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vendredi, mars 11, 2016

ÉVASION FISCALE Couillard se défend de laisser filer «les gros poissons»

http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/

11 mars 2016 | Alexandre Robillard - La Presse canadienne à Québec | Actualités économiques
Le premier ministre Philippe Couillard
Photo: Jacques Nadeau Le DevoirLe premier ministre Philippe Couillard
Le premier ministre Philippe Couillard s’est défendu, jeudi, de laisser filer « les gros poissons » qui font de l’évasion fiscale.
 
M. Couillard a déclaré que le bilan de récupération fiscale de Revenu Québec, au cours des dernières années, n’est « pas si mal ». En Chambre, en réponse à une question du chef péquiste Pierre Karl Péladeau, M. Couillard a soutenu que les performances de l’agence demeurent appréciables, même s’il y a toujours place à l’amélioration. « Il n’est pas exact que ce qu’il appelle les gros poissons évitent le filet, puisqu’on a des récupérations très importantes, année après année, après année, a-t-il dit. Est-ce qu’on peut faire mieux ? Certainement qu’on peut faire mieux. »
 
Le premier ministre a toutefois expliqué que l’agence québécoise est tenue de respecter les ententes d’amnistie conclues par l’Agence du revenu du Canada (ARC) avec des contribuables québécois qui ont fait de l’évasion fiscale. Ces ententes de réciprocité, en vigueur depuis environ 25 ans, font en sorte que l’une ou l’autre des agences doit se plier aux ententes de celle qui a entamé les procédures dans des dossiers conjoints, a expliqué M. Couillard. « Lorsque c’est le gouvernement fédéral qui entame les procédures, le gouvernement du Québec continue dans la même veine et vice versa », a-t-il dit.
 
Le ministre des Finances, Carlos Leitão, avait indiqué mercredi que Québec était lié par des ententes conclues par l’ARC dans le dossier de clients de la firme comptable KPMG qui ont dissimulé des sommes dans un paradis fiscal. Jeudi, M. Leitão a cependant précisé que Revenu Québec avait refusé à KPMG la possibilité que ses clients bénéficient du programme de divulgation volontaire. « KPMG avait demandé ou fait des démarches pour voir si un certain nombre de personnes pouvaient se prévaloir du programme de divulgation volontaire, a-t-il dit. Et Revenu Québec a dit : “selon les conditions de notre programme de divulgation volontaire, non, ils ne se qualifient pas.»
 
Le ministre a précisé que l’ARC avait amorcé l’investigation sur une vingtaine de riches clients du cabinet comptable KPMG qui ont placé 130 millions à l’île de Man, dans la mer d’Irlande. « L’ARC va transmettre ces informations à Revenu Québec, qui prendra sa décision », a-t-il dit.
 
L’ARC a conclu une entente avec les clients de KPMG pour qu’ils paient leurs impôts sans toutefois être mis à l’amende ou faire l’objet d’accusations criminelles, a rapporté cette semaine Radio-Canada.
 
Jeudi, M. Péladeau a accusé le gouvernement de laisser Ottawa prendre des décisions importantes comme les réclamations en cas d’évasion fiscale. « Pendant que le gouvernement augmente le fardeau fiscal des familles, il augmente le fardeau fiscal des individus de la classe moyenne, celui des entrepreneurs, il laisse encore une fois passer les gros poissons », a-t-il dit.
 
Le chef caquiste François Legault a affirmé que les deux agences fiscales auraient dû imposer des pénalités au lieu de se contenter de récupérer seulement les sommes dues. « Je ne sais pas ce qui a mené Revenu Canada et Revenu Québec à ne pas exiger de pénalités, mais on devrait l’exiger à ceux qui font de l’évitement fiscal. »
 
