CHELSEA – Dimanche matin, un cycliste de 62 ans est décédé après avoir été impliqué dans un accident impliquant deux autres véhicules en Outaouais.
La police de la MRC des Collines-de-l’Outaouais est arrivée sur les lieux de l’accident peu après 6 h du matin, dimanche, sur la route 105, aux limites de Gatineau.
Le cycliste a été conduit à l’hôpital, où son décès a été constaté.
La route 105 a été temporairement fermée, en matinée.
L’enquête est toujours en cours afin de comprendre les causes et circonstances de cet accident mortel.
Les explications d'Emmanuelle Latraverse Photo : Radio-Canada
Baisses d'impôts, allocation canadienne pour enfants, approbation d'oléoducs, entente sur les changements climatiques, l'année 2016 a été faste pour le gouvernement Trudeau. L'année 2017 s'annonce autrement plus difficile. La nouveauté s'estompe, le premier ministre traîne les conséquences des choix de sa première année au pouvoir et, surtout, il sera confronté à des enjeux hors de son contrôle. 2017 sera-t-elle l'année de tous les dangers?
Une analyse d’Emmanuelle Latraverse
Un hiver rigoureux
L’Almanach du vieux fermier l’a prédit, l’hiver 2017 s’annonce froid, enneigé. À Ottawa, ce vent froid – pour plusieurs, inquiétant – commencera à souffler dès le 20 janvier avec l’inauguration de la présidence de Donald Trump aux États-Unis.
Justin Trudeau a opté pour une approche pragmatique face à son futur partenaire américain. Il le décrit comme un homme d’affaires qui veut faire des « deals ».
Est-ce que notre premier ministre libéral qui prêche l’idéalisme et l’optimisme trouvera une brèche pour amadouer un président plutôt fataliste qui carbure à la colère et à la peur?
Justin Trudeau en compagnie de sa femme Sophie Grégoire et des futurs ministres libéraux. Photo : La Presse canadienne/Justin Tang
Est-ce que l’idéal de Justin Trudeau – de réformer l’économie pour réduire les inégalités et aider la classe moyenne – peut vraiment se concilier avec la promesse de Donald Trump de faire un grand ménage aux États-Unis et de redonner emplois et prospérité aux Américains négligés? La rationalité l’emportera-t-elle sur l’impulsivité?
On peut dire qu’un froid glacial s’est également abattu sur les relations entre Ottawa et plusieurs provinces sur le front de la santé.
Les ententes bilatérales conclues avec les provinces atlantiques avant Noël changent le rapport de forces. Par la voie de son ministre des Finances, Justin Trudeau a envoyé le signal que son « fédéralisme coopératif » a des limites, celles de son programme électoral et des réformes qu’il veut imposer en santé.
La glace est mince, tout particulièrement avec les relations avec le Québec.
Tout cela va nous mener au choix le plus important du gouvernement cette année : le budget.
Sera-t-il dévoilé tôt cet hiver ou fin février-début mars? On peut toutefois déjà le définir comme étant le choix le plus difficile que les libéraux auront à faire.
Il était plus facile l'an dernier – portés par l'euphorie de la victoire – d'offrir un budget qui touchait directement le portefeuille des gens grâce aux baisses d’impôts et à la généreuse allocation pour enfants.
Mais il ne faut pas oublier que le cœur du pacte des libéraux est de créer une croissance économique plus robuste afin de contrer finalement les inégalités.
Si le budget de la première année de mandat de Justin Trudeau a coulé les fondations de sa vision économique, celui de deuxième année doit ériger les murs de la maison.
Dans un climat économique précaire, l'architecture sera cruciale, d'autant plus que le gouvernement a déjà dépensé la part du lion de sa marge de manœuvre avec son vaste plan en infrastructures dévoilé lors de la mise à jour de novembre.
Un printemps délicat
Le premier ministre Justin Trudeau a fait le point sur sa première année au pouvoir en compagnie de Patrice Roy, sur les ondes de Radio-Canada. Photo : Radio-Canada
Les rayons de soleil et les bourgeons dans les arbres ne suffiront certainement pas à résoudre les questions auxquelles les libéraux doivent répondre pour remplir deux de leurs promesses phares. On pense bien sûr au fiasco de la réforme électorale. Sur ce front, les libéraux soufflent le chaud et le froid, oscillent entre la mauvaise foi et les idéaux de leur campagne.
En entrevue avec Patrice Roy, Justin Trudeau a tout de même réitéré son engagementàdoter le Canada d’un nouveau mode de scrutin d’ici 2019. Le printemps sera déterminant, c’est l’échéance incontournable pour trouver un compromis et adopter une nouvelle loi et ainsi donner le temps au Directeur général des élections de mettre en œuvre cet immense chantier.
Or, difficile d’entrevoir une embellie sur ce front dans le climat de méfiance et de récriminations entre la ministre Maryam Monsef et l’opposition.
Avec l’arrivée des bourgeons verts dans les arbres, ceux du cannabis occuperont beaucoup de place dans le débat politique.
Comment légaliser la marijuana, tout en resserrant l’accès à cette substance. La détermination du gouvernement sera mise à l’épreuve bien avant, notamment quand il faudra décider de la façon de gérer les magasins qui ouvrent leurs portes, comme à Montréal.
Le gouvernement Trudeau devra surtout faire coïncider sa promesse de protéger le public et les jeunes avec la perception que légaliser veut dire normaliser la marijuana.
C’est là un test qu’il devra passer bien avant le moment où il soumettra son projet de loi. Parlez-en aux parents qui habitent à proximité des dispensaires et des magasins de toutes sortes qui poussent comme des champignons à Toronto, à Québec et à Montréal.
