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jeudi, mars 01, 2018

Budget fédéral: Québecor critique l'inaction d'Ottawa face aux géants du web


AGENCE QMI
MISE à JOUR 

OTTAWA | Aucune mesure n'étant prévue dans le nouveau budget fédéral pour soumettre les plateformes numériques au même régime fiscal que les entreprises au pays, Québecor dénonce l’inaction du gouvernement Trudeau.
«Malgré qu'il ait été interpellé par l'ensemble des acteurs socioéconomiques et culturels du Québec, le gouvernement a une fois de plus choisi de tourner le dos aux entreprises d'ici, pour faire les beaux yeux aux géants étrangers du web», a déploré par communiqué le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau.
Ce dernier a rappelé que plusieurs gouvernements étrangers ont décidé d’agir afin de taxer les services en ligne, critiquant au passage le fédéral pour son entente secrète avec Netflix.
Le gouvernement Trudeau a annoncé en septembre une entente de 500 millions de dollars avec Netflix. L’accord prévoit des investissements dans la production, mais ne soumet le service de diffusion en ligne à aucune taxe de vente comme la TPS ou la TVQ, alors que les diffuseurs canadiens qui offrent des services en ligne n'en sont pas, eux, exempts.
Aussi M. Péladeau accuse-t-il de «duplicité» les libéraux au pouvoir à Ottawa.
«Le gouvernement Trudeau répète sans cesse vouloir aider la classe moyenne, favoriser l'innovation et faire rayonner notre savoir-faire à l'international, mais il refuse systématiquement de défendre les intérêts des entreprises d'ici qui sont les plus susceptibles de créer des emplois, d'innover et d'exporter», a-t-il poursuivi.
Plusieurs autres groupes et intervenants ont critiqué mardi l’inaction du gouvernement Trudeau dans ce dossier, dans la foulée du dépôt du budget 2018, comme la Coalition pour la culture et les médias, les AMIS de la radiodiffusion canadienne et le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
«Vu le manque de courage politique du gouvernement Trudeau, les diffuseurs canadiens continueront de subir la concurrence déloyale de géants du numérique qui ne paient ni taxes ni impôts», a déclaré Denis Bolduc, président du SCFP-Québec, par communiqué.

samedi, octobre 07, 2017

Vidéotron : Pierre Karl Péladeau rétorque à la ministre Joly


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 Pierre Karl Péladeau
AGENCE QMI
MISE à JOUR 
MONTRÉAL | Pierre Karl Péladeau a tenu à remettre les pendules à l’heure après les commentaires de la ministre du Patrimoine canadien, Mélanie Joly, au sujet de la contribution de Vidéotron au financement de la culture.
Dans une lettre publiée samedi dans le quotidien «Le Devoir» et adressée au premier ministre Justin Trudeau, le président et chef de la direction de Québecor affirme que «dans les faits, Vidéotron a contribué plus de 1,5 milliard $ au cours des cinq dernières années au contenu culturel canadien de toutes sortes».
M. Péladeau qui, à l’instar de l’industrie culturelle québécoise, a décrié l’entente avec d’Ottawa avec Netflix, dénonce la ministre Joly. À ses yeux, Mme Joly véhicule des «inexactitudes» au sujet de Vidéotron «tout en faisant l’éloge de géants étrangers qui contribuent peu ou pas à notre économie».
L’homme d’affaires et ancien chef du Parti québécois indique que la contribution de Vidéotron comprend des redevances aux chaînes spécialisées canadiennes axées sur la culture, l’injection d’argent dans la télévision communautaire et un versement de 117 millions $ au Fonds des médias du Canada au cours des cinq dernières années.
La contribution inclut également, souligne-t-il, les millions investis par Club illico dans la production d’émissions comme «Blue Moon», «Victor Lessard» ou «L’Académie», qui font faisant travailler des centaines de créateurs et d’artisans.
«On doit aussi ajouter les quelque 2,9 milliards $ en taxes et impôts générés par l’activité économique de Vidéotron et versés aux trésors fédéral et québécois depuis cinq ans, lesquels ont servi à financer des programmes de toutes sortes, incluant les programmes de soutien à la culture», écrit M. Péladeau.
Il souligne que ces investissements de Vidéotron ont été réalisés alors que le câblodistributeur, et toute l’industrie canadienne, «doit composer avec de nouveaux concurrents tels que Netflix qui, avec l’aval de votre gouvernement, ne sont pas tenus de prélever la taxe de vente».
Bande passante
«Qui plus est, ces mêmes entreprises accaparent, sans aucune contribution financière de leur part, une partie importante de la bande passante du réseau filaire de Vidéotron, bande passante sans laquelle ils n’auraient pas de modèle d’affaires», ajoute Pierre Karl Péladeau.
Selon lui, «l’explosion généralisée de la consommation de données» fait en sorte que l’industrie doit injecter des milliards de dollars dans ses infrastructures pour répondre à la demande.
«Depuis cinq ans, c’est ainsi 1,1 milliard $ que Vidéotron a investi pour accroître la capacité et la vitesse de son réseau filaire que les citoyens, les créateurs et les entreprises d’ici utilisent chaque jour. Bref, nous nous expliquons mal que votre ministre du Patrimoine canadien ait choisi de cibler une entreprise comme Vidéotron, qui contribue de façon exceptionnelle à la création et à la diffusion de notre culture et qui, par l’entremise de ses réseaux de premier ordre, permet à la vie numérique de se réaliser à son plein potentiel», poursuit M. Péladeau dans sa lettre à Justin Trudeau.
Pierre Karl Péladeau rejette l’argumentaire de la ministre Joly et du premier ministre Trudeau, qui prétendent ne pas vouloir augmenter le fardeau fiscal des Canadiens.
«Le fait d’exiger une contribution additionnelle de la part des entreprises intégrées de télécommunications canadiennes aurait précisément le même effet», selon M. Péladeau.