Le député de Québec solidaire Amir Khadir a estimé que Revenu Québec a le pouvoir de faire des ententes particulières. « Chaque entente avec chaque entité est négociée et décidée de manière indépendante. Il n’y a rien qui empêche Revenu Québec de ne pas procéder. »

mercredi, janvier 20, 2016

Des députés péquistes songent à rejoindre la CAQ, selon François Legault

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le mardi 19 janvier 2016 à 19h26. Modifié par Charles Payette le mercredi 20 janvier 2016
Des députés péquistes songent à rejoindre la CAQ, selon François Legault
coalitionavenirquebec.org
QUÉBEC - Des députés péquistes songent à se joindre à la Coalition avenir Québec, selon le chef caquiste François Legault, qui n'a pas voulu donner d'indication sur leur nombre ou le moment d'une éventuelle décision de rallier la CAQ.
François Legault, chef de la CAQ
 
 
 
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En 2011, trois députés avaient claqué la porte du caucus péquiste pour adhérer à l'équipe de M. Legault.
Le député Benoit Charette est le seul de ces trois transfuges encore en politique active aux côtés du chef caquiste.

Dans une entrevue téléphonique, M. Legault a souligné mardi que son caucus compte actuellement, en plus de M. Charette, deux autres militants péquistes convertis, les députés Jean-François Roberge et Donald Martel.

Le chef caquiste a également rappelé l'arrivée dans le giron de la CAQ du conseiller péquiste Stéphane Gobeil, au début du mois.

Selon M. Legault, des élus péquistes et des membres de leur personnel, séduits par le virage nationaliste de la CAQ, l'automne dernier, pourraient faire la même chose.

«On parle à des personnes, je n'ai pas de noms à confirmer, a-t-il dit. Quand il y aura des noms à confirmer, on pourra vous les donner. Mais évidemment, tant qu'il n'y a rien de réglé, je ne peux pas vous en dire plus long.»

M. Legault a affirmé que la relâche des travaux parlementaires, à l'occasion des fêtes de fin d'année, a été l'occasion d'établir des canaux de communications avec des «députés et du personnel» péquistes.

«Il y a des personnes qui se rencontrent, a-t-il dit. Le temps des fêtes, c'est un bon moment pour des rencontres. Il y a des discussions qui ont lieu.»

M. Legault, lui-même un ancien ministre péquiste, a refusé de préciser la forme de ces échanges, dont il est cependant tenu informé.

«Il y a des gens qui me tiennent au courant, a-t-il dit. Mais je n'ai pas l'intention de dire quoi que ce soit de ce côté-là.»

Les péquistes réalisent que les défenseurs de l'option souverainiste ne seront pas capables de battre les libéraux aux prochaines élections, a indiqué le chef caquiste sans donner de précisions sur ses attentes.

«Je ne peux pas vous donner non plus un horizon, combien ça prendra de temps pour que les gens réalisent que le PQ ne s'en va nulle part, a-t-il dit. Mais parmi ces gens-là il y en a qui seront intéressés à battre éventuellement le monopole libéral. Il y en aura combien, je ne peux pas répondre à ça.»

M. Legault a écarté toute possibilité de fusion avec le PQ pour atteindre son objectif de défaire les libéraux.

«Il n'y aura jamais de fusion avec le PQ parce que le PQ a toujours le même article 1, et il y a une majorité de Québécois qui ne veulent pas de la souveraineté. C'est une des raisons pour lesquelles j'ai quitté, je vois très bien que c'est sans issue», a-t-il dit.

Appelé à répliquer au maraudage de M. Legault, le chef péquiste Pierre Karl Péladeau estime plutôt que les électeurs nationalistes de la CAQ pourraient «éventuellement» être séduits par le PQ. «Est-ce que des électeurs sont susceptibles de s'engager envers le PQ parce que l'indépendance va permettre d'enrichir les Québécois? Je ne serais pas surpris du tout.»

Le leader parlementaire péquiste Bernard Drainville a affirmé qu'il n'a entendu aucun péquiste s'exprimer en faveur de la CAQ.

«Je n'ai entendu personne parler d'un quelconque intérêt pour la CAQ, au sein du caucus ou ailleurs, a-t-il dit. Je trouve que François Legault prend ses rêves pour des réalités.»

