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vendredi, octobre 14, 2016

Couillard et Valls en tête-à-tête à Québec

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PUBLIÉ AUJOURD'HUI À 9 H 29 | Mis à jour il y a 12 minutes

Jean-François Lisée se dit à l'aise avec l'idée de gouverner une province

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Publié le 13 octobre 2016 à 20h37 | Mis à jour le 13 octobre 2016 à 22h03
Jean-François Lisée en compagnie de Lucien Bouchard... (Photo Caroline Grégoire, Le Soleil)
Jean-François Lisée en compagnie de Lucien Bouchard
PHOTO CAROLINE GRÉGOIRE, LE SOLEIL
JOCELYNE RICHER
La Presse Canadienne
Québec
Le chef péquiste Jean-François Lisée se dit à l'aise avec la perspective de diriger une province, car une province comme le Québec possède déjà beaucoup de pouvoirs d'intervention, selon lui.
Son objectif demeure de faire l'indépendance du Québec, mais dans l'intervalle, il convient que dans le cadre constitutionnel actuel, un éventuel gouvernement péquiste pourrait agir, ayant à sa disposition de nombreux leviers.
C'est ce qu'a fait valoir le nouveau chef péquiste, jeudi soir, lors d'une brève mêlée de presse, en marge d'une conférence prononcée par l'ex-premier ministre Lucien Bouchard, invité dans le cadre d'un colloque tenu à la mémoire de l'ex-premier ministre et fondateur du Parti québécois, René Lévesque.
Les propos de M. Lisée allaient dans le même sens que ceux tenus quelques minutes plus tôt par Lucien Bouchard, qui venait de fustiger les souverainistes qui n'oseraient pas s'abaisser à diriger le Québec en tant que province.
C'était là musique aux oreilles du nouveau chef péquiste, qui s'est engagé à ne pas tenir de référendum dans un premier mandat, s'il est porté au pouvoir en 2018.
«On peut faire des choses énormes comme province du Québec», a reconnu M. Lisée, ajoutant qu'il avait l'intention de dire à la population qu'un gouvernement péquiste «ferait encore mieux» si le Québec votait pour sa souveraineté.
Réalisations des gouvernements péquistes
Dans sa conférence, Lucien Bouchard avait dressé une longue liste de réalisations des gouvernements des dernières décennies, qu'il s'agisse des lois linguistiques ou de l'assainissement des moeurs électorales, en passant par l'assurance automobile, le zonage agricole et la création de leviers économiques, cherchant à faire la démonstration que le Québec pouvait très bien s'épanouir, même sans acquérir son indépendance.
Sans nommer personne, M. Bouchard a dit ne pas comprendre «la répugnance exprimée par certains à gouverner une province».
Il a reproché à ces souverainistes pressés et intransigeants de «minimiser le rôle crucial» du gouvernement du Québec, avec son statut actuel, «dans la survie et le développement de notre peuple».
«C'était un de mes bouts préférés» de son discours, a dit par la suite M. Lisée.
Sur la question identitaire et l'immigration, M. Bouchard réservait quelques flèches aux candidats à la succession de Pierre Karl Péladeau, prenant ses distances des débats ayant eu cours durant la récente course au leadership au PQ, et laissant entendre que René Lévesque aurait été mal à l'aise lui aussi d'entendre certaines propositions faites par les candidats.
«À l'affût de tout dérapage»
René Lévesque n'aurait pas apprécié le discours cherchant à limiter l'immigration ou à imposer des normes particulières aux immigrants, selon M. Bouchard.
M. Lévesque était «à l'affut de tout dérapage» de son parti sur ces questions, selon l'ancien premier ministre.
Dans le même esprit, «il aurait pris ses distances avec la malencontreuse charte des valeurs» de l'ex-gouvernement Marois, a-t-il estimé.
Le fondateur du PQ, qui avait un «attachement indéfectible à la démocratie» et à la protection des droits des minorités, «s'inquiéterait de tout dévoiement identitaire, craignant l'effet d'exclusion qu'en subiraient les nouveaux arrivants et les minorités issues de l'immigration», a commenté M. Bouchard.
M. Lisée prône une réduction des seuils d'immigration.
Après son discours, livré au pavillon Lassonde du Musée national des beaux-arts du Québec, M. Bouchard a refusé de préciser sa pensée devant les journalistes. «Vous me permettrez de m'en tenir à mon texte», a-t-il dit.