jeudi, février 09, 2017

Campagne minceur au Parti québécois

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

EXCLUSIF
Publié le 09 février 2017 à 05h00 | Mis à jour à 09h03

La dernière course à la direction du Parti québécois s'est faite à armes égales entre les deux meneurs et sous le signe de la prudence financière, selon des documents officiels obtenus par La Presse.
Les comptes officiels déposés au PQ par chacune des campagnes montrent que les candidats ont dépensé à eux tous 427 000 $, contre 600 000 $ pour la course précédente en 2015. Plus de la moitié de cette somme avait été dépensée par l'équipe de Pierre Karl Péladeau.
Cette fois-ci, le vainqueur Jean-François Lisée n'a dépassé son rival Alexandre Cloutier que de quelques milliers de dollars au chapitre des dépenses.
Lors de la plus récente course à la... (ARCHIVES PC)
Lors de la plus récente course à la direction du Parti québécois, les deux meneurs, Alexandre Cloutier et Jean-François Lisée, ont dépensé respectivement 107 000 et 115 000 $.
ARCHIVES PC

Dépenses des campagnes

CandidatMontant
Jean-François Lisée115 000$
Alexandre Cloutier107 000$
Martine Ouellet97 000$
Véronique Hivon58 000$
Paul St-Pierre Plamondon52 000$
Et contrairement à la course de 2015, qui a laissé M. Péladeau avec une dette toujours non remboursée à ce jour, tant M. Lisée que M. Cloutier s'en tirent sans boulet financier. Le député de Rosemont s'est prêté 10 000 $ à lui-même et s'est remboursé, alors que son collègue de Lac-Saint-Jean n'a pas fait d'emprunt.
En revanche, Paul St-Pierre Plamondon et Martine Ouellet ont tous les deux terminé leur campagne avec une dette de 10 000 $, montrent les comptes de campagne. L'entourage de cette dernière affirme que le montant dû s'est résorbé depuis la fin de la course.
«Il nous manque 2345 $ à rembourser», a expliqué l'attachée de presse Camille Goyette à La Presse. «On a vraiment bon espoir de boucler ça rapidement.»
Au total, Jean-François Lisée a reçu l'appui financier de 1346 donateurs, alors qu'Alexandre Cloutier s'est attiré des chèques de 1113 personnes. En août, au milieu de la course, le jeune député menait dans la course aux dons (au chapitre des sommes reçues), mais s'est ensuite fait doubler par son aîné, porté par les sondages d'opinion.
Les deux candidats se sont d'ailleurs tournés vers des instituts de sondage au cours de la campagne, montrent les documents: M. Lisée a choisi Repère Communication, alors que son collègue a opté pour la firme Léger.
Ils n'ont pas voulu commenter nos informations.
Le Parti québécois lui-même sort de cette course avec une facture salée : la formation politique a dû consacrer 400 000 $ à l'organisation du scrutin, indiquent les comptes de campagne.
Il en a coûté 43 000 $ en location de locaux, 50 000 $ en frais postaux et plus de 100 000 $ pour l'organisation informatique du scrutin.

