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lundi, juin 15, 2015

Jean Doré est décédé

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Publié par La Presse Canadienne le lundi 15 juin 2015 à 15h09. Modifié par 98,5 Sports à 15h56.
Jean Doré est décédé
Jean Doré./Archives de la ville de Montréal
MONTRÉAL - Jean Doré, qui a été maire de Montréal pendant deux mandats, de 1986 à 1994, est décédé lundi d'un cancer du pancréas à l'âge de 70 ans.

M. Doré, 39e maire de l'histoire de Montréal, avait appris l'an dernier qu'il était atteint de ce cancer très souvent incurable.

L'actuel maire de Montréal, Denis Coderre, a offert ses condoléances à la famille de M. Doré et il a précisé qu'une chapelle ardente aurait lieu en fin de semaine, vraisemblablement à l'hôtel de ville de Montréal, et que funérailles civiques seraient célébrées.

Né en 1944 à Montréal, Jean Doré avait amorcé son engagement politique à l'Université de Montréal, à la présidence de l'association étudiante en 1967. Il sera ensuite attaché de presse du chef du Parti québécois René Lévesque lors de la campagne électorale de 1970, puis dirigera la Fédération des associations coopératives d'économie familiale de 1972 à 1975.
Le reportage de Julie-Christine Gagnon.
 
 
 
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En 1978, il anime à Radio-Québec et à la Télé-Université une série d'émissions qui démontent la mécanique de l'industrie publicitaire.
Membre fondateur en 1974 du Rassemblement des citoyens de Montréal (RCM), Jean Doré sera finalement élu maire en 1986, alors que Jean Drapeau quitte la vie politique après 26 ans à l'hôtel de ville.

L'administration Doré contribue alors, notamment, à l'inclusion des femmes dans les hautes sphères de l'hôtel de ville, à l'allégement des procédures à la période de questions orales des citoyens aux séances du conseil, et à la création des «arrondissements». C'est aussi cette administration qui créera les guichets uniques Accès Montréal et le Bureau de consultation de Montréal.

En 1990, Jean Doré et le RCM, reportés au pouvoir, marquent un autre jalon dans l'histoire municipale en nommant une première femme, Léa Cousineau, au poste stratégique de présidente du comité exécutif. C'est aussi pendant ce deuxième mandat que l'administration Doré crée sur l'île Notre-Dame un lac et sa plage de sable fin, que bien des Montréalais appellent encore aujourd'hui «la plage Doré».

Défait par Pierre Bourque aux élections de 1994 puis à nouveau en 1998, sous la bannière d'Équipe Montréal, Jean Doré quitte alors définitivement la vie politique active.
Plus de détails à venir...

6 citations marquantes du passage de Gilles Duceppe à Pénélope McQuade

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6 citations marquantes du passage de Gilles Duceppe à Pénélope McQuade
PHOTO CAPTURE D'ÉCRAN

Caroline Murphy 06
«On a tous été surpris, et je pense que même lui a été surpris» a lancé d’entrée de jeu le coanimateur Jean-Luc Mongrain pour présenter Gilles Duceppe à la foule rassemblée sur le plateau de l’émission quotidienne de Ici Radio-Canada Télé dimanche soir.
En effet, coup de théâtre, mercredi le 10 juin, sur la scène politique fédérale au Québec. M. Duceppe annonce qu'il est officiellement redevenu chef du Bloc Québécois. Celui qui avait quitté la tête du parti il y a un peu plus de quatre ans, à la suite de la défaite cuisante de son parti aux élections fédérales de 2011, prend donc la place de Mario Beaulieu.
1. Questionné à savoir si ce revirement de situation l’avait surpris lui-même, M. Duceppe a déclaré: «Je ne pensais pas jouer dans ce film là encore une fois. Oui, ce fut très surprenant. Mais je vais là parce que j’ai des convictions et je crois que c’est ma responsabilité d’y aller.»
2. «Je vais avoir 68 ans bientôt, j’ai le même âge qu’Hillary Clinton. Et je convoite un poste beaucoup moins exigeant que le sien. On ne se contera pas d’histoire.»
3. «J’ai gardé contact avec Mario Beaulieu, pour le conseiller et pour donner un coup de main aux jeunes. Lors d’un rendez-vous avec lui, il m’a dit: «On a 20 000 membres au Bloc, on a de l’argent, pas de dette, mais ça ne lève pas. Ça nous prend quelqu’un de connu, alors je te demande d’y aller.» J’ai dit oui.»
4. «Mardi dernier, je me suis rendu aux funérailles de Jacques Parizeau... la nouvelle de mon retour est sortie cette journée-là. Ce n’était pas voulu. Mais au Québec, essayez de garder une nouvelle secrète. Si ça dure 7 jours, c’est beau...»
5. Questionné à savoir s’il croyait vraiment pouvoir améliorer la situation difficile de son parti en seulement 4 mois, il a répondu: «J’ai vécu 1993 moi. On partait à peu près comme aujourd’hui, les gens se demandaient où on s’en allait au début, et vous savez où ça a fini (Le Bloc avait alors remporté 54 sièges). Là, en deux jours, il est rentré 1000 nouveaux membres et 20 000$. Je trouve ça assez intéressant. Il y a quelque chose là.»
6. «Je ne tiens rien pour acquis. Mais il importe que les Québécois voient leurs intérêts défendus au Canada. Pas contre le Canada, mais pour le Québec. Un Québec souverain, ça rentrerait dans la normalité des choses» a conclu le nouveau chef du parti souverainiste qui ne compte pour le moment que deux députés à la Chambre des communes.

