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mercredi, mai 13, 2015

Le PQ dévore-t-il vraiment ses chefs?

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René Lévesque a peaufiné ses talents d'orateur derrière le micro de la radio de New Carlisle, son patelin d'origine.
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Mathieu Bock-Coté
C’est ce matin que commence le vote pour la chefferie du PQ. Vendredi 21h, très probablement, on saura son identité. On entendra alors beaucoup de poncifs dans les médias à propos de ce parti. On dira par exemple qu’il s’agit d’un parti qui dévore ses chefs, ce qui en fait un parti ingouvernable. Ou encore, on dira que le chef devra s’occuper d’une base militante très active, principalement associée aux purs et durs de Montréal-centre. Certains se porteront à la défense de ces derniers en disant qu’il est naturellement difficile de diriger un parti rompu aux débats d’idées. Ces images, qui permettent à chacun de se faire une opinion rapide sur le PQ ne sont pourtant pas fondées. Je m’intéresserai ici à une de ces images: le PQ dévore-t-il vraiment ses chefs? On aime le dire: cela fait passer le PQ pour un parti ingouvernable, contrôlé par des militants qui tiennent en otage la direction. Est-ce bien le cas?
Reprenons l’histoire un chef à la fois. René Lévesque a-t-il été dévoré par son parti? On peut certainement dire qu’il a été remis en question à quelques reprises, une fois par André Larocque qui a contesté directement son leadership en début des années 1970, plus souvent par la frange d’anciens rinistes qui contestait sa politique indépendantiste et sa politique linguistique. Mais il est demeuré en place de 1968 à 1985. Manifestement, il n’a pas été dévoré par son parti. Au contraire, il lui a imprimé chaque fois ses orientations fondamentales. On dit quelquefois que ses militants purs et durs lui ont montré la porte vers la fin. Mais c’est faux! C’est eux qui avaient quitté le PQ, qui l’avait déserté, au moment du virage du beau risque. En fait, ce sont les modérés de Pierre-Marc Johnson qui ont viré Lévesque, qu’ils voyaient comme un chef vieilli. Il y a tout de même des limites à réécrire l’histoire.
Peut-on dire des chefs suivants qu’ils ont été dévorés? Pierre-Marc Johnson n’a pas fait long feu (1985-1987). Mais on devrait rappeler qu’il prétendait diriger un parti indépendantiste alors que lui-même ne croyait plus vraiment possible de faire l’indépendance. Il voulait passer de la poursuite de la souveraineté à l’affirmation nationale. Tout en conservant l’indépendance comme idéal lointain, il ne croyait plus possible de l’atteindre. On peut comprendre qu’il y ait eu des tensions majeures : quand le général d’une armée ne croit plus en la victoire, il y a quelque chose de suicidaire à le laisser en place. Il a été remplacé par Jacques Parizeau (1988-1996), qui n’a jamais été contesté vraiment, ce qu’on reconnait aisément. Les militants l’ont profondément aimé. Il faut dire que Jacques Parizeau aussi aimait ses militants.
Peut-on dire alors que Lucien Bouchard a été dévoré par le PQ (1996-2001)? Non plus. Certes, son arrivée à la chefferie du PQ a été difficile. Il n’avait pas la culture politique de ce parti. Et alors qu’une partie de la base souverainiste croyait possible de lancer un troisième référendum rapide, il pensait le contraire. De même, il était en désaccord avec les militants qui voulaient renforcer la loi 101. Après le vote de confiance difficile de 1996, il a toutefois imposé clairement son autorité sur le parti. Au congrès de l’an 2000, il obtenait plus de 90% à son vote de confiance. C’est ce qu’on appelle un vote massif. Il avait rallié le parti, il l’avait à sa main. Sa démission avait quelque chose d’improbable et on peut croire à bon droit qu’il a instrumentalisé l’affaire Michaud pour se délivrer d’un rôle dont il ne voulait plus pour des raisons personnelles et parce qu’il sentait que l’histoire ne soufflait plus. Mais il n’a aucunement été chassé.
Bernard Landry a-t-il été liquidé par son parti (2001-2005)? Certes, en 2005, il a reçu un vote de confiance un peu décevant. Il espérait plus de 80% du vote, il n’a eu que 76%. Mais il s’agissait moins d’une fronde concernée que d’une série de petites insatisfactions coagulées (quelques militants liés à François Legault, d’autres liés à Pauline Marois, et une partie des partisans de la proposition Parizeau-Laplante). Devait-il démissionner? Chose certaine, il a eu un coup de sang et ne se le pardonne toujours pas dix ans plus tard. Il a moins été dévoré par son parti qu’il a succombé à un moment de faiblesse, en perdant pour quelques heures ses repères. La chose est triste à dire, mais on ne peut faire porter la responsabilité de sa démission à d’autres que lui-même.
André Boisclair l’a suivi (2005-2007). Ses militants l’ont présenté comme un sauveur. Il avait toutes les qualités prescrites par les médias. Mais son hostilité viscérale à la thématique identitaire l’a amené à la sacrifier à l’Action démocratique de Mario Dumont au moment de la crise des accommodements raisonnables. Conséquence de cela: le PQ s’est fait déclasser comme principal parti nationaliste pour la première fois depuis sa fondation. Il a terminé l’élection troisième. Il ne s’agissait pas d’une défaite électorale mais d’une défaite historique et d’un effondrement idéologique. On se demande bien dans quel parti un chef aurait survécu à un tel désaveu. Il faut dire que c’est aussi à ce moment que le PQ a commencé à comprendre vraiment que ses assises étaient fragiles.