M. Drainville a minimisé l'impact du passage à la CAQ de M. Gobeil, qui a été son principal conseiller quand il était candidat à la direction du PQ, en soulignant que le caucus de la CAQ s'est dégarni depuis la dernière élection.

«On fait un gros plat avec un cas, un militant qui est passé à la CAQ, a-t-il dit. Pour un militant qui est passé à la CAQ, on a Gérard Deltell qui est passé chez les conservateurs, on a Christian Dubé qui est passé à la Caisse de dépôt, on a Dominique Anglade qui est passée aux libéraux et on a Sylvie Roy qui est devenue indépendante.»

M. Drainville a affirmé qu'il avait été surpris d'apprendre que M. Gobeil, qui maintient son appui au projet souverainiste, a choisi de rallier la CAQ.

«Il a pris sa décision, a-t-il dit. Moi je pense qu'il a commis une erreur, mais c'est à lui d'assumer ses choix.»

Selon M. Drainville, le virage de la CAQ propose un retour aux chicanes constitutionnelles stériles avec Ottawa, ce qui n'intéresse pas les péquistes.

«Les péquistes sont indépendantistes et anti-austérité tandis que la CAQ est provincialiste et pro-austérité, a-t-il dit. Je ne vois pas très bien l'intérêt, pour un péquiste, d'aller à la CAQ.»

Par ailleurs, aucun député libéral ne réfléchit à rejoindre la CAQ, a précisé M. Legault, qui avait lancé un appel au ralliement aux nationalistes de tous les partis, en novembre dernier.

«Il y a des députés libéraux qui sont malheureux des déclarations de Philippe Couillard, a-t-il dit. Est-ce que ce sera suffisant pour les faire passer à la CAQ? Je ne peux pas répondre à ça.»

mardi, décembre 29, 2015

L'opposition cherche la voie pour contrer le «monopole libéral»

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

Publié le 28 décembre 2015 à 11h30 | Mis à jour le 28 décembre 2015 à 18h31
Le chef péquiste Pierre Karl Péladeau et le... (Photo Jean-Marie Villeneuve, Archives Le Soleil)
PHOTO JEAN-MARIE VILLENEUVE, ARCHIVES LE SOLEIL
Le chef péquiste Pierre Karl Péladeau et le chef caquiste François Legault ont tous les deux relevé la nécessité de surmonter la division de l'opposition d'ici le scrutin de 2018 afin de contrer le «monopole libéral».

