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samedi, juin 25, 2016

Le PLQ reste en tête, Hamad et Daoust passent au tordeur

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

EXCLUSIF
Publié le 25 juin 2016 à 08h40 | Mis à jour à 08h40
Seulement 11 % des Québécois souhaitent voir Sam Hamad... (Photo Jacques Boissinot, archives La Presse)
PHOTO JACQUES BOISSINOT, ARCHIVES LA PRESSE
Seulement 11 % des Québécois souhaitent voir Sam Hamad redevenir ministre, selon le plus récent coup de sonde de CROP.

MARTIN CROTEAU
La Presse
(QUÉBEC) Les Québécois sont sans pitié envers l'ex-ministre Sam Hamad et le ministre des Transports, Jacques Daoust. Mais leurs déboires n'ont pas d'impact sur les appuis du Parti libéral du Québec (PLQ), qui sort indemne d'une session parlementaire difficile, révèle un sondage CROP mené pour La Presse.
PAS DE SYMPATHIE POUR HAMAD
Le Commissaire à l'éthique n'a pas blâmé formellement Sam Hamad pour ses échanges avec Marc-Yvan Côté dans le dossier Premier Tech. Mais les Québécois sont beaucoup moins indulgents. Seulement 11 % d'entre eux souhaitent le voir redevenir ministre. Les deux tiers des répondants (67 %) et la moitié des sympathisants libéraux (50 %) s'y opposent. Même dans sa région de Québec, moins du quart des répondants (23 %) souhaitent son retour au cabinet. Selon Youri Rivest, vice-président de CROP, ces chiffres démontrent que les scandales éthiques du gouvernement Charest planent toujours sur celui de Philippe Couillard : « Avec l'histoire de M. Hamad, c'est tout cela qui remonte à la surface. »
DAOUST DANS LA TOURMENTE
Les Québécois sont aussi sévères à l'égard du ministre des Transports, Jacques Daoust. Sa décision de soumettre Uber au système des permis de taxi a provoqué une fronde dans les rangs libéraux. Et sa gestion des possibles malversations dans son ministère a été critiquée par l'opposition. Seulement 15 % des répondants croient qu'il devrait conserver sa limousine contre 57 % qui s'y opposent. Les sympathisants libéraux ne sont guère plus tendres : 50 % d'entre eux veulent son départ. Encore là, observe M. Rivest, l'impopularité du ministre montre à quel point les Québécois sont devenus sensibles aux questions éthiques.

RÉSILIENCE
L'affaire Hamad, l'arrestation de Nathalie Normandeau, les allégations d'irrégularités au ministère des Transports, la controverse sur le pétrole d'Anticosti, rien de cela n'a touché les appuis du gouvernement Couillard. Le PLQ reste en tête des intentions de vote (34 %) tandis que le Parti québécois (PQ), en pleine course à la direction, stagne (25 %). La Coalition avenir Québec (CAQ) n'arrive pas à tirer profit des difficultés de ses adversaires et retourne en troisième place (24 %). Selon Youri Rivest, la résilience du vote libéral est attribuable en grande partie à l'appui indéfectible des non-francophones. Le parti est en effet troisième chez les francophone (24 %), derrière le PQ (30 %) et la CAQ (28 %). Selon lui, la résilience du vote libéral est de bon augure pour les libéraux : « Que leur vote ne se soit pas effondré, ça les place dans une très bonne position. »
LEGAULT, MEILLEUR PREMIER MINISTRE
Consolation pour François Legault, le chef caquiste est toujours perçu comme le meilleur premier ministre. On est loin d'une Legaultmanie : il recueille 22 % des votes, contre 20 % pour Philippe Couillard et 10 % pour le chef par intérim du PQ, Sylvain Gaudreault. N'empêche, c'est une bonne nouvelle pour la CAQ, estime Youri Rivest. « Il n'y a pas un grand champion, mais il reste que M. Legault tire son parti vers le haut », constate-t-il. À l'inverse, il fait remarquer que le chef libéral Philippe Couillard est moins populaire que son parti.
PAS D'ENGOUEMENT POUR L'INDÉPENDANCE
La course à la direction du Parti québécois est loin de provoquer un engouement pour l'indépendance du Québec. Les appuis au Oui s'établissent à 33 % dans le sondage de juin 2016, après répartition des indécis. C'est sept points de moins qu'il y a un an, alors que Pierre Karl Péladeau venait de prendre la barre de la formation politique. « La vraie stabilité, c'est les partisans du Non, constate M. Rivest. Lorsqu'on regarde les derniers mois, on voit qu'il y a, à quelques rares exceptions, autour de 60 % des Québécois qui disent Non. C'est un bloc assez robuste. »
OTTAWA : LA LUNE DE MIEL SE POURSUIT
Au fédéral, la lune de miel se poursuit pour Justin Trudeau, malgré l'adoption pénible du projet de loi C-14 sur l'aide médicale à mourir. Le Parti libéral du Canada recueille 54 % des intentions de vote au Québec, loin devant le Nouveau Parti démocratique (17 %), le Bloc québécois (14 %) et le Parti conservateur (8 %). Youri Rivest souligne que le premier ministre profite à la fois d'un fort taux de satisfaction (67 %) et de la désorganisation des partis de l'opposition, qui se cherchent tous un chef. « C'est comme si M. Trudeau était tout seul sur la patinoire et il compte des buts », illustre-t-il.

