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mercredi, décembre 02, 2015

Fusillade en Californie: une vingtaine de victimes pour l'instant

http://www.985fm.ca/international/nouvelles/

Publié par Danielle Arsenault pour CogecoNouvelles le mercredi 02 décembre 2015 à 15h01. Modifié à 15h28.
Fusillade en Californie: une vingtaine de victimes pour l'instant
La Presse Canadienne
LOS ANGELES - Une fusillade aurait fait de multiples victimes dans un établissement offrant des services sociaux à San Bernardino, en Californie, selon la police, qui a été dépêchée sur les lieux après un appel concernant un tireur actif.
On en parle en ondes :
Écouter
Mis en ligne le mercredi 02 décembre 2015 dans Montréal maintenant avec Paul Houde
Des unités spécialisées étaient déployées dans les alentours, et des témoins ont vu des gens être transportés sur des civières. D'autres s'éloignaient rapidement, escortés par des policiers.

Aucune arrestation n'a encore été faite.

La sergente Vicky Cervantes a précisé que la police tentait de sécuriser l'endroit, situé à environ 95 kilomètres à l'est de Los Angeles.

Dans une station d'essence Shell à environ un coin de rue de la fusillade, la gérante Ana Fuentes a rapporté une forte présence policière dans les parages.

En entrevue, elle a affirmé qu'il y avait environ 150 policiers qui convergeaient vers le boulevard Hospitality. Des sirènes retentissaient en arrière-plan.

Elle n'a reçu aucun ordre de confinement, mais des clients lui ont rapporté la fusillade du centre régional Inland.

Sur son site web, ce centre dit fournir des services sociaux aux gens avec des troubles du développement.
Plus de détails suivront...

La Turquie autorise la France à utiliser son espace aérien pour frapper l’EI

http://www.journaldequebec.com/

AFP
MISE à JOUR 
Le gouvernement turc a autorisé la France à «utiliser l’espace aérien turc» dans le cadre de la coalition internationale contre le groupe de l’Etat islamique (EI), a-t-on appris mercredi de source diplomatique turque.
«La France nous a demandé notre autorisation pour se servir de notre espace aérien (...) cette autorisation a été accordée à condition que l’on s’aligne sur les principes généraux assortis aux pays de la coalition internationale», a déclaré à l’AFP cette source qui s’exprimait sous couvert de l’anonymat.
Grâce à ce feu vert turc, la France pourrait déployer des avions de chasse sur des bases de Turquie, notamment celle d’Incirlik déjà utilisée par l’aviation américaine, située dans le sud du pays non loin de la frontière syrienne.
La France a commencé en septembre 2014 ses bombardements contre l’EI en Irak en rejoignant la coalition menée par les Etats-Unis, et un an plus tard en Syrie. Elle a intensifié ses frappes dans ce dernier pays après les attentats du 13 novembre à Paris.
Les Mirage 2000 et Rafale français qui interviennent en Irak et en Syrie sont basés aux Emirats arabes unis et en Jordanie. Ils ont été rejoints depuis le 23 par les Rafale du porte-avions Charles de Gaulle, déployé en Méditerranée.
Des avions de reconnaissance allemands Tornado devraient également être basés prochainement à Incirlik.

Holà de la Cour constitutionnelle espagnole aux indépendantistes catalans

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

Reuters
Des milliers de Catalans manifestent à
Des milliers de Catalans manifestent à Barcelone (archives).  Photo :  Francisco Seco / AP

La Cour constitutionnelle espagnole a annoncé mercredi avoir révoqué la résolution adoptée le 9 novembre par le Parlement de Catalogne, censée marquer le début d'un processus de scission avec le reste de l'Espagne.
Dans cette résolution, le Parlement de la Généralité exposait le projet de proclamer une république dans les 18 mois en Catalogne, région qui représente un cinquième de la production économique de l'Espagne.
Ce processus était bloqué depuis le 11 novembre dans l'attente de la décision finale de la Cour constitutionnelle.
Les dirigeants catalans élus en septembre ont clairement annoncé qu'ils ne tiendraient pas compte des arrêts que rendrait la Cour constitutionnelle d'Espagne.

