Annonce

vendredi, janvier 22, 2016

Mes amis du quotidien de Power Corporation du Canada ont décidé de m'en donner une petite ce matin...Pierre Karl Péladeau

https://www.facebook.com/?ref=tn_tnmn

L'équipe Péladeau - Militant du PQ et 3 autres personnes ont partagé la publication de Pierre Karl Péladeau.

Récidive
Mes amis du quotidien de Power Corporation du Canada ont décidé de m'en donner une petite ce matin...
Avant de répondre plus en détail, je me permettrai de suggérer à celui qui tient la plume ainsi qu'à la direction du quotidien, incluant son président du conseil, André Desmarais, de se pencher également sur l'entreprise qui leur fait parvenir un chèque de paye chaque semaine.
Power Corporation du Canada est la compagnie mère de Power Financial Corporation, une entreprise extrêmement importante dans les services financiers. Elle contrôle la Great-West, Investors Group, London Life, Canada-Vie et bien d'autres comme Putnam Investments. Cette dernière détient des participations dans des milliers de sociétés ainsi que le holding Pargesa. Rappelons que ce holding a été créé lors du « raid » de Paul Desmarais et de son associé, Albert Frère, sur le gouvernement français en 1981. Voici un extrait de la fiche Wikipédia de Paul Desmarais :
"L'évasion de Paribas
En 1981, pour contrecarrer la nationalisation de Paribas, voulue par François Mitterrand, fraîchement élu président de la République, Paul Desmarais se lance, en compagnie d'Albert Frère et d'autres hommes d'affaires européens, dans l'opération « Arche de Noé ». Il s'agissait de récupérer les filiales belge (Cobepa) et suisse de Paribas (Paribas Suisse), en lançant une OPE par l'intermédiaire d'une société suisse, Pargesa."
Des milliers de transactions financières sont réalisées par Power Corporation du Canada tous les jours. Est-ce que nos amis s'intéressent au fait qu'elles soient réalisées encore aujourd'hui dans des paradis fiscaux et/ou dans le but de minimiser les impacts fiscaux? Un travail herculéen à faire, mais certainement pas une commande de la direction.
En ce qui me concerne, j'ai débuté chez Québecor en 1985 pendant mes études de droit. À partir de 1994, et jusqu'au décès de mon père, j'ai assumé la direction opérationnelle européenne d'Imprimeries Québecor, qui amorçait une stratégie d'expansion mondiale. Alors que j'apprenais le monde des affaires et que je gravissais un à un les échelons de l'entreprise, il y avait en place, une direction solide et aguerrie, composée de dirigeants d'expérience qui prenaient les décisions stratégiques au bénéfice des actionnaires et en respectant les lois et conventions fiscales de l'époque. Que ceux-ci aient mis en place des opérations visant à optimiser la fiscalité de l'entreprise était normal à l'époque et cela était vrai pour la vaste majorité des multinationales canadiennes. Par ailleurs, cela est une démonstration éloquente des offres commerciales que les banques canadiennes faisaient et font encore aujourd'hui auprès de leurs clients.
