le couple de l’année

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Richard Martineau
Ainsi, comme nous l’ont appris Éric Duhaime et Nathalie Normandeau au FM 93, c’est Régis Labeaume lui-même qui célébrera le mariage de Pierre Karl Péladeau et Julie Snyder.
«C’est normal, ces trois-là ont visiblement des atomes crochus. On a tort de dire que cette décision aura des incidences politiques, nous sommes ici dans la sphère privée», diront certains.
Si vous pensez ça, vous êtes vraiment naïfs.
La mariée était en bleu
Comprenez-moi bien: contrairement à de mauvaises langues qui se sont fait aller hier, je ne dis pas que le mariage de Pierre Karl Péladeau et Julie Snyder est un show politique.
Ces deux-là s’aiment à la folie, et leur mariage (un mariage de passion, et non de raison) est l’aboutissement logique d’une union qui dure depuis des années.
Mais il ne faut pas non plus jouer à l’autruche. Le 15 août, ce n’est pas seulement Régis Labeaume «le bon gars» qui va unir le couple le plus en vue de la province. C’est le maire de Québec.
Régis Labeaume a beau dire qu’il est prêt à marier n’importe qui, ce n’est pas «n’importe qui» qui lui a demandé de célébrer son mariage. C’est le chef du PQ.
Quand le leader des forces séparatistes demande à un maire qui n’a jamais caché ses sympathies pour la cause de le marier à la plus fervente militante du Oui, cela a des incidences — et des connotations — politiques.
Qu’on le veuille ou pas.
Julie Snyder et Pierre Karl Péladeau n’ont pas choisi Régis pour ça. Mais ils savaient qu’il y avait AUSSI ça.
Et que dès que leur décision serait rendue publique, les gens allaient tout de suite spéculer.
Car une décision comme celle-là ne se prend pas à la légère.
Monsieur Péladeau et madame Snyder ont une passion l’un pour l’autre, certes. Mais ils ont aussi une passion commune pour la cause souverainiste.
Ce n’est pas la passion d’un bord et la raison de l’autre. Toutes ces émotions se mélangent et se nourrissent l’une l’autre.
Quand on est en amour avec quelqu’un, on aime aussi ses idées.
Et dans le terme Power Couple, il y a aussi le mot Power.
La conquête ?
Question quiz numéro 1: ça fait longtemps que la rumeur circule à l’effet que Pierre Karl Péladeau et Julie Snyder déménageraient à Québec. Serait-ce la prochaine étape?
Question quiz numéro 2: Régis Labeaume se joindra-t-il activement à l’union des forces souverainistes? Fera-t-il le saut en politique provinciale?
Il répète tout le temps qu’il préfère être un gros poisson dans un petit aquarium plutôt qu’un petit poisson dans un gros aquarium. Mais participer concrètement à la création d’un nouveau pays, être aux premières loges de l’Histoire, diriger un ministère au sein du premier gouvernement d’un Québec indépendant, ce ne serait pas ce qu’on appelle une job de méné.
Question quiz numéro 3 : Pierre Karl Péladeau semble s’intéresser de plus en plus à Québec. Simple intérêt personnel ou signe que les souverainistes sont en train de placer leurs pions pour conquérir la capitale?
Voilà les questions que les gens se posent. Avec raison?

L’entente du 12 juin: 20 ans déjà

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L’entente du 12 juin: 20 ans déjà
PHOTO REUTERS