L'ex-conjoint de la ministre Vallée nommé à la Régie du logement

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/

EXCLUSIF
Publié le 02 décembre 2015 à 05h00 | Mis à jour à 06h20
La ministre de la Justice, Stéphanie Vallée.... (PHOTO PC)
La ministre de la Justice, Stéphanie Vallée.PHOTO PC

Martin Croteau
MARTIN CROTEAU
La Presse
(Ottawa) Le gouvernement Couillard a récemment nommé l'ex-conjoint et ex-associé de la ministre de la Justice Stéphanie Vallée comme régisseur à la Régie du logement. Un poste rémunéré 107 783$ par année.
Le Conseil des ministres a approuvé, à la fin du mois d'octobre, la nomination de Me Louis-André Hubert à ce poste, qu'il occupera à Gatineau.
Me Hubert n'est pas seulement l'ancien conjoint de la ministre de la Justice, il a aussi été son associé au cabinet d'avocats Vallée&Hubert à Maniwaki, en Outaouais. Me Hubert est devenu le propriétaire unique de cette entreprise en octobre 2014, selon le Registre des entreprises.
Me Hubert a versé près de 4000$ à la caisse du Parti libéral entre 2001 et 2009.
Me Louis-André Hubert.... (ARCHIVES LE DROIT) - image 2.0
Me Louis-André Hubert.
ARCHIVES LE DROIT
La Régie du logement relève du ministère des Affaires municipales. Au bureau du ministre Pierre Moreau, on souligne que Me Hubert a été jugé apte à occuper son poste par un comité indépendant au terme du processus de sélection.
Les compétences d'abord
La porte-parole de M. Moreau, Catherine Poulin, affirme que ce sont les compétences de Me Hubert qui lui ont permis de décrocher ce poste. Sa relation avec la ministre de la Justice n'a rien à voir avec son embauche, dit-elle.
«Est-ce qu'on va pénaliser un citoyen parce qu'il a été en relation, ou qu'il est en relation avec une personne politique? a affirmé Mme Poulin. Est-ce qu'on va se priver d'une personne de qualité alors qu'elle a été nommée sur la base de ses compétences? Nous pensons que non.»

On ignore combien d'autres candidats étaient sur les rangs pour obtenir ce poste de régisseur. Cette information n'est pas rendue publique, a-t-on indiqué au ministère du Comité exécutif, de qui relève le processus de sélection.
Quant à la ministre Vallée, elle était au courant des démarches entreprises par son ex-conjoint pour décrocher un poste à la Régie du logement, a indiqué sa porte-parole, Jolyanne Pronovost. Mais à aucun moment elle ne s'est immiscée dans le concours de sélection.
«Elle n'était pas au courant qu'il allait être nommé, a indiqué Mme Pronovost. Elle n'est jamais intervenue dans le processus.»
Le Conseil des ministres, dont fait partie Mme Vallée, a été appelé à avaliser la nomination de Me Hubert. Mais à cette occasion, dit sa porte-parole, on a demandé à la ministre de quitter la salle.
«Quand elle est sortie, elle ne savait même pas pourquoi on lui avait demandé de quitter la réunion, a indiqué Mme Pronovost. Elle n'était donc pas du tout au courant.»
Il n'a pas été possible de joindre Me Louis-André Hubert. À son cabinet de Maniwaki, on a indiqué qu'il ne pratique plus le droit depuis sa nomination à la Régie du logement. Il n'a pas répondu aux messages de La Presse.

Médecins: des dossiers de mauvaise facturation totalisant 3 millions

http://www.lapresse.ca/actualites/sante/

EXCLUSIF
Publié le 02 décembre 2015 à 05h00 | Mis à jour à 08h44
Les 21 000 médecins du Québec ont reçu... (PHOTO ARCHIVES LA PRESSE)
PHOTO ARCHIVES LA PRESSE
Les 21 000 médecins du Québec ont reçu une rémunération totale de 6,4 milliards cette année.

La Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ) a décelé 133 dossiers de mauvaise facturation de médecins totalisant 3 millions de dollars cette année, révèle une demande d'accès à l'information effectuée par La Presse. Un faible taux considérant que les 21 000 médecins du Québec ont reçu une rémunération totale de 6,4 milliards durant la même période.
Réjean Hébert, ancien ministre de la Santé et aujourd'hui professeur à l'Université de Montréal, estime que «plus de pouvoir doit être donné à la RAMQ pour faire plus d'enquêtes». Même s'il croit que très peu de médecins fraudent le système au Québec, Réjean Hébert estime qu'il «faut un projet de loi pour donner plus de pouvoir à la RAMQ», qui n'a actuellement «pas les outils nécessaires pour faire correctement le travail».
Chaque année, plus de 55 millions de demandes de paiement sont faites par les médecins auprès de la RAMQ. Le porte-parole de la RAMQ, Marc Lortie, souligne que 100% de ces réclamations sont vérifiées avant paiement pour s'assurer qu'elles «respectent les ententes négociées entre le ministère de la Santé et les fédérations médicales».
Une fois les paiements versés aux médecins, 42 inspecteurs de la RAMQ poussent plus loin la vérification.
Rapport critique
La semaine dernière, la vérificatrice générale du Québec, Guylaine Leclerc, a publié un rapport dans lequel elle déclarait que «la RAMQ ne prend pas suffisamment en compte les risques d'erreur ou de fraude relatifs à la rémunération des médecins, alors que celle-ci représente 62% de ses dépenses de programmes».
La vérificatrice dénonçait par exemple le fait que certains médecins qui ont plus de 4000 patients n'aient pas fait l'objet de vérification de la part de la RAMQ alors que la moyenne de prise en charge est de 1200 patients au Québec.
M. Lortie reconnaît que les systèmes de la RAMQ «n'ont pas signalé de problématique» par rapport à ces médecins. Il explique que le mandat de la RAMQ est «d'appliquer les ententes négociées entre le ministère de la Santé et les fédérations de médecins». Et que selon ces ententes, «aucune limite n'est établie quant au nombre maximal de patients que peut inscrire un médecin».
«On peut donc dire que c'est l'entente avec les médecins qui n'est pas correcte», plaide Réjean Hébert.
Un processus «amélioré»
Du côté de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ), on estime que la vérification de la RAMQ est efficace. «La RAMQ a beaucoup amélioré son processus de vérification, notamment à l'aide d'un outil informatique qui analyse les profils de pratique, par exemple des médecins d'une même spécialité, d'un même groupe, d'un même établissement», note la porte-parole Nicole Pelletier.
La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) croit pour sa part que «la complexité de la facturation et ses nomenclatures d'actes» amènent plutôt les médecins à sous-facturer plutôt que le contraire.
«Cela dit, toutes les enquêtes menées ont montré des minces marges d'erreur dans la facturation, tout à fait dans les normes acceptables et normales par rapport à la grosseur des enveloppes de rémunération», explique le porte-parole de la FMOQ, Jean-Pierre Dion.
- Avec la collaboration de William Leclerc

«Les banques alimentaires, ça ne fonctionne pas»

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Publié le 02 décembre 2015 à 05h00 | Mis à jour à 06h35
En 30 ans, la quantité de denrées distribuées... (PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE)
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

En 30 ans, la quantité de denrées distribuées n'a cessé d'augmenter car de nouvelles clientèles - travailleurs au salaire minimum, pigistes, étudiants - se sont mises à fréquenter ces organismes. Aujourd'hui, un client sur dix travaille.

KATIA GAGNON
La Presse
Quand il était enfant, Paul Taylor a eu faim. Il a grandi dans une famille dont la survie dépendait des banques alimentaires. Devenu adulte, il a siégé au conseil de l'une des plus grandes banques alimentaires du Canada, celle de Toronto. Aujourd'hui, il dirige un organisme d'aide dans le Downtown East Side de Vancouver, l'un des quartiers les plus défavorisés du pays.
De toutes ces expériences, il a tiré une leçon. Et elle est brutale. «Les banques alimentaires, ça ne fonctionne pas.»
Pourquoi donc?
«Pendant qu'on se concentre sur cette oeuvre charitable, on perd l'occasion de faire un débat sur les vraies raisons de la pauvreté. Les gens n'ont pas besoin de plus de nourriture. Ils ont besoin de plus de revenus. Et ça, on n'en parle jamais, dit-il. Ce qu'on enseigne aux enfants, c'est que pour aider les pauvres, il faut donner une boîte de conserve de notre garde-manger.»
Paul Taylor n'est pas le seul à mettre en doute le bien-fondé du travail de ces énormes entreprises que sont devenues les banques alimentaires. Moisson Montréal, démarrée par trois personnes dans un sous-sol d'église au milieu des années 80, est devenue 30 ans plus tard la plus grande banque alimentaire de l'Amérique du Nord.
Elle a un budget annuel de 6 millions de dollars, et emploie 50 personnes à temps plein. Près de 50 bénévoles par jour travaillent également à recevoir, trier et réexpédier vers les groupes communautaires la nourriture qui provient presque exclusivement de dons de l'industrie alimentaire.
En 30 ans, la quantité de denrées distribuées n'a cessé d'augmenter car de nouvelles clientèles - travailleurs au salaire minimum, pigistes, étudiants - se sont mises à fréquenter ces organismes. Aujourd'hui, un client sur dix travaille