En octobre 1999, Imprimeries Québecor faisait une des plus grandes acquisitions de son histoire en acquérant World Color Press. C'est alors que Québecor World a fait son apparition. Celle-ci était une entreprise publique inscrite à la bourse, ayant une direction autonome de celle de Québecor. Ce n'est pas parce que le nom « Québecor » apparaît dans l'appellation d'entreprise de Québecor World qu'il faut conclure que c'est la même entité. C'est tout faux.
Pour ma part, je réitère que lorsque j'étais président et chef de la direction de Québecor et Québecor Média, je n'ai jamais mis en place de structure d'optimisation fiscale de nature « exotique » comme les qualifient les experts. J'en ai fait la déclaration en entrevue avec Paul Arcand il y a un ou deux ans et je le réitère avec conviction aujourd'hui. De même, par l'acquisition de Vidéotron, je fus à l'origine de la création de Québecor Média. À titre de président et chef de la direction de l'entreprise, je me suis assuré que nous n'utilisions aucune structure fiscale de nature « exotique ». Et s'il devait y avoir eu des entités de ce type, c'est qu'elles existaient déjà dans les entreprises dont nous avons fait l'acquisition, notamment certaines filiales de Vidéotron, et nous les avons démantelées au fil du temps.
Voilà l'histoire du pétard mouillé de La Presse de ce matin. À quand un grand reportage sur les pratiques fiscales de Power Corporation dans La Presse ?
Pour ceux qui s'intéressent aux activités de Power et de ses filiales, voici des liens qui vous amèneront sur ses principales activités :
Power Financial/ Great-West lifeco active dans les services financiers :
https://www.powerfinancial.com/…/great-west-lifeco-…/profil/
Et ensuite, nous pourrons conclure qui fait de l'évasion et/ou de l'optimisation fiscale
http://www.lapresse.ca/…/01-4942517-que-faisait-quebecor-wo…
Enfin, mes actions en tant que dirigeant d'entreprises sont tout à fait conformes avec mes prises de position en tant que chef du Parti Québécois. Alors que les pays de l'OCDE font front commun pour changer les conventions fiscales internationales, le Parti Québécois va continuer d'appuyer ces démarches.
Afin d'établir de nouvelles conventions fiscales internationales, il est toutefois primordial que l'ensemble des pays occidentaux adhère à celles-ci en bloc. Il faut s'assurer que nos entreprises multinationales québécoises puissent compétitionner à l'échelle mondiale en ayant les mêmes règles du jeu fiscales que leurs concurrents étrangers.
Il nous faut aussi et surtout être à la table de négociations, être un pays, pour exercer une pression dans le concert des nations, parce que le gouvernement fédéral n'est pas particulièrement pressé d'agir pour mettre fin au schéma d’optimisation fiscale.