mardi, mai 03, 2016

PKP et la boîte à surprise

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/

PUBLIÉ LE LUNDI 2 MAI 2016 À 23 H 45
C’est jour de remaniement et Bernard Drainville se porte à la défense de Pierre Karl Péladeau.
Clin d’œil avec Sébastien Bovet.   PHOTO : ICI RADIO-CANADA

lundi, mai 02, 2016

ÉCONOMIE PKP reviendra-t-il diriger Québecor?

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/

PUBLIÉ IL Y A 55 MINUTES
Le directeur des élections pourrait se pencher sur le cas de l’Institut de la souveraineté, après plusieurs semaines de secousses, plusieurs députés péquistes admettent que le parti traverse une période de turbulence et le gouvernement investit à Sept-Îles pour essayer de relancer le secteur minier.
Plusieurs députés péquistes admettent que le parti traverse une période de turbulence.
Sur le plan politique, sa démission ouvre bien sûr la voie à une nouvelle course à la direction du Parti québécois. Mais, elle nous oblige à nous poser aussi la question : Pierre Karl Péladeau reviendra-t-il diriger l'entreprise fondée par son père? Reviendra-t-il au conseil d'administration ou même au poste de PDG?
S'il le veut, il peut le faire. Malgré son entrée en politique, et même s'il était chef de l'opposition officielle, Pierre Karl Péladeau était demeuré l'actionnaire de contrôle de Québecor avec 74 % des droits de vote. Il avait choisi de placer ses actions dans un mandat sans droit de regard sous la supervision de Claude Béland, André P. Brosseau et James A. Wood. Mais, ce mandat, aux dernières nouvelles, n'était toujours pas en vigueur.
Comme l'expliquaient les anciens vice-présidents de la Caisse de dépôt Michel Nadeau et Daniel Paillé à RDI économie, Pierre Karl Péladeau ira là où il voudra. S'il veut reprendre un rôle actif dans son entreprise, il le fera. Pierre Dion laissera son poste de PDG ou Brian Mulroney laissera la présidence du conseil d'administration à l'actionnaire de contrôle.
Québecor Média
Québecor Média   PHOTO : RYAN REMIORZ
Chose certaine, cette entreprise est à l'image de Pierre Karl Péladeau. C'est lui qui l'a transformée, pour le meilleur et pour le pire. Aujourd'hui, Vidéotron, qui a été achetée sous le règne de Pierre Karl Péladeau, représente près de 80 % des revenus de Québecor et plus de 95 % du bénéfice d'exploitation. L'avenir passe par Vidéotron.
Cela dit, s'il revient à la tête de son entreprise, il devra composer avec des défis importants :
  • comment poursuivre l'expansion de Vidéotron, dont les visées hors Québec se sont essoufflées depuis le départ de PKP? C'est Shaw Communications qui a acheté Wind Mobile pour tenter de devenir le 4e acteur du sans-fil au Canada, pas Vidéotron;
  • comment s'assurer du transfert d'abonnés du câble vers des abonnés à l'Internet? C'est tout un défi, la transformation est rapide;
  • et comment assurer la survie des chaînes spécialisées alors que le CRTC permettra dès le 1er décembre prochain le choix des chaînes de télé à la carte?
Depuis son départ, Québecor a vendu ses hebdos à TC Média et ses journaux Sun à Postmedia. Les chaînes Sun News et Argent ont cessé leurs activités. Et l'agence QMI est en décroissance alors qu'elle était, à sa fondation en 2008, au coeur de la stratégie de convergence des contenus.
Où va Pierre Karl Péladeau à partir de maintenant?