ALEXANDRE ROBILLARD
La Presse Canadienne
QUÉBEC
À quelques mois de la mi-mandat du gouvernement de Philippe Couillard, la lutte devrait s'intensifier, entre les partis de l'opposition, pour contrer le «monopole libéral» qu'ils craignent de voir s'installer.
Avec trois formations dans l'opposition à l'Assemblée nationale, dont deux souverainistes, les libéraux de M. Couillard se sont maintenus en tête des sondages, cet automne, malgré des politiques budgétaires critiquées, des négociations avec le secteur public et le dépôt du rapport de la Commission Charbonneau.
En concluant les travaux parlementaires, début décembre, le chef péquiste Pierre Karl Péladeau et le chef caquiste François Legault ont tous les deux relevé la nécessité de surmonter la division de l'opposition d'ici le scrutin de 2018.
M. Legault est même allé jusqu'à prédire que, si rien ne change, le «monopole libéral» sur le gouvernement pourrait se prolonger jusqu'à 2026.
Au cours des derniers mois, chacun a commencé à esquisser sa stratégie dans le but d'élargir sa base d'appuis dans l'électorat adverse.
L'arrivée de M. Péladeau à la tête du Parti québécois a augmenté la polarisation du débat politique sur l'axe fédéraliste-souverainiste, ce qui a notamment forcé M. Legault à définir sa position constitutionnelle «pour un Québec fort» à l'intérieur du Canada.
Proposant plus de revendications que les libéraux, notamment sur le front de la langue, de la culture et de l'immigration, la Coalition avenir Québec (CAQ) a fait le pari qu'au moins une partie de l'électorat péquiste pourrait répondre à son appel au ralliement «nationaliste».
Avec ce virage, par lequel la CAQ a enterré sa promesse de trêve constitutionnelle, M. Legault espère donner un nouveau souffle à son parti, éprouvé cette année par les départs des députés Gérard Deltell et Sylvie Roy.
Jusqu'ici campé dans son profil d'homme d'affaires qui a fait le saut en politique, M. Legault a peiné à se distinguer, au cours des derniers mois, de M. Péladeau. En plus de mettre également de l'avant ses réalisations en affaires, le nouveau chef péquiste jouit déjà du statut de personnalité médiatique.
Cette difficulté de M. Legault est apparue clairement quand le chef caquiste s'est appuyé sur des sources anonymes pour affirmer, en juin, que le profil souverainiste de M. Péladeau nuirait au retour des Nordiques à Québec, un projet auquel est associé le conglomérat Québecor dont le chef péquiste est actionnaire de contrôle.
M. Legault a eu recours au même procédé pour affirmer plus tard qu'il existait au Québec des acheteurs potentiels intéressés à faire l'acquisition du bloc d'actions du chef péquiste, qui craint un déménagement de son siège social s'il le mettait en vente.
De son côté, M. Péladeau a répété, durant la course à la direction du début de l'année, qu'il se croyait en position de rallier des électeurs caquistes au PQ ainsi qu'au projet souverainiste.
Au début du mois, M. Péladeau a une nouvelle fois mis de l'avant son crédo économique pour établir un parallèle entre les électeurs de la CAQ et les objectifs du PQ.
«Je pense que dans son parti il y a de très nombreux nationalistes qui partagent cette volonté de continuer à nous enrichir», a-t-il dit.
En septembre, M. Péladeau a aussi fait de l'oeil aux électeurs des deux autres formations souverainistes, Québec solidaire (QS) et Option nationale, lorsqu'il a affirmé que le PQ n'a pas le monopole du projet indépendantiste.
Les embûches qui parsèment la route du ralliement sont apparues en octobre dernier, quand QS a fait bande à part au moment de marquer le 20e anniversaire du dernier référendum sur la souveraineté.
Fin juin, plus d'un mois après l'élection de M. Péladeau à la tête du PQ, QS avait lancé une opération de mobilisation sur le terrain pour «faire connaître sa démarche d'accession à l'indépendance».
L'objectif était notamment de démontrer que «Québec solidaire est un acteur incontournable du mouvement indépendantiste québécois».
S'exprimant sur l'hypothèse récurrente d'alliances électorales avec le PQ, le député Amir Khadir a donné un aperçu des attentes de sa formation politique, début décembre.
M. Khadir a invité les péquistes à se prononcer en faveur d'une réforme qui permettrait un mode de scrutin proportionnel, tel que les libéraux fédéraux veulent le proposer à Ottawa.
«Ce qui rend difficile toute entente électorale, entre guillemets, c'est le système actuel», a-t-il dit.
L'élection de 1989 a été la dernière à consacrer le bipartisme en Chambre dominé par le Parti libéral du Québec, qui avait remporté 92 des 125 sièges avec 49% des votes, et le PQ, qui avait obtenu 29 sièges grâce à 40% des suffrages.
À partir de 1994, avec l'élection d'un premier député, les appuis à l'Action démocratique du Québec sont allés croissants, pour culminer en 2007 à 30% des suffrages, ce qui lui a permis de former l'opposition officielle.
Sa fusion à la CAQ n'a pas empêché l'érosion de ce créneau dans l'électorat, malgré un rebond de la campagne de M. Legault en 2014, qui a donné aux caquistes un caucus de 22 députés avec 23% des votes.
Un premier député de QS avait fait son entrée à l'Assemblée nationale, en 2008, grâce à un total panquébécois de 3,8% des suffrages. Ce résultat a progressé à 7,6%, en 2014, agrandissant l'équipe à trois élus.
Au dernier scrutin, les libéraux ont fait élire 70 députés, avec 41% des votes, contre 30 au PQ, qui a reçu 25% des suffrages, son pire résultat.
Si le PQ a regagné du terrain depuis l'élection de son nouveau chef, les jeux sont encore loin d'être faits d'ici le scrutin de 2018.
Le temps qui reste d'ici là ouvre la porte à toutes les conjectures, mais une certitude demeure: la question du ralliement des électeurs de l'opposition, sous une forme ou une autre, demeurera au coeur des stratégies.

