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samedi, août 29, 2015

Élections Canada 2015 Il faut sauver le soldat Duceppe

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Mise à jour le vendredi 28 août 2015 à 20 h 24 HAE

Gilles Duceppe.
le soldat Duceppe, 

Au cours des prochains jours, on devrait entendre des conservateurs et des libéraux dire toutes sortes de belles choses sur Gilles Duceppe. Cette soudaine mansuétude n'a que peu à voir avec les qualités d'un homme politique honorable. Elle aura tout à voir avec les intérêts très partisans de ces deux formations politiques.
Une analyse de Michel C. AugerTwitterCourriel
Pour tout dire, alors qu'on s'approche de la mi-campagne, le Bloc québécois est beaucoup plus mal en point que ne le croyaient ses adversaires, au point où cela menace des sièges qu'ils détiennent déjà et qu'ils croyaient sûrs.
Au fur et à mesure que la campagne progresse, la vague orange de 2011 ne semble pas en voie de régresser. En fait, elle progresse plus que ne l'espéraient les néo-démocrates eux-mêmes au moment du déclenchement des élections.
Avec plus de 50 % des votes dans certains sondages, certains analystes donnent maintenant 68 sièges sur 78 au NPD. Même si la conversion des données de sondages en prévision de résultats de circonscription n'est pas une science exacte, cela donne quand même quelques pistes.
Avec un grand nombre d'électeurs pourtant souverainistes qui passent au NPD strictement parce qu'ils estiment que c'est le moyen le plus efficace de battre Stephen Harper, des députés libéraux et conservateurs se trouvent menacés, même s'ils ne devaient pas perdre une seule des voix qu'ils ont obtenues en 2011.
Forteresses menacées
C'est le cas, en particulier, de tous les sièges conservateurs de la région immédiate de Québec. À Montréal, des sièges considérés comme des forteresses libérales - comme Bourassa, l'ancien fief de Denis Coderre - sont désormais menacés.
Dans un tel scénario, même Justin Trudeau devrait se méfier dans Papineau. Si la candidate du NPD prenait simplement la moitié des votes obtenus par le Bloc québécois en 2011, M. Trudeau pourrait être en danger de perdre son siège. L'exemple tient plus des mathématiques que de la réalité politique puisque les chefs de parti sont rarement battus dans leur circonscription. Mais une situation similaire pourrait se produire ailleurs.
Pour les libéraux et les conservateurs, il devient donc essentiel que le vote du Bloc québécois se maintienne à un niveau plus élevé que ce que lui prédisent actuellement les sondages. Parce qu'actuellement, les transferts se font surtout du Bloc vers le NPD.
On devrait donc s'attendre à ce que MM. Harper et Trudeau soient très gentils avec Gilles Duceppe pendant les deux débats télévisés en français et lui laissent beaucoup de place pour attaquer Thomas Mulcair, même si, en fin de compte, le chef du Bloc risque ainsi de sauver plus de sièges conservateurs et libéraux que d'aider ses propres candidats.
Notre système électoral est ainsi fait : il n'y a pas que les électeurs qui peuvent avoir recours au vote stratégique, les partis politiques aussi peuvent faire de la haute stratégie et aider un adversaire pour nuire à un autre.

L’armée canadienne accusée d’avoir tué des civils en Irak

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 Mise à jour le vendredi 28 août 2015 à 22 h 20 HAE  Radio-Canada avec La Presse Canadienne et Globe and Mail
Des CF-18 de la Royal Canadian Air Force se dirigent vers l'Irak.
Des CF-18 de la Royal Canadian Air Force se dirigent vers l'Irak.  Photo :  PC/HO-U.S. Air Force / Staff Sgt. Perry Aston