Seulement depuis 2008, les dons ont grimpé de 28%. «On n'est jamais retombés dans les chiffres d'avant 2008», dit Zakary O. Rhissa, directeur général des Banques alimentaires du Québec. Dans certaines régions, comme la Rive-Sud de Montréal, la demande a explosé: il y a 51% de plus de denrées distribuées depuis 2009.
«Notre but, ce serait de fermer. Mais la réalité, ce n'est pas ça, dit André Bossé, directeur des opérations à Moisson Montréal. La demande augmente chaque année!» Et ça ne s'arrêtera pas: une estimation réalisée par la firme comptable Raymond Chabot prévoit que les dons de denrées de Moisson Montréal augmenteront encore de 30% au cours de prochaine décennie.
Des cataplasmes commodes
Comme Paul Taylor, de plus en plus de chercheurs fustigent les «cataplasmes» que sont devenues les banques alimentaires, qui permettent aux gouvernements de détourner le regard du vrai problème: le niveau du chèque d'aide sociale ou du salaire minimum.
«Il faut fermer les banques alimentaires au Canada». C'était le titre, volontairement provocateur,d'une lettre d'opinion publiée dans le Globe and Mail il y a quatre ans par Elaine Power, une chercheuse parmi les plus éminents spécialistes en matière de pauvreté à l'échelle canadienne.
«On s'est concentrés sur la nourriture et on a oublié que le vrai problème, c'est la pauvreté, dit Elaine Power, qui enseigne à l'Université Queen's de Toronto. Quand on avance qu'il faudrait donner de l'argent plutôt que de la nourriture, la population réagit mal. On tombe dans les préjugés.»
Et le plus surprenant, c'est que la majorité des gens qui ont faim ne fréquentent pas les banques alimentaires, observe Elaine Power. «La seule étude réalisée sur la question a montré que de 65 à 80% des familles qui ne mangent pas à leur faim ne vont jamais dans les banques alimentaires. Elles sont chez elles, et elles ont faim.»
«L'insécurité alimentaire est un problème invisible, dit la chercheuse Lynn McIntyre, de l'Université de Calgary. Contrairement aux sans-abri, qu'on croise dans la rue, personne ne voit les mères et les pères qui n'ont pas assez de nourriture pour leurs enfants.»
Les banques alimentaires, estime Elaine Power, «ont été démarrées par compassion, elles sont gérées par des gens bien intentionnés, mais maintenant, elles sont devenues un problème, un rouage bien huilé de la philanthropie des entreprises».
«Il ne faut pas oublier que les banques alimentaires sont une aubaine pour l'industrie: plutôt que de payer pour disposer de leurs produits non conformes, ils appellent les banques alimentaires, quelqu'un vient les chercher, et ça ne coûte rien, explique Paul Taylor. De plus, ils peuvent ensuite écrire dans leur bilan annuel qu'ils ont donné tant de kilos aux banques alimentaires.»
«On fait partie du problème, admet Zakary O. Rhissa. Si nous n'existions pas, le gouvernement prendrait peut-être ses responsabilités. Tout ce qu'on fait à l'heure actuelle, ils n'ont pas à le faire... Ce sont les services gouvernementaux qui nous envoient de la clientèle!»
La pilule est d'autant plus difficile à avaler que les gouvernements versent très peu de fonds aux banques alimentaires. Actuellement, l'État verse un dollar sur dix dans le budget des banques alimentaires. Le reste provient de dons.
La pauvreté acceptable
Ces arguments hérissent Pierre Legault, fondateur de Moisson Montréal. «Je n'ai jamais douté du bien-fondé des banques alimentaires, dit-il. Ce que je réponds à ces chercheurs, c'est: toi, es-tu prêt à ne pas manger pendant un mois pour faire pression sur les gouvernements? Non? Bon. Alors ne demande pas aux enfants de le faire.»
Néanmoins, Pierre Legault a choisi de quitter Moisson Montréal après six ans d'existence. «L'organisation était lancée. Et je voulais travailler davantage sur la cause du problème.» C'est ce qu'il a fait aux magasins Renaissance, qui ont lancé plus de 3000 personnes sur le marché du travail depuis 20 ans.
«Ce que je trouve dommage, c'est que la pauvreté est devenue acceptable. Et que les moyens ne sont pas mis en place pour que les banques alimentaires n'existent plus. On les a, les chiffres. On sait ce que ça prendrait pour sortir les gens de la pauvreté.»
Les banques alimentaires «sont devenues une béquille dont on ne peut plus se passer», estime le directeur de la santé publique de Montréal, Richard Massé, qui croit que ce qu'on économise en aide sociale, on le paie en coûts de santé. «Est-ce qu'il serait temps de penser à un revenu minimum garanti?»
Lynn McIntyre et Elaine Power sont de cet avis. Pour elles, comme pour beaucoup de chercheurs, dont l'actuel ministre de l'Éducation du Québec, François Blais, ainsi que le ministre fédéral de la Famille, Jean-Yves Duclos - qui ont écrit en 2005 un livre sur la question -, l'heure est venue de mettre fin à la charité et de commencer à réfléchir à un revenu minimum garanti.
Une somme qui sortirait les familles de la pauvreté et leur donnerait les moyens d'acheter elles-mêmes de la nourriture convenable.
Pour Mme McIntyre, l'exemple des aînés canadiens est très éclairant. Avec la pension de vieillesse et le supplément de revenu garanti, qui totalisent au maximum 15 000$ par an, on a sorti les gens âgés de la pauvreté. Résultat: le taux d'insécurité alimentaire chez les aînés canadiens est très bas. «Avec cet argent, on les a sortis de l'insécurité alimentaire.» Les différents ordres de gouvernement pourraient graduellement appliquer la même recette à des clientèles de plus en plus jeunes. Le coût total de la mesure est énorme: 30 milliards de dollars. «Mais dans ce calcul, il ne faut pas oublier que 20% de nos coûts de santé sont dus à la pauvreté», observe Elaine Power.