mercredi, juin 08, 2016

Le PLQ s'engage à rembourser une contribution non conforme

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

PUBLIÉ AUJOURD'HUI À 1 H 38
Philippe Couillard
PHOTO : GRAHAM HUGHES
Le Parti libéral du Québec (PLQ) remboursera une contribution illégale de 3500 $ après avoir refusé, dans un premier temps, de le faire, à la demande du Directeur général des élections du Québec (DGEQ).
L'étude détaillée du projet de loi donnant suite aux recommandations de la Commission Charbonneau en matière de financement politique révèle que le parti du premier ministre Philippe Couillard avait refusé, en mai 2015, de remettre au DGEQ cette contribution illégale.
Après cette révélation, le PLQ a rapidement écrit sur Twitter que le remboursement serait bel et bien fait. 
Le chef @phcouillard s’engage à ce que le #PLQrembourse la contribution de 3 500 $ jugée non conforme par le DGEQ. #polqc— Parti libéral Québec (@LiberalQuebec) June 8, 2016
L'opposition dénonce cette volte-face
Le leader parlementaire de l'opposition officielle a rappelé que M. Couillard avait lui-même indiqué, après une perquisition à la permanence du PLQ en septembre 2013, qu'il rembourserait toutes sommes perçues illégalement. « Il est clair que le chef du Parti libéral ne prend pas ses responsabilités et qu'il y a encore du ménage à faire au sein du PLQ », a déclaré Bernard Drainville, dans un communiqué.
Pour leur part, les porte-parole de la Coalition avenir Québec (CAQ) en matière de réforme des institutions démocratiques et de justice se sont dits très troublés par cette révélation.
Le premier ministre a pourtant clamé, à plusieurs reprises même, que son parti avait changé et qu'il avait maintenant une éthique irréprochable.Benoit Charette, député caquiste de Deux-Montagnes
« Il a également ajouté que son parti allait rembourser toutes les sommes que le DGEQ lui réclamerait. Maintenant, ce qu'on apprend aujourd'hui, c'est que même pour une somme aussi minime que 3500 $, le PLQ refuse de collaborer et de rembourser », a rappelé le député de Deux-Montagnes Benoit Charette.
De son côté, Simon Jolin-Barrette continue d'exiger l'adoption d'un amendement proposé par la CAQ afin de permettre au DGEQ, pour une période de trois ans, de réclamer aux partis politiques les sommes récoltées illégalement déjà prescrites.
Le député Charette estime que le premier ministre Couillard « a induit la population en erreur » et qu'« il doit s'excuser aux Québécois ». « Le Parti libéral doit changer ses façons de faire et s'engager à rembourser toutes les sommes que le DGEQ lui réclamera », a-t-il exigé.