Mario Dumont
Ce fut sans doute la signature la plus lourde de sens de ma vie. Après mon contrat de mariage bien sûr. Le 12 juin 1995, je paraphais aux côtés de Jacques Parizeau et Lucien Bouchard le texte d’un accord qui mettait en branle le processus menant au référendum sur l’avenir du Québec.
Cette entente signée en grande pompe représentait l’aboutissement de plusieurs semaines d’intenses négociations.
Réussir l’entente
Représentant différents partis, nous partions de positions différentes et nos écarts de vues allaient des grands concepts jusqu’aux sensibilités de vocabulaire. Je garde de ces discussions le souvenir d’un sentiment partagé que nous avions une responsabilité historique de réussir.
J’ai eu maintes occasions ces derniers jours de vanter le sens de l’État de monsieur Parizeau. Comme premier ministre et premier responsable de l’opération, je l’ai vu mettre l’intérêt du Québec d’abord.
Cette entente contenait les grands éléments de la démarche référendaire, le sens de la question sur laquelle les Québécois seraient consultés l’automne suivant et la proposition de nouveau partenariat à négocier avec le reste du Canada advenant un Oui. De mon point de vue, cette entente constituait la conclusion d’un chapitre fort de notre histoire: l’échec de l’Accord du lac Meech. L’échec avait une lourde portée: le refus des conditions minimales qui nous auraient permis de réintégrer la Constitution canadienne.
Dans les mois d’effervescence politique qui ont suivi, j’ai eu l’honneur de tenir la plume pour écrire le document d’orientation qui a marqué le virage nationaliste des jeunes libéraux. C’était l’époque où plusieurs rêvaient de voir le libéral Robert Bourassa réaliser la souveraineté ou au moins forcer une redéfinition du Canada.
Parole au peuple
Ensuite, comme président des jeunes libéraux, j’ai vécu la mise au rancart du rapport Allaire, et j’ai démissionné avec plusieurs au moment du référendum sur l’entente de Charlottetown.
Dans mon esprit, cet épisode crucial de notre histoire devait logiquement se conclure par une consultation du peuple sur son avenir. J’ai contribué à faire arriver cela, j’ai voulu aussi contribuer à élargir la coalition des Québécois prêts à dire Oui.
Les Québécois avaient une bonne proposition devant eux. Nous avons débattu collectivement, et la majorité a dit non. Qu’on arrête de me parler du résultat serré ou des quelques citoyennetés données à des nouveaux arrivants à la dernière minute par le fédéral. Si davantage de Québécois francophones avaient voulu la souveraineté, ce serait fait, point.
Cette semaine, deux choses m’ont frappé. Les souverainistes se disant récemment ragaillardis tentent de multiplier les stratégies astucieuses pour relancer leur projet. Le référendum de 1995 s’est enraciné dans les suites de l’échec de Meech. Même pour les pressés, les petites stratégies ne peuvent se substituer aux grands événements.
Je m’inquiète aussi de cette théorie de la dernière chance véhiculée parmi les souverainistes. Maintenant ou jamais, indique un livre du sociologue Jacques Beauchemin. Attention de ne pas confondre la dernière chance pour une génération de réaliser son rêve avec l’avenir du peuple québécois.

Les débats sur la neutralité religieuse et l’indépendance ressurgissent

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13 juin 2015 | Marco Bélair-Cirino - Correspondant parlementaire à Québec | Québec
Pierre Karl Péladeau, Philippe Couillard et François Legault se sont salués vendredi, quelques heures avant les vacances estivales.
Photo: Jacques Boissinot La Presse canadienne

Pierre Karl Péladeau, Philippe Couillard et François Legault se sont salués vendredi, quelques heures avant les vacances estivales.
Le gouvernement libéral se refuse à ajouter une disposition au projet de loi 62 afin d’interdire le port du tchador aux employés de l’État, de crainte qu’elle ne réussisse pas le test des tribunaux.
 
Une interdiction du port du tchador serait à coup sûr « illégale », a fait valoir le premier ministre Philippe Couillard, lors de la présentation de son bilan de la session parlementaire vendredi.
 
Le tchador n’en est pas moinsun symbole d’oppression de la femme, à l’instar de la burqa et du niqab, a-t-il convenu 48 heures après le dévoilement du projet de loi sur la neutralité religieuse de l’État et les demandes d’accommodements religieux.
 
Mais le chef du gouvernement exclut la possibilité de recourir à la clause dérogatoire, ce qui lui aurait permis d’adopter un projet de loi dérogeant à certains articles de la Charte canadienne des droits et libertés. « Nous n’emprunterons jamais cette voie », a-t-il affirmé sans ambages.
 
M. Couillard met au défi les partis d’opposition de rédiger, durant la relâche estivale des travaux parlementaires, un article de loi interdisant le port du tchador, qui serait inaltérable par les tribunaux. « Je les avertis tout de suite : “ le tchador est interdit ”, ça ne marche pas, sur le plan légal », a-t-il lancé.
 
Le chef de l’opposition officielle, Pierre Karl Péladeau, n’avait pas de libellé à proposer sur-le-champ au premier ministre libéral. « Ce sont des questions extrêmement délicates, qui requièrent des analyses approfondies », a-t-il soutenu.
 
