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lundi, avril 20, 2015

À quand le reniement du drapeau?

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Mathieu Bock-Coté
Le maire de Saguenay, Jean Tremblay, a mené sa bataille jusqu’au bout et il a perdu. La Cour suprême du Canada l’empêche désormais de tenir une prière au début du conseil municipal. Le personnage est loufoque et quelque peu désagréable.
À l’extérieur de sa région, il ne suscite pas une sympathie extraordinaire. Plusieurs ont chanté sa défaite. Enfin, ce catholique exubérant et intransigeant est désavoué.
Héritage
Mais quoi qu’on pense de Jean Tremblay, sa croisade posait une question centrale, qui ne disparaît pas par enchantement : celle de notre rapport à la religion catholique. En un mot, est-elle au Québec une religion comme une autre ou se trouve-t-elle au cœur de notre héritage? Le catholicisme doit-il avoir le même statut chez nous que l’islam ou le bouddhisme, ou dispose-t-il, à cause de l’histoire, d’un statut particulier?
Cette question, on ne saurait bien y répondre qu’en faisant appel à l’esprit de nuance. On peut convenir assez aisément qu’il n’était pas judicieux de faire une prière avant le conseil. Non pas que la chose était scandaleuse. Elle était probablement inappropriée. Fallait-il pour autant en appeler à effacer les derniers symboles qui nous rattachent à notre héritage catholique, comme s’il s’agissait d’une saleté dont on devait laver nos institutions?
Où s’arrêtera-t-on? Dans un monde sensé, on ferait un compromis. On cesserait la prière sans décrocher le crucifix. Simplement parce que la première représente une foi en acte alors que le second a une valeur patrimoniale qui ne se réduit pas à sa signification religieuse. Pourtant, certains veulent le décrocher de l’Assemblée nationale. Leur argument? Il représenterait la tutelle de Dieu sur notre parlement. Mais croient-ils vraiment Québec soumis au Vatican?
Ensuite, le drapeau?
Certains le vomissent en rappelant qu’il a été installé là par Duplessis, le grand méchant. On peut pourtant n’être aucunement un nostalgique de Duplessis sans agiter son nom, plus de cinquante ans après sa mort, comme un épouvantail. On devine la suite : certains voudront changer le drapeau québécois, un des plus beaux du monde, parce qu’on y trouve une croix. Je ne me fais pas des peurs : cette proposition revient souvent dans la vie publique.
À terme, nous aurons un joli Québec aseptisé, vidé de sa culture, étranger à sa mémoire, hostile à sa religion, mais tout fier d’être si moderne. Ce sera évidemment un Québec triste à mourir. Alors que le grand défi, aujourd’hui, consiste à réconcilier ses héritages. Le Québec devrait cesser de croire que son héritage catholique et son désir de laïcité sont contradictoires alors qu’ils représentent deux facettes également nécessaires de notre identité nationale.
Mais ces débats sont peut-être inutiles. Car la démocratie est de plus en plus une illusion. Nous subissons plus que jamais le gouvernement des juges. Dès qu’une question collective est importante, on la confie à ce dernier, comme s’il était plus qualifié pour les traiter que le gouvernement des élus. Nous nous sommes laissé convaincre que le peuple était trop immature pour trancher. On pensera bien ce qu’on veut, c’est la Cour suprême qui décidera.

