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samedi, avril 23, 2016

Affaire Duffy: un verdict prometteur pour Patrick Brazeau, croit son avocat

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Publié le 23 avril 2016 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Le procès de Patrick Brazeau doit s'ouvrir en... (Photo Justin Tang, Archives La Presse Canadienne)
PHOTO JUSTIN TANG, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE
Le procès de Patrick Brazeau doit s'ouvrir en juin 2017. Il est accusé de fraude et abus de confiance en lien avec sa déclaration de résidence principale à Maniwaki.

Le verdict de non-culpabilité prononcé à l'égard de Mike Duffy jeudi est une bonne nouvelle pour Patrick Brazeau, selon son avocat, Christian Deslauriers.
« C'est certain. Si la Couronne décide de continuer, il va évidemment rester la question de savoir si les faits font en sorte que M. Brazeau a fait quelque chose d'illégal ou non. Je prétends que non, je l'ai toujours prétendu et j'y crois », a déclaré MDeslauriers lors d'une conversation téléphonique avec La Presse.
Le procès de M. Brazeau, la plus jeune personne jamais nommée au Sénat dans l'histoire canadienne, doit s'ouvrir en juin 2017. M. Brazeau est accusé de fraude et abus de confiance en lien avec sa déclaration de résidence principale à Maniwaki.
Cette déclaration a permis au sénateur de réclamer des frais de logement dans la capitale. On l'accuse d'avoir réclamé ces frais de manière frauduleuse, alors que sa résidence principale se trouvait plutôt à Gatineau, dans le rayon de 100 km au-delà duquel les sénateurs ont droit à ces allocations. La résidence de Maniwaki aurait été celle de son père.
Or, dans sa décision de plus de 308 pages rendue dans l'affaire Duffy jeudi, le juge Charles Vaillancourt a tranché que la notion de résidence principale n'était pas définie dans les règles du Sénat et que M. Duffy avait fait les démarches nécessaires pour tenter de se conformer aux normes en demandant conseil à ses supérieurs.

MDeslauriers affirme que son client a lui aussi suivi les conseils qu'on lui avait donnés sur cette question. Selon l'avocat, il revient maintenant aux procureurs de la Couronne de déterminer s'ils décident d'aller de l'avant avec le procès.
L'avocat de l'ex-sénateur Mac Harb, qui est également accusé au criminel pour fraude en lien avec des réclamations de dépenses à la Chambre haute, n'a pas répondu aux questions deLa Presse. Le procès de M. Harb doit avoir lieu cet été.
DEMANDE D'ENQUÊTE CONTRE L'ENTOURAGE DE HARPER
La décision du juge Vaillancourt a continué de faire des vagues hier, avec l'organisme Démocratie en surveillance, qui a réclamé le dépôt d'accusations contre des membres de l'entourage de l'ex-premier ministre Stephen Harper, dont son ancien chef de cabinet, Nigel Wright.
Le juge s'est rendu aux arguments de la défense voulant que le cabinet du premier ministre de l'époque avait contraint le sénateur Duffy à rembourser le Sénat et à admettre publiquement ses torts, sachant pourtant qu'il n'avait rien fait d'illégal.
D'anciens collaborateurs de M. Harper se sont portés à la défense du politicien, dont la députée Candice Bergen, qui a mené la charge pour le gouvernement conservateur dans le dossier de l'abolition du registre des armes d'épaule. Mme Bergen a affirmé que les propos du juge Vaillancourt ne reflétaient pas la personnalité de M. Harper, selon son expérience.
« L'histoire veut qu'il ait été contrôlant, que c'était un dictateur, a-t-elle noté. Ce n'est pas vrai. Il était un leader très très fort. Cette perception va probablement continuer. C'est frustrant pour des gens comme moi qui ont travaillé avec lui et travaillé sous [ses ordres]. C'est très frustrant, mais c'est comme ça. »