Les défis du PQ à l’ère de Pierre Karl Péladeau

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Martine Ouellet et Alexandre Cloutier entretiennent toujours l’espoir d’un deuxième tour dans la course à la chefferie du Parti québécois (PQ), une formation rompue à l’art de la surprise. Personne n’avait vu venir André Boisclair, en 2005, dans le costume du sauveur providentiel de l’option souverainiste.
Pierre Karl Péladeau n’a rien en commun avec André Boisclair, mais l’engouement qu’il suscite auprès des militants du PQ procède de la même logique. Le PQ de 2005 voyait en Boisclair le leader jeune, gai et ouvert sur le monde capable de guider le PQ sur la voie du nationalisme civique. Le PQ de 2015 voit en Pierre Karl Péladeau un « success story », un bâtisseur inspirant qui sera en mesure de faire lever le vent en faveur de la souveraineté par la force de ses convictions.
À moins d’un improbable revirement, Pierre Karl Péladeau deviendra, dans les prochains jours, le premier chef du PQ issu du monde des affaires. C’est tout un changement de culture pour le parti.
Jean-François Lisée avait vu juste en se retirant prématurément de la course. Le PQ veut « vivre son moment Pierre Karl Péladeau jusqu’au bout ». Il est difficile d’imaginer que Martine Ouellet et Alexandre Cloutier puissent faire dévier la course. Lors du dernier débat, ils n’osaient même plus l’attaquer de front. L’heure du ralliement va bientôt sonner.
Pierre Karl Péladeau a connu de réels succès en affaires. Il s’est forgé un enviable capital de sympathie en utilisant ses médias et les réseaux sociaux pour mettre en valeur sa personnalité. Et surtout, ses convictions souverainistes ne font pas l’ombre d’un doute.
Elles ont même nui au PQ, lors de la campagne de 2014. La première ministre Pauline Marois a été incapable d’offrir une réponse cohérente sur la tenue d’un hypothétique référendum, après que son candidat vedette eut brandi son poing en l’air, au nom du pays à naître.
Pierre Karl Péladeau sera-t-il en mesure de ramener la souveraineté dans le cœur d’une majorité d’électeurs québécois ? Rien n’est moins sûr. Martine Ouellet et Alexandre Cloutier ont fait mieux que lui dans la course grâce à leurs qualités oratoires et la finesse de leur jugement politique. Malgré toute sa notoriété, l’actionnaire de contrôle de Québecor et député de Saint-Jérôme n’est pas encore parvenu à créer un « effet Péladeau » en dehors de la bulle des militants du PQ.
Ces militants comptent sur lui pour réaliser la souveraineté, faute de quoi le parti pourrait bien mourir avec la génération qui l’a mis au monde. Le PQ a un sérieux problème de crédibilité auprès des jeunes, et il peine à retenir cette clientèle qui lui était historiquement acquise. La réinvention du PQ sera l’un des principaux défis du nouveau chef.
Péladeau va vite réaliser qu’il ne pourra pas mettre ses bénévoles et ses militants en lockout s’ils ne lui obéissent pas au doigt et à l’œil. Il devra apprendre à s’entourer, à écouter et à rallier les membres par la force de ses idées s’il veut réussir sa transition d’homme d’affaires à homme politique.
Et, enfin, le PQ devra trouver une solution satisfaisante aux apparences de conflits d’intérêts et aux conflits d’intérêts qui se posent en raison du statut unique de Pierre Karl Péladeau. Il ne peut devenir chef de l’Opposition officielle et éventuel premier ministre tout en restant l’actionnaire de contrôle de Québecor, le plus gros conglomérat médiatique de la province.
Sa suggestion de placer ses actions dans une fiducie sans droit de regard (mais sans possibilité de vendre les actions) est insuffisante pour éloigner les conflits d’intérêts, réels ou apparents. Comme l’a indiqué la semaine dernière le président du conseil de Québecor, Brian Mulroney, il est impossible pour le conglomérat de couper tous les liens avec son grand patron. Il est consulté sur les grandes décisions qui touchent Québecor.