Des étudiants du cégep Garneau affirment être victimes d’intimidation

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Frédérique Fiset-Cholette dit être victime d'intimidation dans le cadre du processus électoral étudiant qui est en cours présentement.
DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QU
Frédérique Fiset-Cholette dit être victime d'intimidation dans le cadre du processus électoral étudiant qui est en cours présentement.
Daphnée Dion-Viens
La tension semble vive entre des étudiants du cégep Garneau. Certains d’entre eux affirment être victimes d’intimidation à l’approche des élections au sein de l’association étudiante.
Frédérique Fiset-Cholette est l’instigatrice d’une seconde pétition réclamant la désaffiliation à l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ). Elle se présente aussi comme coordonnatrice à l'association étudiante au sein du parti étudiant Démocratie Garneau, qui veut rendre l'organisation «plus neutre et indépendante».
Or, depuis le lancement de la campagne électorale la semaine dernière, la jeune femme et son équipe ont subi des railleries et des menaces de la part d’autres étudiants qui ne partagent pas leur point de vue, affirme-t-elle.
«Il ne s’est pas passé une journée depuis jeudi qu’on ne s’est pas fait crier des noms ou insulter. On nous reproche de ne pas nous impliquer, mais lorsqu’on le fait, on se fait menacer.»
Les railleries circulent aussi sur les réseaux sociaux et des affiches du parti Démocratie Garneau ont été vandalisées, ajoute celle qui déplore le «climat de peur» qui règne au cégep.
Une membre de son équipe a récemment été encerclée par des étudiants hostiles à ses idées, la poussant au bord des larmes, ajoute Mme Fiset-Cholette.
«Souvent, on reproche à la majorité de ne pas s’impliquer mais c’est parce qu’on a peur», lance-t-elle. D’autres membres de son équipe ont aussi reçu des menaces physiques, ajoute-t-elle.
Frédérique Fiset-Cholette a rencontré un responsable des affaires étudiantes lundi avant-midi à ce sujet. Une plainte formelle pourrait être déposée au cours des prochains jours, indique-t-elle.
Des vérifications sont en cours, indique de son côté Sylvie Fortin, directrice des communications au cégep Garneau. «Chez nous, c’est tolérance zéro en matière d’intimidation», affirme-t-elle.
Si les allégations sont fondées, les étudiants fautifs pourraient comparaître devant un comité de discipline. «Il pourrait y avoir une sanction», a précisé Mme Fortin, sans vouloir s’avancer davantage.
Les élections à l’association étudiante se dérouleront jeudi et vendredi.

Québec est un «gros marché», selon AEG

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Bob Newman
PHOTO D'ARCHIVES
Bob Newman
Jean-Luc Lavallée
Le marché de Québec est assez gros pour faire vivre le nouvel amphithéâtre et ne devrait souffrir d’aucun complexe, selon le grand patron d’AEG Facilities, Bob Newman.
De passage à Québec pour le dévoilement de la programmation des festivités au Centre Vidéotron, M. Newman a vanté le marché culturel «unique» de la région de Québec en raison de sa capacité à attirer les foules et remplir des arénas pour des artistes locaux autant qu’internationaux.
«Il n’y a pas beaucoup de marchés qui peuvent faire ça. C’est un des rares marchés dans le monde... Ça me fait penser à Paris ou Berlin ou Shanghai dans notre industrie. Ça me fait rire qu’on dise qu’il s’agit d’un petit marché alors qu’il y a 1 million de personnes. C’est un gros marché, ce n’est pas un petit marché», a-t-il plaidé lors d’une mêlée de presse lundi.
Même s’il n’y a pas d’équipe de la LNH ? «Nous avons plusieurs buildings qui n’ont pas d’équipe. L’amphithéâtre #1 dans le monde, c’est celui de Londres et il n’y a pas d’équipe. Ça fait 7 ans qu’il est ouvert et nous avons vendu plus de billets dans cet aréna que dans tout autre ailleurs dans le monde et il n’y a pas d’équipe sportive», expose-t-il, bien qu’il n’y ait aucune comparaison possible entre la taille des deux villes.
«Ce que j’entrevois, c’est l’ouverture d’un tout nouveau marché. On ne divise pas la tarte, elle va plutôt grossir. On l’a vu ailleurs dans le monde et c’est ce qui va se produire ici à Québec. Il y aura de plus en plus de spectacles dans la province».
«Si la LNH revient (à Québec), et nous espérons que ça se produise un jour, l’amphithéâtre atteindra simplement un autre niveau de succès», croit-il.
Le marché de Québec peut soutenir combien d’évènements par année ? «Je pense qu’il n’y a pas de limites», renchérit Eric Bresler, vice-président à la programmation d’AEG.
Des shows confirmés en 2016
Le grand patron de Québecor Pierre Dion affiche la même confiance et confirme que l’amphithéâtre accueillera plusieurs évènements d’ici la fin de l’année. Des spectacles sont même déjà «bookés» en 2016.
«On ne peut pas confirmer le nombre de spectacles mais la demande, elle est là. On a plusieurs projets qui sont finalisés déjà ou sont sur le point d’être finalisés dans les prochains mois. Les gens sont excités, ils ont une très bonne perception de la ville de Québec et l’effet d’un nouveau Centre Vidéotron, les gens adorent ça donc les étoiles sont bien alignées pour nous.»