dimanche, novembre 08, 2015

Offres salariales: Couillard fait reculer le Québec, selon Legault

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Publié par La Presse Canadienne le samedi 07 novembre 2015 à 16h50. Modifié par Léandre Drolet à 17h14.
Offres salariales: Couillard fait reculer le Québec, selon Legault
François Legault
LAVAL - Philippe Couillard fait reculer le Québec de 10, 20 ou 30 ans avec les nouvelles offres dans le secteur public.
François Legault
 
 
 
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C'est le jugement lapidaire porté par le chef caquiste François Legault, à la suite du dépôt, vendredi, de nouvelles propositions du gouvernement qui abaissent notamment le salaire d'entrée des infirmières et d'autres catégories d'emploi.

Québec s'engage notamment dans un exercice de relativité salariale et la révision des échelles. Certains employés gagneront plus, d'autres moins. En ce qui concerne les infirmières, le premier échelon salarial serait abaissé.

«Je n'en reviens pas», s'est exclamé François Legault, en marge du conseil général de son parti à Laval, samedi matin.

Il demande au premier ministre de retirer ces propositions pilotées par le président du Conseil du trésor, Martin Coiteux.

Le chef caquiste dit être favorable au principe de relativité salariale, mais soutient que le gouvernement rétablit les clauses «orphelin», qui finançaient les hausses consenties aux travailleurs qui avaient plus d'ancienneté en abaissant le salaire des nouveaux employés.

«Ce n'est pas vrai qu'on va retomber dans des problèmes d'équité entre les générations avec des clauses 'orphelin'. (...) Je pensais que cela n'existait plus au Québec. M. Couillard est en train de nous ramener à il y a 10 ans, 20 ans, 30 ans.»

L'offre présentée vendredi par le gouvernement a été aussi rejetée par les syndicats du secteur public.

Québec propose notamment une enveloppe de 550 millions $ pour la relativité salariale, qui vise à corriger des distorsions entre des catégories d'emploi.

Cette enveloppe serait versée au terme des futures conventions collectives, la cinquième année.

Selon le gouvernement, plus de 400 000 employés seraient gagnants dans cet exercice, certains plus, d'autres moins. Et selon les syndicats, au moins 18 000 travailleurs, et peut-être jusqu'à 35 000, subiraient carrément une baisse de salaires.

En ce qui a trait aux infirmières, les premiers échelons salariaux seraient inférieurs à ceux actuels, tandis que les derniers seraient rehaussés.

En outre, François Legault exige aussi que les enseignants bénéficient d'une hausse de salaires, au lieu des deux années de gel prévues dans le contrat de cinq ans proposé par le gouvernement.

«Je n'accepterai jamais qu'on gèle même pour une année le salaire des enseignants», a-t-il martelé, au nom de la priorité que doit être l'éducation selon lui.

Le président du Conseil du trésor, Martin Coiteux, s'est défendu d'imposer des clauses «orphelins» aux employés de l'État.

Les déclarations de M. Legault sont «plus que déplorables» et «tout à fait inacceptables», a-t-il dit dans un entretien téléphonique. Selon lui, une clause «orphelin» équivaut à accorder à des échelons un niveau supérieur qui n'est pas accessible aux jeunes employés.

«On ne fait pas ça du tout», a soutenu M. Coiteux.

Il admet toutefois que pour les six premières années de sa carrière, une jeune infirmière gagnerait moins qu'en vertu de l'échelle actuelle. Mais étant donné la durée de sa carrière, elle sera compensée par les hausses subséquentes de sa rémunération.