mardi, mars 29, 2016

Jean Lapierre: la mort tragique d'un homme de passion

http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/politiqueprovinciale/

L'analyste Jean Lapierre présente l'autobus «L'Express Québec 2012» qui a servi à la couverture des élections provinciales 2012, le 31 juillet 2012.
QUÉBEC -  L'annonce du décès subit et tragique du chronique et analyste politique Jean Lapierre a suscité de vives et nombreuses réactions venues de toutes les sphères politiques et sociales.
Le maire de Montréal, Denis Coderre, un des anciens collègues de Jean Lapierre, peinait à retenir ses larmes. «Il avait su redéfinir le mot incontournable. C'était quelqu'un qui aimait la politique, mais c'était avant tout un communicateur né», a-t-il confié, complètement bouleversé par cette tragédie.
Mario Dumont, qui comme Jean Lapierre est passé de la politique à la vie médiatique, n'a eu besoin que de quelques mots pour traduire sa pensée: «Une énorme tristesse. Un homme de cœur».
Ce départ brutal a causé une véritable commotion à l'Assemblée nationale du Québec.
Le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, a fait observer: «Nous n'entendrons plus avec sa voix et ses histoires. Salut Salut! Triste nouvelle que celle du départ d'un gars exceptionnel. Mes sincères condoléances aux enfants et aux proches de Jean Lapierre et Nicole Beaulieu. Une pensée pour la mère de Jean».

IL CONNAISSAIT TOUT LE MONDE

François Legault, chef de la Coalition avenir Québec s'est aussi dit atterré par cette nouvelle, lui qui avait connu de bonnes soirées avec Jean Lapierre et sa conjointe Nicole. «J'ai eu tellement de plaisir avec Nicole et Jean, deux passionnés de la vie. On perd un gros morceau», a-t-il confié sur les ondes de TVA Nouvelles.
Il a ajouté, qu'il était «le premier au courant de toutes les nouvelles. Il connaissait tout le monde. Il m'a aidé à trouver des personnes que j'ai engagées à la CAQ.»
Chez Québec solidaire, Françoise David a aussi souligné la mémoire d'un homme qui a su faire partie du quotidien de milliers de Québécois. «Mes pensées sont avec les membres de la famille Lapierre qui vivent une terrible tragédie. Le Québec perd une grande voix».
La ministre québécoise de l'Économie, Dominique Anglade, avait parlé à Jean Lapierre mardi matin, quelques minutes avant qu'il ne prenne son avion vers les Îles-de-la-Madeleine, pour porter réconfort à sa mère, après le décès de son père survenu la veille. «J'échangeais avec lui ce matin sur la mort. Le fier Madelinot nous a quittés. Sincères pensées aux enfants».

SOUS LE CHOC

Les échos de cet écrasement ont résonné jusqu'à Ottawa. Le chef du NPD, Thomas Mulcair a s'est dit «sous le choc après le décès tragique de Jean Lapierre et de plusieurs de ses proches. Nos condoléances à sa famille durement éprouvée».
À l'hôtel de ville de Montréal, le chef intérimaire de Projet Montréal, Luc Ferrandez a parlé pour sa part d'un «homme qui nous expliquait les dessous de la politique chaque jour».
L'analyste politique, connu pour son langage coloré et ses contacts bien informés dans les sphères politiques, est décédé subitement, mardi, à l'âge de 59 ans, dans l'écrasement d'un petit avion aux Iles-de-la-Madeleine.

dimanche, mars 20, 2016

PKP se dissocie de militants du PQ qui ont rencontré Marine Le Pen

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le samedi 19 mars 2016 à 19h42. Modifié par Christine Roger le dimanche 20 mars 2016
PKP se dissocie de militants du PQ qui ont rencontré Marine Le Pen
MONTRÉAL - Le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, a tenu à dissocier sa formation politique d'une rencontre qui aurait eu lieu entre des militants du PQ et la dirigeante du Front national, Marine Le Pen, en visite au Québec.
M. Péladeau a dit, samedi, sur son site Facebook, avoir été «choqué» en apprenant que des personnes, «s'affichant comme des 'jeunes du Parti québécois'», avaient rencontré Mme Le Pen.
«Au nom du Parti québécois, je tiens à dissocier formellement notre formation politique et ses instances de toute activité ou rencontre, issue d'initiative personnelle, avec des représentants de ce parti dont l'histoire, la doctrine et les propositions sont aux antipodes des valeurs du Parti québécois», a-t-il écrit.

Sébastien Chenu, conseiller régional de Picardie-Nord-Pas-de-Calais et se présentant comme délégué national du Rassemblement Bleu Marine — un mouvement rattaché au FN —, a publié une photo de Mme Le Pen avec quatre hommes, écrivant: «MLP rencontre les jeunes militants du Parti québécois! Échange passionnant!!»
La dirigeante du Front national, parti français de droite, est débarquée à Montréal vendredi. Mme Le Pen annoncé sur son site officiel un voyage en Amérique du Nord débutant ce week-end.

