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dimanche, mars 26, 2017

Trump tente de rebondir après l'échec de sa réforme de l'assurance santé

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25 mars 2017 22h08 | Élodie Cuzin - Agence France-Presse - à Washington
Le président des États-Unis, Donald Trump
Photo: Mabdek Ngan Agence France-Presse
Le président des États-Unis, Donald Trump
Le gouvernement Trump tentait samedi de présenter un visage combatif après l’échec cuisant de son projet emblématique de réforme de la santé, jurant d’obtenir une nouvelle loi et de s’attaquer sans attendre à ses autres grandes promesses de campagne. 

Le président américain s’est de nouveau tourné vers Twitter pour dénoncer la loi de son prédécesseur démocrate Barack Obama, détestée des républicains.
 
« Obamacare va exploser et nous nous rassemblerons tous et construirons ensemble une superbe loi de santé pour LE PEUPLE. Ne vous inquiétez pas ! » a-t-il tonné, sans préciser de calendrier.
 
Gardant, mis à part ce message, un silence remarqué samedi, il a passé une grande partie de la journée dans un club de golf à son nom en Virginie, près de Washington. Il devait y tenir des réunions, selon son équipe, qui n’a toutefois pas précisé aux journalistes qui il devait rencontrer. 
 Obamacare va exploser et nous nous rassemblerons tous et construirons ensemble une superbe loi de santé pour LE PEUPLE. Ne vous inquiétez pas !Le président américain, Donald Trump

Dépêché en Virginie occidentale, terres conquises à Donald Trump, son vice-président Mike Pence a en revanche joué les émissaires avec un discours éminemment politique. 
 
L’abandon de la réforme de la santé vendredi « est une victoire du statu quo à Washington (...), mais je vous promets que cette victoire ne sera pas longue », a-t-il déclaré à Scott Depot. « Les Américains veulent la fin d’Obamacare. » 

« Vous l’avez vu, 100 % des démocrates de la Chambre, tous, et une poignée de républicains ont bloqué la voie », a encore déploré Mike Pence. 

Des promesses

En attendant qu’une nouvelle loi sur l’assurance maladie soit finalement passée, « je vous le promets, le président Trump ne cessera jamais de se battre pour tenir les promesses faites aux Américains et nous rendrons à l’Amérique sa grandeur », a-t-il poursuivi, reprenant le grand slogan de la campagne.

Mais s’il tentait de faire bonne figure, Donald Trump apparaissait affaibli après le retrait de ce projet, malgré des négociations haletantes dans lesquelles il s’est personnellement impliqué sans parvenir à rallier un soutien suffisant dans ses propres rangs au Congrès. 

Un sérieux camouflet pour ce président arrivé au pouvoir sur la promesse d’employer ses qualités de négociateur, mises à l’œuvre pour bâtir sa carrière d’homme d’affaires, à la Maison-Blanche. 

Une image d’ailleurs battue en brèche samedi par le Washington Post.  « La prochaine fois que quelqu’un assure qu’un homme d’affaires gérerait mieux le pays qu’un politique expérimenté, souvenez-vous de cette dernière semaine », a taclé le quotidien dans son éditorial. 

« M. Trump ne doit pas s’imaginer que les Américains en colère feront retomber la faute sur les démocrates, qui sont complètement bloqués hors du pouvoir, s’il préside pendant que le système s’effondre », poursuit le journal. 

Signée en 2010, la loi dite « Obamacare » a étendu la couverture santé à des millions d’Américains, mais se heurte à des problèmes de financement.

Réforme fiscale 

Sécurité, infrastructures, Donald Trump a promis dès vendredi de tourner la page en s’attelant au reste de son programme, avec en premier lieu son autre grande promesse de campagne : une profonde réforme fiscale.

« Je dirais que nous allons probablement commencer à y aller très, très fort avec les grosses coupes d’impôts et la réforme des impôts », a-t-il déclaré. 
 
« Nous avançons. Prochaine étape : revenir à l’agenda en trois parties du président : les emplois, les emplois et les emplois », a renchéri Mike Pence samedi devant ses partisans. 
 
Mais même s’il tente de passer rapidement à autre chose, l’échec de la réforme santé marque la deuxième fois que Donald Trump est forcé de reculer sur un grand projet en seulement neuf semaines au pouvoir, après le blocage par la justice de ses décrets migratoires. 