Péladeau réplique à l'enquête de La Presse en attaquant Power Corp

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

Le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau (archives)
Le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau (archives)  Photo :  PC/Jacques Boissinot

Dans un message publié sur Facebook vendredi après-midi, le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, qualifie de « pétard mouillé » l'enquête du quotidien La Presseportant sur les stratégies fiscales utilisées par Québecor World, à l'époque où il en était un des dirigeants. Il s'attaque du coup au propriétaire du journal, Power Corporation, qu'il accuse de faire des transactions financières dans des paradis fiscaux ou de manière à minimiser ses impacts fiscaux.
Selon La Presse, Québecor World a créé 10 sociétés ou succursales dans des pays réputés pour leur régime fiscal avantageux, comme la Suisse, le Luxembourg et l'Islande, entre 1998 et 2004. Dans la mesure où l'imprimeur n'avait ni usine ni imprimerie dans ces pays, ces décisions semblent avoir eu comme objectif, de l'avis des experts interrogés par le quotidien, de payer des impôts à un taux suisse, soit entre 2 % et 3 %, plutôt qu'à un taux supérieur, comme cela aurait pu être le cas au Canada.
« À partir de 1994, et jusqu'au décès de mon père, j'ai assumé la direction opérationnelle européenne d'Imprimeries Québecor, qui amorçait une stratégie d'expansion mondiale. Alors que j'apprenais le monde des affaires et que je gravissais un à un les échelons de l'entreprise, il y avait en place, une direction solide et aguerrie, composée de dirigeants d'expérience qui prenaient les décisions stratégiques au bénéfice des actionnaires et en respectant les lois et conventions fiscales de l'époque », écrit-il.
« Que ceux-ci aient mis en place des opérations visant à optimiser la fiscalité de l'entreprise était normal à l'époque et cela était vrai pour la vaste majorité des multinationales canadiennes. Par ailleurs, cela est une démonstration éloquente des offres commerciales que les banques canadiennes faisaient et font encore aujourd'hui auprès de leurs clients », poursuit le chef souverainiste.
« En octobre 1999, Imprimeries Québecor faisait une des plus grandes acquisitions de son histoire en acquérant World Color Press. C'est alors que Québecor World a fait son apparition. Celle-ci était une entreprise publique inscrite à la bourse, ayant une direction autonome de celle de Québecor. Ce n'est pas parce que le nom "Québecor" apparaît dans l'appellation d'entreprise de Québecor World qu'il faut conclure que c'est la même entité. C'est tout faux. »
Le chef du Parti québécois ajoute qu'il n'a « jamais mis en place de structure d'optimisation fiscale de nature "exotique" comme les qualifient les experts », à l'époque où il a été président et chef de la direction de Québecor et Québecor Média. « S'il devait y avoir eu des entités de ce type, c'est qu'elles existaient déjà dans les entreprises dont nous avons fait l'acquisition, notamment certaines filiales de Vidéotron, et nous les avons démantelées au fil du temps. »
M. Péladeau ajoute que les gestes qu'il a posés comme dirigeant d'entreprise sont « tout à fait conformes » avec ses prises de position en tant que chef du Parti québécois, et que son parti continue d'appuyer les efforts des pays membres de l'OCDE pour changer les conventions fiscales internationales. Il ajoute que le Québec devrait être un pays « pour exercer une pression » en ce sens sur les autres nations. Ottawa, conclut-il « n'est pas particulièrement pressé d'agir ».
« Voilà l'histoire du pétard mouillé de La Presse de ce matin. À quand un grand reportage sur les pratiques fiscales de Power Corporation dans La Presse? »— Pierre Karl Péladeau, chef du Parti québécois, dans un message Facebook