M. Péladeau a jugé curieux de voir le premier ministre qualifier avec une incroyable assurance que toute interdiction du tchador est condamnée à être invalidé par les tribunaux.« Je ne savais pas que le premier ministre était un avocat spécialisé en droit constitutionnel », a déclaré le chef péquiste, se disant convaincu que les constitutionnalistes ne sont pas unanimes sur le sujet.
 
De son côté, M. Couillard a reproché au Parti québécois d’avoir déposé un certain nombre de projets de loi anticonstitutionnels à l’Assemblée nationale, dont la charte de la laïcité (projet de loi 60) à l’automne 2013. « L’un des premiers devoirs d’un gouvernement est de déposer des projets de loi qui respectent les lois actuelles et les chartes », a-t-il insisté.
 
La porte-parole de Québec solidaire, Françoise David, espère que la population québécoise« ne rejouera pas dans ce film-là ». La charte des valeurs québécoises du gouvernement Marois a suscité un « débat qui a été assez terrible »« émotivement très dur », tout particulièrement pour les femmes de confession musulmane, a-t-elle souligné.
 
La députée de Gouin veut voir l’Assemblée nationale être à l’automne le théâtre d’un« débat serein » permettant aux élus d’« aller au fond des choses »« Voulons-nous, ou non, un État laïc ? Moi, je pense que c’est oui, au Québec », a fait valoir Mme David. « Je voudrais que le mot [" laïcité "] apparaisse, d’ailleurs [dans le projet de loi 62]. Si le gouvernement ose le faire, je pense qu’on pourra avoir un débat intéressant et intelligent. Si le gouvernement se refuse à tout compromis, là, ça va être vraiment difficile. »
 
Philippe Couillard a « montré son malaise face à l’identité québécoise », se refusant de se porter « à la défense des valeurs québécoises », a affirmé le chef caquiste, François Legault. Il prie M. Couillard d’adhérer au « consensus Bouchard-Taylor ».
 
Pays du Québec
 
La session parlementaire a vu raviver le débat sur la neutralité de l’État, mais également celui sur l’indépendance du Québec.
 
La course à la direction du PQ a propulsé le projet de pays du Québec à l’avant-scène politique de la session parlementaire, au grand désarroi de la Coalition avenir Québec.
 
« Évidemment, ça a polarisé encore une fois le débat au Québec entre ceux qui sont “ pour ” puis ceux qui sont “ contre ” la souveraineté du Québec. Puis, ça a eu un impact », a indiqué M. Legault, toujours sonné par la gifle de la défaite électorale dans la circonscription de Chauveau.
 
L’élu « nationaliste » se dit néanmoins « convaincu plus que jamais » que les Québécois choisiront « une troisième voie » pour « faire avancer le Québec ». « Si je n’avais pas d’espoir, je ne serais plus ici », a-t-il confié, ajoutant vouloir rester en poste après les élections générales de 2018.
 
Le thème de l’indépendance risque toutefois de hanter les caquistes d’ici le prochain rendez-vous électoral. D’ailleurs, l’Institut de recherche scientifique et appliquée sur l’indépendance du Québec ouvrira ses portes « le plus rapidement possible », a promis M. Péladeau vendredi.

Automne chaud à l’horizon
La porte-parole de Québec solidaire, Françoise David, anticipe une dégradation du climat social à l’automne.« L’automne sera chaud à toutes sortes de points de vue, n’en doutons pas », a-t-elle lancé en conférence de presse vendredi.

La « mobilisation citoyenne » s’organise. Les Québécois indignés par les coupes dans le réseau de l’éducation et de la santé, mais aussi ceux appréhendant « la mise en place d’un État pétrolier » au Québec se dressent contre le gouvernement libéral. « Nous en sommes absolument convaincus. »

Quelques-uns des 540 000 employés des secteurs public et parapublic pourraient aussi battre le pavé afin d’exprimer leur mécontentement, si les négociations de leurs conventions collectives piétinent, a-t-elle fait remarquer. L’automne sera « lourd ».

Le gouvernement libéral atteindra l’équilibre budgétaire, quitte à abolir des services en éducation et en santé, a lâché le premier ministre Philippe Couillard vendredi. « Ce qu’on veut, c’est […] que les personnes […]voient leurs services maintenus et même améliorés, lorsque c’est possible de le faire », a-t-il affirmé, après avoir été questionné sur des coupes dans des programmes d’aide aux personnes handicapées et aux enfants en difficulté. Pour les élus libéraux, « il est loin d’être justifié de même songer à retarder l’équilibre budgétaire »« La pire chose qu’on pourrait faire pour les services de santé et d’éducation — à part un autre référendum sur l’avenir du Québec —, ce serait de laisser aller les finances publiques », a conclu M. Couillard.