samedi, avril 16, 2016

Le PLQ accusé d'encourager la violence faite aux femmes

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/

PUBLIÉ LE VENDREDI 15 AVRIL 2016 À 22 H 24
Le bâtiment de l'Assemblée nationale
Le bâtiment de l'Assemblée nationale   PHOTO : RADIO-CANADA
L'opposition péquiste accuse le gouvernement Couillard d'encourager sciemment, depuis deux ans, toutes les formes de violence exercée contre les femmes.
LA PRESSE CANADIENNE
La députée péquiste d'Hochelaga-Maisonneuve, Carole Poirier, n'a pas mâché ses mots, vendredi, lors de l'étude des crédits octroyés à la Condition féminine, pour tracer un sombre bilan des deux premières années de gouvernement Couillard, associé à un recul majeur, sur tous les plans, des conditions de vie des Québécoises.
« Ne jouons pas sur les mots. Depuis deux ans, ce gouvernement s'emploie à mettre en œuvre des actes de violence et de discrimination sexiste, qui peuvent être physiques, psychologiques, verbaux, économiques, sexuels, sociaux et politiques », a affirmé Mme Poirier, dans sa déclaration écrite d'ouverture de l'étude des crédits 2016-2017 en matière de condition féminine.
Des accusations qui dérangent
La tension était palpable dans la salle du parlement. Le fait d'accuser le gouvernement libéral de « mettre en œuvre des actes de violence » envers les femmes a été très mal accueilli par les élus libéraux présents, dont Nicole Ménard, Véronyque Tremblay et Marie-Claude Nichols, qui ont aussitôt exprimé leur désapprobation.
Le président de séance, le député de Portneuf, Michel Matte, a invité Mme Poirier à la prudence.
La députée de Vaudreuil, Marie-Claude Nichols, très émotive, a tenté de riposter, mais elle cherchait ses mots, se disant d'emblée « complètement bouleversée » par ce qu'elle venait d'entendre. « Je suis sans mots. Je n'en reviens tout simplement pas », a-t-elle dit.
« Ça vient me chercher », a-t-elle commenté par la suite, en point de presse, en plaidant pour l'objectif de « dépolitiser la condition féminine ».
Sur un ton contrarié, la députée de Chauveau, Véronyque Tremblay, a invité les parlementaires à élever le débat au-dessus de la partisanerie.
Des mesures anti-femmes
Mais l'opposition péquiste a multiplié les attaques, qualifiant le gouvernement d' « ouvertement anti-femmes », avec ses mesures d'austérité, ses coupes « massives » en série aux organismes de femmes et l'abolition de divers programmes.
« La violence n'est pas juste sexuelle. Ce n'est pas seulement de la violence physique. La violence économique, c'est un phénomène qui existe, j'ai rien inventé », a commenté Mme Poirier par la suite, disant assumer « totalement » ses déclarations.
Carole Poirier, députée péquiste d'Hochelaga
Carole Poirier, députée péquiste d'Hochelaga
« Je ne m'en excuse pas, parce que ce sont des faits réels », a-t-elle ajouté, en parlant de l'impact des mesures d'austérité gouvernementale sur les femmes.
La députée solidaire Manon Massé a renchéri, en prenant elle aussi à son compte le concept de « violence économique », dont les femmes feraient les frais en raison des mesures de compressions budgétaires.
Plus tard en soirée, par communiqué, la vice-première ministre et ministre responsable de la Condition féminine, Lise Thériault, a dit vouloir « dénoncer vigoureusement la démagogie et la bassesse » des propos tenus par Mme Poirier. Elle a invité la députée d'Hochelaga-Maisonneuve « à retirer ses propos et à s'excuser auprès de l'ensemble des femmes du Québec ».
La députée Poirier a aussi dénoncé la décision de la ministre de la Condition féminine, Lise Thériault, de ne pas tenir de consultations publiques sur son projet de produire une politique d'égalité entre hommes et femmes, accompagnée d'un plan d'action, cette année. Ce choix constitue un geste de rupture avec la façon de procéder habituelle, selon elle, et un « manque de transparence » de la part du gouvernement.
La députée solidaire Manon Massé a dit partager son avis. « Il est temps de passer à l'action », a répliqué la ministre, durant l'étude des crédits, rejetant l'idée d'une consultation.
Des groupes de femmes en colère
Des groupes de femmes ont profité de l'occasion pour exprimer leur colère envers le gouvernement, en point de presse.
La présidente de la Fédération des femmes du Québec, Mélanie Sarazin, considère que le gouvernement est « anti-féministe ». Elle note, à titre d'exemple, que « pour la première fois de toute son histoire » le gouvernement n'a pas financé la Marche mondiale des femmes, un « désaveu », selon elle.
Elle est sortie désenchantée de l'exercice d'étude des crédits, en retenant que la ministre Thériault n'avait pas exprimé une « vision féministe » des problèmes auxquels les femmes sont confrontées.
« On est déçues, on est choquées », a dit Mme Sarazin, ne cachant pas sa colère.

mardi, mars 22, 2016

Le PLQ contredit Jean-Marc Fournier

http://www.journaldemontreal.com/

L’élu libéral prétend que le Parti oblige toujours ses ministres à récolter 15 000$ par année


«Est-ce qu'au Parti libéral il existe toujours des objectifs de financement pour les ministres en ce moment?» a demandé un journaliste au ministre Jean-Marc Fournier le 24 novembre 2015. « Ils sont autour de 15 000 $ par année maintenant» a-t-il répondu.

MISE à JOUR 
Le Parti libéral du Québec contredit Jean-Marc Fournier quant aux objectifs de financement imposés aux ministres du gouvernement Couillard.
«Est-ce qu'au Parti libéral il existe toujours des objectifs de financement pour les ministres en ce moment?» a demandé un journaliste au ministre Jean-Marc Fournier le 24 novembre 2015. « Ils sont autour de 15 000 $ par année maintenant» a-t-il répondu. Le ministre des Institutions démocratiques s’était dit favorable aux conclusions du rapport de la commission Charbonneau, en novembre dernier.
M. Fournier avait également confié que les ministres libéraux devaient toujours recueillir 15 000 $ par année pour financer les activités du PLQ.
Sous l’ère Charest, les ministres devaient amasser chacun 100 000 $, une pratique passablement critiquée par le rapport Charbonneau.
Les quotas de financement pour les ministres libéraux, c’est terminé depuis «plusieurs années», soutient le porte-parole du parti, Maxime Roy, qui est toutefois incapable de mettre une date sur la fin de cette pratique. À l’heure actuelle, les 125 associations de circonscription ont des cibles oscillant entre 5000 et 10 000 $. «Que tu sois député ou ministre, il n’y a pas d’objectif supplémentaire», insiste-t-il.
Autres partis
Au Parti québécois, les objectifs de financement des associations de comté ont également connu une baisse. L’an dernier, les cibles allaient de 5000 à
25 000 $, dépendamment de la circonscription. Au Conseil national de février, les militants ont opté pour des objectifs plus modestes: entre 2000 et 15 000 $, précise le député péquiste Mathieu Traversy. L’objectif national du PQ, qui a des dettes, est d’amasser un million $ en dons politiques.
Chez les caquistes, ce sont les comités d’action locaux des différentes circonscriptions qui établissent une cible de financement. Selon une source caquiste, les comtés doivent récolter entre 500 et 5000 $ par année.
Dans les rangs solidaires, on n’a pas «d’objectif» en soi, si ce n’est le minimum de contributions requis de 220 000 $ pour bénéficier de l’aide du Directeur général des élections.
Des millions d’argent public
Depuis 2012, la limite des dons par électeur aux partis politiques a été réduite à 100 $. Le financement public occupe désormais une part prépondérante du financement. Il est calculé en fonction du pourcentage des votes aux dernières élections obtenu par une formation politique.
En 2015, le DGEQ a versé 4 millions $ au PLQ, 2,6 millions $ au PQ, 2,3 millions $ à la CAQ et près d’un million $ à QS.