Le PQ et Bernard Landry se sont faits voler l’élection de 2003

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Pauline Marois a peut-être été victime du même stratagème en 2014
Chronique de Jean-Claude Pomerleau
mercredi 13 mai
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Une étude surprenante a commencé à circuler dans les milieux indépendantistes ces derniers jours. Elle est si exhaustive et si rigoureuse qu’on peut difficilement en contester les conclusions. Vous pouvez en prendre connaissance en cliquant sur l’icone PDF ci-dessous
PDF - 423.2 ko
De 2002 à 2003, deux entreprises de sondages liées à Power, CROP et SOM ont produit des sondages contenant de telles aberrations qu’on ne peut les expliquer qu’en concluant qu’il s’agissait d’une stratégie visant à favoriser l’élection du Parti Libéral du Québec.
Cette opération s’est déroulée en quatre temps :
UN : Faire monter l’ADQ dans le sondage (p. 2 : 43 %, ) , un an avant l’élection de 2003 dans le but de la rendre plus attrayante pour le recrutement de candidats de prestige. L’objectif étant de gruger le vote francophone du Parti Québécois
DEUX : En 2003, faire monter le Parti Québécois (p.3 : 39 %) pour convaincre Bernard Landry qu’une fenêtre s’ouvrait pour un renouvellement de mandat majoritaire (Document, p. 3, : « Le Premier ministre compte profiter de la fenêtre inespérée dans les sondages (...) Devant les chiffres des sondages CROP, il salive littéralement, dit-on »
TROIS : Durant la campagne électorale (p.4 : début, PQ + 11 % sur le PLQ), soudainement les sondages annoncent une chute marquée du Parti Québécois ( p.4 : fin de campagne : PLQ + 13 % sur le PQ) .
QUATRE : Cette chute des appuis du Parti Québécois dans les sondages va avoir son effet durant la campagne (une multitude de commentateurs et analystes cherchaient les raisons pourquoi le Parti Québécois était en telle perte de vitesse.).
Cette étude exhaustive des différents sondages de CROP et SOM couvrant la période 2002-03 laisse apparaître des écarts si marqués sur ceux de Léger qu’on ne peut que conclure que ces aberrations statistiques visaient à influencer la dynamique politique plutôt que de refléter fidèlement et passivement l’opinion publique.
Un cas patent de manipulation réussie de l’opinion publique.
Vers la fin de l’étude, vous verrez la liste de la vingtaine de comtés que cette manipulation a permis de faire basculer du PQ au PLQ, et vous comprendrez pourquoi les élections générales nous donnent de plus en plus l’impression de ne se dérouler que dans quelques comtés.

PQ, qui es-tu ?

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Joseph Facal
C’est aujourd’hui que les membres du Parti québécois commencent à voter pour se choisir un nouveau chef.
Dieu merci, cette interminable course dépourvue du moindre suspense est terminée. Les choses sérieuses commenceront lundi prochain.
Il faudrait un très gros livre pour faire le tour des problèmes qui affligent le PQ et des défis qui attendent M. Péladeau. Il n’a pas choisi la facilité et n’avait sûrement pas besoin de ça.
Clarté
Sa première cible: les électeurs de la CAQ, sans lesquels un retour au pouvoir du PQ à la tête d’un gouvernement majoritaire est difficilement concevable tant la démographie favorise les libéraux.
Sa seconde cible: les jeunes, qu’il faudra aller chercher sans les racoler avec cette insignifiante poutine multiculturaliste postnationale et bien-pensante, devenue chez eux un réflexe conditionné qu’ils confondent avec une pensée.
Bien avant certains souverainistes, ses propagandistes ont compris qu’elle était une véritable arme de destruction massive de l’identité nationale et de la cause souverainiste.
M. Péladeau sera un chef avec une trajectoire et des idées tout à fait différentes de tous les chefs qui l’ont précédé. Il sera fascinant de voir jusqu’où les membres le laisseront imprimer sa propre marque sur ce parti.
Par-dessus tout, le PQ a désespérément besoin de retrouver une identité claire. Il doit savoir de nouveau qui il est, ce qu’il veut et s’y tenir.
Une évidence, me direz-vous. Pas du tout.
Tantôt, on dit vouloir foncer vers un référendum. Puis, on met les freins. Après, c’est peut-être que oui, peut-être que non.
Un jour, on est pour le nationalisme civique. Le lendemain, on est pour le nationalisme culturel. Puis, on n’est plus trop sûr. Puis, on veut revenir en arrière, mais non, c’est pour mieux repartir.
Un jour, on est pour le développement économique. Le lendemain, on est pour le partage de la richesse. Un jour, on est «lucide». Le lendemain, on est «solidaire».
Un jour, on est pour le dégel des droits de scolarité. Le lendemain, on est contre. Le surlendemain, on dit qu’on va y réfléchir de nouveau. Et je pourrais multiplier les exemples.
Sens
Ce parti se cherche depuis longtemps. Les Québécois le voient bien. Qui est attiré par les gens totalement mêlés?
Sur des dossiers précis, il est normal qu’un parti s’ajuste, voire qu’il change son fusil d’épaule. Mais sur les grandes orientations, celles qui fondent son identité et son positionnement de base, il faut être clair, net et constant.
Prenez le Parti libéral. Il est radicalement opportuniste sur à peu près tout, mais sur l’essentiel, son ADN est immuable: il est fédéraliste, collé au milieu d’affaires et au service des minorités ethniques.
Les libéraux savent qui ils sont et à quoi ils servent.
Le PQ, lui, fait penser au gars saoul qui titube, qui ne sait plus où il a stationné son auto et qui, dans son esprit embrouillé, prépare déjà les excuses qu’il servira à sa femme.
Redonner sens et cohérence au PQ, voilà le plus grand service que M. Péladeau pourrait lui rendre. C’est aussi une condition préalable à tout progrès sur le front de la souveraineté.