La politicienne ne met aucune rencontre officielle à son agenda.

À Ottawa, au Parti conservateur, on affirmait, vendredi, ne rien savoir de la visite de la dame et on ne prévoyait pas de rencontres entre elle et des élus conservateurs. Même commentaire chez les néo-démocrates, les bloquistes et au gouvernement de Justin Trudeau.
À Québec non plus, personne ne se préparait à l'accueillir.

Le député du parti de gauche Québec solidaire Amir Khadir a dit à Radio-Canada être prêt à rencontrer la présidente du Front National, en dernier recours, «par humanisme». Il disait vouloir démontrer à Mme Le Pen «que le Québec n'est pas un terrain xénophobe».

La présidente du Front National a rétorqué, également en entrevue à la télévision publique, qu'elle avait à faire à «plein d'Amir Khadir» en France, des gens qui estiment «que lutter contre l'immigration est faire preuve de xénophobie».
Concernant les militants du PQ, Mme Le Pen a eu ses mots: «Le PQ est divers et varié et pas monolithique. Il y a des gens au sein du PQ qui ont des contacts avec nous, il y en a qui regardent beaucoup ce que nous faisons.»

Mme Le Pen doit être à Québec, dimanche, dans le cadre de la Journée de la francophonie.

Dans son entrevue à Radio-Canada, Mme Le Pen a dit croire que la francophonie était malheureusement «abandonnée» par les «élites québécoises».

«Je veux aussi porter ce message de la francophonie, pour laquelle j'ai de grandes ambitions, et qui est aujourd'hui en recul, abandonnée, notamment par le gouvernement français, et qui semble être aussi abandonnée, il faut bien le dire, par les élites québécoises, à mon grand désespoir, parce que la francophonie est un support incroyable de développement, pas seulement culturel mais aussi économique. Et je crois qu'on a oublié cet aspect-là», a-t-elle déclaré.

dimanche, mars 13, 2016

Le désarroi libéral

http://www.journaldemontreal.com/


Pierre Karl Péladeau s’est métamorphosé.

MISE à JOUR 
Alors que les libéraux ont le moral dans les talons, au Parti québécois, on travaille en sifflant Gens du pays, Pierre Karl Péladeau s’est métamorphosé et ses troupes se sont joyeusement soudées à lui.
Pierre Karl Péladeau s’est métamorphosé.Pierre Karl Péladeau a changé, c’est évident. Peut-être trouvait-il que la «politique au Parlement, c’est plate en tabarnak»; ce n’est plus le cas.
Même les libéraux lui trouvent une nouvelle prestance. «On le trouvait hystérique, mais, là, c’est un monsieur», disent-ils, inquiets et heureux que 2018 soit encore loin.
Après un début d’année affreux et sa rupture avec Julie Snyder, Pierre Karl Péladeau est devenu plus efficace à l’Assemblée nationale.

RONA, Bombardier, Anticosti, Énergie Est: le gouvernement s’est retrouvé d’entrée de jeu sur la défensive. Et Pierre Karl Péladeau a fait sien le filon de l’économie, ce qui embête les libéraux, qui s’en disaient les porte-couleurs naturels. Au caucus libéral, on désespère: «Philippe est plus vert que d’affaires.»