Des pilotes de chasse canadiens sont accusés d'avoir tué des civils irakiens lors d'une frappe aérienne, le 21 janvier dernier. L'armée canadienne avait gardé cette information pour elle depuis plusieurs mois.
L'armée a cependant dit au journal The Globe and Mail, qui l'a questionné à ce sujet, qu'elle n'avait trouvé aucune preuve que cette allégation était fondée, ajoutant par ailleurs qu'elle était prête à recueillir plus d'éléments et d'enquêter, si les circonstances le justifient.
Les CF-18 canadiens bombardent des cibles en Irak depuis novembre 2014, dans le cadre de la campagne menée par les États-Unis pour aider les forces terrestres irakiennes à reprendre leur pays aux extrémistes de l'État islamique (EI). Le Canada a également amorcé des frappes aériennes en Syrie en avril 2015.
Les attaques aériennes qui font l'objet d'une accusation sont survenues lors d'une période de combats intenses entre les forces kurdes et les extrémistes dans les environs de Mossoul. La ville, qui est la deuxième plus importante d'Irak, est sous le contrôle du groupe armé EI depuis l'été 2014.
Au début du mois de juillet, lorsqu'il avait été interrogé par les médias au sujet de potentielles victimes civiles des frappes canadiennes, le porte-parole militaire Paul Forget n'avait pas mentionné cette accusation. Il avait déclaré que le Canada était certain de n'avoir aucune preuve qu'il avait causé la mort de civils.
En août, le ministre de la Défense Jason Kenney avait quant à lui déclaré qu'il n'était au courant d'aucune victime faite par les bombardements canadiens.
L'armée a expliqué qu'elle avait réalisé un examen approfondi des photos et des vidéos du bombardement qui fait l'objet de l'accusation et que cet examen n'a permis de confirmer aucune perte civile. « Il a été reconfirmé que la cible était une position militaire valide d'où le groupe armé État islamique tirait sur les troupes kurdes et irakiennes avec des mitrailleuses lourdes. »
Les Forces canadiennes rétorquent qu'elles n'ont pas vu de raison de rendre publique cette accusation. Elle refuse, par ailleurs, de divulguer la source à l'origine de la divulgation, plaidant des raisons de sécurité.
De plus, la zone est encore contrôlée par les extrémistes, ce qui rend le suivi difficile, a-t-elle souligné.
Le chef libéral Justin Trudeau croit que ces allégations sont troublantes, surtout que le gouvernement Harper n'avait pas rendu publiques ces informations avant que les députés ne votent pour prolonger la mission, au printemps dernier. Les libéraux s'étaient opposés à une prolongation de l'intervention du Canada.
« Ce sont des allégations très graves, mais nous devons en savoir davantage. L'une des choses qui est constante avec ce gouvernement, c'est son manque d'ouverture et de transparence, même sur des enjeux aussi importants que notre engagement à l'international avec les Forces armées canadiennes », a-t-il déclaré vendredi, alors qu'il était de passage à Montréal.

D'ex-élus éclaboussés par le scandale des compteurs d'eau

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Mise à jour le vendredi 28 août 2015 à 21 h 29 HAE