Un président peu populaire

Et cette déconvenue a fait éclater au grand jour la méconnaissance des rouages du pouvoir d’un président américain à la popularité historiquement basse à ce stade d’un mandat. 
 
Le New York Times dénonçait ainsi la précipitation des républicains, qui ont « expédié une parodie de loi sans passer par le processus laborieux des auditions et de la construction de coalitions ». Avant d’asséner : « Pour M. Trump, c’est un rappel assez brutal que faire campagne, c’est la partie facile ». 
   
« Avec son échec sur la santé, il se retrouve en position instable », estime Julian Zelizer, professeur à l'université de Princeton, dans une tribune publiée sur CNN. « Le défi pour Trump est que, plus il avancera dans sa présidence, plus les électeurs qui l'ont soutenu verront ses points de vulnérabilité ».

Le fils de Raul Castro, l'homme-clé du dégel avec les États-Unis

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Publié le 24 mars 2017 à 15h37 | Mis à jour le 24 mars 2017 à 15h37
Alejandro Castro Espin, fils unique du président cubain Raul Castro, a... (Photo havanatimes.org)
PHOTO HAVANATIMES.ORG
Agence France-Presse
LA HAVANE
Alejandro Castro Espin, fils unique du président cubain Raul Castro, a représenté son pays de 2013 à 2014 dans les négociations secrètes qui ont conduit au dégel historique avec les États-Unis, a révélé l'ex-chef de l'Église cubaine.
M. Castro Espin, 51 ans, était «à la tête de la délégation cubaine» qui participait à ces pourparlers dans le plus grand secret au Canada, a déclaré Jaime Ortega dans un discours prononcé lors d'une conférence aux États-Unis et récemment publié par la revue catholique Espacio Laical («Espace laïque»).
Mgr Ortega, récemment remplacé à la tête de l'Église cubaine à 80 ans, fut le messager du pape François au cours de ces 18 mois de négociations qui ont débouché sur l'annonce inattendue d'un rapprochement entre Cuba et les États-Unis le 17 décembre 2014.
Le gouvernement cubain avait confirmé a posteriori la tenue de ces échanges directs et le rôle décisif du pape François, mais n'avait jamais dévoilé l'identité des négociateurs.
L'équipe américaine était pour sa part conduite par Ricardo Zuñiga, responsable du continent américain au sein du Conseil de sécurité nationale de l'ex-administration de Barack Obama, a rappelé l'ex-archevêque de La Havane.
Le colonel Alejandro Castro Espin, spécialiste des relations internationales et auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, est une figure influente mais peu connue du grand public à Cuba puisqu'il n'apparaît que très rarement.
De nombreux observateurs avaient toutefois été surpris de le voir présent en avril 2015 lors des premiers entretiens directs tenus entre MM. Obama et Castro en marge d'un sommet régional au Panama.
En vue du renouvellement générationnel prévu en février 2018 à la tête de l'État cubain, plusieurs analystes estiment qu'Alejandro Castro pourrait être amené à jouer un rôle plus exposé derrière le dauphin désigné du président Castro, l'actuel vice-président Miguel Diaz-Canel.
Le discours du cardinal Ortega contient une autre révélation sur le choix de la date de l'annonce historique du rapprochement entre les deux anciens ennemis de la guerre froide. Selon lui le 17 décembre (2014) a été choisi puisqu'il s'agit de la date de naissance du pape.