Élections: le Parti conservateur ne participera pas aux débats traditionnels

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Publié par La Presse Canadienne le mardi 12 mai 2015 à 20h27.
Élections: le Parti conservateur ne participera pas aux débats traditionnels
OTTAWA — Le Parti conservateur prend le contrôle du débat sur les débats en annonçant que le premier ministre Stephen Harper ne participera pas à ceux qui sont organisés par le consortium des médias.
La formation est cependant ouverte à l'idée de prendre part à un total de cinq joutes oratoires — une de plus en français et deux autres en anglais —, ce qui constituerait «un record dans l'histoire politique moderne du Canada», a souligné mardi le porte-parole de la campagne conservatrice, Kory Teneycke.

La participation du chef conservateur à deux de ces rendez-vous préélectoraux a été confirmée mardi matin.

«Nous avons le plaisir d'accepter aujourd'hui (mardi) la proposition de la chaîne TVA de diffuser un débat des chefs en français, et celle de Macleans/Rogers de faire de même pour un débat en anglais», a déclaré M. Teneycke par voie de communiqué.

L'ancien haut dirigeant de la défunte chaîne Sun News a justifié la décision de décliner l'invitation du consortium en plaidant que «la diversité et l'innovation inhérentes aux différents médias et aux différentes approches sont importantes».

Le Parti conservateur a donc «décidé de refuser la proposition de quatre débats du consortium médiatique qui, à toutes fins pratiques, exclurait les autres médias et organisations pouvant organiser des débats de cette nature», a poursuivi M. Teneycke.

Le regroupement de médias nationaux a répliqué en assurant qu'il avait toujours l'intention de diffuser des débats entre les chefs, et ce, avec ou sans Stephen Harper, a spécifié la porte-parole du regroupement médiatique, Liliane Lê.

«Les radiodiffuseurs reconnaissent aux partis politiques le droit de participer à d'autres débats. Le consortium ne s'est jamais considéré comme un monopole», est-il écrit dans le communiqué du groupe composé de Radio-Canada, CBC, CTV News et Global News.

«C'est pour rendre un service public que les principaux radiodiffuseurs canadiens se regroupent afin de s'assurer que les débats soient vus par le plus grand nombre possible de Canadiens sur tous les réseaux», peut-on lire dans la même déclaration.

Le Parti libéral du Canada (PLC) a dit regretter que les conservateurs écartent l'idée de participer aux débats du consortium, mardi.

Impossible de savoir si son chef, Justin Trudeau, fera la même chose avec les débats organisés par TVA et Macleans/Rogers.

«Nous attendons de voir quelles propositions viendront des réseaux télévisés du pays et d'autres groupes médiatiques avant de nous engager à participer à quelque débat que ce soit», a écrit dans un courriel le porte-parole du parti, Olivier Duchesneau.

De son côté, le Nouveau Parti démocratique (NPD) a accepté les invitations des deux organisations médiatiques, a indiqué une source au parti.

«Le but, c'est de faire autant de débats que possible avec le premier ministre. N'importe où, n'importe quand», a résumé cette même source.

Quant au Bloc québécois, il a donné son accord de principe au débat organisé par TVA, a confirmé mardi le responsable des communications du parti, Simon Charbonneau.

Le débat qui sera présenté sur les ondes du réseau télévisé francophone privé se fera en formule face-à-face. Il sera diffusé à l'automne et durera deux heures.

Celui de Macleans/Rogers, qui sera animé par le chroniqueur du magazine Macleans Paul Wells, devrait être présenté en août — donc à plusieurs semaines des élections prévues le 19 octobre 2015.

Le moment choisi semble quelque peu malavisé aux yeux de M. Trudeau.

«On sait très bien que pendant l'été, les Canadiens prêtent moins attention à la politique. On est en famille, on est en train de faire des barbecues. On est au chalet», a-t-il fait remarquer en point de presse.