FINANCEMENT PUBLIC DES PARTIS POLITIQUES EN 2015

PLQ: 4 M$
PQ: 2,6 M$
CAQ: 2,3 M$
QS: 954 000 $

FINANCEMENT PUBLIC DES PARTIS POLITIQUES PENDANT LES ANNÉES ÉLECTORALES

PLQ: 6,8 M$
PQ: 4,3 M$
CAQ: 3,9 M$
QS: 1,6 M$

lundi, mars 21, 2016

Le PLQ s'interroge sur les suites à donner à l'arrestation de Normandeau

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le dimanche 20 mars 2016 à 13h00. Modifié par 98,5 fm à 16h04.
Le PLQ s'interroge sur les suites à donner à l'arrestation de Normandeau
L'ex-vice-première ministre Nathalie Normandeau/Photo: archives PC
QUÉBEC - Les instances du Parti libéral du Québec (PLQ) vont évaluer les suites à donner à l'arrestation cette semaine de l'ex-vice-première ministre Nathalie Normandeau, a déclaré un porte-parole.
La commission juridique et le comité d'éthique, qui se sont saisis du dossier, pourraient notamment faire une recommandation sur le maintien ou non du statut de membre de Mme Normandeau, a affirmé Maxime Roy.

«Si tu es membre d'un parti, tu adhères à certaines valeurs, a-t-il dit. Compte tenu des circonstances exceptionnelles comme celles arrivées (jeudi), on veut savoir ce qu'on peut faire. Qu'est-ce qui pourrait être recommandé s'il y a lieu, par exemple si elle reste membre ou pas.»

Mme Normandeau, arrêtée jeudi avec six autres personnes puis relâchée avec promesse de comparaître relativement à des accusations de corruption, fraude envers le gouvernement et d'abus de confiance, ne pourrait pas être sanctionnée en vertu des dispositions du code d'éthique du PLQ, a indiqué M. Roy.

Ces sanctions, qui peuvent aller jusqu'à l'expulsion du PLQ, ne s'appliquent pas aux simples membres de la formation, a-t-il expliqué.

«Le code d'éthique ne s'applique qu'aux détenteurs de fonction et Mme Normandeau ne faisait plus partie de ces fonctions-là», a-t-il dit.

Le code d'éthique du PLQ énonce des dispositions qui exigent de ses représentants le respect des lois, une conduite intègre respectant les institutions ainsi que la divulgation de toute situation qui pourrait créer un conflit d'intérêts.

Les députés, membres de comités et commissions et le personnel politique sont, entre autres, visés par ces dispositions, qui ne prévoient cependant rien de précis dans le cas d'arrestation ou d'accusation criminelle.

En cas d'infraction au code, le comité d'éthique peut imposer des sanctions allant de l'avertissement jusqu'à la suspension, la destitution ou l'expulsion du PLQ.

Devant les arrestations de l'UPAC, la commission juridique du PLQ et son comité d'éthique se sont tout de même saisis du dossier de Mme Normandeau, a affirmé le porte-parole, vendredi, dans une entrevue téléphonique.

«Vu les circonstances exceptionnelles, la commission juridique s'est saisie du dossier avec le comité d'éthique, a-t-il dit. Ils vont se pencher là-dessus.»

Selon le porte-parole, ces «circonstances exceptionnelles» sont reliées à l'importance des fonctions que Mme Normandeau, qui a été députée libérale de 1998 à 2011, a exercées au sein de la formation politique.

«On veut juste toujours s'améliorer tout le temps alors ils vont se saisir de ça comme de plusieurs dossiers, de n'importe quel domaine, pour voir s'ils ont des recommandations à faire», a-t-il dit.

M. Roy n'a pas détaillé davantage la nature des recommandations que la commission juridique et le comité d'éthique pourraient formuler à l'exécutif national libéral.

«Ils ne vont pas rendre une décision, ils vont regarder et voir s'il y a des recommandations à faire», a-t-il dit.

Mme Normandeau est la seule membre du PLQ parmi les sept personnes arrêtées cette semaine par l'Unité permanente anticorruption (UPAC).

Selon M. Roy, l'ex-ministre et organisateur libéral Marc-Yvan Côté n'était pas membre de la formation politique. La dernière participation de M. Côté à des activités de financement remonte à plus de cinq ans, a indiqué le porte-parole, sans donner de date plus précise.

Un mandat d'arrestation indique qu'ils sont soupçonnés d'avoir participé à un stratagème de financement politique illégal et d'octroi de contrats publics.

Ils auront à répondre à des accusations de corruption, de fraude envers le gouvernement et d'abus de confiance. Ces accusations devront être démontrées devant un tribunal.