Un été nationaliste
C'est un peu tôt pour en parler, me direz-vous, mais la longue fin de semaine de mai a toujours marqué dans mon esprit le début de l’été : il fait chaud, on jardine...
Les candidats à la direction du Parti conservateur du Canada ont participé à un débat à Moncton, en décembre. Photo : Radio-Canada/Antoine Trépanier
Car c’est avec les premiers semis, les tulipes et les premières soirées sur les terrasses que les conservateurs choisiront un nouveau chef, les 27 et 28 mai.
Il est vrai qu’avec 14 candidats il y a de quoi en perdre son latin. Même les journalistes politiques ont de la difficulté à s’y retrouver. Mais le choix n’en demeure pas moins crucial. C’est l’après-Harper qui se dessine.
Mais, au-delà de l’avenir du Parti conservateur, cette course nous donnera enfin un début de réponse à la question : une partie importante de l’électorat canadien est-elle tentée par le rejet de l’ordre établi qui a ébranlé les colonnes du temple politique de Londres à Washington, du Brexit à Donald Trump?
Un automne orange?
Les néo-démocrates quant à eux ne pourront qu’espérer que les violons longs de l’automne feront oublier la peine des jours anciens d’octobre 2015.
Eh oui, on l’oublie parfois, mais Thomas Mulcair est un chef en sursis, ou plutôt un simple régent, qui assure la direction du parti en attendant le grand jour.
Thomas Mulcair lors de son discours devant les délégués du NPD Photo : La Presse canadienne/JASON FRANSON
On l’a presque oublié, mais le NPD est en pleine course à la direction. Le problème, c’est qu’il n’y a encore aucun candidat pour briguer les honneurs de rebâtir le parti des cendres de son dernier congrès.
Plus que la défaite électorale d’octobre, le congrès de mai 2016 a mis au jour une profonde ligne de fracture au sein du parti : fracture idéologique, fracture tactique, fracture géographique.
Faut-il se distinguer des libéraux en amorçant un grand virage à gauche plus écologiste, au risque d’un schisme avec le fragile gouvernement néo-démocrate de Rachel Notley, en Alberta? Ou opter pour un leadership plus centriste en évitant les écueils qui ont mené à la défaite de 2015?
L'année 2017 contribuera donc fortement à définir les forces en présence en vue des prochaines élections. Ce sera donc l’année de tous les dangers pour tous les politiciens.
Publié le 01 janvier 2017 à 12h09| Mis à jour le 01 janvier 2017 à 12h09
Donald Trump et son épouse, alors qu'il se trouvait dans sa luxueuse résidence de Mar-a-Lago, en Floride. JONATHAN ERNST, REUTERS
Agence France-Presse
Donald Trump prévoit de réaliser « plusieurs grandes choses » dès sa prise de fonctions à la Maison-Blanche, dont des décrets présidentiels pour revenir sur des décisions de l'administration Obama, a assuré dimanche le porte-parole du milliardaire républicain, précisant qu'il continuera de tweeter.
Le président élu des États-Unis, qui sera investi le 20 janvier, devrait signer une série de décrets présidentiels pour « abroger beaucoup de régulations et de dispositions qui ont été décidées par cette administration pendant les huit dernières années et qui ont freiné la croissance économique et les créations d'emplois », a affirmé Sean Spicer sur ABC.
« Ce ne sera pas une chose. Ce sera plusieurs grandes choses », a-t-il ajouté.
Le futur président, qui doit rentrer dimanche à New York après avoir passé quelques jours de vacances en Floride, ne renoncera pas à son utilisation controversée et active du réseau social Twitter, son moyen de communication préféré, une fois à la Maison-Blanche.
« Avec tout le respect que je vous dois », a souligné Sean Spicer, « je pense que ça fait flipper les médias traditionnels qu'il soit suivi par plus de 45 millions de personnes sur les réseaux sociaux, qu'il puisse avoir une conversation directe » avec les Américains.
Publié le 02 janvier 2017 à 07h04| Mis à jour à 07h04
Même si elle dit aimer son métier, Mme David estime qu'il y a «d'autres façons d'aider les gens», que de faire de la politique. LE SOLEIL, PATRICE LAROCHE
La Presse Canadienne Montréal
Françoise David achève sa réflexion sur son avenir politique, et peu importe sa décision de se représenter ou non en 2018, elle entend demeurer impliquer pour aider les gens les plus vulnérables.
En entrevue à la Presse canadienne, la députée et porte-parole de Québec solidaire indique qu'elle fera le point sur ses intentions «bientôt» et même «très tôt» en 2017.
Quoi qu'il arrive, Mme David assure qu'elle demeurera membre de Québec solidaire, qu'elle a créé en 2006. Elle en profite pour louanger la relève au sein du parti, notamment le travail de sa collègue députée Manon Massé.
Françoise David se dit fière de ses accomplissements en politique, mais «à bientôt 69 ans», ajoute-t-elle, «il faut réfléchir à son avenir».
Même si elle dit aimer son métier, Mme David estime qu'il y a «d'autres façons d'aider les gens», que de faire de la politique.
«Je ne laisserai jamais tomber les gens mal pris jusqu'à ma mort, c'est l'histoire de ma vie», conclut Françoise David.
L'ancienne présidente de la Fédération des femmes du Québec a fondé en 2004 Option citoyenne qui s'est ensuite fusionnée avec l'Union des forces progressistes pour former Québec solidaire.
Elle a été élue pour la première fois en 2012 et représente la circonscription montréalaise de Gouin depuis.