Le Québec est «enchaîné», affirme Philippe Couillard


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 Le Québec est «enchaîné», affirme Philippe Couillard
SIMON CLARK /JOURNAL DE QUEBEC /AGENCE QMI
AGENCE QMI
MISE à JOUR 
MONTRÉAL – C’est sous haute surveillance policière que le premier ministre québécois, Philippe Couillard, a défendu lundi les mesures prises par le gouvernement du Québec afin d’améliorer les finances publiques.
Le plan économique du gouvernement libéral passe principalement par l'assainissement des finances publiques. De nombreux syndiqués de la fonction publique s'étaient déplacés pour l'accueillir devant le Centre Sheraton à Montréal.
Plusieurs manifestants en désaccord avec les mesures d'austérité étaient aussi présents.
Lors de son allocution devant des gens d’affaires réunis à l’occasion de l’assemblée annuelle du Conseil du patronat du Québec (CPQ), M. Couillard a vanté les mesures prises par le gouvernement afin d’accélérer la croissance économique de la province.
Il a toutefois souligné qu’il reste beaucoup de travail à faire pour relancer l’économie.
«On veut redonner au Québec la liberté de ses choix, ce qui est difficile présentement parce que le Québec est enchaîné», a indiqué M. Couillard.
Enchaîné, selon lui, parce que la province traîne une dette brute de plus de 206 milliards $ et que le gouvernement du Québec doit consacrer 11milliards $ par année aux paiements d'intérêt sur la dette, soit 11 cents de chaque dollar de recettes publiques.
Le gouvernement a d’ailleurs fait passer le bâillon lundi afin d’adopter le plus rapidement possible le projet de loi 28, qui, selon le gouvernement, est nécessaire à l’équilibre des finances publiques. Ce projet de loi module les tarifs de garde dans les CPE, diminue le salaire des pharmaciens et permet au gouvernement de récupérer les trop-perçus d’Hydro-Québec.
Au cours des 30 dernières années, seulement 8 budgets, avant celui déposé en mars, étaient équilibrés.
Depuis l’arrivée au pouvoir des libéraux, il y a un peu plus d’un an, les Québécois doivent composer avec une panoplie de mesures d’austérité visant à équilibrer les finances publiques. Selon le premier ministre, il s’agit d’un effort collectif qui aidera les Québécois à améliorer leur situation et celle de la province.
D’ailleurs, il souhaite que les entrepreneurs soient moins frileux, qu’ils investissent davantage et qu’ils favorisent la création d’emplois.
Depuis près d’un an, il s’est créé 57 000 emplois au Québec. Plusieurs soulignent toutefois qu’il s’agit en majorité d’emplois à temps partiel.
Il ne «faut pas caricaturer la chose, car un nombre important de personnes préfèrent ce type d’emploi», a affirmé M. Couillard.

Bâillon: l’opposition accuse les libéraux de se «harperiser»

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20 avril 2015 16h47 | Alexandre Robillard - La Presse canadienne - à Québec | Québec
Le chef intérimaire péquiste Stéphane Bédard
Photo: Jacques Boissinot La Presse canadienne
Le chef intérimaire péquiste Stéphane Bédard
Les partis de l’opposition à l’Assemblée nationale ont accusé les libéraux de recourir à la«méthode Harper», lundi, avec l’utilisation de la procédure exceptionnelle du bâillon pour l’adoption d’un projet de loi portant sur des sujets aussi divers que les tarifs des services de garde et l’encadrement des compagnies minières.
 
Le chef intérimaire péquiste Stéphane Bédard a déclaré que les libéraux avaient tort de recourir au bâillon alors que seulement une dizaine d’heures a été consacrée à l’étude du projet de loi 28, qui met en oeuvre des dispositions du budget 2014-2015 déposé en juin dernier.
 
«Le gouvernement a pris la méthode Harper et là c’est la journée où on donne la claque aux régions et aux familles», a-t-il dit avant un caucus péquiste.
 
La députée de Québec solidaire Françoise David a affirmé que l’étude article par article du projet de loi 28 suivait un rythme normal en commission parlementaire.
 
«Si le gouvernement libéral n’est pas capable d’endurer qu’on discute normalement de ces projets de loi, bien, qu’il arrête de présenter des projets de loi omnibus, parce que celui-ci, le 28, là, c’est le summum de l’omnibus, a-t-elle dit en point de presse après la période des questions. C’est un projet de loi Harper. C’est tout à fait le modèle du gouvernement Harper.»
 