« Se planter »
La semaine de relâche fut catastrophique pour le gouvernement. Ironiquement, c’est durant la commémoration annuelle du féminisme obligatoire que deux femmes du cabinet, Lise Thériault et Stéphanie Vallée, se sont retrouvées au centre de la controverse. «Le féminisme, le mariage... on n’a besoin de personne pour se planter», dit-on.
La grogne est impossible à ignorer. Les échos indiquent une colère sourde, teintée d’indifférence envers la sacro-sainte solidarité ministérielle.
Plusieurs ne digèrent pas que le premier ministre contredise sans gêne aucune ses ministres. Ils ont d’ailleurs presque tous goûté à sa médecine.
Absent pour longtemps, Pierre Moreau manque à plusieurs. Son assurance et sa bonne humeur étaient contagieuses. Il compensait l’attitude glaciale du premier ministre Couillard.
Le récent remaniement n’est pas encore digéré. Ils sont plusieurs à se sentir définitivement «oubliés». À trouver incompréhensible que Lise Thériault et David Heurtel soient toujours au cabinet. La promotion de Sébastien Proulx est restée sur l’estomac de plusieurs.
Avant chaque période des questions, députés et ministres se réunissent. C’est là qu’on se serre les coudes avant la période des questions. Mais il arrive qu’on n’applaudisse pas, ou si peu, avant de quitter la salle. On sort en vitesse, parfois en pensant à Jean Charest.
Nicole Ménard préside le caucus, mais n’a pas d’ascendant sur ses collègues. Idem pour le whip Stéphane Billette, le chouchou du premier ministre. On espère que Sam Hamad ou Jean-Marc Fournier «parlera à Philippe».
François Legault
Ce qui n’arrange pas les choses, c’est que la Coalition avenir Québec aussi prend du mieux. Prenant le Parti québécois de vitesse, François Legault s’est fait le principal critique de la nouvelle politique d’immigration du gouvernement libéral.
Le premier ministre Couillard a presque immédiatement invoqué «l’intolérance» de son adversaire.
M. Couillard s’est fait traiter d’arrogant, et c’est justement ce que cherchent à souligner les partis d’opposition.
En fait, M. Legault prône le modèle danois. Au Danemark, ça fait longtemps que les immigrants sont obligés d’apprendre le danois avant d’avoir accès aux programmes sociaux. Ici, la rectitude politique impose que toutes les obligations soient au compte de la société d’accueil.
Il y a 10 ans, l’écrivain Jacques Godbout prédisait que le Québec serait assimilé vers 2070. Les prédictions et les constats du ministère de l’Immigration concordent avec ces augures: la population dite «native» est en régression...
M. Couillard est libre de considérer ce phénomène avec sérénité. Mais ses adversaires ont le droit de ne pas être indifférents au sort des Québécois de souche.

vendredi, mars 11, 2016

ÉVASION FISCALE Couillard se défend de laisser filer «les gros poissons»

http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/

11 mars 2016 | Alexandre Robillard - La Presse canadienne à Québec | Actualités économiques
Le premier ministre Philippe Couillard
Photo: Jacques Nadeau Le DevoirLe premier ministre Philippe Couillard
Le premier ministre Philippe Couillard s’est défendu, jeudi, de laisser filer « les gros poissons » qui font de l’évasion fiscale.
 
M. Couillard a déclaré que le bilan de récupération fiscale de Revenu Québec, au cours des dernières années, n’est « pas si mal ». En Chambre, en réponse à une question du chef péquiste Pierre Karl Péladeau, M. Couillard a soutenu que les performances de l’agence demeurent appréciables, même s’il y a toujours place à l’amélioration. « Il n’est pas exact que ce qu’il appelle les gros poissons évitent le filet, puisqu’on a des récupérations très importantes, année après année, après année, a-t-il dit. Est-ce qu’on peut faire mieux ? Certainement qu’on peut faire mieux. »
 
Le premier ministre a toutefois expliqué que l’agence québécoise est tenue de respecter les ententes d’amnistie conclues par l’Agence du revenu du Canada (ARC) avec des contribuables québécois qui ont fait de l’évasion fiscale. Ces ententes de réciprocité, en vigueur depuis environ 25 ans, font en sorte que l’une ou l’autre des agences doit se plier aux ententes de celle qui a entamé les procédures dans des dossiers conjoints, a expliqué M. Couillard. « Lorsque c’est le gouvernement fédéral qui entame les procédures, le gouvernement du Québec continue dans la même veine et vice versa », a-t-il dit.
 
Le ministre des Finances, Carlos Leitão, avait indiqué mercredi que Québec était lié par des ententes conclues par l’ARC dans le dossier de clients de la firme comptable KPMG qui ont dissimulé des sommes dans un paradis fiscal. Jeudi, M. Leitão a cependant précisé que Revenu Québec avait refusé à KPMG la possibilité que ses clients bénéficient du programme de divulgation volontaire. « KPMG avait demandé ou fait des démarches pour voir si un certain nombre de personnes pouvaient se prévaloir du programme de divulgation volontaire, a-t-il dit. Et Revenu Québec a dit : “selon les conditions de notre programme de divulgation volontaire, non, ils ne se qualifient pas.»
 