«Mais c'est certain qu'on va écouter et on va étudier toutes les propositions», a complété le chef libéral, qui se dit impatient à l'idée de débattre avec ses adversaires.

Les abris fiscaux : pour nantis seulement



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CA_LeoPaul_Lauzon
Seulement 38% des Canadiens ont cotisé à leur REERCommençons par les REER, comme dans rire du monde. En 2014, qui peut mettre 25 000 $ l’an dans son REER (régime enregistré d’épargne retraite)? Je vous le demande.
En 2003, la déduction fiscale aux REER était de 13 500 $ l’an et les gouvernements l’ont augmenté à 14 500 $ jusqu’à 18 000 $ en 2006 et indexé par la suite. Le journal Les Affaires, même s’il est à droite, cela ne l’avait toutefois pas empêché de dire : « Les changements apportés aux REER profiteront aux plus riches » (5 avril 2003). Dans un autre texte de Les Affaires du 22 février 2003, Michel St-Germain de la firme privée Mercer avait dit à cet effet que : « On peut estimer que les hausses du plafond des contributions au REER (à 14 500 $) annoncées dans le dernier budget profiteront probablement à moins de 2 % des contribuables ». Fiscalité progressive, vous dîtes. Ce seul abri fiscal des REER coûte annuellement au Trésor fédéral au moins 25 milliards $ l’an et à Québec au minimum 5 milliards $ chaque année. Mais pour les nobles, il n’y a rien de trop beau et pas question de toucher à cette vache sacrée. La rigueur et l’austérité, c’est juste bon pour les autres.
À veux qui me sortent l’argument trompeur comme quoi les REER ne constituent pas un abri fiscal et qu’ils ne coûtent rien aux gouvernements puisque ce ne sont que des impôts reportés dans 20 ou 30 ans, le contribuable payant alors de l’impôt sur le revenu lors des retraits, je répondrai ceci : saviez-vous qu’un dollar payé dans 20 ou 30 ans ne vaut rien? Faut dire que ce ne sont pas seulement les cotisations annuelles au REER qui sont déductibles d’impôt, mais aussi tous les revenus annuels sont exempt d’impôts. A
Puis, bang, en 2005, on augmente encore le plafond annuel au REER qui passera de 18 000 $ en 2006 à 22 000 en 2010. Bonne nouvelle pour le gratin : « Une modification aux REER profitera aux hauts salariés » (La Presse, 24 février 2005). Et le 28 février 2005, le Journal de Montréal titrait : « Un cadeau pour 120 000 Québécois. Ottawa (et Québec) déplafonne les REER ». Un autre beau cadeau pour les notables en plus du Celi, des optons d’achats d’action, de l’incorporation, des gains de capitaux, du fractionnement de revenus, de la fiducie familiale, etc. Je l’ai dit, il n’y a rien de trop beau pour la classe dominante. Mais tous ces cadeaux fiscaux sont inutiles au Québec puisque, selon la légende patronale et la parabole des lucides, il n’y aurait pas de riches au Québec...

C'est parti: Début du vote pour désigner le nouveau chef du PQ

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Publié par La Presse Canadienne le mercredi 13 mai 2015 à 08h17. Modifié par Charles Payette à 08h54.
C'est parti: Début du vote pour désigner le nouveau chef du PQ
Pierre Karl Péladeau, Alexandre Cloutier et Martine Ouellet/PC
MONTRÉAL - Les membres du Parti québécois pouvaient commencer, à 8h, ce matin, à soumettre leur vote à l'élection qui désignera la personne qui succédera à Pauline Marois au poste de chef du parti.
Trois candidats, qui sont tous députés à l'Assemblée nationale, sont dans la course: le député de Lac-Saint-Jean, Alexandre Cloutier; la députée de Vachon, Martine Ouellet et le député de Saint-Jérôme, Pierre Karl Péladeau.

Les membres peuvent voter par téléphone ou en utilisant l'Internet. Les premiers résultats seront connus vendredi après la fin du vote, à 17h00, lors d'un événement au Centre des congrès de Québec.

Si un deuxième tour de scrutin était nécessaire, le nouveau chef du parti serait connu le samedi 23 mai prochain. Ce deuxième tour sera requis si aucun des candidats ne recueille 50 pour cent plus un des votes exprimés; il aurait lieu du 20 mai à 8h00 au vendredi 22 mai à 17h00.

Seuls les membres en règle du Parti Québécois peuvent voter. Ils doivent avoir transmis leur fiche d'adhésion et la cotisation statutaire de 5 $ à la permanence nationale du PQ.

La présidence de la course à la direction a été placée sous la responsabilité d'un ancien ministre péquiste, Jacques Léonard.

«Y font dur en crime!»