La vie de plus en plus chère

Pourquoi autant de gens ont faim? Parce que la nourriture est le seul élément compressible d'un budget devenu de plus en plus serré, explique Richard Massé, directeur de la santé publique de Montréal.
Évolution du prix des loyers
Coût moyen d'un quatre-pièces à Montréal
  • 2000: 509$
  • 2014: 739$
  • + 45%
Source: Société canadienne d'hypothèque et de logement
  • 41% des locataires montréalais affectent plus de 30% de leur revenu au logement
  • 20% y affectent plus de 50%
Source: Direction de la santé publique de Montréal
Évolution du prix des denrées
Panier nutritif minimal pour une famille de 4 personnes
  • 2005: 145,07$
  • 2015: 234,08$
  • + 61%
Source: Dispensaire diététique de Montréal
Prix moyen de 1 kg de boeuf haché
  • 2000: 3,90$
  • 2015: 12,96$
  • + 232%
Prix moyen d'un pain
  • 2000: 1,31$
  • 2015: 2,97$
  • + 126%
Prix moyen de 1 L de lait
  • 2000: 1,41$
  • 2015: 2,48$
  • + 75%
Source: Statistique Canada
Évolution du chèque d'aide sociale
Personne seule, sans contrainte à l'emploi (par année)
  • 2000: 6523$
  • 2015: 8974$
  • + 37%
Évolution du salaire minimum
  • 2000: 6,90$
  • 2015: 10,55$
  • + 52%
Source: Commission des normes du travail

Etat d'urgence : Cazeneuve annonce 2235 perquisitions et trois mosquées fermées

http://www.leparisien.fr/faits-divers/

02 Déc. 2015, 11h53 | MAJ : 02 Déc. 2015, 13h43
Archives. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a détaillé mercredi les perquisitions administratives menées récemment.
LP/ Philippe Lavieille

Archives. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a détaillé mercredi les perquisitions administratives menées récemment.

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé que 2235 perquisitions administratives avaient été effectuées depuis le début de l'application de l'état d'urgence. Lors des ces opérations policières, 232 personnes ont été placées en garde à vue et 334 armes saisies dont 34 armes de guerre.

Trois mosquées ont été fermées depuis la semaine dernière dans le cadre de l'état d'urgence décrété après les attentats de novembre, dont celle de Lagny-sur-Marne viséemercredi matin par une vaste opération de police, a annoncé le ministre de l'Intérieur.

Les perquisitions sur place ont «conduit à la notification de 22 interdictions de sortie du territoire», «à neuf mesures d'assignation à résidence d'individus radicalisés», ainsi qu'à la saisie d'un revolver 9 mm «chez un individu qui a été aussitôt placé en garde à vue».

Les deux autres mosquées concernées, fermées la semaine dernière, se trouvent à Lyon et à Gennevilliers (Hauts-de-Seine).
Vers un contrôle renforcé de l'état d'urgence par les parlementaires

Pouvoirs d'une commission d'enquête, tableaux de bord de suivi: la commission des Lois de l'Assemblée entend mettre en place un «dispositif de contrôle inédit» de l'application de l'état d'urgence après les attentats, a indiqué mercredi son président Jean-Jacques Urvoas (PS).