Le ministre a précisé que l’ARC avait amorcé l’investigation sur une vingtaine de riches clients du cabinet comptable KPMG qui ont placé 130 millions à l’île de Man, dans la mer d’Irlande. « L’ARC va transmettre ces informations à Revenu Québec, qui prendra sa décision », a-t-il dit.
 
L’ARC a conclu une entente avec les clients de KPMG pour qu’ils paient leurs impôts sans toutefois être mis à l’amende ou faire l’objet d’accusations criminelles, a rapporté cette semaine Radio-Canada.
 
Jeudi, M. Péladeau a accusé le gouvernement de laisser Ottawa prendre des décisions importantes comme les réclamations en cas d’évasion fiscale. « Pendant que le gouvernement augmente le fardeau fiscal des familles, il augmente le fardeau fiscal des individus de la classe moyenne, celui des entrepreneurs, il laisse encore une fois passer les gros poissons », a-t-il dit.
 
Le chef caquiste François Legault a affirmé que les deux agences fiscales auraient dû imposer des pénalités au lieu de se contenter de récupérer seulement les sommes dues. « Je ne sais pas ce qui a mené Revenu Canada et Revenu Québec à ne pas exiger de pénalités, mais on devrait l’exiger à ceux qui font de l’évitement fiscal. »
 
Le député de Québec solidaire Amir Khadir a estimé que Revenu Québec a le pouvoir de faire des ententes particulières. « Chaque entente avec chaque entité est négociée et décidée de manière indépendante. Il n’y a rien qui empêche Revenu Québec de ne pas procéder. »

Le climat continue de se détériorer à l'Assemblée nationale

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le jeudi 10 mars 2016 à 15h25. Modifié par Charles Payette le vendredi 11 mars 2016
Le climat continue de se détériorer à l'Assemblée nationale
Pierre Karl Peladeau et François Legault unis dans la même cause/PC
QUÉBEC - Les principaux partis d'opposition ont dénoncé en choeur la détérioration du climat à l'Assemblée nationale, blâmant le gouvernement Couillard pour son arrogance et déplorant sa tendance à privilégier les attaques personnelles.
On en parle en ondes :
Écouter
Mis en ligne le vendredi 11 mars 2016 dans Puisqu'il faut se lever avec Mario Dumont, Commission Curzi-Dumont et Pierre Curzi
Le chef de l'opposition officielle, Pierre Karl Péladeau, a transmis une lettre au premier ministre Philippe Couillard pour lui demander de se dissocier des propos ?inacceptables? tenus la veille par le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, à l'endroit de la députée péquiste Diane Lamarre, qui serait selon lui ?en conflit d'intérêts permanent?, ?les deux mains dans le plat de bonbons? parce qu'elle est propriétaire d'une pharmacie. M. Barrette l'accuse d'avoir cautionné un stratagème de surfacturation, aux dépens des clients, quand elle présidait l'Ordre des pharmaciens, ce que Mme Lamarre a aussitôt nié.

Dans sa lettre, M. Péladeau dénonce la manoeuvre d'?intimidation? du ministre Barrette, dont les propos constituent selon lui une atteinte inacceptable à la réputation de la députée de Taillon, qui est critique en santé pour l'opposition officielle. Il demande au premier ministre de présenter ses excuses à Mme Lamarre.

Quant à lui, le ministre Barrette a refusé de retirer ses paroles. Il s'est défendu en affirmant qu'il n'avait jamais remis en cause l'intégrité personnelle de la députée Lamarre. Lors d'une mêlée de presse, il est passé rapidement en mode attaque, en reprochant au chef péquiste de l'avoir traité sur le réseau Twitter, mercredi, de ?Tartuffe?, célèbre personnage de Molière qualifié d'?hypocrite? et de ?manipulateur?.

?Tartuffe, c'est un crosseur!?, selon lui.

De son côté, le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, a renchéri pour demander au premier ministre Couillard ?de retrouver son calme? et d'éviter les ?insultes et tentatives d'intimidation?.

Il estime que le premier ministre est devenu ?trop sûr de lui?, ce qui pourrait se retourner contre lui, dans l'opinion publique. ?De plus en plus de Québécois le trouvent très arrogant, trop arrogant?, a-t-il commenté.

Selon lui, M. Couillard méprise l'opposition et agit ?comme s'il était le seul à posséder la vérité?. Il croit d'ailleurs que le ministre Barrette a pris le premier ministre pour modèle, quant à l'attitude à adopter envers l'opposition.