Pas moins de 95 pour cent des employés gagneront plus, et pour les 5 pour cent restants, on verra à atténuer le choc d'une baisse de salaires, a-t-il expliqué.

«Dans les quelques cas où effectivement il y aura une légère diminution, entre-temps, il y aura des augmentations liées aux paramètres, et on est capables d'établir des règles pour éviter les changements brusques, cela se fait.»

Rappelons qu'au sens reconnu par le ministère de la Justice, la clause «orphelin», ou plus exactement clause de disparité de traitement, est une clause d'une convention collective prévoyant une différence de traitement, généralement en fonction de la date d'embauche et souvent sous forme de double échelle salariale, entre salariés dont l'emploi, la formation et l'expérience sont équivalents.

mercredi, octobre 07, 2015

Partielles: Legault accuse Couillard de vouloir mêler les électeurs

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/

Publié le 07 octobre 2015 à 09h28 | Mis à jour à 09h28
François Legault... (PHOTO JACQUES BOISSINOT, LA PRESSE CANADIENNE)
PHOTO JACQUES BOISSINOT, LA PRESSE CANADIENNE

François Legault

ALEXANDRE ROBILLARD
La Presse Canadienne
Québec
Le premier ministre Philippe Couillard veut «mêler» les électeurs en déclenchant des élections partielles en pleine campagne fédérale, a déclaré mardi le chef caquiste François Legault.
Selon M. Legault, en agissant de la sorte, M. Couillard prouve qu'il est l'un des politiciens les plus cyniques que le Québec a connus depuis longtemps.
Le chef caquiste croit que le premier ministre aurait pu attendre après le scrutin fédéral du 19 octobre, puisque la loi lui donne un délai de six mois pour combler les sièges laissés vacants à l'Assemblée nationale.
Afin de ne pas contribuer à la confusion qui pourrait survenir avec les activités de la campagne fédérale, la Coalition avenir Québec (CAQ) limitera ses activités et attendra le scrutin du 19 octobre pour son affichage.
Rien n'a été annoncé officiellement par le gouvernement, mais le leader parlementaire de la CAQ, François Bonnardel, a affirmé que les libéraux ont déjà commencé l'affichage dans la circonscription montréalaise de Saint-Henri-Sainte-Anne.
M. Bonnardel s'est dit «fâché» par cette façon de procéder, avant même l'annonce officielle du scrutin.
Les départs récents de députés forcent la tenue d'élections partielles dans quatre circonscriptions québécoises.
Selon M. Legault, M. Couillard a pour objectif de profiter de la confusion liée au déclenchement des partielles pendant la campagne fédérale.
«Les Québécois vont être tout mêlés, a-t-il dit. Il va y avoir cinq pancartes de partis fédéraux, quatre pancartes de partis provinciaux et ils vont tout être mêlés, mais Philippe Couillard se dit: tant mieux si le monde est mêlé, j'aime ça quand le monde est mêlé. Quel cynisme de la part de Philippe Couillard.»

jeudi, septembre 24, 2015

Dominique Anglade a choisi le PLQ pour devenir ministre, affirme Legault

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Publié par La Presse Canadienne le jeudi 24 septembre 2015 à 11h22. Modifié par 98,5 fm à 13h49.
Dominique Anglade a choisi le PLQ pour devenir ministre, affirme Legault
QUÉBEC - L'ex-présidente de la Coalition avenir Québec (CAQ) Dominique Anglade passe dans le camp des libéraux pour satisfaire ses ambitions ministérielles, a déclaré jeudi le chef caquiste François Legault.
M. Legault a exprimé sa déception après avoir appris que Mme Anglade sera candidate du Parti libéral du Québec (PLQ) lors de la prochaine élection complémentaire dans la circonscription montréalaise de Saint-Henri-Sainte-Anne.

Lors d'un point de presse à l'Assemblée nationale, M. Legault a affirmé qu'il a appris par des tiers le passage de Mme Anglade dans le camp libéral.