L'ex-président du comité exécutif de Montréal, Frank Zampino, n'aurait finalement pas été le seul membre de ce comité à avoir des rencontres inappropriées avec des ingénieurs et des entrepreneurs alors que la Ville menait à terme le processus d'octroi du gigantesque contrat des compteurs d'eau.
Un texte de Bernard LeducCourriel
Des mandats de perquisitions, effectuées en juillet dernier, indiquent que Claude Dauphin, Sammy Forcillo, Cosmo Maciocia et Francine Sénécal, tous d'anciens membres du comité exécutif sous Gérald Tremblay, auraient eu des rencontres ou participés à des événements sociaux où se trouvaient des individus travaillant pour des firmes et entreprises soumissionnaires.
Or, la Ville interdit aux soumissionnaires de communiquer avec des élus et des fonctionnaires pendant le processus d'appel d'offres.
Précisons que ces personnes ne sont pas accusées et qu'il s'agit d'allégations fondées sur des éléments et des témoignages contenus dans les mandats de la Sûreté du Québec dont Radio-Canada a obtenu copie et qui n'ont pas été éprouvés en cour. Ils sont soupçonnés d'abus de confiance dans le cadre de cette enquête policière.
Golf, lunch, hockey et BBQ
Entre 2006 et 2008, ces quatre personnes auraient eu plusieurs rencontres avec certains des individus travaillant au sein des firmes et entreprises soumissionnaires pour le contrat des compteurs d'eau, au premier chef Rosaire Sauriol.
Ce dernier, à l'époque numéro deux de la firme Dessau, raflera, avec la compagnie Simard-Beaudry de Tony Accurso, le contrat de 356 millions de dollars, avant qu'il ne soit annulé par le maire Gérald Tremblay, à l'automne 2009, dans la foulée du rapport du vérificateur général.
Par exemple, l'agenda de Frank Zampino, saisi par la police, indiquerait que Claude Dauphin, l'actuel maire de Lachine, devait participer, le 29 août 2006, à un tournoi au club de golf Rosemère en compagnie, notamment, de Rosaire et Jean-Pierre Sauriol, patrons de Dessau.
Puis, le 13 février 2007, MM. Dauphin, Maciocia et Forcillo devaient assister à un match de hockey en compagnie de Rosaire Sauriol et Frank Zampino.
Le 27 février 2007, l'agenda de M. Sauriol ferait état d'un lunch avec Claude Dauphin. M. Sauriol, incidemment, aurait aussi eu un lunch avec M. Forcillo le 20 octobre 2006, avec M. Maciocia le 6 novembre suivant, et un souper chez Mme Sénécal le 22 février 2008.
Claude Dauphin, Frank Zampino, Francine Sénécal, Sammy Forcillo et Cosmo Maciocia feraient aussi partie de la liste des invités - comme Rosaire Sauriol - pour les soupers de Noël de 2006 et 2007 aux bureaux de Frank Catania à Brossard (dont la compagnie, Construction Frank Catania, a soumissionné sans succès sur le projet).
Selon l'agenda de Rosaire Sauriol, le 11 mars 2008, M. Zampino, ainsi que les quatre élus, étaient conviés au Centre Bell.
Et le 27 juin 2008,  selon l'agenda de Frank Zampino, MM. Forcillo, Dauphin, Maciocia et Francine Sénécal auraient été du BBQ annuel chez Frank Zampino où se seraient trouvés, aussi, Rosaire Sauriol et Paolo Catania.
Selon le mandat de perquisition concernant M. Forcillo, il est allégué qu'il s'impliquait quotidiennement dans la gestion du projet des compteurs d'eau. « La supervision du dossier relevait de lui », est-il écrit.
Joint par Radio-Canada, Claude Dauphin ne nie pas, pour sa part, avoir fréquenté ces gens, mais affirme n'avoir jamais rien eu à voir avec le fameux contrat.
« Le dossier des compteurs d'eau, ni de près ni de loin, je m'en suis occupé. »— Claude Dauphin

Rosaire Sauriol et Frank Zampino
Rosaire Sauriol et Frank Zampino
Beaucoup de rencontres et peu d'aveux
Devant la commission Charbonneau, l'entrepreneur Tony Accurso a nié toute forme de collusion dans le cadre du contrat des compteurs d'eau. Il affirmait qu'il n'y avait aucun lien entre l'obtention du contrat et les deux séjours que l'ex-président du comité exécutif de la Ville, Frank Zampino, avait faits sur son bateau, le Touch, avant et après son octroi en novembre 2007.
Il a affirmé que M. Zampino n'aurait rien pu faire pour aider Dessau et Simard-Beaudry à remporter le contrat, même s'il l'avait voulu.
M. Zampino a aussi affirmé à la commission que ses deux séjours sur le Touch n'avaient rien à voir avec l'attribution du contrat des compteurs d'eau et démenti tout rôle dans un quelconque système de collusion. 
Frank Zampino a quitté ses fonctions à la Ville à l'été 2008 et joint, peu après, la firme Dessau, qu'il est contraint de quitter, l'année suivante, lorsqu'éclate dans le grand public, le scandale du Touch.
Rosaire Sauriol, qui était aussi de ces deux voyages, a soutenu pour sa part, devant la commission que Frank Zampino,« l'homme le plus puissant de Montréal », dirigeait le système de collusion mis en place pour répartir d'importants contrats d'infrastructures entre les firmes de génie.
M. Sauriol assurait cependant, d'un même souffle, que le contrat des compteurs d'eau avait été accordé en libre compétition.
La commission a pu établir que M. Sauriol, qui a admis avoir participé à ce système de collusion, entretenait des liens avec Frank Zampino, Tony Accurso et Paolo Catania.
Avec la collaboration de Marie-Maude Denis et Éric Plouffe