À Ottawa, le gouvernement conservateur du premier ministre Stephen Harper a eu recours à de nombreuses occasions au bâillon pour adopter des projets de loi sur la mise en oeuvre du budget incluant de nombreux autres sujets.
 
Le projet de loi 28, intitulé «Loi concernant principalement la mise en oeuvre de certaines dispositions du discours sur le budget du 4 juin 2014 et visant le retour à l’équilibre budgétaire en 2015-2016», porte également sur les tarifs des services de garde, l’abolition des centres locaux de développement (CLD), les honoraires des professionnels de la santé ainsi que les renseignements sur les opérations minières.
 
Les parlementaires sont réunis au Salon bleu, depuis la fin de l’avant-midi, lundi, pour un débat sur le projet de loi 28 qui doit s’étendre en continu sur plusieurs heures, après la suspension des règles habituelle pour le bâillon. Le vote final, qui doit permettre aux libéraux majoritaires de faire adopter le texte, n’est pas attendu avant mardi matin.
Avant la période des questions, les libéraux, par la voix du leader parlementaire Jean-Marc Fournier, se sont défendus de faire preuve d’intransigeance en recourant au bâillon pour la deuxième fois depuis la reprise des travaux parlementaires en février dernier.
 
«C’est ce que l’opposition dit, mais lorsque vous regardez la position dans laquelle nous sommes, on veut atteindre l’équilibre budgétaire en 15-16, a-t-il dit. C’est intransigeant de faire adopter la loi qui nous permet de l’atteindre? Parce qu’il faudrait attendre en 2020 pour l’adopter?»
 
En Chambre, le premier ministre Philippe Couillard a soutenu que tout délai dans l’adoption du projet de loi 28 prive le trésor public de 1 million par jour.
 
«Le retard d’adoption de ce projet de loi coûte 1 million de dollars par jour aux contribuables du Québec», a-t-il dit.
 
En point de presse plus tôt, le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, a accusé M. Couillard de rompre une promesse électorale avec la hausse des tarifs de garderie.
 
«M. Couillard avait promis de réduire le fardeau fiscal de la classe moyenne et là encore avec les tarifs de garderie, il vient rompre une promesse importante, a-t-il dit aux journalistes.Rappelez-vous la façon dont il parlait de la hausse des tarifs proposée par le Parti québécois, lui il arrive avec une hausse qui est encore plus importante.»
 
Le ministre des Finances, Carlos Leitao, qui avait déposé le projet de loi 28 fin novembre, a accusé les partis de l’opposition d’avoir forcé le gouvernement à recourir au bâillon en raison de leur obstruction durant la procédure régulière.

«Une fois à l’étude détaillée, les deux partis d’opposition avaient verrouillé leurs positions et annoncé qu’ils voteraient contre les mesures du projet de loi 28, même celles qu’ils étaient d’accord, même celles d’ailleurs qui venaient déjà, par concordance, des budgets précédents, ceux qui n’avaient pas été adoptés», a-t-il dit en Chambre.

Les péquistes et les caquistes ont plaidé vain que le recours au bâillon pour l’adoption du projet de loi 28 et ses nombreux sujets contrevenait à l’esprit du règlement de l’Assemblée nationale qui empêche l’utilisation de la procédure pour plus d’un projet de loi.

«Le gouvernement a profité de la loi sur le budget pour inclure quatre autres projets de loi qui portent sur des décisions controversées du gouvernement libéral, mais qui ne sont aucunement liés au budget 2014, a dit M. Bédard. Donc, l’objectif, c’est d’occulter les débats.»

Le député caquiste François Bonnardel a également accusé les libéraux de vouloir museler l’opposition.

«Vous bâillonnez l’opposition, vous bâillonnez une partie de la population du Québec, a-t-il dit. Honte à vous.»

COMMUNES Plusieurs députés et ministres veulent le maintien de la prière

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20 avril 2015 15h56 |Mélanie Marquis - La Presse canadienne | Canada
Le plus haut tribunal au pays ne s’est cependant pas prononcé sur la récitation de la prière à la Chambre des communes, qui se fait derrière des portes closes.
Photo: Sean Kilpatrick La Presse canadienne
Le plus haut tribunal au pays ne s’est cependant pas prononcé sur la récitation de la prière à la Chambre des communes, qui se fait derrière des portes closes.
Ottawa — Au moins trois membres du cabinet du gouvernement Harper se prononcent en faveur du maintien de la prière qui est récitée avant chaque séance à la Chambre des communes.
 