Un Québec en mille morceaux

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MISE à JOUR 
Les tuiles ont beau tomber régulièrement sur le Parti libéral et la police tourner autour de certains anciens ministres importants du gouvernement Charest, les sondages lui confirment, avec une régularité fascinante, qu’il demeure en tête dans les intentions de vote. Le PLQ a beau incarner la transgression décomplexée de l’intégrité, il se maintient au pouvoir et fait preuve d’arrogance et de désinvolture.
On en connait la cause principale: il est appuyé massivement par les anglophones et les allophones. Il peut ainsi gouverner le seul État français en Amérique du nord en disposant d’un appui minimal, presque insignifiant, chez la majorité francophone. Comment ne pas être déprimé par cette illustration terrible de notre impuissance collective? Le jour est peut-être venu où les francophones ne sont tout simplement plus maîtres de leur destin comme peuple.
Mais il faut aussi aller plus loin. La domination libérale révèle quelque chose de terrible sur le Québec d’aujourd’hui. Voici un parti qui n’a manifestement pas d’autre projet de société que de casser ce qui reste du mouvement souverainiste et de faire du Québec une province parmi d’autres dans l’ensemble canadien. Son objectif: nous faire passer de Québécois d’abord à Canadiens d’abord.
L’identité québécoise lui semble être un fardeau trop lourd à porter, et notre langue, un dialecte inutile dans l’Amérique du nord anglophone. La mission historique du Parti libéral de Philippe Couillard, c’est de parachever l’œuvre de Pierre Elliot Trudeau. Avec Justin Trudeau à Ottawa, les conditions historiques sont rassemblées pour mener à terme la dissolution politique et historique du peuple québécois, pour l’amener à consentir ultimement à sa subordination.
Dans un monde normal, il devrait y avoir un sursaut chez les francophones. Quelque chose comme une protestation de l’honneur contre la dignité bafouée d’un peuple. Mais rien ne se passe. Le peuple québécois semble démoralisé politiquement. Il est amorphe, indifférent à son destin, étranger à son avenir et s’agitant autour de controverses frivoles dans un présent perpétuel sans profondeur.
Il traite la politique comme une activité secondaire, comme s’il était le seul peuple du monde qui pouvait se passer d’une véritable organisation collective pour parvenir à s’accomplir et perdurer dans son être historique. D’ailleurs, on peut se demander si les Québécois ont encore un réflexe de survie. Il faut croire qu’à force d’échouer politiquement dès qu’il est question de leur identité, ils en sont venus à ne plus vraiment se soucier de leur avenir comme peuple.
Les Québécois francophones continuent de se diviser avec une frivolité qui frôle l’inconscience politique. Les indépendantistes et les nationalistes historiques votent pour le PQ, les nationalistes autonomistes de centre-droit pour la CAQ et la gauche radicale pour Québec solidaire. Il y a aussi le vaste parti des abstentionnistes qui a déserté la vie civique. Naturellement, chacun prétend rassembler les Québécois sous sa seule bannière. Jusqu’où la division ira-t-elle?
Et on apprenait récemment que la jeune gauche urbaine et branchée pense à fonder son propre parti qui se présente actuellement sous l’étiquette des Orphelins politiques. Eux-aussi proposent de laisser de côté l’indépendance, car ils sont aussi convaincus qu’il est sans importance que le peuple québécois soit pleinement maître de son destin ou non. La souveraineté ne serait rien d’autre qu’une coquetterie, désirable ou non, mais elle n’aurait aucune importance vitale.
Cette division des francophones témoigne d’un épuisement collectif. C’est une tentative de suicide politique. Elle pourrait bien réussir.