J27 : Le King du déficit et de l'austérité

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Publié par Danielle Arsenault pour CogecoNouvelles le vendredi 28 août 2015 à 13h23. Modifié à 13h30.
J27 : Le King du déficit et de l'austérité
Justin Trudeau et Paul Martin/La Presse Canadienne
(Cogeco Nouvelles) - « Le roi de l'austérité » a accusé « le roi des déficits » d'être incapable de relancer l'économie lors de cette 27e journée de campagne électorale où libéraux et néo-démocrates de passage à Montréal se sont attaqués pour démontrer qu'ils incarnent le changement.
Le chef libéral Justin Trudeau s’est présenté pour une deuxième fois cette semaine avec l’ex-ministre des Finances Paul Martin, dans le but de rappeler la période de surplus libérale. Dans un long discours, M. Martin a attaqué Stephen Harper et Thomas Mulcair pour leur appui indéfectible à l’austérité.
«Stephen Harper rigolait hier du fait qu’on prévoit un déficit afin d’investir dans l’infrastructure, a lancé l’ex-premier ministre. Un déficit, c’est la seule chose qu’il sait faire! C’est le roi des déficits. Comment les néo-démocrates peuvent-ils maintenant, main dans la main avec les conservateurs, dire que leur but dans le prochain mandat sera de ne rien faire du tout?»
Le chef libéral, Justin Trudeau s’est attaqué à M. Mulcair qui le devance dans les sondages au Québec.
«M. Mulcair vient de se rallier à M. Harper, en promettant, des coupures (sic), de l’austérité et des promesses retardées… des promesses farfelues comme d’équilibrer le budget en abolissant le Sénat à temps pour le prochain budget, mon Dieu!»
La réplique
«Quand on est à côté du roi de l’austérité, Paul Martin, il faut se garder une petite gêne avant de critiquer l’approche équilibrée du NPD», a rétorqué Thomas Mulcair à Notre-Dame-de-Grâce pour tenter de déloger le libéral Marc Garneau.
Le chef du NPD l’accuse d’avoir mis fin aux investissements fédéraux pour le logement social et d’avoir coupé de 24% les transferts sociaux et en santé vers les provinces.
«Il a équilibré le budget sur le dos des provinces», a-t-il lancé, déplorant au passage le fait qu’avec leurs déficits, les libéraux et les conservateurs pellètent une dette sur les générations futures.
Il a aussi promis qu’il annulera «le crédit d’impôt sur les options d’achat d’actions» qui, selon lui, est une «échappatoire fiscale qui profite aux riches», afin de se dégager davantage de marge de manœuvre pour ses promesses.
Surplus au 2e trimestre
Bonne nouvelle pour Stephen Harper : un surplus de cinq milliards $ se dégage du deuxième trimestre, en partie grâce à la vente des actions de Général Motors réalisée en avril.
Selon le ministère des Finances qui a publié ces chiffres vendredi avant-midi, les prédictions sont «conformes aux projections budgétaires pour 2015-2016 présentées dans le budget.»
«Ce rapport signifie que nous faisons mieux que prévu avec notre plan budgétaire, tout en offrant un allégement fiscal historique directement aux familles canadiennes», a indiqué le chef conservateur par communiqué.
«Les Libéraux de Justin Trudeau et le NPD de Thomas Mulcair proposent des augmentations massives des dépenses gouvernementales et de gros déficits permanents. Leur approche tuerait des emplois et ruinerait notre économie.»
Le Bloc pour la forêt
Dans le cadre d’une rencontre avec le Cercle de presse du Saguenay, le chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe, s’est porté à la défense du secteur forestier.
Selon lui, le Québec a besoin d’un plan pour lutter contre la tordeuse de bourgeons de l’épinette et l’industrie québécoise doit être soustraite des quotas américains dans le bois d’œuvre, alors que l'accord sur le bois d'œuvre arrive à échéance le 12 octobre.
M. Duceppe déplore qu’Ottawa ait consacré plus de 200 millions $ pour venir en aide au secteur forestier de la Colombie-Britannique, mais prévoit «seulement» six millions $ au Québec.
«C'est incroyable que les députés du NPD laissent ça passer. Et le ministre Denis Lebel ne dit rien et ne fait rien», a-t-il indiqué.
Sondage
Les troupes de Thomas Mulcair sont toujours en avance dans les intentions de vote selon Ekos iPolitics. À 34%, le NPD mène la course, devant le parti conservateur (28%) et le parti libéral (27%).
Les troupes de Stephen Harper ont perdu des plumes (2,3%) depuis le dernier coup de songe réalisé par Ekos, en partie due au procès de Mike Duffy. Le NPD (41%) domine au Québec, devant le Bloc québécois et les conservateurs (17%), ainsi que le parti libéral (16%).
Le portrait est différent en Ontario où 121 des 338 sièges de l’élection sont en jeu. Les libéraux sont en avance (33%) devant le NPD et les conservateurs (30%).
Le coup de sonde a été réalisé auprès de 3,524 Canadiens, avec une marge d’erreur de 1,7% 19 fois sur 20.
(Un texte de Philippe-Vincent Foisy)