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Peter MacKay et Steven Blaney
PHOTO CHARLES-ANTOINE GAGNON, AGENCE QMI

Gilles Duceppe
Le service de police de la Ville de Montréal a démantelé hier le plus important réseau de contrebande de son histoire. J’aurais pensé que le gouvernement conservateur aurait applaudi à deux mains ce coup de filet des policiers montréalais, car on a tous entendu à maintes reprises le discours des conservateurs exigeant des mesures plus sévères contre les criminels. Mais, ô surprise, les avocats du ministère fédéral de la Justice ont mis les bâtons dans les roues du SPVM et se sont même opposés aux démarches des policiers montréalais, considérant que la protection des suspects contre la police dans cette affaire est une «question de sécurité nationale»! Les avocats du gouvernement fédéral vont jusqu’à menacer de porter l’affaire en Cour suprême.
Le même jour, le commandant en chef des Forces armées canadiennes, le général Lawson, s’opposait aux recommandations de la juge Deschamps sur la question des agressions et du harcèlement sexuels envers les femmes dans l’Armée canadienne.
Voilà donc une réalité bien différente de celle que mettent de l’avant les pseudo justiciers conservateurs.
Leur mot d’ordre en anglais est «We are tough on crime». On comprend maintenant que la traduction française de ce slogan est «On fait dur en crime!».

L'épouse du ministre Coiteux devient attachée politique du député de Sainte-Rose

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Publié par 98,5 Sports pour CogecoNouvelles le mardi 12 mai 2015 à 12h59. Modifié par Léandre Drolet à 18h35.
L'épouse du ministre Coiteux devient attachée politique du député de Sainte-Rose
Le ministre Martin Coiteux./PLQ
Exclusif (Cogeco Nouvelles) - Monica Navarro, l'épouse du président du Conseil du Trésor Martin Coiteux, a été embauchée au bureau de circonscription du député libéral provincial Jean Habel, à Laval.
On en parle en ondes :
Écouter
Mis en ligne le mardi 12 mai 2015 dans Dutrizac, l'après-midi avec Benoît Dutrizac
Mme Navarro travaille depuis le mois de février comme attachée politique de M. Habel alors qu'elle ne possède aucune expérience en politique.
L'épouse du ministre a été, entre autres, designer, responsable en milieu de garde et agente immobilière.
Au bureau de M. Habel, on explique que Mme Navarro a été embauchée parce qu’elle est trilingue. Elle parle le français, l’anglais et l’espagnol.
Pourtant, la troisième langue parlée dans le quartier de Sainte-Rose après le français et l’anglais est l’arabe.
Le député Habel n'a pas répondu aux demandes d'entrevues.

Le corps retrouvé est celui de Chantal Demers

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Publié par Jonathan Bernard pour (Québec) FM93 le mardi 12 mai 2015 à 21h27. Modifié par Andrée-Anne Barbeau le mercredi 13 mai 2015
Le corps retrouvé est celui de Chantal Demers
Chantal Demers/SPVQ
QUÉBEC - Le Service de police de la Ville de Québec a confirmé mardi soir, que le cadavre retrouvé la veille dans un boisé de Saint-Raymond-de-Portneuf, est bel et bien celui de Chantal Demers.
L'autopsie, réalisée sur le corps retrouvé non loin de l'endroit où le suspect numéro un a été arrêté vendredi, a confirmé les craintes de la famille.
Sa fille avait signalé sa disparition le 3 mai, signifiant qu'elle craignait pour sa mère en raison d'une relation qu'elle entretenait avec un homme.
Victor Poirier, un homme de 47 ans au lourd passé judiciaire, serait le dernier à avoir vu Chantal Demers vivante.
Cet homme, qualifié de «psychopathe» par une ex-conjointe qui s'est confiée au FM93, a été accusé samedi de voies de fait causant des lésions, et de bris d'engagement.
Les gestes reprochés étaient cependant antérieurs à la disparition de la victime.
L'enquête pourrait permettre de porter des accusations plus graves contre cet individu inscrit au Registre national des délinquants sexuels.
Les enquêteurs des crimes contre la personne réclament l'aide la population pour retrouver un matelas qui pourrait permettre de faire avancer l'enquête dans ce dossier
L’objet recherché est un matelas simple qui pourrait avoir été déposé et encore se trouver entre des immeubles à logements de la Ville de Québec.
Il pourrait être appuyé ou près d’un conteneur à déchets depuis le 7 mai.

Déraillement d'un train de passagers à Philadelphie: au moins cinq morts

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Publié par Associated Press le mardi 12 mai 2015 à 22h40. Modifié par Charles Payette le mercredi 13 mai 2015
Déraillement d'un train de passagers à Philadelphie: au moins cinq morts
PHILADELPHIE - Un train de la compagnie ferroviaire Amtrak en direction de la ville de New York a déraillé à proximité de Philadelphie, mardi soir, faisant au moins cinq morts et de nombreux blessés.
Le train 188 avait quitté Washington DC, plus tôt en soirée. L'avant du train s'approchait d'un virage lorsque les passagers ont ressenti des vibrations.
Selon un employé de l'agence de presse Associated Press, Paul Cheung, le train aurait possiblement quitté les rails à ce moment.