Une charge à fond de train contre Power Corporation
Outre cette réponse aux révélations de La Presse, le long message publié par M. Péladeau contient une attaque en règle contre Power Coporation. Il s'agit d'une deuxième attaque du genre en autant de jours. Jeudi, le chef péquiste s'était attaqué aux chroniqueurs du quotidien qui ont mis en doute certaines de ses récentes décisions.
« Mes amis du quotidien de Power Corporation du Canada ont décidé de m'en donner une petite ce matin... », commence-t-il dans son message intitulé « Récidive ».
« Avant de répondre plus en détail, je me permettrai de suggérer à celui qui tient la plume ainsi qu'à la direction du quotidien, incluant son président du conseil, André Desmarais, de se pencher également sur l'entreprise qui leur fait parvenir un chèque de paye chaque semaine », poursuit-il en détaillant quelques éléments de la structure de Québecor.
Il souligne notamment que Putnam Investments, propriété de Power Financial Corporation, détient des participations dans le holding Pargesa, « créé lors d'un "raid" de Paul Desmarais et de son associé, Albert Frère, sur le gouvernement français en 1981 ». Il cite à l'appui de cette attaque un extrait de la page Wikipédia consacrée à Paul Desmarais.
« Des milliers de transactions financières sont réalisées par Power Corporation du Canada tous les jours. [...] Est-ce que nos petits amis s'intéressent au fait qu'elles soient réalisées encore aujourd'hui dans des paradis fiscaux et/ou dans le but de minimiser les impacts fiscaux? Un travail herculéen à faire, mais certainement pas une commande de la direction. »— Pierre Karl Péladeau, chef du Parti québécois, dans un message Facebook

Dans une entrevue accordée à Gravel le matin, le professeur de droit fiscal de l'Université Laval André Lareau, qui a collaboré à l'enquête de La Presse, a souligné que la stratégie fiscale de Québecor World visant à payer moins d'impôts en bout de piste est « totalement légale », et qu'il s'agit là d'une « pratique courante » de grandes entreprises du monde.
Il n'en croit pas moins que ces révélations revêtent un intérêt public certain, entre autres parce que M. Péladeau a argué lors de son arrivée en politique que Québecor n'a jamais utilisé de « schemes fiscaux » pendant les 14 ans où il a été un membre de sa direction.
Aussi, « c'est pour dire aux gens, la moralité fiscale, c'est autre chose que le droit fiscal pur. C'est-à-dire qu'une stratégie peut être légale, mais est-ce que c'est moral? », soutient M. Lareau. « En 2016, est-ce qu'on est rendu ailleurs? Est-ce que les citoyens de ce pays, du Canada et d'ailleurs, sont prêts encore à ce que ça se fasse? [...] Les gens commencent à en avoir ras le pompon de ces stratégies-là ».
« Le passé de M. Péladeau est source de profond malaise pour l'ensemble du mouvement souverainiste », a commenté le député de Québec solidaire Amir Khadir dans un message publié sur Twitter.