QS tient son caucus présessionnel avec l'éducation comme enjeu prioritaire

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Publié par La Presse Canadienne le samedi 29 août 2015 à 06h42. Modifié par Léandre Drolet à 08h31.
QS tient son caucus présessionnel avec l'éducation comme enjeu prioritaire
Françoise David./Courtoisie quebecsolidaire.net
SAINT-ALPHONSE-RODRIGUEZ - Le dossier de l'éducation sera au coeur des discussions du caucus présessionnel de Québec solidaire qui se tient en fin de semaine à Saint-Alphonse-Rodriguez, dans Lanaudière.
Pour la députée de Gouin et porte-parole du parti, Françoise David, «le combat contre l'austérité du gouvernement libéral se fera aux côtés des parents et du personnel enseignant et de soutien».

Mme David soutient que le système d'éducation public est attaqué par le gouvernement Couillard.
Elle assure que Québec solidaire se mobilisera avec la population pour la protection de l'école publique, précisant que «les enfants québécois méritent mieux que le service de base offert par les libéraux».

Françoise David souligne qu'au cours des derniers mois, le ministre de l'Éducation a effectué des compressions massives en éducation, abolissant notamment des postes de techniciens spécialisés, d'orthopédagogues et de conseillers pédagogiques, tout en sabrant dans les services de garde et d'aide aux devoirs.
Elle affirme qu'a Montréal, des écoles ne sont plus capables d'assurer le transport des enfants avec un handicap.

Selon Mme David, les choix budgétaires du gouvernement «handicapent» l'avenir des élèves plus vulnérables.
Comme en santé, ajoute la députée, le gouvernement est en train de créer un système d'éducation à deux vitesses qui laisse les familles moins aisées et les enfants fragiles sans ressources.

Le caucus présessionnel de Québec solidaire réunit une quarantaine de délégués.

Couillard affirme que le mouvement souverainiste est nuisible

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Publié par La Presse Canadienne le vendredi 28 août 2015 à 14h29. Modifié par Léandre Drolet le samedi 29 août 2015
Couillard affirme que le mouvement souverainiste est nuisible
La Presse Canadienne/Philippe Couillard
SAINT-GEORGES - Philippe Couillard en rajoute sur les dangers de l'indépendance du Québec.
Après avoir déclaré que la souveraineté se ferait au prix d'années de souffrance, il estime maintenant que l'ensemble du mouvement souverainiste est carrément «nuisible» et doit renoncer à son projet, pour le bonheur des Québécois.
Cela s'inscrit en droite ligne dans son intention avouée un peu plus tôt ce mois-ci de «ne pas laisser un pouce aux souverainistes».

Au terme du caucus présessionnel de deux jours des députés du Parti libéral dans un hôtel de Saint-Georges, M. Couillard a encore une fois durci le ton, vendredi, contre les troupes souverainistes, Pierre Karl Péladeau en tête.

Selon lui, l'idée de l'indépendance elle-même est légitime comme toutes les idées, mais ce mouvement politique est devenu nuisible pour les finances publiques, pour la prospérité et le niveau de vie des Québécois.

Appelé à préciser ses propos, il a par la suite laissé entendre qu'il faut que les indépendantistes renoncent à leur projet pour «le bonheur et la prospérité des Québécois».