La différence québécoise

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MISE à JOUR 
Ainsi, les cliniques de superinfirmières fonctionnent parfaitement en Ontario, mais on n’en veut pas au Québec.
Et Uber fonctionne en toute légalité à Ottawa et à Toronto, mais ça brette encore au Québec.
Coudonc, que se passe-t-il chez nous?
Pourquoi les choses sont-elles toujours plus compliquées, ici?
On est plus niaiseux?
C’EST ÇA QUI EST ÇA
Le 8 mars dernier, Lise Ravary a raconté qu’elle est allée dans une clinique médicale de Hawkesbury, en Ontario, pour faire soigner son amoureux qui avait développé une vilaine infection à la jambe.
Un charme.
Quarante minutes d’attente, rendez-vous dans une clinique externe le lendemain pour un scan, 20 minutes d’attente pour les résultats d’une prise de sang, accueil courtois, sièges de la salle d’attente rembourrés, stationnement à 4 $, magazines récents, etc.
Ce n’est pas en Suède ou au Danemark, mais de l’autre côté des frontières du Québec!
C’est fou comme le Québec manque d’ambition...
C’est la même chose pour l’asphalte: table de billard en Ontario, ski à bosses au Québec.
Comme si on remplissait nos nids-de-poule avec du Silly Putty.
Et le pire, c’est qu’on accepte cette situation sans gueuler. Comme si c’était normal.
«Ben oui, ça fonctionne mieux en Ontario, c’est comme ça, que voulez-vous...» (haussement d’épaules).
Nous nous sommes résignés.
Ici, les choses roulent tout croche, c’est la vie. Ça prend une étude de 16 000 $ pour savoir si une passoire à spaghetti est un signe religieux.
On est distinct ou bedon on ne l’est pas.
VOIR PETIT
Quand ce changement d’attitude a-t-il commencé? Quand a-t-on arrêté d’être fier?
Quand a-t-on commencé à accepter l’inacceptable?
À se contenter de peu? À hausser les épaules? À soupirer?
À dire: «Bof, ça pourrait être pire»?
Avant, au Québec, on rêvait en cinémascope et en technicolor, on avait de grands projets, on voulait mettre la province cul par-dessus tête.
Maintenant, on vit au jour le jour.
On perd nos sièges sociaux? Bof.
Comme l’écrivait Joseph Facal l’autre jour: «Voilà ce qu’est devenu le Québec: une société avachie, gentille, naïve, amnésique, festive, et qui, d’un recul à un autre, d’un bof à un autre, laisse glisser ce qu’elle a mis tant d’efforts à construire...»
Nous avons abdiqué.
Y a eu d’la crosse, y a d’la crosse, il va y avoir d’la crosse, c’est comme ça, on n’y peut rien...
L’asphalte, les hôpitaux, Uber, l’octroi des contrats publics, le financement des partis politiques, les dépassements de coûts, le bordel informatique, la bureaucratie, les commissions scolaires, tout roule tout croche, que veux-tu, c’est ça qui est ça...
Pourvu qu’on puisse regarder la tivi le soir.
PLUS D’ARGENT !
La seule solution qu’on a trouvée à nos problèmes, c’est: «Faut mettre plus d’argent!»
Le système de santé? «Faut mettre plus d’argent!» L’éducation? «Faut mettre plus d’argent!» Les routes? «Faut mettre plus d’argent!»
Inventer des solutions novatrices prend trop de temps et d’énergie. Faut réfléchir, brasser la cage, changer nos façons de faire...
On n’a plus la force de faire ça.
Non, la seule chose qu’on a trouvée, c’est de mettre plus d’argent.
Et dormir...

Changements dans la garde rapprochée de PKP

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MISE à JOUR 
Pierre Karl Péladeau procède encore à des changements dans sa garde rapprochée. Le chef péquiste ramène le vétéran Manuel Dionne, qui viendra prêter main-forte à l’équipe de communication de l’opposition officielle, a appris Le Journal.
Apparatchik d’expérience, M. Dionne est un proche du député Bernard Drainville. Il entrera en fonction comme directeur des communications adjoint début mai, nous dit-on.
Dans les rangs péquistes, on espère que cet ajout apportera enfin une ligne directrice claire à l’opposition officielle, «trop souvent désorganisée». Le Parti québécois ne réussit pas à tirer son épingle du jeu malgré les déboires du gouvernement Couillard.
Selon un sondage CROP-La Presse publié jeudi, la domination libérale (33 %) perdure en dépit des controverses éthiques. Plus encore, le PQ baisse dans les intentions de vote (26 %) et se retrouve presque à égalité en seconde place avec la CAQ (25 %) de François Legault.
Influence de Drainville
Mais l’arrivée de Manuel Dionne en laisse certains perplexes, qui y voient un signe que Bernard Drainville cherche à accroître son influence.
Depuis que M. Péladeau a pris les rênes du PQ, l’état-major du Parti a connu un véritable jeu de chaises musicales. Le nouveau chef a fait le ménage dans l’équipe de vétérans, non sans grincements de dents.
Le style de gestion de son directeur de cabinet, l’ancien ministre et ex-journaliste Pierre Duchesne, ne fait toujours pas l’unanimité.
Nombreux départs
Encore récemment, le staff politique péquiste a perdu des joueurs: Antonine Yaccarini et Catherine Fournier. Cette dernière a préféré se consacrer à la course à la chefferie du Bloc québécois, alors que Mme Yaccarini a pris le chemin de la Fédération québécoise des municipalités.
Ces départs s’ajoutent à ceux de Jean-Philippe Rochette et de Simon Berthiaume à la recherche. Sans parler de Sandra Boucher et Simon Lajoie, des collaborateurs de longue date de l’ancien député Stéphane Bédard, qui ont quitté l’aile parlementaire péquiste.