Les ministres Peter MacKay (Justice), Lisa Raitt (Transports) et le ministre d’État Maxime Bernier (Petite entreprise) ont plaidé lundi que la tradition devait demeurer.
 
Selon M. Bernier, le texte de la prière « fait référence aux convictions de chacun des membres de la Chambre des communes ».
 
La semaine dernière, la Cour suprême du Canada a sommé le maire Jean Tremblay de cesser de prononcer publiquement une prière à l’ouverture des séances du conseil municipal de Saguenay.
 
Privilège parlementaire
 
Le plus haut tribunal au pays ne s’est cependant pas prononcé sur la récitation de la prière à la Chambre des communes, qui se fait derrière des portes closes.
 
Dans leur décision unanime, les juges ont écrit qu’« il est possible que la prière de la Chambre soit soumise au privilège parlementaire ».
 
Le bureau du chef parlementaire du Nouveau Parti démocratique (NPD) s’est adressé au bureau du président de la Chambre, Andrew Scheer, pour lui demander de se prononcer sur les impacts que pourrait avoir le jugement à Ottawa.
 
Le bureau de M. Scheer n’a pas offert de réponse précise jusqu’à présent.

La peur d'un référendum a causé la défaite du PQ, selon Marois

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Mise à jour le dimanche 19 avril 2015 à 22 h 34 HAE
Pauline Marois à Tout le monde en parle
Pauline Marois à Tout le monde en parle  Photo :  Radio-Canada
L'ex-première ministre Pauline Marois estime que la grande défaite de son parti aux dernières élections est due à la peur des Québécois d'un nouveau référendum.
C'est le diagnostic qu'elle a posé lors de son passage à l'émission Tout le monde en parle dimanche soir.
Mme Marois a admis qu'elle avait un problème d'image qu'elle n'a jamais vraiment réussi à résoudre. « On a cherché, on a creusé. On m'a fait enlever mes bijoux, on m'a fait enlever mes foulards, on m'a fait porter des tailleurs foncés... », a-t-elle répondu à Karine Vanasse qui lui demandait pourquoi les Québécois ont une image d'elle qui ne correspond pas à ce qu'elle est.
Au moment où son parti est en pleine course à la direction, Pauline Marois n'a pas voulu se prononcer pour l'un ou l'autre des cinq candidats en lice. « Ce sont les militants et les militantes qui vont choisir la prochaine personne qui va diriger le parti et éventuellement devenir premier ou première ministre du Québec », a-t-elle répondu à l'animateur Guy A. Lepage.

L’expertise pédagogique menacée à la CSDM

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La Commission scolaire de Montréal s’apprêterait à abolir 30 postes de conseillers pédagogiques

20 avril 2015 |Philippe Orfali | Éducation
Ces compressions auront, indirectement du moins, un impact sur les services offerts aux élèves du primaire et du secondaire.
Photo: Renaud Philippe Le Devoir
Ces compressions auront, indirectement du moins, un impact sur les services offerts aux élèves du primaire et du secondaire.
Québec l’avait interdit, mais la Commission scolaire de Montréal (CSDM) affirme qu’elle n’a plus le choix. Pour respecter ses cibles budgétaires, elle s’apprêterait à supprimer 30 des 65 postes de conseillers pédagogiques de son réseau, a appris Le Devoir.
 
En tout, ce sont 49 postes de professionnels qui pourraient être abolis au cours des prochains mois à la CSDM, selon nos informations. En plus des postes de conseillers pédagogiques, des emplois de conseillers en communication ou encore d’archivistes seraient dans la mire de la commission scolaire, de plus en plus désespérée dans sa quête d’économies.
 
Le président du Syndicat des professionnelles et professionnels du milieu de l’éducation de Montréal (SPPMEM), Michel Mayrand, craint même que le bilan atteigne une centaine de postes de professionnels, à terme. Dans l’immédiat, c’est toutefois la situation des conseillers pédagogiques qui le préoccupe le plus. « Les conseillers pédagogiques vont être de plus en plus éloignés des écoles, alors que les besoins pour leur expertise se font de plus en plus sentir », dit-il.
 