Deux anciens membres du personnel de bureaux de circonscriptions péquistes ont également été arrêtés dans la rafle de l'UPAC.

mercredi, janvier 20, 2016

Péladeau fait de «l'intimidation juridique», accuse le PLQ

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

Publié le 20 janvier 2016 à 05h00 | Mis à jour à 06h25
Pierre Karl Péladeau, chef du Parti québécois et... (PHOTO JACQUES BOISSINOT, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE)
PHOTO JACQUES BOISSINOT, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE
Pierre Karl Péladeau, chef du Parti québécois et de l'opposition officielle à l'Assemblée nationale.

(Québec) Pierre Karl Péladeau «ne comprend pas la démocratie» et se livre à de «l'intimidation juridique» en menaçant de poursuivre un adversaire politique qui le critique au sujet du financement de son futur Institut de recherche sur la souveraineté, a dénoncé hier le leader parlementaire libéral, Jean-Marc Fournier.
Selon lui, le chef du Parti québécois violerait les lois électorales en finançant de sa poche la mise sur pied d'un centre de recherche visant à développer l'argumentaire souverainiste. Il a du coup repris la critique formulée la semaine dernière par le député caquiste Benoit Charette, qui a lui aussi mis en doute la légalité de la stratégie.
Pour M. Fournier, la mise en demeure que M. Péladeau a envoyée à M. Charette prouve que le chef péquiste «ne comprend pas la démocratie». «Quand une richissime personne considère que la façon de mener des débats publics démocratiques, c'est d'envoyer des mises en demeure, je crois qu'on est dans le domaine de l'intimidation juridique.»
Le centre de recherche que souhaite mettre sur pied le chef péquiste sera ni plus ni moins une extension du PQ, a-t-il ajouté. Le «don important» qu'il souhaite verser pour assurer son décollage - le chiffre de 1 million a circulé - prouve que le centre servira les intérêts partisans du PQ.
«C'est un institut voulu par le chef du Parti québécois, payé par l'argent de Québecor, que Québecor donne au chef du Parti québécois», a ironisé M. Fournier.
Il a balayé d'un revers de main tout parallèle avec L'Idée fédérale, un centre de recherche fédéraliste dont le conseil d'administration est présidé par le militant libéral Patrice Ryan. Cet organisme a été fondé par André Pratte, éditorialiste à La Presse, et non par un chef de parti politique comme M. Péladeau.
Ambiguïté
À la veille d'une réunion de son caucus à Jonquière, Pierre Karl Péladeau a laissé planer l'ambiguïté sur le sort de son chef de cabinet Pierre Duchesne. Il a d'abord dit aux journalistes qu'il ne demandait «pas du tout» son départ. Puis il a refusé de réitérer sa confiance en M. Duchesne. «Je n'ai pas d'autres commentaires à vous donner que ceux que je viens de faire», a-t-il répondu. «Ça ne vous regarde pas, c'est mon équipe. L'équipe va bien.» Les changements qui sont survenus récemment dans son entourage, dont le départ de la directrice de la recherche Louise-Andrée Moisan, sont à ses yeux «des choses tout à fait normales».
Le chef péquiste a pris part en soirée à une assemblée militante à Chicoutimi, où le gouvernement Couillard doit déclencher une élection partielle à la suite de la démission du péquiste Stéphane Bédard. M. Péladeau l'avait éjecté de son poste de leader parlementaire, ce qui a provoqué des tensions. L'ex-député était néanmoins présent à l'assemblée d'hier. «Je suis un militant pour l'indépendance, qui croit en l'égalité des chances et qui croit au développement des régions. Le seul véhicule pour moi qui est crédible, c'est le Parti québécois. C'est pourquoi je suis présent avec grand plaisir avec des militants que je côtoie depuis 30 ans, sinon plus», a expliqué M. Bédard à La Presse.
Bien des noms ont circulé, mais deux femmes sont maintenant sur les rangs pour porter les couleurs du PQ dans Chicoutimi. Il s'agit de la femme d'affaires Mireille Jean, directrice générale du Réseau photonique du Québec et ex-candidate à la mairie contre Jean Tremblay en 2005, et d'Élise Gauthier, candidate pour le Bloc québécois l'an dernier.
La circonscription de Chicoutimi est un château fort du PQ, mais «il ne faut pas partir avec les pouces dans les bretelles et être trop sûr de soi», a affirmé le président régional du PQ, Sabin Gaudreault. Lors des dernières élections générales, Stéphane Bédard avait remporté la victoire avec une majorité de 1605 votes, contre 6907 au scrutin de 2012.

samedi, décembre 12, 2015

Renaud Lachance existe-t-il?