Péladeau sommé d'expliquer la stratégie fiscale de Quebecor World

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

Publié le 22 janvier 2016 à 10h27 | Mis à jour à 13h37
Pierre Karl Péladeau... (PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE)
Pierre Karl PéladeauPHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE
Martin Croteau
MARTIN CROTEAU
La Presse
(Québec) Les adversaires politiques de Pierre Karl Péladeau somment le chef du Parti québécois de s'expliquer sur la stratégie fiscale adoptée par Quebecor World, et dénoncent au passage son «interprétation moralement élastique» des lois fiscales.
Une enquête de La Presse a révélé qu'alors que Pierre Karl Péladeau était l'une de ses têtes dirigeantes, Quebecor World a créé une dizaine de sociétés et succursales dans des États reconnus pour leurs régimes fiscaux avantageux. Des pays comme la Suisse et le Luxembourg, où l'entreprise n'avait pourtant pas d'imprimerie.
Six professeurs de droit consultés considèrent que ce type d'entités permet habituellement d'alléger la facture fiscale mondiale de l'entreprise de façon parfaitement légale.
Au bureau du premier ministre Philippe Couillard, on ne conteste pas la légalité de la stratégie de Quebecor World. Mais le directeur des relations médias, Charles Robert, souligne que M. Péladeau a affirmé que Québecor n'a jamais eu de filiales dans des paradis fiscaux.
«Il semble avoir une interprétation moralement élastique de ses agissements», a affirmé M. Robert.
«C'est à lui de faire la démonstration que ces initiatives se raccordent avec ses déclarations antérieures», a-t-il ajouté.
La Coalition avenir Québec a fait valoir que lors de son entrée en politique, en 2014, M. Péladeau a déclaré au micro de Paul Arcand que Québecor n'a «jamais» utilisé des «"schemes" fiscaux» sous sa direction.
«Si ces informations sont exactes, M. Péladeau devra fournir des explications afin de réconcilier avec la réalité sa déclaration de 2014 selon laquelle il n'avait jamais utilisé de "schemes" fiscaux, a indiqué le porte-parole de la CAQ, Guillaume Simard-Leduc. Il doit répondre aux questions, la population s'attend à avoir l'heure juste.»

En mars 2014, en pleine campagne électorale, Québec solidaire avait révélé que Québecor avait ouvert 68 filiales au Delaware, considéré par certains comme un paradis fiscal. Le parti avait aussi critiqué Philippe Couillard pour avoir eu un compte bancaire sur l'île de Jersey.
Le député Amir Khadir estime que l'enquête de La Presse appuie ce que sa formation avait révélé à l'époque sur Québecor.
« Évidemment, les gens jugent sévèrement ces choses, a-t-il indiqué. Mais ce qui est particulièrement grave, c'est que le passé de M. Péladeau est source de profond malaise pour l'ensemble du mouvement souverainiste dont Québec solidaire fait partie. Le discrédit affecte tout le monde. »
M. Khadir juge en revanche que La Presse est « très mal placée » pour mener une telle enquête.
« Elle sera soupçonnée de visées politiques particulières, tant qu'elle ne s'attaquera pas aussi à Power Corporation du Canada, qui fait exactement la même chose : plus de 300 filiales de ses nombreuses entités sont enregistrées, juste dans un paradis fiscal - le Delaware. »
«Beaucoup de bruit pour rien»
Le bureau de M. Péladeau n'avait pas commenté le cas de Quebecor World au moment d'écrire ces lignes.
« Ma réplique à Power Corporation du Canada s'en vient bientôt sur ma page Facebook », a-t-il annoncé sur son compte Twitter.
Sur les réseaux sociaux, ses députés se sont portés à sa défense.
«La une de @LP_LaPresse ce matin rappelle la comédie de Shakespeare: "Beaucoup de bruit pour rien"», a écrit le député Maka Kotto sur son compte Twitter.
Il a partagé une citation du spécialiste Pascal Saint-Amans, qui a déclaré à La Presse qu'il ne ferait «pas forcément une histoire» avec la stratégie fiscale de Quebecor World.
Son collègue Bernard Drainville a pour sa part réclamé que La Presse enquête sur les stratégies fiscales de Power Corporation du Canada, à qui le quotidien appartient.
«@LP_LaPresse: au nom de l'équilibre et impartialité journalistique, on attend impatiemment l'enquête sur stratégie fiscale de Power! #PolQc», a-t-il écrit sur Twitter.