Les tableaux de bord actualisés chaque semaine porteront sur les procédures (perquisitions administratives, assignations à résidence...), les suites judiciaires et administratives, ou encore les recours. Des données statistiques seront publiées de façon hebdomadaire sur une page dédiée sur le site de l'Assemblée.

Les députés avaient voté, le 18 novembre, un amendement de Jean-Jacques Urvoas au projet de loi prorogeant l'état d'urgence jusqu'au 26 février et renforçant ce régime d'exception, qui prévoyait un contrôle parlementaire des mesures prises durant cette période. C'est ce contrôle qui a été détaillé mercredi en commission.

Le président de la commission des Lois a suggéré que le Défenseur des droits, Jacques Toubon, mette en alerte ses 397 délégués territoriaux afin de transmettre des informations utiles à la commission.

En conférence de presse, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a promis mercredi de faire un bilan quotidien des opérations aux parlementaires.

"Erdogan et sa famille" impliqués dans le trafic de pétrole avec l'EI, accuse l'armée russe

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/

02 Déc. 2015, 13h22 | MAJ : 02 Déc. 2015, 13h22
Le président turc Recep Tayyip Erdogan, lors d'une réunion à Paris, le 1er décembre 2015 US President Barack Obama called on Russia and Turkey to move beyond their diplomatic spat and focus on the Islamic State jihadist threat, following a meeting with his Turkish counterpart in Paris on Tuesday.
(AFP/JIM WATSON)

Le président turc Recep Tayyip Erdogan, lors d'une réunion à Paris, le 1er décembre 2015 US President Barack Obama called on Russia and Turkey to move beyond their diplomatic spat and focus on the Islamic State jihadist threat, following a meeting with his Turkish counterpart in Paris on Tuesday. 

Le président turc Recep Tayyip Erdogan et sa famille sont directement "impliqués" dans le trafic de pétrole avec l'organisation Etat islamique (EI), a dénoncé le vice-ministre russe de la Défense, Anatoli Antonov, dans de nouvelles accusations contre la Turquie qui a abattu un avion militaire russe le 24 novembre.


"Le principal consommateur de ce pétrole volé à ses propriétaires légitimes, la Syrie et l'Irak, s'avère être la Turquie. D'après les informations obtenues, la classe dirigeante politique, dont le président Erdogan et sa famille, est impliquée dans ce commerce illégal", a-t-il déclaré devant plus de 300 journalistes, ajoutant que "le cynisme du gouvernement turc est sans limite".

Boko Haram: 100 islamistes tués et 900 otages libérés

http://fr.canoe.ca/infos/international/archives/

AFP

YAOUNDÉ, Cameroun - L'armée camerounaise a tué en trois jours «une centaine» d'islamistes nigérians de Boko Haram, libéré 900 otages et saisi des drapeaux de l'État islamique (EI) au cours d'une opération dans l'Extrême-Nord du Cameroun, a affirmé mercredi le ministère camerounais de la Défense sur la radio nationale.
Boko Haram: 100 islamistes tués et 900 otages libérés
Un soldat camerounais.Photo Archives / AFP
«Une opération spéciale de ratissage menée du 26 au 28 novembre contre les combattants» de Boko Haram dans les localités frontalières avec le Nigeria «a permis de neutraliser plus d'une centaine de jihadistes», affirme dans ce communiqué le ministre de la Défense Joseph Beti Assomo.
D'après le communiqué, cette opération a aussi permis de «libérer près de 900 otages, de saisir une importante cargaison d'armes et de minutions, ainsi que des drapeaux blancs-noirs de l'État islamique». Aucune précision n'a été fournie sur le profil de ces «otages».
Ce bilan de l'opération militaire n'a pas pu être confirmé de source indépendante. Jointes par téléphone dans la région inaccessible à la presse, certaines sources sécuritaires ont confirmé l'opération, sans être en mesure de fournir un bilan précis recoupant celui du gouvernement camerounais.
AUSSI SUR CANOE.CA

Soupçons de terrorisme: quatre arrestations en Grande-Bretagne

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Publié par Associated Press le mercredi 02 décembre 2015 à 05h46. Modifié par Charles Payette à 06h50.
Soupçons de terrorisme: quatre arrestations en Grande-Bretagne
Freedigitalphotos.net
LONDRES - Quatre hommes âgés dans la trentaine ont été arrêtés mercredi en Grande-Bretagne car ils font l'objet de soupçons d'avoir voulu perpétrer des gestes illégaux en vertu de la loi antiterroriste du pays.
La police britannique précise que les arrestations ont eu lieu à Luton, à environ 50 kilomètres au nord de Londres. Des perquisitions ont été lancées par la police à sept endroits différents de cette région et des fouilles sont menées à bord de véhicules.