http://www.journaldemontreal.com/

RICHARD MARTINEAU
MISE à JOUR 
(Avertissement aux parents: gardez cette chronique loin des enfants, elle contient quelques révélations qui pourraient gâter leurs vacances des fêtes...)
Cette semaine, mon fils de sept ans a eu le premier choc de sa jeune vie: il a appris que le père Noël n’existait pas.
PÉTER SA BALlOUNE
Il est arrivé en courant dans le salon, s’est arrêté devant ma femme et moi et nous a dit, les poings posés sur ses hanches: «Là, papa et maman, vous devez me dire la vérité! Certains de mes amis m’ont dit que le père Noël n’existait pas et que ce sont les parents qui achètent les cadeaux!
«Est-ce vrai? J’ai le droit de savoir!»
Ma femme m’a lancé un regard, signifiant: «Bon, le temps est venu. Vas-y, mon homme, fais ta job de père...»
J’ai pris mon courage à deux mains, me suis tourné vers fiston et lui ai asséné l’horrible vérité.
«Je l’savais!» a-t-il crié, avant de courir pleurer à chaudes larmes dans sa chambre...
LA FIN DE L’INNOCENCE
«Ne t’en fais pas, ai-je eu le goût de dire à mon fils. Ce qui s’en vient est pire. La déception que tu viens de connaître est la première d’une longue série.
«Jamais plus tu ne vivras une telle période d’innocence, de magie... À partir d’aujourd’hui, tu vas voir la réalité telle qu’elle est, sans fard. Fini, les dragons et les fées!
«Au cours des prochaines années, tu vas vivre des peines d’amour déchirantes, des amis que tu croyais fidèles vont te poignarder dans le dos et des politiciens pour qui tu auras voté vont te mentir en pleine face.
«Et attends, c’est rien, mon fils. Un jour, on mettra sur pied une vaste commission d’enquête sur la corruption et le financement des partis politiques, on nommera un homme au-dessus de tout soupçon pour la codiriger, et devine quoi?
«Cet homme que tu croyais l’incarnation même de l’intégrité donnera l’impression d’avoir fait tout ce qu’il pouvait faire pour protéger les gens qu’il était censé dénoncer!
«Ce jour-là, mon fils, tu vas tomber en bas de ta chaise! Et pour le reste de tes jours, tu ricaneras dès que quelqu’un parlera de créer une commission d’enquête...»
QUI EST DÉMAGOGUE ?
Je rigole, mais à peine.
Juste comme tu te dis que tu ne peux pas devenir plus cynique que tu l’es, paf! tu apprends que l’ex-vérificateur général du Québec a tenté d’atténuer les critiques de sa propre commission qui visaient le PLQ!
Pendant ce temps, le chef du gouvernement croit que c’est de la démagogie d’obliger Renaud Lachance et France Charbonneau à venir s’expliquer dans le cadre d’une commission parlementaire.
Ah oui? On investit 45 millions de dollars dans une commission, et on n’a pas le droit de savoir ce qui s’est tramé en coulisses?
C’est faire preuve de démagogie que d’exiger des réponses à des questions que TOUT LE MONDE se pose?
Moi, si j’étais Renaud Lachance, je demanderais tout de suite à me faire entendre.
Histoire de prouver aux gens qu’ils avaient raison de croire en moi.

dimanche, octobre 25, 2015

Le PLQ et la CAQ misent sur la chute de la souveraineté pour faire des gains

http://www.985fm.ca/national/nouvelles

Publié par La Presse Canadienne le samedi 24 octobre 2015 à 17h25. Modifié par Jacques Thériault à 21h38.
Le PLQ et la CAQ misent sur la chute de la souveraineté pour faire des gains
Le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault/Photo: archives PC
MONTRÉAL - Libéraux et caquistes comptent sur l'effondrement apparent des appuis à la souveraineté pour réaliser des gains à l'occasion des quatre élections partielles qui se dérouleront le 9 novembre.
la ministre Christine Saint-Pierre a dit que l'appui à la souveraineté s'essouffle
 
 
 
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Le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, et la ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Christine Saint-Pierre, affirment tous deux que la souveraineté s'essouffle. Selon eux, leur parti a un candidat de taille apte pour enlever dans le château fort péquiste de René-Lévesque sur la Côte-Nord.

L'ancêtre de la CAQ, l'Action démocratique, avait déjà enlevé cette circonscription lors d'une élection partielle en 2002. À cette époque, la circonscription s'appelait Saguenay.

M. Legault espère saisir l'occasion pour démontrer que son parti est devenu la véritable solution de rechange au Parti libéral du Québec.

Comme il l'a déjà fait la semaine dernière, il a lancé un appel aux nationalistes et à ceux qui veulent défendre l'identité québécoise afin de faire barrage au gouvernement et d'empêcher les libéraux de demeurer trop longtemps au pouvoir. Il les a invités à se joindre à la CAQ afin «d'envoyer un message très fort à Ottawa plutôt de continuer à rêver au pays imaginaire du Parti québécois».

Quant à Mme Saint-Pierre, elle espère que son parti profitera de l'essor réalisé par les libéraux fédéraux lors des élections du 19 octobre qui les ont portés au pouvoir à Ottawa. Toutefois, elle refuse de croire que la menace souverainiste a été terrassée pour de bon.

«Quand on regarde les résultats de l'élection fédérale, 80 pour cent du vote est allé du côté fédéraliste. L'option souverainiste est en bas de 20 pour cent. C'est clair pour nous, les Québécois ont vraiment choisi le fédéralisme mais en même temps une idée ne meurt pas. Il ne faut pas penser que les adversaires vont disparaître», a-t-elle dit.

Aux élections de 2014, le péquiste Marjolain Dufour avait obtenu une majorité de 6663 votes dans cette circonscription.

Beauce-Sud

Trois autres circonscriptions seront à l'enjeu à l'occasion des élections partielles du 9 novembre: Saint-Henri—Sainte-Anne, Fabre et Beauce-Sud.