Trudeau et Duceppe sont les seuls chefs en campagne samedi

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Publié par La Presse Canadienne le samedi 29 août 2015 à 04h21. Modifié par Léandre Drolet à 08h14.
Trudeau et Duceppe sont les seuls chefs en campagne samedi
Justin Trudeau.
MONTRÉAL - Le chef libéral Justin Trudeau a la voie libre samedi, puisque ses adversaires néo-démocrate et conservateur font relâche en ce 28e jour de la campagne électorale fédérale.
M. Trudeau courtisera les communautés ethniques dans la région de Toronto, pendant que Thomas Mulcair et Stephen Harper n'ont prévu aucune activité publique.

Quant au chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, il enfourche de nouveau son vélo pour se rendre à plusieurs événements à Montréal et à Repentigny.

Nordiques: le Fonds FTQ étudiera avec intérêt toute demande de financement

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Publié par La Presse Canadienne le vendredi 28 août 2015 à 17h48.
Nordiques: le Fonds FTQ étudiera avec intérêt toute demande de financement
QUÉBEC — Le Fonds de solidarité FTQ est intéressé par le projet de retour des Nordiques, a déclaré vendredi un porte-parole de l'organisme.
Aucune requête formelle n'a été transmise par le promoteur du projet, le conglomérat Québecor, mais le président et chef de la direction du Fonds, Gaétan Morin, étudiera toute demande d'investissement avec «un grand intérêt», a affirmé Patrick McQuilken, conseiller principal aux relations de presse et aux communications.

«On va regarder ça avec un grand intérêt parce qu'on reconnaît la valeur en développement économique et en création d'emplois, a-t-il dit. Mais il faut vraiment analyser le dossier en bonne et due forme.»

Le Fonds FTQ détient déjà des participations dans deux équipes sportives montréalaises, le club de hockey Canadien et l'équipe de soccer l'Impact. Le fonds de travailleurs a déjà également investi dans le club de baseball des Expos de Montréal, ainsi que dans les Nordiques de Québec, jusqu'à leur déménagement au Colorado en 1995.

«C'est un secteur que l'on connaît bien, c'est un secteur qui a des retombées économiques, a dit M. McQuilken. Mais on regarde chaque dossier à sa valeur.»

Plus tôt cette semaine, après avoir rejeté l'hypothèse que des subventions gouvernementales faciliteraient le retour des Nordiques, le chef du Parti québécois et actionnaire de contrôle de Québecor, Pierre Karl Péladeau, a évoqué le Fonds de solidarité de la FTQ, ainsi que la Caisse de dépôt et placement, en les identifiant comme des investisseurs institutionnels potentiels dans une concession de la Ligue nationale de hockey.

Le vice-président aux affaires publiques de Québecor, Martin Tremblay, a réagi positivement, vendredi, à l'intérêt du Fonds de solidarité FTQ.

«Nous sommes très heureux de l'intérêt que porte le Fonds de solidarité FTQ à ce projet, a-t-il écrit dans un courriel. Nous tenons toutefois à réitérer que nous n'avons eu aucune discussion formelle avec des partenaires potentiels et que Québecor est le promoteur unique soumis à la LNH dans le cadre de son dossier de candidature.»

La Caisse de dépôt et placement, une société d'État, a refusé de commenter, vendredi, toute éventualité d'un investissement dans le projet d'équipe de la LNH porté par Québecor.

L'entreprise a annoncé il y a une semaine que sa candidature au projet d'expansion de la LNH avait franchi une troisième étape, qui servira vraisemblablement à l'étude de son plan d'affaires par les dirigeants du circuit de hockey professionnel.

En septembre dernier, le premier ministre Philippe Couillard avait ouvert la porte à un partenariat financier pour le retour des Nordiques. M. Couillard avait cependant précisé que cela serait exclu avant le retour de l'équilibre budgétaire prévu d'ici la fin de mars 2016.

Vendredi, M. Péladeau a effectué sa première visite de l'amphithéâtre de Québec, géré par Québecor, à quelques jours de l'inauguration officielle de l'édifice, prévue début septembre.

Le chef péquiste avait été invité par le réseau TVA, une filiale de Québecor, à l'occasion de l'enregistrement d'une entrevue en compagnie du maire de Québec, Régis Labeaume, et de l'ancien premier ministre Jean Charest, qui ont tout comme lui été associés au projet à ses débuts.