La nouvelle conjointe de Pierre Karl Péladeau trouvée sans vie

http://www.lapresse.ca/actualites/

Publié le 13 octobre 2016 à 05h00 | Mis à jour le 13 octobre 2016 à 06h16
Pierre Karl Péladeau s'est rendu au domicile de... (Photo David Boily, La Presse)
PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE
Pierre Karl Péladeau s'est rendu au domicile de Marie-Christine Couture à Outremont, hier matin. Il en est ressorti vers 11 h 30, l'air abattu.

Nouveau coup dur pour Pierre Karl Péladeau. Sa nouvelle conjointe, Marie-Christine Couture, a été trouvée morte hier dans son domicile d'Outremont. La police croit qu'il s'agit d'un suicide.
Marie-Christine Couture... (Photo tirée de Facebook) - image 1.0
Marie-Christine Couture
PHOTO TIRÉE DE FACEBOOK
« Les policiers ont reçu vers 6 h 30 un appel concernant une femme ayant émis des propos qui inquiétaient ses proches. En arrivant sur place, ils ont trouvé le corps inanimé de la femme de 33 ans. L'hypothèse présentement étudiée serait celle de l'acte volontaire », a précisé le porte-parole Benoît Boisselle.
M. Péladeau s'est rendu sur place et se trouvait à l'intérieur du domicile de Mme Couture en matinée pendant que les policiers enquêtaient sur ce décès. Il en est ressorti vers 11 h 30, l'air abattu.
La résidence où le corps inanimé a été trouvé appartient à Mme Couture, ancienne copropriétaire du restaurant Laurier Gordon Ramsay, ainsi qu'à Daniel Lacombe, un homme d'affaires peu connu du public, mais très actif dans le domaine de la restauration et de la distribution alimentaire.
Procédures officielles de séparation
M. Lacombe était depuis 2009 conjoint de fait de Marie-Christine Couture. Ils avaient deux enfants ensemble et habitaient officiellement la résidence d'Outremont. Ils ont cependant entamé des procédures officielles de séparation ce mardi, selon ce qu'avait affirmé M. Lacombe lors d'une discussion téléphonique vendredi dernier.
M. Lacombe avait contacté la rédaction de La Presse la semaine dernière, affirmant qu'il venait d'apprendre que sa conjointe entretenait une relation amoureuse avec Pierre Karl Péladeau.
Mme Couture et Pierre Karl Péladeau étaient en couple depuis quelques mois. Plusieurs sources ont indiqué que Mme Couture avait officiellement présenté Pierre Karl Péladeau comme étant son nouveau conjoint lors d'une activité scolaire, le 16 septembre dernier, où les deux ont été vus ensemble en public.
Le couple s'apprêtait à emménager ensemble.
Tension entre les ex-conjoints
La tension que vivaient les ex-conjoints Lacombe et Couture avait retenu l'attention des policiers le 30 septembre, vers 2 h 30 du matin, lorsque des agents avaient été appelés à intervenir à leur résidence. L'appel concernait une altercation entre deux personnes d'un couple. Selon le rapport de police, la femme (Mme Couture) s'était plainte que l'homme (M. Lacombe) était entré par effraction dans son domicile et avait tenté de lui voler son téléphone cellulaire.
« Les enquêteurs ont conclu qu'il n'y a pas eu d'introduction par effraction de la part de l'homme parce qu'il était chez lui et il n'y a pas eu de vol parce que le téléphone lui appartenait. Alors ça a été mis de côté et il n'y a pas eu d'accusation. Du côté de la dame, on parlait de voies de fait, mais on n'a pas vu de trace de violence, ni sur elle ni sur lui », a précisé le porte-parole du SPVM Jean-Pierre Brabant. Le dossier a été classé comme non « enquêtable ».

Pierre Karl Péladeau vit une année particulièrement difficile sur le plan personnel. Fin janvier, moins de six mois après un mariage très médiatisé, lui et l'animatrice Julie Snyder ont annoncé qu'ils se séparaient. Il a ensuite démissionné de son poste de chef du Parti québécois pour des raisons familiales, disant être devant une « absence d'alternative » qui le forçait à choisir entre ses enfants et son projet politique. Dans une entrée publiée sur Facebook en juillet, il a rappelé que sa propre mère, Raymonde Chopin, s'est suicidée il y a 40 ans cette année, alors qu'il n'était âgé que 14 ans. Il en avait parlé pour la première fois en 2015, dans le cadre de la 25e Semaine nationale de la prévention du suicide.