Mexique: une tête retrouvée dans une rue de Cancún

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Publié le 25 mars 2017 à 20h45 | Mis à jour le 25 mars 2017 à 20h45
Il s'agirait de la 28e mort violente enregistrée à... (Photo AFP)
l s'agirait de la 28e mort violente enregistrée à Cancún cette année.
PHOTO AFP
Agence France-Presse
Cancún, Mexique
Une tête humaine a été retrouvée samedi matin dans une rue de Cancún, a indiqué la police de cette station balnéaire de la côte Est du Mexique, qui a connu au cours des dernières semaines un regain de violences.
Selon un rapport de la police locale, la tête, accompagnée d'un message attribué au crime organisé, a été trouvée près d'une agence bancaire située sur une avenue fréquentée de Cancún.
Selon l'institut médico-légal, la tête appartiendrait à un homme d'âge moyen.
Il s'agirait de la 28e mort violente enregistrée à Cancún cette année, a indiqué la presse locale.
Cancún, très populaire auprès des touristes américains, canadiens et européens, est située sur la côte caraïbe du Mexique.
Jusqu'à présent, la ville était relativement préservée de la violence liée au crime organisé qui secoue de nombreuses régions du pays.
En janvier, la région avait cependant connu un acte de violence inhabituel, lorsqu'un homme refoulé à l'entrée d'une discothèque située non loin de Cancún avait ouvert le feu, faisant cinq morts, dont trois étrangers.
Le lendemain, trois assaillants et un policier avaient été tués lors de l'attaque par des hommes armés des bureaux du procureur de l'État de Quintana Roo à Cancún.

Des tireurs font 1 mort et 14 blessés dans une boîte de nuit de Cincinnati

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Publié le 26 mars 2017 à 05h42 | Mis à jour à 06h59
Une personne a été tuée et 14 blessées par balles tôt dimanche lors d'une... (Image tirée de Twitter)
MAGE TIRÉE DE TWITTER
Agence France-Presse
Washington
Une personne a été tuée et 14 blessées par balles tôt dimanche lors d'une fusillade impliquant au moins deux tireurs dans une boîte de nuit de Cincinnati dans l'Ohio, a annoncé la police.
On recense «15 victimes par balles (dont) une personne tuée», a déclaré la police de Cincinnati, sans fournir d'indication sur les motivations des assaillants.
Des centaines de personnes se trouvaient dans cette boîte de nuit, le Cameo, lorsque la fusillade a éclaté, a indiqué un responsable de la police, Paul Neudigate, cité par une télévision locale, WLWT5.
Il a affirmé qu'il y avait «un grand nombre de victimes» après la fusillade survenue à 1 heure.
Le capitaine Kimberly Williams de la police de Cincinnati a pour sa part affirmé à la chaîne CNN qu'il y avait au moins deux tireurs, contrairement aux premières informations selon lesquelles un seul homme aurait tiré sur la foule, des jeunes en majorité.
«Nous sommes certains qu'il y avait plus d'un (tireur), mais nous ne sommes pas sûrs qu'il y en avait plus de deux», a-t-elle dit.
«Lorsque les tirs se sont produits, les gens ont couru dehors, par conséquent il n'y avait plus beaucoup de monde dans la boîte de nuit», a-t-elle ajouté, faisant état de scènes de «chaos» lors de la fusillade.
La police interrogeait les nombreux témoins de la scène, a indiqué pour sa part le sergent Eric Franz à la chaîne ABC, ajoutant qu'il n'y avait pas eu à ce stade d'arrestation.
Le 12 juin 2016, un Américain d'origine afghane, Omar Mateen, s'était introduit dans un club gai très fréquenté d'Orlando, où il avait fait feu et pris des otages pendant plusieurs heures avant d'être abattu par les forces spéciales.
L'attaque, revendiquée par le groupe État islamique, avait fait 49 morts.