Quand il était premier ministre, M. Charest a annoncé un financement de 50 pour cent des coûts pour la construction de l'amphithéâtre, en partenariat avec le Ville de Québec qui a défrayé le reste. M. Labeaume a récemment annoncé que le coût s'élèverait finalement à 370 millions $ au total.

L'attaché de presse péquiste Bruno-Pierre Cyr a affirmé que M. Péladeau n'avait pas été invité à titre de chef de l'opposition officielle.

«C'est à titre de responsable du projet d'amphithéâtre, quand il était chez Québecor», a-t-il dit.

Après avoir été accusé cette semaine de se placer en situation de conflit d'intérêts parce qu'il avait évoqué d'éventuels partenariats entre Québecor et la Caisse, M. Péladeau a mis ses adversaires libéraux au défi de tirer les mêmes conclusions avec son passage au Centre Vidéotron, vendredi.

«La machine (des relations publiques) du gouv(ernement) libéral Couillard s'active. Elle m'accusera de conflit d'intérêts», a-t-il écrit sur son fil Twitter en publiant une photo de lui devant l'édifice.

Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a effectivement tiré la conclusion attendue par M. Péladeau, dans une réaction diffusée sur également sur Twitter.

«(Le) chef du PQ au centre de la glace de SA compagnie n'est pas l'apparence mais la démonstration d'un conflit d'intérêts», a-t-il écrit.

Guillaume Simard-Leduc, attaché de presse du cabinet du chef caquiste François Legault, a quant à lui soulevé la question de la confusion entretenue par M. Péladeau entre ses rôles de chef péquiste et d'actionnaire de contrôle de Québecor.

M. Simard-Leduc a relevé que M. Péladeau a multiplié les références écrites au Parti québécois dans ses messages sur Twitter où il publicisait son passage à l'amphithéâtre.

«Sur sa page Twitter, son outil de promotion comme personnage politique, de son parti, de son option, il le présente comme étant lié au Parti québécois, donc en partant il y a une confusion des genres qu'il doit absolument clarifier», a-t-il dit en entrevue.

Égypte: Mohammed Fahmy condamné à trois ans de prison

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Publié par Associated Press le samedi 29 août 2015 à 05h36. Modifié par Léandre Drolet à 07h34.
Égypte: Mohammed Fahmy condamné à trois ans de prison
Mohammed Fahmy en compagnie de son avocate Amal Clooney et de son collègue égyptien Baher Mohammed (à gauche)./AP
LE CAIRE - Le journaliste canadien Mohammed Fahmy et deux de ses collègues du réseau Al-Jazeera ont été condamnés à trois ans de prison samedi en Égypte, à l'issue d'un deuxième procès pour des accusations liées au terrorisme.

Mohammed Fahmy, qui était en liberté provisoire au Caire, l'Australien Peter Greste, déporté dans son pays il y a quelques mois, et le producteur égyptien Baher Mohammed ont été arrêtés en décembre 2013, et accusés d'avoir appuyé les Frères musulmans. On leur reprochait également d'avoir falsifié leurs reportages afin de mettre la sécurité nationale en péril.
Au terme d'un procès controversé, ils avaient été condamnés à dix ans de prison, avant que la plus haute cour du pays n'ordonne la tenue d'un second procès.

Samedi, le juge Hassan Farid a justifié son verdict par le fait que les trois accusés n'avaient pas leur accréditation de journalistes lorsqu'ils ont été appréhendés en 2013.
De plus, il a souligné qu'ils possédaient de l'équipement technique sans avoir obtenu l'approbation des autorités et qu'ils avaient utilisé un hôtel comme lieu de diffusion sans permission.

Vendredi, Mohammed Fahmy s'était dit confiant d'être acquitté. Il bénéficiait notamment de l'appui de l'organisme Reporters sans frontière qui avait demandé l'abandon des accusations pour les trois journalistes.

La famille de M. Fahmy est sous le choc. Son épouse Marwa a quitté le tribunal en pleurant.

Le directeur général de la section anglophone d'Al-Jazeera a soutenu que le verdict «défiait toute logique et sens commun».