Joël Legendre a pensé au suicide

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Publié par La Presse Canadienne le samedi 13 juin 2015 à 07h58. Modifié par Léandre Drolet à 08h20.
Joël Legendre a pensé au suicide
Joël Legendre./Courtoisie ici.radio-canada.ca
MONTRÉAL - Trois mois après la divulgation dans les médias d'informations selon lesquelles il avait commis des gestes indécents dans un parc de Longueuil, le comédien et animateur Joël Legendre avoue qu'il a pensé au suicide.
On en parle en ondes :
Écouter
Mis en ligne le samedi 13 juin 2015 dans Que le Québec se lève! avec Catherine Richer
Legendre s'est confié à Pénélope McQuade et à Jean-Luc Mongrain au cours de l'émission qui sera diffusée dimanche soir sur les ondes deRadio-Canada.
L'animateur dit avoir vécu «l'horreur», allant jusqu'à se demander si «la vie valait la peine d'être vécue».

Il affirme que c'est le parcours de son fils adopté qui l'a ramené à la raison, précisant que celui-ci ne méritait surtout pas d'être abandonné une deuxième fois.

Legendre dit qu'il a pris le temps de «se reconstruire» et entend reprendre la vie publique. Comme il le fait depuis cinq ans, il aimerait entre autres participer au prochain Bye Bye.

Le retour de Duceppe redonne de la vigueur au Bloc québécois

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Publié par Léandre Drolet pour CogecoNouvelles le samedi 13 juin 2015 à 07h47. Modifié à 09h23.
Le retour de Duceppe redonne de la vigueur au Bloc québécois
(Cogeco Nouvelles) - Le retour de Gilles Duceppe comme chef du Bloc québécois redonne de la vigueur à la formation souverainiste, selon un sondage Léger-Le Devoir-Le Journal de Montréal.

Les intentions de vote des Québécois au fédéral placent maintenant le Bloc en deuxième position avec 26 pour cent d'appuis, alors qu'il était à 16 pour cent le mois dernier.
On en parle en ondes :
Écouter
Mis en ligne le samedi 13 juin 2015 dans Que le Québec se lève! avec Mathieu Beaumont
Le NPD domine toujours à 32 pour cent.
Le Parti libéral du Canada vient au troisième rang avec 24 pour cent des intentions de vote, suivi du Parti conservateur à 16 pour cent et du Parti vert à deux pour cent.
Chez les francophones, le NPD et le Bloc sont coude à coude avec respectivement 33 et 32 pour cent d'appuis.

Au Québec, le Parti libéral de Philippe Couillard obtient 36 pour cent des intentions de vote contre 32 pour cent pour le Parti québécois de Pierre Karl Péladeau, 20 pour cent pour la Coalition avenir Québec et 10 pour cent pour Québec solidaire.
Le sondage a été réalisé mercredi et jeudi auprès d’un millier de répondants.

Gilles Duceppe, remix

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Publié le 13 juin 2015 à 06h00 | Mis à jour à 06h00
Gilles Duceppe annoncera aujourd'hui qu'il redevient chef du Bloc... (PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE)
PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Gilles Duceppe annoncera aujourd'hui qu'il redevient chef du Bloc québécois, un poste que lui cède volontiers Mario Beaulieu moins d'un an après la course à la direction du parti.