«Je suis déçu, mais ce que je comprends, c'est que Dominique a accepté un poste de ministre, a-t-il dit. On voit que M. Couillard, à certains députés, n'offre pas de poste de ministre et ils quittent. Mais là, dans le cas de Dominique, ce que je comprends c'est qu'on lui a offert un poste de ministre. Elle a souhaité devenir ministre, c'est une bonne candidate, je ne peux pas nier ses compétences.»

Mme Anglade a été présidente de la CAQ en 2012-13, avant d'être nommée à la tête d'un organisme de développement économique.

Dans Saint-Henri-Sainte-Anne, Mme Anglade en sera à sa deuxième tentative pour se faire élire députée à l'Assemblée nationale.

En 2012, alors qu'elle défendait les couleurs de la CAQ, Mme Anglade avait été défaite dans la circonscription de Fabre, à Laval, où se tiendra également une élection partielle prochainement.

Le leader parlementaire de la CAQ, François Bonnardel, a affirmé que la CAQ ne se laissera pas abattre par ce nouveau départ.»

«Pour moi, la loyauté et les convictions c'est important, maintenant Mme Anglade a décidé d'aller avec le Parti libéral, c'est son propre choix, a-t-il dit. Mais dites-vous bien une chose, on va se retrousser les manches et on va travailler fort pour aller chercher les meilleurs candidats à la prochaine élection.»

M. Legault n'a pas précisé quel poste avait été offert, mais l'entourage du chef caquiste a laissé entendre qu'il pourrait s'agir du portefeuille de l'Économie, détenu actuellement par Jacques Daoust.

Devant l'absence de remaniement qui pourrait leur ouvrir la porte du conseil des ministres, le député de Fabre, Gilles Ouimet, et la députée de Saint-Henri-Sainte-Anne, Marguerite Blais, ont annoncé leur démission le mois dernier.

Depuis la dernière élection, en septembre 2014, trois députés, Christian Dubé, Gérard Deltell et Sylvie Roy, ont quitté les rangs de la CAQ.

M. Legault a reconnu que les possibilités d'accéder au conseil des ministres sont inexistantes, pour les députés caquistes, d'ici à la prochaine élection générale de 2018.

«François Legault est dans l'opposition pour trois ans, c'est certain qu'à la CAQ on ne peut pas, dans les trois prochaines années, fournir des postes de ministres et ce n'est pas non plus dans mes habitudes d'offrir des postes de ministres, a-t-il dit. Mais ce que je comprends, c'est que M. Couillard a offert un poste de ministre (à Mme Anglade).»

Le ministre de la Santé Gaétan Barrette, lui-même un transfuge de la CAQ après avoir échoué à se faire élire en 2014 avec M. Legault, s'est réjoui de la nouvelle.

Reconnaissant une certaine parenté entre les politiques de la CAQ et du PLQ, M. Barrette a estimé que Mme Anglade a toutes les qualités pour devenir ministre.

«C'est une candidature qui est de grande, grande, grande qualité, comme le sont toutes les candidatures de notre gouvernement», a-t-il dit.

jeudi, août 27, 2015

«Tu veux nous faire mal, on va te faire mal» -Sylvie Roy, qui quitte la CAQ, parle de la réaction de François Legault