À raison de deux jours par semaine, chaque école compte actuellement sur l’appui de ces spécialistes de l’éducation, dont le travail consiste à fournir outils et conseils aux enseignants du primaire et du secondaire en ce qui a trait aux différentes méthodes d’enseignement.« Déjà, deux jours, ce n’est pas beaucoup », souligne la présidente de l’Association montréalaise des directions d’établissement scolaire, Hélène Bourdages. « Leur travail est important, car ils accompagnent les profs dans la [transmission] du programme. Ils soutiennent les enfants en difficulté, parce qu’ils aident à trouver les bons moyens pour leur “traduire” la matière. »
 
Aux yeux de Mme Bourdages, il s’agit ni plus ni moins d’une « catastrophe pédagogique », car ces compressions auront, indirectement du moins, un impact sur les services offerts aux élèves du primaire et du secondaire. Et ce, même si le gouvernement Couillard répète depuis des mois aux commissions scolaires d’économiser, mais sans que cela touche les élèves.
 
Elle craint par ailleurs que ce soit les directeurs d’école qui héritent des responsabilités dont s’occupent actuellement les conseillers pédagogiques. Les conseillers pédagogiques disposent d’une expertise particulière, et la réduction de leur nombre se fera sentir dans les salles de classe, déplore-t-elle. « C’est au siège social de la CSDM qu’il faut couper, pas dans nos écoles. Couper les conseillers pédagogiques, c’est tout simplement monstrueux, pour les profs, pour les élèves. »
 
La présidente de la CSDM, Catherine Harel Bourdon, confirme qu’il y aura des abolitions de postes chez les conseillers pédagogiques, mais soutient que l’organisation évalue actuellement différentes possibilités en lien avec son plan d’effectifs. « On est très inquiets, parce qu’on n’est pas sûrs que le gouvernement comprenne à quel point on est rendus à l’os. Du gras, il n’y en a plus à couper », dit-elle.
 
Du côté du gouvernement libéral, on soutient que la CSDM doit faire ses propres choix pour en arriver à l’équilibre budgétaire. À couteaux tirés avec Catherine Harel Bourdon, le ministre de l’Éducation, François Blais, a réitéré par l’entremise de son attachée de presse que ces compressions doivent « se faire sans affecter le service aux élèves ». Ce qui n’est tout simplement plus possible, selon la présidente de la CSDM.
 
Elle se demande aussi pourquoi le cabinet de M. Blais tarde à lui remettre une copie du rapport commandé par Québec à une firme de vérificateurs externes, au sujet de la situation financière de la CSDM, et dont il détiendrait copie depuis le mois de janvier.
 
Mme Harel Bourdon affirme avoir demandé à de multiples reprises un exemplaire du rapport.« C’est très difficile de faire un plan budgétaire et un plan d’effectifs sans avoir copie du document, sans connaître les recommandations. »
 
Postes abolis, emplois conservés ?
 
Tous détenteurs de brevets d’enseignement et ayant pour la plupart déjà enseigné au primaire, les 30 conseillers pédagogiques de la CSDM dont le poste serait aboli sont des employés permanents, et leur mise à pied n’est pas possible en vertu de leur convention collective, souligne M. Mayrand, du syndicat des professionnels. « Certains pourraient opter pour la pré-retraite. D’autres vont peut-être retourner à l’enseignement, mais c’est quelque chose qui va être très compliqué [à réaliser]. »
 
De plus, la CSDM songe ouvertement à éliminer de 25 à 40 postes de direction d’école dans sa quête de l’équilibre budgétaire. Une décision doit être prise lors du conseil des commissaires de mardi.
 
La CSDM, qui est la plus grosse commission scolaire du Québec avec un budget de près de 1 milliard de dollars, serait la seule à tenir tête au gouvernement et à refuser d’effectuer la totalité (9 millions) des compressions qui lui sont imposées. Elle a toutefois consenti l’automne dernier à dégager des économies de 5,4 millions. De cette somme, 4 millions proviendraient de la vente d’immeubles excédentaires. Québec exige un effort budgétaire de 163 millions aux 72 commissions scolaires pour l’année 2014-2015, soit 10 % de leurs budgets respectifs.