La police a toutefois précisé que ces arrestations n'avaient pas de lien avec les actes terroristes commis le 13 novembre dernier à Paris. Ces attentats ont fait 130 morts et quelque 350 blessés.

Aide médicale à mourir: Québec conteste l'injonction

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Publié par La Presse Canadienne le mardi 01 décembre 2015 à 19h13. Modifié par Charles Payette le mercredi 02 décembre 2015
Aide médicale à mourir: Québec conteste l'injonction
QUÉBEC - Au moment où la Cour supérieure tranche en reportant l'entrée en vigueur de la loi québécoise sur les soins de fin de vie, incluant l'aide médicale à mourir, Québec va en appel de l'injonction.

Le gouvernement Couillard estime, en effet, que la Cour supérieure fait fausse route en associant sa loi au suicide assisté.
Le reportage de Louis Lacroix
 
 
 
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L'application de certains articles de la Loi concernant les soins de fin de vie, qui devait devenir réalité à compter du 10 décembre, est donc suspendue, au moins jusqu'en février.

Dans sa décision, le juge Michel Pinsonnault écrit que les articles en question «seront en conflit avec le Code criminel» et que celui-ci devrait avoir préséance.

Les autres volets de la loi, dont l'offre de soins palliatifs, pourront entrer en vigueur.

Le tribunal a ainsi décidé mardi de donner suite à la demande d'injonction provisoire déposée par la Coalition des médecins pour la justice sociale, qui conteste la loi controversée adoptée en juin 2014.

Suspension non fondée ?
Le gouvernement Couillard a réagi aussitôt en affirmant qu'il allait présenter une demande d'en appeler de cette décision, qu'il juge non fondée.

Lors d'une brève mêlée de presse, les ministres de la Justice, Stéphanie Vallée, et de la Santé, Gaétan Barrette, ont tous deux réaffirmé qu'à leurs yeux la loi québécoise était parfaitement valide.

Ils ont rappelé que cette loi faisait partie de l'offre de soins de fin de vie prodigués aux grands malades et ne devait donc pas être associée à une forme d'euthanasie, comme semble le laisser entendre le tribunal.

«Rappelons-nous très clairement que l'aide médicale à mourir, c'est un soin de santé. Dans le jugement, on fait un parallèle beaucoup trop étroit avec l'euthanasie», a commenté la ministre Vallée.

Après quatre années de discussions et de consultations, la loi controversée devait être appliquée intégralement à compter du 10 décembre, et tout était en place pour que les grands malades puissent y avoir recours à travers le Québec.

Le tribunal «vient à l'encontre de la volonté de la population du Québec qui s'est clairement exprimée par un consensus de l'Assemblée nationale de tous les partis politiques», a déploré le ministre Barrette, qualifiant le geste du tribunal de «malheureux».

La semaine dernière, le ministre Barrette avait indiqué que Québec se conformerait à la décision du tribunal.

La loi québécoise permettra à des mourants lucides de demander à un médecin qu'il les aide à abréger leurs souffrances, quand elles sont devenues intolérables. Un protocole très strict est prévu pour éviter les dérapages.

La porte-parole péquiste, la députée Véronique Hivon, considérée comme la «mère» de cette loi après avoir mené la vaste consultation qui l'a précédée, s'est dite «choquée» par la décision.

Elle a dit penser à tous les grands malades à l'agonie qui attendent avec impatience de pouvoir se prévaloir de cette loi. «Ce jugement ne tient pas la route», selon Mme Hivon.

La députée du Parti québécois a accusé le gouvernement de Justin Trudeau d'avoir voulu mettre des bâtons dans les roues du gouvernement provincial en se rangeant du côté des demandeurs dans la contestation judiciaire.

L'avocate du fédéral «est intervenue au cours de l'audience pour appuyer la demande d'émission d'une ordonnance en injonction provisoire relativement à la suspension temporaire», est-il écrit dans la décision de la Cour supérieure du Québec.

Elle a plus précisément plaidé que «la mise en application des dispositions de la Loi ayant trait à l'Aide médicale à mourir devait être suspendue jusqu'à ce que le Parlement fédéral ait pu donner suite» au jugement de la Cour suprême dans le dossier de l'aide médicale à mourir.