Le maire de Philadelphie, Michael Nutter, a fait le point sur la situation en début de nuit. Il a confirmé que cinq personnes ont trouvé la mort dans la tragédie.

Il a indiqué qu'il n'avait jamais vu une telle scène de désolation dans sa vie. Il a confirmé que tous les services d'urgence de sa ville et de la région étaient mobilisés sur les lieux du déraillement.

L'ancien membre du Congrès américain, Patrick Murphy, était à bord du train. Il a publié sur son compte Twitter une photo qui montre l'intérieur d'un wagon complètement renversé.
Des pompiers qui viennent en aide aux passagers sont visibles sur la photographie.

Du haut des airs, les images provenant des hélicoptères de télévision montrent des dizaines de secouristes éclairer avec leurs lampes de poche le lieu de l'accident.

Plusieurs personnes ont été vues être transportées sur des civières par du personnel d'urgence. Certains passagers ont évacué le train en marchant.

Plusieurs médias américains affirment que des passagers étaient toujours prisonniers du train, un peu avant 23 heures.

La cause de l'accident était toujours inconnue, en fin de soirée.

Le bureau national des transports aux États-Unis a indiqué mardi soir qu'il était à amasser des informations sur les circonstances de l'événement.

Népal: le 2e séisme a fait au moins 76 morts et 2700 blessés

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Publié par Associated Press le mercredi 13 mai 2015 à 08h01. Modifié par Charles Payette à 08h37.
Népal: le 2e séisme a fait au moins 76 morts et 2700 blessés
AP
CHAUTARA, Népal - Le bilan du séisme de magnitude 7,3 qui a secoué le Népal mardi s'établit maintenant à 76 morts et plus de 2700 blessés.

La plupart des victimes ont été tuées dans le district de Dolakha, au nord-est de Katmandou. La ville de Chautara, qui servait de base pour les opérations de secours depuis le séisme du 25 avril, a été durement touchée avec trois morts et 60 blessés.
Des responsables circulaient mercredi dans les rues de la ville pour inciter les résidants à abandonner des édifices endommagés, même si la plupart d'entre eux avaient déjà choisi de dormir à la belle étoile.

Les recherches se poursuivent aussi pour retrouver un hélicoptère militaire américain qui manque à l'appel depuis près de 24 heures. L'appareil transportait six Marines américains et deux soldats népalais quand il s'est volatilisé alors qu'il participait aux opérations de secours.

Rien ne permet de croire qu'il s'est écrasé, mais d'autres hélicoptères militaires fouillent le secteur de Sunkhani, à 80 kilomètres au nord-est de Katmandou, pour tenter de le retrouver.

Corée du Nord: le ministre de la Défense exécuté avec un canon anti-aérien

http://quebec.huffingtonpost.ca/

 |  Par Agence France Presse  Publication: 