Val-d'Or, symptôme d'un problème plus large, selon la ministre fédérale des Affaires autochtones

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

Mise à jour le jeudi 21 janvier 2016 à 20 h 03 HNE  La Presse Canadienne
Les ministres Mélanie Joly et Carolyn Bennett, en point de presse à Québec
Les ministres Mélanie Joly et Carolyn Bennett, en point de presse à Québec 
Photo :  PC/Jacques Boissinot
Tout se met en place pour que la commission d'enquête fédérale sur les femmes autochtones se voie confier un mandat très large, qui engloberait les sévices commis envers elles par des policiers.
Les cas allégués de Val-d'Or, où des femmes autochtones ont affirmé avoir été victimes de sévices sexuels aux mains de policiers de la Sûreté du Québec, feraient donc partie des enjeux examinés par la future commission, qui en est à l'étape des préconsultations.
Au départ, Ottawa devait enquêter uniquement sur les nombreux cas de femmes autochtones disparues ou assassinées, une promesse faite par les libéraux de Justin Trudeau. On estime que 1200 femmes autochtones ont été assassinées ou portées disparues, au cours des 30 dernières années, au Canada.
La tournée de préconsultation du gouvernement fédéral au pays, qui vise à prendre le pouls des victimes et de leurs proches ainsi qu'à mieux cerner leurs attentes, s'est arrêtée jeudi à Québec.
Après les nombreux témoignages entendus depuis environ un mois d'un bout à l'autre du Canada, la ministre fédérale des Affaires autochtones, Carolyn Bennett, a dit en être venue à la conclusion que le drame survenu à Val-d'Or n'était qu'un symptôme d'un problème beaucoup plus vaste, présent partout au pays, et que son gouvernement était déterminé à s'attaquer à la racine du mal.
Le type de relations entretenues entre les corps policiers et les femmes autochtones « est un problème systémique », qui dépasse de beaucoup le territoire de Val-d'Or, a commenté la ministre Bennett, en point de presse. Elle a montré du doigt la formation déficiente des policiers sur ces questions.
« Nous voyons Val-d'Or comme un symptôme d'un problème beaucoup plus important, et nous voulons nous attaquer à la racine de ce très gros problème », a indiqué la ministre, qui doit terminer le processus de consultations d'ici la mi-février. Sa tournée se poursuit vendredi à Montréal.
L'enjeu des relations problématiques entre policiers et Autochtones est un de ceux qui ont été abordés souvent par les personnes venues témoigner, a indiqué la ministre Bennett.
Au Québec, Mme Bennett, pas très à l'aise en français, était accompagnée de la ministre du Patrimoine canadien, Mélanie Joly. Celle-ci s'est montrée touchée par les témoignages entendus et n'a pas hésité à parler du racisme et du sexisme dont certaines femmes autochtones peuvent être victimes.
« C'est extrêmement touchant. C'est bouleversant d'entendre les drames racontés par toutes ces victimes », a dit Mme Joly.
Comme sa collègue, elle soutient que le drame de Val-d'Or, « un événement marquant », n'est qu'un cas parmi tant d'autres d'un océan à l'autre.
« C'est peut-être un tabou, mais c'est quand même une réalité. Ce n'est pas parce que c'est un tabou que ça n'existe pas. Alors on essaie de lever le voile sur ce tabou », a-t-elle mentionné durant le point de presse.
La condition des femmes autochtones est « un problème qui est systémique, qui touche le système de justice, l'administration de la justice, les corps policiers, la relation au sein des communautés, les enjeux de sexisme, de racisme », a énuméré la ministre.
Val-d'Or, « c'est un symptôme d'une problématique qui est pancanadienne », a-t-elle ajouté.
Le 8 décembre, le gouvernement fédéral annonçait la création d'une enquête pancanadienne sur les femmes autochtones disparues ou assassinées. L'enquête comme telle ne débutera pas avant plusieurs mois.
La préconsultation menée actuellement aidera Ottawa à préciser l'étendue qu'il veut donner à cette enquête et à définir le mandat confié aux futurs commissaires.
À Québec, jeudi, neuvième jour de consultation, les ministres ont rencontré une trentaine de personnes. À ce jour, il s'agit du plus petit groupe, depuis le début de la consultation, qui peut attirer jusqu'à 150 personnes chaque fois. Les rencontres se font en privé, à l'abri des caméras.
Il n'y avait personne en provenance de Val-d'Or.
« Nous sommes déterminés à faire une différence » avec la future commission, a promis Mme Bennett.
En marge d'une rencontre fédérale-provinciale qui se tenait également à Québec, le ministre intérimaire de la Sécurité publique, Pierre Moreau, a déclaré qu'il était exagéré de dire qu'un problème de racisme systémique existe au sein des corps policiers.
« Je ne serais pas prêt à dire qu'il y a une situation systémique où la police, c'est des racistes, a-t-il dit. Il y a des gens qui ont des mauvaises relations, il y a des individus, dans les corps policiers comme dans l'ensemble de la société, qui sont extrêmement ouverts aux autres cultures. »
M. Moreau a affirmé qu'il n'avait pas d'indication sur le moment où l'enquête du Service de police de la Ville de Montréal sera conclue sur les cas d'agressions alléguées à Val-d'Or.