PATRICK LAGACÉ
La Presse
Gilles Duceppe de retour comme chef du Bloc ? Oh, les sarcasmes entendus dans mon coin du globe, dans mon coin des internets. On l'a su le jour des funérailles de Jacques Parizeau. Je dis « on l'a su », parce que le Bloc n'a pas annoncé la nouvelle officiellement, c'est Jean Lapierre qui l'a fait chez Paul Arcand, mardi matin.
Jean-Martin Aussant... (Photothèque La Presse) - image 1.0
Jean-Martin Aussant
PHOTOTHÈQUE LA PRESSE
Il revient, donc. Le Bloc a expliqué mercredi le détail de l'abdication de Mario Beaulieu, élu chef il y a à peine un an, au profit de l'ex-chef anéanti dans son fief en 2011, en même temps que l'essentiel de la députation bloquiste.
La question de surface : à quoi ça a servi, cette campagne à la direction du Bloc québécois, il y a un an ? Je ne trouve pas de réponse, même si les militrolls souverainistes justifient déjà cette mascarade au nom de l'intérêt supérieur de leur camp, en s'appliquant à férocement soulever toutes les dérives de tous les protagonistes de l'autre camp depuis 1867. C'est comme ça que ça se passe, chez les militrolls de toutes confessions : ta gonorrhée est cent fois pire que ma chlamydia.
La question de fond, celle où l'imprévisible courant-jet des tendances politiques sévit, est plus floue. J'écarquille les yeux, je l'entrevois, la question de fond : il est où, le renouveau souverainiste ?
J'entends d'ici les péquistes hurler : PIERRE KARL !
Désolé, mais mon jury intérieur est encore en délibération au sujet de M. Péladeau. Je regarde les résultats des partielles de lundi et je constate que je ne suis pas le seul. C'est formidable de parler aux convaincus comme il l'a fait dans sa quête du leadership péquiste, mais il faut aussi convaincre ceux qui ne le sont pas, convaincus. M. Péladeau est-il convaincant ? On verra, comme il a répondu si souvent aux questions de ses adversaires à la direction.
Il y a 25 ans, Gilles Duceppe était élu pour la première fois, premier député élu sous la bannière du Bloc. Il y a 25 ans, la fin de la Révolution tranquille avait 25 ans. J'avais 18 ans. En se forçant un peu, l'argumentaire souverainiste sentait encore le neuf : la langue, la culture, le contrôle de l'immigration.
C'était l'identité, sans l'identitaire. C'était simple à expliquer, si on veut.
C'était l'époque où des milliers de personnes descendaient marcher dans les rues au grand frette pour protester contre les trous percés par la Cour suprême dans la loi 101.
L'époque a changé. L'argumentaire souverainiste, pas tant que ça. Alexandre Cloutier a bien essayé de soulever la nécessité de changer de disque quand il faisait vaillamment semblant de pouvoir battre M. Péladeau, cet hiver.
Alors je constate : un an après que le Bloc s'est choisi un chef neuf, l'équipe souverainiste sort son ex-chef qui remonte à l'époque où Pat Burns était coach du Canadien pour remplacer ledit chef neuf.
J'hésite entre une métaphore du Nouveau Coke et une allégorie impliquant une hypothétique reprise d'un vieux succès d'Herbert Léonard en rap. Googlez ça, les jeunes : « New Coke ». Pour Herbert Léonard, laissez faire...
L'ironie, c'est que le jour où Gilles Duceppe sortait de sa retraite, Jean-Martin Aussant entrait dans la lumière, revenu de Londres pour faire l'éloge de son mentor Jacques Parizeau.
« Monsieur » vouait à JMA une affection qui tenait sans doute à leur commune maîtrise du langage de la finance et à leur amour pour Londres, où ils ont tous deux étudié et habité.
L'ancien chef d'Option nationale a volé le show, rendant hommage à M. Parizeau avec humour et éloquence. Il a appelé les souverainistes à revenir de tous leurs exils. Et il ne faut pas être devin pour penser qu'il parlait aussi du sien.
Jean-Martin Aussant... Un flash, en 2012 : une assemblée de cour arrière dans le Centre-du-Québec. Il avait expliqué la souveraineté dans cette circonscription où il tentait de se faire élire comme chef d'Option nationale, après avoir déserté le PQ. Il arrimait la souveraineté à des enjeux du temps.
Les jeunes militants d'ON étaient pâmés sur Aussant : des centaines de militants d'ON avaient convergé vers la circonscription, de partout au Québec, pour tenter de faire élire leur chef, ça dormait sur le divan des uns et des autres...
Les jeunes. Savez, cette tranche démographique que le PQ s'est fait arracher par le PLQ en 2014 ?
Si le PQ avait choisi de ne pas lui opposer de candidat, Aussant, un souverainiste, aurait gagné la circonscription. Mais le PQ a choisi d'avoir raison dans la forme et il a perdu sur le fond, faisant aussi perdre Aussant. L'Assemblée nationale a perdu un souverainiste.
De quoi on parlait, déjà ? Ah oui, de Gilles Duceppe qui redevient chef du Bloc. Le renouveau souverainiste est ailleurs, je pense.
DANY LAFERRIÈRE, ÉCRIVAIN DE CIRE
Notre Dany national à nous s'est fait faire un double à l'antenne montréalaise du musée Grévin.
Un jour, j'aimerais comprendre le big bang. Le jour d'après, j'aimerais comprendre les musées de cire.
Non ?
AL PACINO, ACTEUR DE GÉNIE
Al Pacino était en ville, l'autre jour. Il fait une tournée mondiale avec ses cheveux qu'on dirait sculptés par Dalí. C'est ainsi qu'on reconnaît les artistes de génie, passé 70 ans : ils ont des crinières en pièce montée. C'est une ruse, ils veulent faire oublier qu'ils ont 75 ans.
On a donné à M. Pacino les clés de la ville de Montréal. C'est ainsi qu'on reconnaît les villes encore un peu colonisées : elles mouillent un peu quand un acteur américain de génie leur fait la grâce d'une visite.