Maltraitance en CHSLD: Québec envisage la dénonciation obligatoire

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Publié le 25 mars 2017 à 05h00 | Mis à jour le 25 mars 2017 à 08h52
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Photo Erick Labbe, Le Soleil-CLSC Beauceville-253 route 108 Beauceville Quebec-23/03/2017-le 23 Mars 2017-ACTUALITES-30-
Tommy Chouinard
TOMMY CHOUINARD
La Presse
(Québec) Après avoir écarté l'idée depuis des mois, Québec songe à obliger les employés des CHSLD à dénoncer les actes de maltraitance dont ils sont témoin. L'histoire de la préposée aux bénéficiaires qui aurait maltraité 11 aînés du CHSLD de Beauceville alimente sa réflexion.
La ministre responsable des Aînés et de la... (PHOTO JACQUES BOISSINOT, ARCHIVES PC) - image 1.0
La ministre responsable des Aînés et de la Lutte contre l'intimidation, Francine Charbonneau
PHOTO JACQUES BOISSINOT, ARCHIVES PC
Comme La Presse l'a révélé vendredi, cette employée a été dénoncée par deux collègues de travail à la fin de février. La direction du CHSLD a alors déclenché une enquête interne. D'autres employés ont corroboré les allégations de maltraitance. Début mars, la préposée a été poussée à la retraite. Le dossier a été transmis à la Sûreté du Québec. Une histoire « troublante » et « triste », selon le gouvernement et l'opposition.
« Quand j'ai lu l'article, j'ai eu une réflexion et j'ai appelé ma gang pour lui dire : "Vous voyez, la dénonciation, ça fonctionne." Maintenant, il faut l'inciter encore plus et il faut renforcer, comme on veut le faire avec le projet de loi 115, tous les outils qu'on a », a affirmé la ministre responsable des Aînés et de la Lutte contre l'intimidation, Francine Charbonneau, en entrevue à La Presse.
Déposé l'automne dernier, ce projet de loi vise à « lutter contre la maltraitance envers les aînés et toute autre personne majeure en situation de vulnérabilité ». Québec veut faciliter la dénonciation.
Or, il ne va pas jusqu'à obliger tout employé du réseau de la santé et des services sociaux à dénoncer les actes de maltraitance. Cette mesure était pourtant comprise dans un projet de loi déposé par l'ex-députée Marguerite Blais lorsque les libéraux étaient dans l'opposition, en 2013.
En campagne électorale, Philippe Couillard s'était engagé à « reprendre » le contenu de cette pièce législative et donc à adopter le signalement obligatoire. Il promettait également d'imposer « des amendes pour toute personne qui entraverait la lutte contre la maltraitance », ce qu'on ne retrouve pas davantage dans le projet de loi 115.
Les choses sont toutefois en train de changer. « En CHSLD, est-ce qu'on ne se devrait pas de poser une obligation ? C'est une très bonne réflexion. Je suis en train de regarder toutes les possibilités qui s'offrent à moi. J'ai beaucoup d'ouverture », a indiqué Francine Charbonneau. Elle étudie ainsi « avec beaucoup d'attention » l'option de la dénonciation obligatoire. Mais pas pour tous les cas de figure. « Mon voisin de 63 ans, il habite seul, il a toute sa tête, il est très autonome, il fait du bénévolat, il est impliqué dans sa communauté, je ne suis pas sûre que je vais imposer dans son environnement la même obligation. Je veux trouver un espace sans enlever la volonté et l'autonomie des aînés au Québec », a expliqué la ministre. Pour les aînés qui ne sont pas en CHSLD, « on peut mettre d'autres outils pour que tout le monde se responsabilise ».
Le gouvernement a suspendu l'étude détaillée du projet de loi 115 en commission parlementaire. Francine Charbonneau entend « revenir bientôt avec des amendements » à sa pièce législative.
L'opposition piaffe d'impatience. « Il y a urgence d'avancer avec le projet de loi 115 », a soutenu le député François Paradis, porte-parole de la Coalition avenir Québec pour les aînés. « Dénonçons obligatoirement les actes de maltraitance pour faire en sorte qu'on n'ait pas à vivre encore une fois une histoire comme celle qu'on nous rapporte. » Avec Marguerite Blais, il a coécrit une lettre publiée dans La Presse le 20 mars pour faire pression sur le gouvernement.
Le Parti québécois réclame lui aussi la dénonciation obligatoire, après avoir été hésitant sur cet enjeu. Les consultations en commission parlementaire l'ont persuadé du bien-fondé de cette mesure. « Le cas de Beauceville me convainc encore plus qu'il faut trouver une façon de rendre le signalement obligatoire », a affirmé le député Harold LeBel, porte-parole de l'opposition officielle pour les aînés.
Pour Amir Khadir, de Québec solidaire, « le projet de loi ne va pas assez loin et manque de dents. Il est plus que temps que les dénonciations soient obligatoires ». Plusieurs groupes de défense des droits des aînés demandent également au gouvernement d'adopter cette mesure.