La jeune Jade Maréchal retrouvée vivante

http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/

Publié le 21 janvier 2016 à 14h27 | Mis à jour le 22 janvier 2016 à 07h07
Jade Maréchal... (PHOTO TIRÉE DE FACEBOOK)
Jade MaréchalPHOTO TIRÉE DE FACEBOOK

Le calvaire de deux parents rongés par l'inquiétude, Claire Lecarpentier et Patrick Maréchal, a pris fin hier après-midi. Leur fille de 16 ans, Jade Maréchal, a été retrouvée vivante et « en santé » par les policiers montréalais, quatre jours après sa disparition qui a fait l'objet d'une importante couverture médiatique. « Nous sommes vraiment, vraiment contents et soulagés », se réjouit Claire Lecarpentier, au bout du fil.
L'adolescente avait été vue la dernière fois vers 22 h, lors d'une fête organisée dans un hôtel de l'ouest de la ville, sur la rue Saint-Jacques. Or, avant de partir de chez elle, Jade avait plutôt dit à ses parents qu'elle partait dormir chez une amie.
Ses parents avaient alors alerté les autorités. Le père de Jade, Patrick Maréchal, parti en France pour les funérailles de sa tante, avait également lancé un cri du coeur sur Facebook lundi pour signaler la disparition de sa fille. Son message s'est répandu comme une traînée de poudre : il avait été partagé plus de 116 000 fois sur Facebook hier soir.
Peu à peu, l'inquiétude a fait place à l'affolement. Mais où se trouvait donc Jade ? Claire Lecarpentier se préparait hier, avec des amis, à ratisser les centaines d'hôtels de la métropole dans l'espoir de trouver la jeune femme. Heureusement, les policiers du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) l'ont retracé hier, vers 14 h, dans un lieu non précisé de Montréal.
Sur Facebook, son père a écrit hier soir que Jade avait été retrouvée « dans un motel piteux, droguée avec 3 autres filles ». « Les nerfs à fleur de peau », Patrick Maréchal a remercié tous ceux qui ont partagé son « appel de détresse », et qui l'ont aidé « à traverser cette épreuve. »
Une médiatisation efficace
La médiatisation de l'histoire a joué un rôle crucial dans la découverte de l'adolescente, selon sa mère. Le bon samaritain qui a mené les autorités à Jade l'aurait reconnue en voyant une photo dans les médias ou les réseaux sociaux. « Ç'a vraiment été un moyen extraordinaire pour la localiser. Je souhaite dire à tout le monde un immense merci pour tous les efforts qui ont été effectués pour la diffusion de l'information », remercie Claire Lecarpentier.
« Les services de police ont été extraordinaires. Je tiens à le mentionner, parce qu'on parle souvent négativement des policiers », a-t-elle ajouté.
En fin d'après-midi, la maman n'avait pas encore eu la chance de serrer sa fille dans ses bras. « Elle est toujours avec les services de police. Ils ont un certain nombre de vérifications à effectuer », dit-elle.
Claire Lecarpentier ne sait pas encore dans quelles circonstances Jade est disparue. Mais après ces nuits blanches et ces jours d'angoisse, une chose lui semblait importante : revoir sa fille.

Le Myanmar libère une centaine de détenus politiques

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

Mise à jour le vendredi 22 janvier 2016 à 1 h 19 HNE
Un prisonnier politique libéré de la prison d'Insein, à Rangoon, au Myanmar, le 22 janvier 2016.
Un prisonnier politique libéré de la prison d'Insein,
 à Rangoon, au Myanmar, le 22 janvier 2016.
  Photo :  Soe Zeya Tun / Reuters
Les autorités birmanes ont commencé vendredi à libérer plusieurs dizaines de prisonniers politiques à quelques jours de la formation par Aung San Suu Kyi d'un nouveau gouvernement après sa victoire aux élections législatives de novembre dernier.
Selon un responsable du ministère de l'Intérieur, plus de 100 détenus vont au total être remis en liberté dans plusieurs prisons du pays.
« Jusqu'ici, 18 prisonniers politiques ont été libérés de la prison d'Insein. Ils vont relâcher 21 personnes au total aujourd'hui », a déclaré à Reuters un responsable de ce centre de détention, l'un des plus grands du pays.
Selon un haut fonctionnaire des services de la présidence, ces libérations visent à marquer l'ouverture, vendredi, au Myanmar, de la conférence mondiale bouddhiste pour la paix.
« La plupart d'entre eux avaient été arrêtés lors de manifestations. À ma connaissance, 101 prisonniers politiques vont être libérés dans les prochains jours », a dit Bo Kyi, secrétaire de l'Association d'assistance aux prisonniers politiques (AAPP), qui assure le suivi des détenus.
Une transition remarquablement pacifique est en cours au Myanmar depuis la victoire triomphale de l'opposante historique Aung San Suu Kyi aux législatives du 8 novembre. La nouvelle assemblée siégera pour la première fois le 1er février.
L'armée, qui a dirigé le pays pendant 49 ans avant de céder la place à un gouvernement semi-civil en 2011, demeure néanmoins une force politique importante.
L'incarcération de plus de 2000 journalistes, militants, responsables politiques, voire comédiens ou artistes, durant les décennies de régime militaire a été pour les Occidentaux l'un des facteurs clés justifiant la mise en place de sanctions économiques.
Plusieurs centaines de détenus politiques ont été libérés depuis l'instauration du gouvernement semi-civil, qui a parallèlement mené une série de réformes politiques et économiques.
Selon le site Internet de l'AAPP, il y avait en décembre 129 prisonniers politiques derrière les barreaux au Myanmar et 408 militants en attente d'être jugés pour leurs actions politiques.