Mike Duffy était appelé à la rescousse des députés

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20 avril 2015 | Jennifer Ditchburn - La Presse canadienne - à Ottawa | Canada
Le sénateur suspendu, Mike Duffy
Photo: Adrian Wyld La Presse canadienne
Le sénateur suspendu, Mike Duffy
Il semble que le sénateur suspendu Mike Duffy était perçu comme un atout par plusieurs conservateurs, selon des documents rendus publics dans le cadre de son procès.
 
Au moins 74 députés — anciens et actuels — ont demandé à l’ancien journaliste de faire des apparitions à des événements, d’enregistrer des messages pour leurs partisans et même de les suivre en campagne électorale.
 
M. Duffy aurait travaillé pour des conservateurs de l’Ontario, de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard — avec un succès mitigé puisque plusieurs d’entre eux ont perdu leurs élections.
 
Le sénateur suspendu aurait notamment aidé à cinq reprises le ministre actuel de l’Emploi et de la Réforme démocratique, Pierre Poilievre.
 
Le journal de Mike Duffy, rédigé entre 2009 et 2012, montre le statut de célébrité dont il bénéficiait au sein de son parti quand il était encore dans ses bonnes grâces. Ces écrits sont utilisés en preuve pour son procès. M. Duffy fait face à 31 chefs d’accusations de fraude, d’abus de confiance et de corruption.
 
L’avocat de M. Duffy, Donald Bayne, plaide que de telles activités partisanes faisaient partie de ses fonctions de sénateur. Me Bayne a insisté sur le fait que le Parti conservateur avait encouragé sa participation à ces nombreux événements.
 
Il a présenté notamment une photo de M. Duffy et du premier ministre Stephen Harper, sur lequel ce dernier le décrivait comme un « bon journaliste et un bon sénateur ». M. Harper avait en outre remercié le sénateur à l’époque, qui était « l’une de [ses] meilleures nominations ».
 
À l’été 2009, M. Duffy avait pris part à dix événements politiques en dix-huit jours dans deux provinces et un territoire.
 
Sentiment de trahison
 
Le temps qu’il avait passé à voyager et à travailler pour ses collègues conservateurs explique probablement pourquoi le parti avait d’abord défendu le sénateur lorsque le scandale des dépenses du Sénat avait éclaté. La direction du parti avait même accepté de payer ses frais d’avocats au début des procédures.
 
Son historique de travail partisan peut aussi démontrer pourquoi il s’était senti trahi lorsqu’il avait été exclu du caucus conservateur en mai 2013 et, plus tard, suspendu du Sénat. « Je n’ai jamais reçu une seule note du comité des finances du Sénat, ni du leadership qui suggérait que quelque chose ne tournait pas rond avec mes voyages. En fait, ceux qui sont de l’autre côté se rappelleront combien de fois le premier ministre m’a louangé pour tout le voyagement que je faisais », a-t-il déclaré devant le Sénat en octobre 2013.
 
Bien que le parti ait pris ses distances de M. Duffy, un de ses anciens collègues du caucus qui a parlé sous le couvert de l’anonymat affirme que plusieurs conservateurs ont de l’admiration pour son travail. « Je crois qu’il y a beaucoup de gens qui apprécient le fait que Mike ait fait cette tournée. Il a travaillé fort, il a fait ce qu’il devait faire en aidant les députés », a confié cette source.

Le choix du gouvernement québécois d'imposer le bâillon en agace plusieurs

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 19 avril 2015 à 11h28. Modifié par Charles Payette le lundi 20 avril 2015
Le choix du gouvernement québécois d'imposer le bâillon en agace plusieurs
Photo : archives PC, Jacques Boissinot
MONTRÉAL - Bien des élus habitués de prendre place sur les banquettes de l'opposition à l'Assemblée nationale regagneront fort probablement le Salon bleu à reculons, lundi, puisque le gouvernement imposera de nouveau le bâillon pour favoriser l'adoption d'un projet de loi.
Le recours à cette procédure exceptionnellevisera à conclure rapidement l'étude du projet de loi 28 qui porte entre autres sur la mise en oeuvre dediverses dispositions incluses dans le discours du budget du 4 juin 2014.

Aux yeux des libéraux, il s'agissait d'un passage obligé puisque les autres formations politiques se livraient, selon leurs dires,à de l'obstruction.

Le ministre provincial des Finances, Carlos Leitao, a affirmé que l'analyse du texte législatif, qui est particulièrement volumineux, progressait réellement à pas de tortue.