Huit personnes «exécutées» dans plusieurs maisons en Ohio

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Publié par Associated Press le vendredi 22 avril 2016 à 15h43. Modifié par 98,5 fm à 15h48.
Huit personnes «exécutées» dans plusieurs maisons en Ohio
Les médiais suivent les allées et venues des véhicules d'intervention/AP
PIKETON, Ohio - Au moins huit personnes, dont deux enfants, ont été abattues, vendredi, dans une région rurale de l'Ohio, aux États-Unis.
Sept des huit victimes - qui seraient de la même famille - ont été «exécutées» dans trois maisons, ont précisé le procureur général de l'Ohio, Mike DeWine, et le shérif du comté de Pike, Charles Reader.
Les détails sur la huitième victime demeuraient nébuleux, mais son corps a été trouvé à un quatrième endroit, a indiqué Jill Del Greco, porte-parole du Bureau d'enquêtes criminelles de l'Ohio. Le procureur général devait offrir des précisions plus tard en après-midi.
Les autorités ont assuré qu'il n'y avait pas de tireur actif, mais aucune arrestation n'a été effectuée jusqu'à présent.

Elles tentent maintenant d'enquêter sur le motif du ou des responsables et d'identifier les victimes. Elles vérifient également pour savoir si le ou les meurtriers figurent parmi les victimes ou s'ils pourraient être en cavale.

Une douzaine d'enquêteurs avaient été appelés, vendredi matin, dans le comté de Pike, une région principalement rurale située près des montagnes de la chaîne des Appalaches, à moins de 130 kilomètres de Cincinnati.

Le gouverneur de l'Ohio et candidat à l'investiture républicaine, John Kasich, a indiqué que son bureau surveillait la situation.

«Les informations que nous recevons de Peebles sont tragiques et incompréhensibles», a écrit M. Kasich sur son compte Twitter.

Le Bureau fédéral d'enquête (FBI) à Cincinnati surveillait également les opérations et il a offert son aide au bureau du shérif de comté.

L'école secondaire de Peebles avait imposé des mesures de confinement, vendredi, après que les autorités eurent averti que le drame était survenu à quelques kilomètres de l'établissement, mais la situation était revenue à la normale en fin d'avant-midi.

PKP parle de convergence politique

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Publié par La Presse Canadienne le samedi 23 avril 2016 à 07h46. Modifié par Léandre Drolet à 00h00.
PKP parle de convergence politique
Le chef péquiste Pierre Karl Péladeau.
MONTRÉAL - Souvent critiqué par Québec solidaire dans le projet de convergence des forces souverainistes, le Parti québécois tente aujourd'hui de rassurer ses partenaires dans la cause.
Dans une lettre envoyée au Devoir, le chef péquiste Pierre Karl Péladeau plaide que sa formation est réellement ouverte à l'idée de faire une large place aux forces progressistes, avec lesquelles il souhaite établir une «feuille de route commune et bâtir un véritable projet de société».
Dans sa missive écrite avec la députée Véronique Hivon, responsable du dossier de la convergence, M. Péladeau semble ouvrir plus grande et plus clairement la porte à la présence des idées de Québec solidaire et d'Option nationale au sein du PQ.
Le texte de trois pages soutient qu'il y a déjà plusieurs points de similitude entre les différents acteurs engagés dans la convergence, les valeurs de justice sociale notamment.
De manière générale, M. Péladeau et Mme Hivon soulignent que «la diversité est le socle sur lequel il faut construire», précisant que la «convergence ne vise pas à gommer toutes les différences», et que «l'union ne désigne pas la fusion».
Selon Le Devoir, la lettre a été transmise à quelques jours d'une importante réunion qui rassemblera l'essentiel des acteurs de la convergence, soit le PQ, Québec solidaire, Option nationale, le Bloc québécois et des représentants des Organisations unies pour l'indépendance (OUI-Québec), coalition présidée par Claudette Carbonneau.
Cette rencontre aurait lieu la fin de la semaine prochaine.