S'il reconnaît que son parti a tout une pente à remonter pour enlever les deux premières circonscriptions, M. Legault est confiant d'ajouter Beauce-Sud dans le giron de son parti. La CAQ était venu bien près de l'emporter en 2012, n'étant devancé que par 650 votes par le libéral Robert Dutil. En 2014, l'histoire a été différente: M. Dutil étant réélu par une majorité de 4146 voix.

M. Legault estime que les Beaucerons sont choqués des promesses qui n'ont pas été tenues par Philippe Couillard, notamment, en matière de tarifs d'électricité, de garderies, de taxes scolaires. Les coupes en éducation et l'augmentation de la taxe de vente (TVQ) ont également fait réagir les électeurs.

«L'important est d'envoyer le message qu'il y a une alternative pour ceux qui ne sont pas souverainistes et envoyer un message fort à Philippe Couillard qu'on ne peut pas accepter d'avoir des promesses rompues concernant l'augmentation des taxes et des tarifs», a-t-il déclaré.

De son côté, Christine Saint-Pierre a indiqué qu'elle ira aider les candidats libéraux dans Saint-Henri-Sainte-Anne et Fabre. Elle a reconnu que la question de l'équilibre budgétaire «n'est pas facile mais les gens sur le terrain nous disent qu'il faut continuer et qu'il faut travailler fort jusqu'au bout.»

En 2014, les libéraux avaient obtenu de confortables majorités dans ces deux derniers comtés. Marguerite Blais l'avait emporté par plus de 11 000 voix dans Saint-Henri—Sainte-Anne tandis que la majorité de Gilles Ouimet dépassait les 12 000 votes dans Fabre.


dimanche, octobre 04, 2015

Élections partielles: le PLQ a choisi ses candidats

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le dimanche 04 octobre 2015 à 05h45. Modifié par 98,5 fm à 08h16.
Élections partielles: le PLQ a choisi ses candidats
Le premier ministre québécois Philippe Couillard/Photo: archives PC
MONTRÉAL - Le premier ministre Philippe Couillard dévoilera dimanche les candidats qui représenteront le Parti libéral du Québec aux prochaines élections partielles dans les circonscriptions de René-Lévesque et de Fabre.
Selon Le Soleil, Karine Otis, conseillère municipale à Baie-Comeau, aurait été choisie pour défendre les couleurs libérales dans René-Lévesque. Elle tenterait de succéder au député libéral démissionnaire Marjolain Dufour.

Quant à la circonscription lavalloise de Fabre, elle est devenue vacante à la suite du départ du député libéral Gilles Ouimet.

Des élections complémentaires se tiendront bientôt dans ces deux comtés, de même que dans deux autres circonscriptions, soit Saint-Henri-Sainte-Anne et Beauce-Sud, où se présentent respectivement Dominique Anglade et Paul Busque pour les libéraux.
Ce sont deux autres députés libéraux qui ont démissionné dans ces deux circonscriptions, soit Marguerite Blais et Robert Dutil.

jeudi, septembre 24, 2015

Dominique Anglade a choisi le PLQ pour devenir ministre, affirme Legault

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Publié par La Presse Canadienne le jeudi 24 septembre 2015 à 11h22. Modifié par 98,5 fm à 13h49.
Dominique Anglade a choisi le PLQ pour devenir ministre, affirme Legault
QUÉBEC - L'ex-présidente de la Coalition avenir Québec (CAQ) Dominique Anglade passe dans le camp des libéraux pour satisfaire ses ambitions ministérielles, a déclaré jeudi le chef caquiste François Legault.
M. Legault a exprimé sa déception après avoir appris que Mme Anglade sera candidate du Parti libéral du Québec (PLQ) lors de la prochaine élection complémentaire dans la circonscription montréalaise de Saint-Henri-Sainte-Anne.

Lors d'un point de presse à l'Assemblée nationale, M. Legault a affirmé qu'il a appris par des tiers le passage de Mme Anglade dans le camp libéral.

«Je suis déçu, mais ce que je comprends, c'est que Dominique a accepté un poste de ministre, a-t-il dit. On voit que M. Couillard, à certains députés, n'offre pas de poste de ministre et ils quittent. Mais là, dans le cas de Dominique, ce que je comprends c'est qu'on lui a offert un poste de ministre. Elle a souhaité devenir ministre, c'est une bonne candidate, je ne peux pas nier ses compétences.»

Mme Anglade a été présidente de la CAQ en 2012-13, avant d'être nommée à la tête d'un organisme de développement économique.

Dans Saint-Henri-Sainte-Anne, Mme Anglade en sera à sa deuxième tentative pour se faire élire députée à l'Assemblée nationale.

En 2012, alors qu'elle défendait les couleurs de la CAQ, Mme Anglade avait été défaite dans la circonscription de Fabre, à Laval, où se tiendra également une élection partielle prochainement.

Le leader parlementaire de la CAQ, François Bonnardel, a affirmé que la CAQ ne se laissera pas abattre par ce nouveau départ.»

«Pour moi, la loyauté et les convictions c'est important, maintenant Mme Anglade a décidé d'aller avec le Parti libéral, c'est son propre choix, a-t-il dit. Mais dites-vous bien une chose, on va se retrousser les manches et on va travailler fort pour aller chercher les meilleurs candidats à la prochaine élection.»