Legault soutient qu'il a eu raison de démettre Deltell

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Publié par 98,5 Sports pour 98,5fm Sports le vendredi 12 juin 2015 à 12h22. Modifié à 15h20.
Legault soutient qu'il a eu raison de démettre Deltell
François Legault./PC/Jacques Boissinot
QUÉBEC - L'heure des règlements de compte semble avoir sonné à la Coalition avenir Québec (CAQ), alors que le chef, François Legault, s'en est pris vendredi à l'ex-député de Chauveau, Gérard Deltell, qui était une des figures de proue du parti avant de quitter pour la scène fédérale en avril.
Les commentaires de François Legault.
 
 
 
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À l'occasion du bilan de la présente session parlementaire, M. Legault a soutenu qu'il avait eu raison de démettre M. Deltell de ses fonctions de leader parlementaire du deuxième groupe d'opposition.
En conférence de presse, il a dit avoir agi ainsi pour le bien du parti et du caucus.

Il a cependant refusé d'élaborer pour dire quelles étaient les raisons ayant motivé son geste.

Plus tôt cette semaine, c'était au tour de la candidate défaite de la CAQ dans Chauveau, Jocelyne Cazin, d'attribuer en partie son échec à M. Deltell, parce qu'il ne l'avait pas appuyée lors de l'élection complémentaire dans cette circonscription.

Un chef doit être capable «de prendre des décisions difficiles», a dit M. Legault, laissant place à toutes les interprétations quant aux «bonnes raisons» invoquées. «Je n'entrerai pas dans les détails», a-t-il dit.

Gérard Deltell était le chef de l'Action démocratique, au moment de la création de la CAQ. MM. Legault et Deltell avaient négocié le mariage entre les deux formations.

Par la suite, M. Deltell, qui récoltait de très fortes majorités dans Chauveau, avait toujours joué un rôle de premier plan, avant d'être tassé de son rôle de leader parlementaire, dans des circonstances nébuleuses.

Après des mois de tergiversations, M. Deltell a annoncé quelques mois plus tard qu'il serait candidat pour le Parti conservateur aux prochaines élections fédérales.

Prenant acte des défaites lundi dernier dans Chauveau et Jean-Talon, M. Legault a reconnu que son message passait mal dans la population et qu'il chercherait de nouveaux moyens pour séduire les électeurs, par exemple en utilisant davantage les réseaux sociaux.

Le chef caquiste a paru désenchanté par le climat actuel, au point de demander aux représentants des médias sur place de l'aider à mieux transmettre son message dans l'avenir.

Il a attribué à la polarisation du débat politique entre libéraux et péquistes, autour de la question nationale, les déboires de son parti. Cette polarisation a été accentuée selon lui par la récente course au leadership au Parti québécois, qui a mené à l'élection de Pierre Karl Péladeau.

M. Legault se dit tout de même convaincu plus que jamais qu'il y a place au Québec pour une troisième voie et que l'attrait actuel pour le bipartisme n'était qu'éphémère.

Inquiet de la fragilité actuelle de l'emploi, le chef de la CAQ a dit espérer que l'économie sera au coeur des débats politiques lors de la rentrée de l'automne. Le gouvernement doit s'atteler à la tâche de créer de la richesse, a plaidé M. Legault.