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Nadeau-Dubois devrait être élu candidat solidaire dans Gouin dimanche

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Publié le 25 mars 2017 à 14h23 | Mis à jour le 25 mars 2017 à 14h23
Gabriel Nadeau-Dubois... (PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE)
Gabriel Nadeau-Dubois
PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE
La Presse Canadienne
MONTRÉAL
Tout indique que Gabriel Nadeau-Dubois sera investi candidat de Québec solidaire dans la circonscription de Gouin, dimanche soir, à l'occasion d'une assemblée à l'école Père-Marquette.
L'ancien leader étudiant compte lancer sa campagne, le soir même, en présence de Françoise David, qui avait choisi de ne pas terminer son mandat «avant de tomber dans le burn-out». Son siège à l'Assemblée nationale devra être comblé le 19 juin, au plus tard. Malgré l'absence d'adversaire, l'investiture de M. Nadeau-Dubois fera l'objet d'un vote au sein des membres du parti qui résident dans la circonscription de Gouin.
Le jeune homme de 26 ans souhaite également succéder à la membre fondatrice du parti à titre de co-porte-parole, alors qu'Andrés Fontecilla avait lui aussi fait part de son intention de céder sa place à la relève. M. Nadeau-Dubois espère former un duo avec la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, Manon Massé. Les membres de Québec solidaire se prononceront à cet effet le 21 mai, à l'occasion du prochain congrès de la formation de gauche.
En entrevue à La Presse canadienne, M. Fontecilla a fait état d'un «point de bascule» pour Québec solidaire, qui procède selon lui à une véritable passation du flambeau.
M. Nadeau-Dubois s'engage déjà à «aller chercher une équipe de candidatures d'importance» composée de «gens de l'extérieur de Montréal» et «issus des diverses communautés culturelles». Inspiré par la campagne de Bernie Sanders lors des primaires américaines, il propose un renouveau des stratégies du parti en misant sur les réseaux sociaux et «l'action sur le terrain».
Selon un sondage Léger-Le Devoir publié la semaine dernière, Québec solidaire récolte dorénavant 14 pour cent des intentions de vote à travers la province - un bond de cinq points depuis le début de l'année.
«Plus de 5000 personnes ont adhéré à notre parti en l'espace de quelques jours à la suite de l'appel de Gabriel, s'est réjoui M. Fontecilla. Il n'y a pas que des jeunes, il y a des gens de toutes les générations.»
Le président du parti croit que l'engouement suscité par l'arrivée de Gabriel Nadeau-Dubois saura également rallier les électeurs hésitants à adhérer à un tiers parti «Ça nous informe que notre potentiel de croissance est encore très grand, a-t-il poursuivi. Nous pouvons faire des gains substantiels auprès de larges segments de l'électorat québécois.@» Gabriel Nadeau-Dubois avait gagné en notoriété à titre de porte-parole de la CLASSE (Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante), un des regroupements les plus combatifs de la crise étudiante de 2012.
La militante crie Maïtée Labrecque-Saganash, avec qui il a plus récemment pris part à la tournée «Faut qu'on se parle», sera également de la partie, dimanche soir, alors que l'acteur Emmanuel Bilodeau assurera l'animation de la soirée.

Martin Coiteux dévoilera le rapport Pichet sur les mesures à prendre au SPVM

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Publié le 26 mars 2017 à 07h48 | Mis à jour à 07h48
Martin Coiteux... (Photo Simon Giroux, archives La Presse)
Martin Coiteux
PHOTO SIMON GIROUX, ARCHIVES LA PRESSE
La Presse Canadienne
Le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, doit dévoiler dimanche les grandes lignes du rapport qu'il a exigé du chef de police de Montréal, Philippe Pichet, sur les mesures que ce dernier entend prendre pour rassurer la population quant à l'intégrité du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).
Le ministre Coiteux a le rapport en mains depuis vendredi.
Entre-temps, deux autres enquêtes se poursuivent dans ce dossier. Une enquête administrative sur les pratiques en vigueur à la division des affaires internes du SPVM a été confiée à l'avocat et ancien sous-ministre de la Justice Michel Bouchard. Et la Sûreté du Québec mène une enquête criminelle sur les allégations de fabrication de preuves.
Le directeur adjoint du SPVM, Bernard Lamothe, a été relevé de ses fonctions pour une période indéterminée, jusqu'à ce que la lumière soit faite.
De son côté, l'opposition à l'Assemblée nationale a réclamé une tutelle du corps de police et la suspension du directeur Pichet.