HYON YONGCHOL
ministre de la Défense

Le numéro un nord-coréen, Kim Jong-Un, a fait exécuter pour insubordination son ministre de la Défense, accusé d'avoir sommeillé lors de défilés militaires, ce qui pourrait être le signe d'une instabilité du régime, d'après les services de renseignements sud-coréens.
Si cette exécution au canon de DCA était confirmée, il s'agirait d'une nouvelle démonstration du caractère impitoyable du jeune dirigeant nord-coréen quand il s'agit de réagir au manque de loyauté supposé de certains dignitaires, y compris ceux de très haut rang.
Fin 2013, Kim Jong-Un avait fait exécuter son oncle et ancien mentor, Jang Song-Thaek, accusé entre autres de corruption et de trahison.
L'exécution le mois dernier de Hyon Yong-Chol serait peut-être aussi le signe d'une lutte de pouvoir au sommet du régime communiste, après la décision de Kim Jong-Un d'annuler une visite prévue à Moscou la semaine dernière pour cause de "problèmes internes".
Les services de renseignements nationaux (NIS) de Corée du Sud avaient déjà annoncé en avril que le dirigeant de ce pays des plus hermétiques avait ordonné le passage par les armes de 15 responsables, dont deux vice-ministres, pour avoir remis en cause son autorité.
Lors d'une réunion d'information devant une Commission parlementaire mercredi, Han Ki-Beom, vice-directeur du NIS, a expliqué que des centaines de personnes avaient assisté à l'exécution du ministre de la Défense.
Ce dernier aurait été exécuté au canon anti-aérien aux alentours du 30 avril, dans une académie militaire du nord de Pyongyang.
La presse, en particulier les médias sud-coréens, a expliqué par le passé, sans que cela puisse être confirmé, que cette méthode d'exécution destinée à frapper les esprits était réservée aux personnalités de haut rang dont le pouvoir veut faire un exemple.
Purge surprenante
En avril, la Commission pour les droits de l'Homme en Corée, aux Etats-Unis, avait publié des photos, prises par satellite, de ladite académie militaire, où l'on voyait des batteries anti-aériennes dans un champ de tir, apparemment en prévision d'une exécution.
Le ministère sud-coréen de l'Unification a dénoncé le "règne de la terreur" chez le voisin du Nord.
Les services secrets ont expliqué que le ministre était tombé en disgrâce pour avoir montré son mécontentement envers la gouvernance de Kim Jong-Un, avoir fait fi de ses ordres à plusieurs reprises et s'être endormi lors d'un rassemblement présidé par le numéro un.
Hyon Yong-Chol avait été nommé à la tête du ministère des Forces armées du peuple il y a moins d'un an. Il a été aperçu pour la dernière fois en public les 27 et 28 avril, lorsqu'il avait assisté à des concerts.
En Corée du Nord, le ministre de la Défense s'occupe principalement de la logistique et des échanges internationaux. La stratégie politique est elle l'affaire de la puissante Commission de défense nationale et de la Commission militaire centrale du parti unique.
Yang Moo-Jin, professeur à l'Université des études nord-coréennes de Séoul, a jugé cette exécution surprenante.
"Hyon était perçu comme l'un des trois responsables militaires les plus proches de Kim Jong-Un", a-t-il dit à l'AFP.
Le ministre s'était rendu en Russie en avril, en partie pour préparer la participation de Kim Jong-Un aux cérémonies du 9 mai saluant la victoire de l'Armée rouge sur l'Allemagne nazie en 1945.
Pour l'analyste, le ministre, qui aurait également été chargé de conclure un accord d'armement, aurait pu faillir à sa mission.
"Un dirigeant inexpérimenté comme Kim peut être tenté par des décisions provocantes et dramatiques à l'excès. (....) A mes yeux, la situation est assez inquiétante", a dit Yang Moo-Jin. "Cela laisse entendre que Kim Jong-Un est frusté politiquement".
Cheong Seong-Chang, analyste pour le centre d'études Sejong de Séoul, a estimé toutefois qu'il fallait prendre l'annonce du NIS avec des pincettes. Les services de renseignement ont été "imprudents", a-t-il dit, jugeant leurs informations "fragiles, non confirmées".
Depuis son arrivée au pouvoir après le décès de son père Kim Jong-Il en décembre 2011, le jeune numéro un a remanié les forces armées à plusieurs reprises.
La purge la plus notable reste pour l'instant l'exécution de son oncle. Jang avait aidé le dirigeant nord-coréen, qui était alors inexpérimenté, à consolider son pouvoir.
Les analystes ont estimé que Kim Jong-Un avait pu prendre ombrage au bout d'un moment de son influence politique.
Considérée comme la seule dynastie communiste de l'Histoire, la famille Kim règne sans partage sur la Corée du Nord depuis plus de six décennies.

Dossier Boisbriand : Lino Zambito plaidera coupable à une série d'accusations

http://quebec.huffingtonpost.ca/

 |  Par Radio-Canada.ca   Publication: 

LINO ZAMBITO
Lino Zambito

Le procès du premier témoin vedette de la commission Charbonneau s'ouvre demain au palais de justice de Saint-Jérôme. L'ex-entrepreneur Lino Zambito s'apprête à plaider coupable à des accusations de fraude, complot et corruption.
L'ancien vice-président de la firme Infrabec est accusé d'avoir illégalement financé le parti de l'ex-mairesse de Boisbriand, Sylvie St-Jean, pendant les années 2000, en échange de contrats.
Lino Zambito a été arrêté par l'escouade Marteau en 2011 lors de la première opération d'envergure contre la collusion et la corruption. Et il n'était pas seul : la mairesse de Boisbriand et des ingénieurs des firmes de génie-conseil Roche et BPR-Triax avaient aussi été arrêtés pour avoir participé au stratagème.
Un an plus tard, Lino Zambito a décidé de collaborer avec la justice. Pendant des jours, il a expliqué à la commission Charbonneau comment des cartels d'entrepreneurs se partageaient les contrats à Montréal ou à Laval. Il a révélé que ces hommes d'affaires versaient des ristournes aux partis municipaux au pouvoir et donnaient aussi un pourcentage de leurs gains à la mafia.
Les crimes de Lino Zambito pourraient lui valoir une peine de prison, mais sa collaboration avec le système judiciaire et ses témoignages éclairants sur l'industrie de la construction lui permettent d'espérer l'indulgence des tribunaux.
L'ancienne mairesse de Boisbriand Sylvie St-Jean, qui a plaidé coupable en 2014, a écopé d'une peine de prison à purger dans la communauté.
Lino Zambito sera le premier entrepreneur à plaider coupable.
D'après les informations d'Isabelle Richer