M. Legault n'a pas précisé quel poste avait été offert, mais l'entourage du chef caquiste a laissé entendre qu'il pourrait s'agir du portefeuille de l'Économie, détenu actuellement par Jacques Daoust.

Devant l'absence de remaniement qui pourrait leur ouvrir la porte du conseil des ministres, le député de Fabre, Gilles Ouimet, et la députée de Saint-Henri-Sainte-Anne, Marguerite Blais, ont annoncé leur démission le mois dernier.

Depuis la dernière élection, en septembre 2014, trois députés, Christian Dubé, Gérard Deltell et Sylvie Roy, ont quitté les rangs de la CAQ.

M. Legault a reconnu que les possibilités d'accéder au conseil des ministres sont inexistantes, pour les députés caquistes, d'ici à la prochaine élection générale de 2018.

«François Legault est dans l'opposition pour trois ans, c'est certain qu'à la CAQ on ne peut pas, dans les trois prochaines années, fournir des postes de ministres et ce n'est pas non plus dans mes habitudes d'offrir des postes de ministres, a-t-il dit. Mais ce que je comprends, c'est que M. Couillard a offert un poste de ministre (à Mme Anglade).»

Le ministre de la Santé Gaétan Barrette, lui-même un transfuge de la CAQ après avoir échoué à se faire élire en 2014 avec M. Legault, s'est réjoui de la nouvelle.

Reconnaissant une certaine parenté entre les politiques de la CAQ et du PLQ, M. Barrette a estimé que Mme Anglade a toutes les qualités pour devenir ministre.

«C'est une candidature qui est de grande, grande, grande qualité, comme le sont toutes les candidatures de notre gouvernement», a-t-il dit.

mardi, mai 05, 2015

Le PLQ a dû rembourser deux fois plus de dons que le PQ

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/

EXCLUSIF
Publié le 05 mai 2015 à 05h00 | Mis à jour à 09h02
Le Parti libéral du Québec, tout comme le... (PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE)
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE
Le Parti libéral du Québec, tout comme le Parti québécois, dit n'avoir contesté aucune réclamation du Directeur général des élections en lien avec ses enquêtes sur le financement politique illégal.

Martin Croteau
MARTIN CROTEAU
La Presse
(Québec) Le Parti libéral du Québec a versé 171 000$ depuis deux ans au Directeur général des élections (DGE) pour rembourser des contributions politiques illégales, révèle son rapport financier.
C'est une somme presque deux fois plus élevée que ce qu'a dû rembourser le Parti québécois pendant la même période.
Dans son dernier rapport financier, déposé au DGE la semaine dernière, le PLQ indique avoir dépensé 131 402$ en 2014 pour rembourser des contributions non conformes. À cette somme s'ajoutent 39 685$ l'année précédente, soit un total de 171 087$.
Le rapport financier du PQ indique que la formation a versé 4200$ au DGE en 2014 et 85 900$ en 2013, un total de 90 100$ sur deux ans.
Ces informations sont disponibles grâce à une nouvelle norme de présentation des états financiers du DGE. Chaque rapport doit maintenant être assorti d'une annexe dans laquelle les partis précisent le montant des contributions non conformes qu'ils ont dû rembourser.
La plus grande partie du remboursement des sommes par les partis découle d'enquêtes sur le financement sectoriel, indique le porte-parole du DGE, Denis Dion. En avril 2013, l'organisme a révélé que des employés de 532 entreprises et leurs proches avaient versé près de 13 millions à des partis politiques entre 2006 et 2011.
Depuis, le DGE a distribué des dizaines de constats d'infraction à des entreprises s'adonnant à ce type d'activité, des firmes actives dans le génie-conseil, la construction, la comptabilité et le droit.
Le fait que le PLQ ait été au gouvernement pendant la plus grande période couverte par l'enquête sur le financement sectoriel explique pourquoi il a dû rembourser davantage de contributions non conformes, selon M. Dion.
«On peut penser qu'il y en a eu plus au PLQ qu'au PQ parce que c'était le parti au pouvoir», a-t-il indiqué.
Même si les partis politiques ne sont pas considérés comme responsables des contributions, le DGE leur a réclamé le remboursement des sommes touchées en vertu des stratagèmes illégaux.
Le PLQ et le PQ disent n'avoir contesté aucune réclamation du DGE en lien avec ses enquêtes sur le financement politique illégal.
«Toutes les contributions qui sont jugées non conformes sont et seront remboursées par le PLQ», a indiqué le porte-parole du parti, Maxime Roy.
«À l'interne, il n'y a aucune façon de savoir si des contributions qu'on reçoit sont conformes, explique Dominic Vallières, porte-parole du PQ. Quand le DGE trouve une contribution qu'il estime problématique, il nous envoie une lettre identifiant la ou les contributions en question et nous, on émet un chèque et on rembourse.»
Le Parti libéral et le Parti québécois affirment tous deux n'avoir aucune réclamation du DGE en suspens.
Les rapports financiers de la Coalition avenir Québec et de Québec solidaire ne font état d'aucune dépense pour rembourser des contributions non conformes.