Le chroniqueur sportif Martin Leclerc défendra les couleurs du NPD dans Montcalm

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Martin Leclerc est chroniqueur sportif à Radio-Canada depuis quelques années.
Martin Leclerc est chroniqueur sportif à Radio-Canada depuis quelques années.  Photo :  Radio-Canada

Le chroniqueur sportif de Radio-Canada Martin Leclerc fait le saut en politique fédérale. Il se présentera en octobre prochain sous la bannière du Nouveau Parti démocratique dans la circonscription de Montcalm, sur la rive nord de Montréal.
En mai 2011, le NPD avait réussi à faire élire Manon Perreault dans Montcalm. Elle avait défait le candidat bloquiste par une forte marge. Mme Perreault a cependant été suspendue du caucus en juin 2014 après avoir été accusée d'avoir faussement rapporté un vol. Elle a été reconnue coupable de méfait public en mars dernier.
En entrevue à Radio-Canada, M. Leclerc a expliqué qu'il avait été sollicité par le NPD il y a quelques mois. « Il y a des gens au NPD, je pense, qui connaissaient mon parcours. Ils ont dit qu'ils avaient été impressionnés par le leadership dont j'avais fait preuve lorsque j'étais président du syndicat au Journal de Montréal », a-t-il expliqué.
« Ils savaient que j'avais été impliqué grandement dans ma communauté, auprès des jeunes [...] Ils m'ont dit que ça correspondait au type de candidat qu'ils voulaient avoir. [...] Que ça vienne d'eux, ça a vraiment touché la cible, ça m'a fait réfléchir sérieusement. »
Martin Leclerc explique qu'il a toujours eu le cœur « plus du côté gauche », et que le NPD est un parti « qui correspond en tous points à [ses] valeurs personnelles ». Il soutient en outre avoir une « confiance inébranlable » en son chef, Thomas Mulcair.
« Thomas Mulcair a un long parcours politique, au cours duquel il a montré à maintes reprises que c'est un homme droit, qui prend des positions de principe, qui ne prend pas ses décisions selon les sondages ou l'allure du vent. »— Martin Leclerc
« Il se profile vraiment comme la seule alternative pour remplacer Stephen Harper au poste de premier ministre, ajoute-t-il.
« C'était tout naturel de me joindre à son équipe et d'essayer peut-être de réaliser un moment historique dans l'histoire de la politique canadienne. Il n'y a jamais eu de gouvernement du NPD, mais avec le programme, l'équipe en place, je pense que les astres sont bien alignés pour que ça se réalise. »
M. Leclerc affrontera le bloquiste Jacques Tremblay et le libéral Louis-Charles Thouin. Le Parti conservateur n'a pas encore de candidat dans la circonscription. Avant l'élection de Manon Perreault, Montcalm était résolument bloquiste; en 2008, Roger Gaudet avait récolté plus de la moitié des suffrages. 
Son départ de Radio-Canada
En conformité avec les normes et pratiques et journalistiques de Radio-Canada, Martin Leclerc abandonnera ses fonctions actuelles de chroniqueur sportif. Il assure cependant que l'avenir de la société d'État constitue une « raison majeure » de son engagement politique.
« J'étais aux premières loges pour voir les dégâts qui ont été causés par le saccage de Radio-Canada de la part des conservateurs, les coupures gigantesques », souligne-t-il.
« À mon sens, Radio-Canada est une institution extrêmement importante dans la société, au Québec comme au Canada. C'est une institution qui assure une grande cohésion à l'échelle du pays. C'est une source d'informations d'une valeur inestimable. »
« Il faut que cette institution-là cesse d'être démantelée pièce par pièce. Il faut que quelqu'un se tienne debout », affirme-t-il.