Ottawa disposait d'un an pour réagir à la décision rendue le 6 février 2014. La date butoir approche donc à grands pas.

Si le fédéral choisit de légiférer, les parlementaires auraient seulement quelques jours — une dizaine après le dépôt du rapport du comité chargé de mener des consultations, selon le calendrier de la Chambre des communes — pour se pencher sur l'épineuse question.

Le gouvernement pourrait demander un délai à la Cour suprême du Canada pour concocter son projet de loi. La ministre de la Justice, Jody Wilson-Raybould, a signalé mardi matin qu'une décision à cet égard devrait être communiquée «possiblement cette semaine».

Dans un communiqué transmis quelques heures après que la décision du tribunal québécois fut tombée, elle a dit vouloir travailler en collaboration avec le Québec afin de se pencher sur ce qu'elle a présenté comme une «lacune» dans la loi provinciale.

«La Cour supérieure du Québec a déterminé que les médecins du Québec pourraient être placés dans une situation problématique pendant la période de temps entre l'entrée en vigueur de la loi québécoise et la fin du délai d'un an», a déclaré Mme Wilson-Raybould.

«Évidemment, toute lacune dans la législation préoccupe le gouvernement, alors nous travaillons étroitement avec le Québec à ce sujet, a-t-elle ajouté. Dans le système fédéral canadien, les gouvernements fédéral et provinciaux ont tous deux un rôle à jouer.»

Un policier de Québec arrêté pour trafic de stupéfiants

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Publié par (Québec) La Presse Canadienne le mardi 01 décembre 2015 à 21h46. Modifié par Charles Payette le mercredi 02 décembre 2015
Un policier de Québec arrêté pour trafic de stupéfiants
MONTRÉAL - Un membre du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a été arrêté dans la foulée d'une enquête interne.
Le policier devra faire face à des accusations d'utilisation frauduleuse d'un ordinateur, d'abus de confiance et de trafic de stupéfiants.
Il a pu recouvrer sa liberté après s'être engagé à comparaître mercredi.
Le policier en question est à l'emploi du SPVQ depuis une dizaine d'années.
Pour l'instant, il est suspendu avec solde car, selon un communiqué de presse émis par la direction mardi, «il n'était pas indiqué, dans les circonstances, de l'affecter à d'autres tâches».
Il y a un bon moment déjà qu'il se trouve dans le collimateur.
Dès février 2015, certains de ses collègues avaient avisé leur patron qu'ils doutaient de sa probité.
Son arrestation a finalement eu lieu le 17 novembre.
Le directeur du SPVQ, Michel Desgagné, a laissé entendre que ce développement était inévitable.
«C'est [...] une question de respect envers tous les membres du Service qui effectuent au quotidien leur travail selon les règles et qui font preuve d'honnêteté, d'engagement et de loyauté», a-t-il écrit dans le communiqué.
M. Desgagné a ajouté que son organisation tient «à faire respecter son intégrité et sa réputation, tout en assurant la protection du public».

Femme retrouvée ligotée dans une voiture à Beloeil; as-t-on évité le pire?

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Publié par CogecoNouvelles le mercredi 02 décembre 2015 à 06h18. Modifié par Charles Payette à 07h07.
Femme retrouvée ligotée dans une voiture à Beloeil; as-t-on évité le pire?
(Cogeco Nouvelles) - Un homme de 25 ans pourrait comparaitre, aujourd'hui, après qu'une femme qui aurait été enlevée ait été sauvée in extremis et par hasard, mardi matin, à Beloeil, en Montérégie.
Les policiers ont tenté d'intercepter un individu au volant d'une voiture, mais ont dû le prendre en chasse et il a fini sa course dans un terre-plein.
Selon Yannick Parent, capitaine à la Régie intermunicipale Richelieu Saint-Laurent, la femme dans la mi-vingtaine avait été rapportée disparue à Montréal, lundi.

Vers 10h45, mardi, deux policiers de l'escouade circulation ont tenté d'intercepter un véhicule pour une infraction au code de la sécurité routière, mais le conducteur a refusé de s'immobiliser.

Il a été pris en chasse par les policiers et a finalement fini sa course contre un arbre.

En procédant à l'arrestation du suspect, les policiers ont trouvé une femme sous l'emprise d'un violent choc nerveux qui était menotté dans la voiture.

Le suspect, dans la mi-vingtaine, était rencontré par les policiers mardi et pourrait être accusé d'enlèvement. La victime, qui aurait connu son agresseur sur internet, a été conduite dans un centre hospitalier.

Ni le suspect ni la victime n'étaient connus des milieux policiers.