«Il faut faire le constat que c'est impossible à la fois de bien financer nos services publics et à la fois de réduire le fardeau fiscal de la classe moyenne. C'est mathématiquement impossible, si on ne crée pas de la richesse», a noté le chef caquiste, qui a tenu à rassurer ses troupes en affirmant qu'il était en poste pour longtemps.

Péladeau constate la stratégie «bon cop, bad cop»

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Publié par La Presse Canadienne le vendredi 12 juin 2015 à 18h16. Modifié par Léandre Drolet le samedi 13 juin 2015
Péladeau constate la stratégie «bon cop, bad cop»
Pierre Karl Péladeau/Wikipedia
QUÉBEC - Le chef péquiste Pierre Karl Péladeau a déclaré vendredi que personne n'est dupe de la stratégie de relations publiques «bon cop, bad cop» que les libéraux ont adoptée envers lui.
En dressant son premier bilan de fin de session parlementaire à titre de nouveau chef péquiste, lors d'une conférence de presse, M. Péladeau a accusé le premier ministre Philippe Couillard et son leader parlementaire Jean-Marc Fournier de s'être partagé les rôles.

«Vous connaissez cette stratégie de relations publiques, je pense qu'elle a été adoptée par le Parti libéral et le gouvernement, a-t-il dit aux journalistes. Je pense que ça ne fait plus aucun doute, c'est la stratégie du ''bon cop, bad cop''.»

En dressant lui-même son bilan parlementaire, vendredi, M. Couillard a affirmé qu'il n'a pas dérogé de sa ligne qui lui dicte de respecter ses adversaires.

«Je pense qu'on ne pourrait pas me prendre en défaut sur cette question, a dit le premier ministre. Je n'ai jamais dénigré ou commenté négativement la personnalité des gens. M. Péladeau, comme je lui ai dit aujourd'hui, remplit un rôle important dans une démocratie.»

Alors que M. Fournier a déclaré que M. Péladeau était incapable de contrôler «ses pulsions agressives», en mai, le chef péquiste a pris les propos de M. Couillard avec un grain de sel.

«Le premier ministre a souhaité de l'élévation en ce qui concerne les débats à l'Assemblée nationale, alors, c'est ce qu'il tente de faire, a-t-il dit. Mais honnêtement, je pense que personne n'est dupe. Malgré le fait que ce soit le leader du gouvernement qui adopte cette attitude de 'bad cop', ça reflète sur le patron.»

Par ailleurs, M. Péladeau s'est défendu de rechercher des retombées politiques positives en demandant au populaire maire de Québec, Régis Labeaume, de célébrer cet été son mariage avec l'animatrice de télévision Julie Snyder.

Rejetant toute velléité électoraliste, M. Péladeau a souligné que la cérémonie prévue le 15 août se déroulera dans une chapelle située sur la même place que l'hôtel de ville, dans le Vieux-Québec.

«Vous allez chercher un peu loin, a-t-il dit aux journalistes. Vous savez que le maire, Régis Labeaume, est le maire de Québec. Nous allons nous marier à Québec, d'ailleurs juste en face de la mairie.»

M. Péladeau a affirmé que le choix de l'endroit retenu pour la célébration, la chapelle du Musée de l'Amérique francophone, était symbolique pour lui et Mme Snyder.

«C'est un très bel endroit, la chapelle du musée de l'Amérique francophone, a-t-il dit. C'est un endroit aussi qui, quelque part, nous représente, Julie et moi, puisque nous sommes très fiers de notre histoire. Nous sommes très fiers de tous ceux qui nous ont précédés et nous ont permis d'être ce que nous sommes aujourd'hui.»

Pendant la campagne qui a précédé les élections partielles de lundi dernier, M. Péladeau a courtisé activement l'électorat de Québec, ce qui lui a permis de faire progresser les résultats du PQ sans toutefois réussir à faire de gain dans la capitale, où les péquistes n'ont qu'un seul siège.

«Le Parti québécois est la seule formation politique à avoir progressé dans ces deux circonscriptions de Québec, et croyez-moi, ce n'est qu'un début, a-t-il dit vendredi. Nous avons démontré que nous serons de toutes les batailles et nous allons poursuivre le travail. Les citoyens de la Capitale-Nationale, comme tous ceux et celles de toutes les régions du Québec, peuvent compter sur nous.»