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le mercredi 26 août 2015 à 15h12. Modifié par Charles Payette le jeudi 27 août 2015
«Tu veux nous faire mal, on va te faire mal» -Sylvie Roy, qui quitte la CAQ, parle de la réaction de François Legault
Sylvie Roy est en compagnie du chef de la CAQ, François Legault, en avril 2014./Photo: archives PC, Jacques Boissinot
QUÉBEC - Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, perd un autre de ses députés vedettes: la députée caquiste d'Arthabaska, Sylvie Roy, quitte sa formation pour siéger dorénavant comme indépendante.
On en parle en ondes :
Écouter
Mis en ligne le mercredi 26 août 2015 dans Dutrizac avec Benoît Dutrizac
Depuis le scrutin d'avril 2014, c'est la troisième perte que subit son caucus, après le départ du député de Lévis, Christian Dubé, et du député de Chauveau, Gérard Deltell.
Dans les trois cas, il s'agit de piliers de la Coalition avenir Québec, qui se retrouve désormais avec 20 députés pour former le deuxième groupe d'opposition à l'Assemblée nationale.
Mme Roy s'était particulièrement illustrée il y a quelques années en se levant en Chambre jour après jour pour réclamer du gouvernement Charest qu'il mette sur pied une commission d'enquête publique sur l'industrie de la construction. Le premier ministre Jean Charest avait fini par créer la Commission Charbonneau, qui doit remettre son rapport à l'automne.
Depuis quelque temps, elle jouait un rôle plus discret à l'Assemblée nationale. Elle déplorait d'ailleurs le fait de ne pas avoir plus de responsabilités dans l'équipe et estimait avoir été mise de côté. Les relations sont devenues tendues avec les collègues de sa formation.
De son côté, l'entourage du chef, François Legault, jugeait que Mme Roy était aux prises avec certains problèmes personnels qui limitaient sa capacité à donner son plein rendement à l'Assemblée nationale.
Mme Roy ne partageait pas cet avis et a décidé de tirer sa révérence. Elle en a informé son chef mercredi.
Avocate de formation, Sylvie Roy a été élue députée adéquiste de Lotbinière en 2003, puis réélue en 2007 et 2008. Avec la fusion de l'ADQ et de la CAQ, et à la suite des changements apportés à la carte électorale, elle s'est fait réélire sous la bannière de la CAQ en 2012 et en 2014 dans Arthabaska.
L'information de son départ de la CAQ a été divulguée mercredi par l'équipe de M. Legault. Mme Roy n'a pas fait de commentaires publics.
Mentionnons que François Bonnardel, député de Granby pour la CAQ, a commenté (entrevue offerte à Benoît Dutrizac) le départ de Sylvie Roy sur les ondes du 98,5 FM, mercredi.

mardi, mai 05, 2015

La CAQ recrute Alain Fecteau

http://www.journaldemontreal.com/

Marc-André Gagnon
La Coalition avenir Québec comptera sur Alain Fecteau, une personnalité d’affaires bien établie à Québec, pour remporter l’élection partielle à venir dans le château fort libéral de Jean-Talon.
Le chef caquiste François Legault en fera l’annonce ce matin à 10 h 30, au domaine Cataraqui, a appris notre Bureau parlementaire.
Dans les rangs caquistes, on compare avec fierté l’envergure de M. Fecteau à celle de Christian Dubé, qui a quitté son siège de député de Lévis en début de mandat pour accéder à la vice-présidence de la Caisse de dépôt et placement du Québec.
M. Fecteau était notamment, jusqu’en décembre dernier, président du conseil d’administration du Centre local de développement (CLD) de la Jacques-Cartier.
Âgée de 64 ans, la recrue caquiste compte plus de 45 ans d’expérience dans le développement et la gestion d’entreprises, tant au Québec qu’à l’international.
Il a débuté sa carrière chez Bell et AT&T avant d’être nommé, en 1991, président du Parc technologique du Québec métropolitain par le premier ministre de l’époque, Robert Bourassa. M. Fecteau a occupé cette fonction pendant trois ans, avant de se consacrer pleinement à l’entreprise qu’il a fondée, Géo Alliance International, qui se spécialise dans le développement des affaires à l’étranger.
À l’instar de l’actuel maire de Québec, Régis Labeaume, M. Fecteau a contribué à la création de La cité de l’optique de Québec, vers la fin des années 90.
Contrairement à la candidate de la CAQ dans Chauveau, Jocelyne Cazin, qui n’a jamais vécu dans le comté, Alain Fecteau est né et a été élevé dans Jean-Talon.
Il vit actuellement à Sainte-Foy, mais dans la circonscription de Louis-Hébert, représentée par le libéral Sam Hamad.
M. Fecteau affrontera le libéral Sébastien Proulx, le péquiste Clément Laberge et la solidaire Amélie Boisvert.