Les corps de 15 migrants repêchés en mer Égée

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

Mise à jour le vendredi 22 janvier 2016 à 3 h 46 HNE  Reuters
Des migrants traversent la mer Égée sur un bâteau pneumatique.
Des migrants traversent la mer Égée sur un bateau pneumatique (archives). 
Photo :  Ici Radio-Canada/Jean-François Bélanger

Quinze migrants, dont huit enfants, ont trouvé la mort vendredi matin dans deux naufrages survenus au large des îles grecques de Kalolimnos et de Farmakonisi, près des côtes turques, a annoncé un garde-côte.
Les recherches, menées avec un hélicoptère et plusieurs bateaux, se poursuivent aux abords de la première île.
« Huit corps ont été récupérés et 26 personnes secourues ont été ramenées sur l'île. Elles étaient à bord d'un voilier en bois », a déclaré le garde-côte, évoquant le naufrage de Kalolimnos.
À Farmakonisi, un autre bateau en bois s'est brisé sur des rochers peu après minuit. « Six enfants et une femme se sont noyés, et 41 autres migrants qui se trouvaient à bord ont réussi à nager jusqu'au rivage », a ajouté le garde-côte.

Les funérailles de René Angélil ont lieu à la basilique Notre-Dame

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le vendredi 22 janvier 2016 à 05h00. Modifié par Charles Payette à 07h07.
Les funérailles de René Angélil ont lieu à la basilique Notre-Dame
Cogeco Nouvelles
MONTRÉAL - Les funérailles de l'imprésario René Angélil, aussi mari et gérant de la chanteuse Céline Dion, auront lieu, cet après-midi, à la basilique Notre-Dame de Montréal.

Il s'agit de funérailles nationales, tel que décrété par le gouvernement du Québec. La cérémonie doit débuter à 15 heures et sera présidée par Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal.
On en parle en ondes :
Écouter
Mis en ligne le vendredi 22 janvier 2016 dans Puisqu'il faut se lever avec Émilie Perreault
Le choix de la basilique est le souhait de la famille du défunt. Il s'agit aussi de l'endroit où il avait épousé Céline Dion en 1994.

Plusieurs célébrités sont attendues ainsi que de nombreux citoyens.

Jeudi, René Angélil était exposé en chapelle ardente, dans la nef de la basilique. Les gens ont fait la file dans un froid glacial, certains pendant des heures, pour venir offrir leurs condoléances à sa famille.

L'homme, une personnalité bien connue du monde du spectacle, est décédé le 14 janvier dernier, à l'âge de 73 ans, à sa résidence de Las Vegas. Il souffrait d'un cancer de la gorge depuis un certain temps.

Le projet de tours de Brigil emballe l'Association de la construction

http://www.985fm.ca/regional/nouvelles/

Publié par 104,7 fm Outaouais pour (Outaouais) 104,7 Outaouais le vendredi 22 janvier 2016 à 07h05.
Le projet de tours de Brigil emballe l'Association de la construction
Nouvel appui pour le projet Place des peuples.
Le promoteur de Brigil reçoit un autre appui de taille pour la réalisation de son projet Place des peuples dans le centre-ville de Gatineau.
L'Association de la construction du Québec, qui regroupe pas moins de 400 entrepreneurs en Outaouais, se dit en faveur de l'initiative de Gilles Desjardins et se réjouit du défit qu'elle représente.

L'ACQ estime que ce projet redonnera un second souffle à l'industrie en déclin dans la région, selon LeDroit.

L'absence de grands projets donne du fil à retordre aux entrepreneurs alors que certaines doivent quitter la région pour obtenir des contrats.

Toujours selon l'organisme, Place des peuples aurait un impact significatif à long terme pour la 4e plus grande ville de ;a province.