Au cours des derniers mois, M. Péladeau a répété à de nombreuses occasions qu'il souhaite faire des gains au sein de l'électorat de la Coalition avenir Québec, présent notamment dans la région de la capitale.

Le leader parlementaire péquiste Stéphane Bédard a souligné vendredi la mauvaise performance de la CAQ, qui a perdu son siège dans Chauveau lundi, passé dans le giron libéral.

M. Bédard a attribué cette performance au discours du chef caquiste François Legault, qui dénonce le manque de vigueur de l'économie québécoise et des politiques de ses adversaires.

«Je regarde la CAQ principalement qui a eu une session plutôt difficile, qui a misé, on le sait, tout sur Chauveau, et qui a perdu, et qui, je pense, s'est retrouvée face à face avec ce qu'il fait depuis des mois: véhiculer l'image négative du Québec, a-t-il dit. Et je pense que ça n'a pas payé, et ce n'est pas ce qu'est le Québec. Ce n'est pas rien que le 57e État en Amérique.»

Actionnaire de contrôle de Québecor, M. Péladeau a eu l'occasion de côtoyer M. Labeaume, dont la popularité continue d'être élevée depuis son élection en 2007, quand son entreprise a obtenu le contrat de gestion de l'amphithéâtre de Québec, il y a quatre ans.

En octobre dernier, M. Péladeau avait promis, s'il devenait chef du PQ, de déclarer sur l'honneur qu'il n'intervient pas dans les salles de presse de ses médias, et de placer ses actions de Québecor dans une fiducie sans droit de regard, deux engagements qui restent à compléter.

Rappelant que les autorités fédérales des télécommunications doivent encore approuver les modifications à son patrimoine, M. Péladeau a affirmé que sa déclaration sur l'honneur se fera à cette occasion.

«Je ne peux pas vous dire quelle va être la période de temps requise et nécessaire pour que ces transferts soient effectués, mais la démarche est bien entamée», a-t-il dit.

Bono rencontrera Stephen Harper, Thomas Mulcair et Justin Trudeau lundi

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Publié par La Presse Canadienne le vendredi 12 juin 2015 à 18h22.
Bono rencontrera Stephen Harper, Thomas Mulcair et Justin Trudeau lundi
OTTAWA — Le chanteur Bono rencontrera le premier ministre Stephen Harper ainsi que les chefs Thomas Mulcair et Justin Trudeau lors de son passage à Ottawa, lundi prochain.
Le leader du célèbre groupe U2 discutera de l'initiative de M. Harper sur la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants, a indiqué vendredi le bureau du premier ministre.

L'entourage de Bono — que Stephen Harper avait refusé de rencontrer en marge d'un sommet du G8, en 2007 — a sollicité cet entretien, selon le bureau du premier ministre.

Le programme du rockeur lors de son passage à Ottawa comprend également un entretien avec le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Thomas Mulcair, a confirmé son attaché de presse, George Smith.

Le chef libéral Justin Trudeau aura aussi droit à son tête-à-tête, lundi.

Les deux hommes discuteront de développement international et de la campagne du chanteur pour mettre fin à la pauvreté, a confirmé Cameron Ahmad, l'attaché de presse de M. Trudeau.

Le chanteur et militant tenait à s'entretenir avec les trois chefs fédéraux en cette année électorale, a affirmé en entrevue téléphonique avec La Presse Canadienne Ian Koski, porte-parole de la fondation ONE, cofondée par Bono.

«Le fait que nous sommes dans une année électorale est évidemment bien connu, alors sans vouloir m'avancer sur la façon dont les rencontres se dérouleront, je dirais simplement qu'il veut les rencontrer et discuter avec eux de développement international et de lutte contre la pauvreté extrême», a-t-il expliqué

Bono devrait aussi être dans les gradins de la Chambre des communes pour assister à la période de questions, lundi, a signalé M. Koski.

La rencontre entre Stephen Harper et Bono survient huit ans après que le premier ministre canadien eut servi une rebuffade au chanteur en refusant de le rencontrer lors du sommet du G8, qui se déroulait en Allemagne.

«Rencontrer des célébrités, ce n'est pas mon truc», avait lâché le chef conservateur, que Bono avait ensuite publiquement accusé de bloquer un accord sur l'aide internationale à l'Afrique.

La formation U2 sera en concert au Centre Bell, à Montréal, les 12, 13, 16 et 17 juin, puis à Toronto les 6 et 7 juillet.