La veille, le premier ministre avait mis le feu aux poudres en laissant entendre que M. Legault cherchait à ?souffler sur les braises de l'intolérance?, en remettant en question le projet gouvernemental de hausser le seuil d'immigration de 50 000 à 60 000 personnes par année.

En point de presse, M. Legault a réagi en disant qu'il ne se laisserait pas intimider, et continuerait à poser des questions sur les seuils d'immigration, soucieux de tenir compte de la capacité du Québec d'intégrer les nouveaux arrivants et de les franciser.

?Regardez-moi bien aller!?, a dit le chef caquiste.

?On ne peut pas, au Québec, dans la situation dans laquelle on est, augmenter de 50 000 à 60 000 immigrants par année, sans se poser des questions sur nos problèmes actuels de francisation? des immigrants, a-t-il commenté, en rappelant que 41 pour cent des nouveaux arrivants ne parlaient pas français à leur arrivée au Québec et que 72 pour cent d'entre eux ne suivaient aucun cours de français.

M. Legault voudrait que les cours de francisation deviennent obligatoires.

mercredi, mars 02, 2016

Le chantage solidaire...

MISE à JOUR 
  Jusqu’où ira Pierre Karl Péladeau pour séduire Québec solidaire? Aussitôt qu’il fait une génuflexion, on lui en demande une autre. Et une autre encore.
Quand il ouvre la porte à une révision du mode de scrutin, on lui demande autre chose. Et encore une autre.
Mais que veulent-ils au juste, les solidaires? S’ils brûlaient du désir de voir le Québec devenir un pays, ils ne multiplieraient pas les conditions préalables.
De toute évidence, ils font de la politique. Étrangement, personne ne le leur reproche. Remarquez que c’est comme ça depuis 10 ans...
Demandes en série
Ces jours-ci, aussitôt que PKP eut entrouvert la porte à une réforme du scrutin (qui serait surtout favorable aux solidaires...), QS a renchéri en exigeant qu’il s’oppose à l’exploitation des ressources d’Anticosti.
QS a demandé ensuite que le PQ ne prône plus l’équilibre des finances publiques. À gauche, on veut mater les banques à coups de déficits...
Et tant qu’à être dans les demandes spéciales, QS veut que le PQ s’attaque aussi aux paradis fiscaux. Bref, si le PQ veut l’appui de Québec solidaire, il devra ressembler à Québec solidaire...
Les péquistes croient encore qu’ils pourraient faire du Québec un pays avec les solidaires. Un pays de gauche, forcément. Avec Option nationale dans le side-car des convergés.
Parlons-en, de Sol Zaneti, le patron d’ON. Lui aussi a greffé des exigences à sa participation à l’opération Pays: il veut des élections référendaires. Un référendum coûte que coûte dans le prochain mandat! Pour avoir l’appui d’Option nationale, le PQ doit être suicidaire, lui aussi.
La gauche fédéraliste
Comme tout le monde, le chef du PQ tirera les conclusions qui s’imposent. À l’évidence, il perd son temps, surtout avec Québec solidaire.
Pourquoi? La réponse à cette question se trouve dans l’histoire de Québec solidaire. Les radicaux de la gauche québécoise qui s’y sont rassemblés il y a 10 ans n’étaient pas tous d’emblée des indépendantistes. C’est la guerre au capitalisme qui les animait et les anime toujours.
Une bonne partie d’entre eux rêvaient d’un pays de gauche plus grand que le Québec: un Canada socialiste, égalitaire.
Les sondages d’opinion montrent d’ailleurs que la moitié des solidaires voteraient Non à un référendum sur l’indépendance! Cela aurait dû ramener les péquistes sur terre.
Mais on dirait qu’ils perdent leurs moyens devant QS. Jamais ne défient-ils Amir Khadir ou Françoise David.
Pourtant, hors de Montréal, QS est presque rien; ses appuis sont marginaux. QS fleurit dans les plates-bandes du milieu communautaire, chez les organismes subventionnés où fricotent ses activistes. QS courtise les pauvres et les exclus. Il ne rassemble pas les forces productives du Québec, il s’associe surtout au mécontentement de ses clientèles.
Le PQ lui accorde-t-il une importance démesurée? Peut-être, oui. On dirait que, victimes de l’effet grossissant des médias, les péquistes voient en QS un bœuf au lieu d’une grenouille...