Il a souligné que les députés étaient «rendus à l'article 17 ou 18 d'un projet de loi qui en compte plus de 300».

Le grand argentier du Québec en a donc déduit que «ça aurait été extrêmement long» de boucler la bouclede manière normale.

De toute évidence, cet argument n'a pas fait mouche auprès de nombreux syndiqués.

La preuve: ils ont été nombreux à se pointer sur la Colline parlementaire, vendredi, pour dénoncer l'avenue que s'apprête à emprunter l'équipe du premier ministre Philippe Couillard.

La députée de Québec solidaire Manon Massé partage leur indignation.

En entrevue à La Presse Canadienne, la représentante de la circonscription montréalaise de Sainte-Marie-Saint-Jacques, a soutenu qu'il n'existe aucune raison valable d'adopter le projet de loi 28 en catastrophe.

Elle en a également profité pour écorcher M. Couillard au passage.

«Dans son discours d'ouverture, ce premier ministre était tellement fier d'annoncer aux Québécois et aux Québécoises qu'il allait agir en toute transparence dans un dialogue social, ce qu'on ne voit pas depuis qu'il est à l'Assemblée nationale [...]. Alors, je trouve ça dramatique pour la démocratie», a-t-elle martelé.

Mme Massé en a profité pour rappeler que ce ne sera pas la première fois que l'actuel gouvernement recourra au bâillon pour arriver à ses fins.

Pas plus tard qu'en février dernier, il avait, en effet,utilisé le même plan de match pour accélérer l'étude du projet de loi 10 portant sur l'organisation et la gouvernance du réseau de la santé et des services sociaux.

Le Québécois David Thibault en grande finale de l'émission française The Voice

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Publié par Jean-François Cyr pour CogecoNouvelles le dimanche 19 avril 2015 à 09h14. Modifié à 10h05.
Le Québécois David Thibault en grande finale de l'émission française The Voice
David Thibault a interprété la pièce «Crazy In Love» de Beyonce./
Photo: capture écran / site internet TF1 / The Voice
(Cogeco Nouvelles) - En France, le public a fait son choix: le jeune chanteur québécois David Thibault a atteint la grande finale de l'émission télé The Voice, regardée par 8 millions de téléspectateurs.
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Mis en ligne le dimanche 19 avril 2015 dans Que le Québec se lève! avec Guy Simard
Afin de se poursuivre sa route dans ce populaire concours, David Thibault a interprété la pièce Crazy In Love de Beyonce.
Le chanteur de Saint-Raymond de Portneuf, 17 ans, est devenu le premier Québécois à accéder à la grande finale de l’émission The Voice.

Il sera donc l'un des quatre concurrents à la grande finale présentée sur la chaîne TF1, samedi.
Voici la prestation de David Thibault, samedi. Source: YouTube.

Elle a découvert David Thibault

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L’animatrice Julie Boulanger a rencontré le chanteur dans une convention d’Elvis

David Thibault et Julie Boulanger gardent contact encore aujourd’hui. Elle se dit très fière d’avoir pu faire partie d’une histoire aussi fabuleuse.
PHOTO COURTOISIE
David Thibault et Julie Boulanger gardent contact encore aujourd’hui. Elle se dit très fière d’avoir pu faire partie d’une histoire aussi fabuleuse.
MISE à JOUR 
On dit souvent que le hasard fait bien les choses. Ç’aura été le cas par une journée de novembre de 2013 où Julie Boulanger, une «fan finie» d’Elvis Presley, a traîné son copain dans une convention du King. L’animatrice de radio était loin de se douter qu’elle y trouverait celui qu’elle qualifie maintenant de future grande vedette québécoise: David Thibault.
Julie Boulanger a été la première à donner une tribune dans son émission de radio à CKOI Québec au jeune David Thibault, alors âgé de 16 ans. La vidéo deBlue Christmas a rapidement fait le tour du web et en quelques heures, tout le monde s’arrachait celui qu’on a qualifié de réincarnation du King.
Maintenant que David se retrouve en finale de l’émission The Voice, en France, Julie Bou­langer retire beaucoup de fierté en pensant qu’elle peut avoir joué un rôle dans cette belle histoire.
«C’est son talent qui a fait toute la différence depuis le début. C’est le hasard qui l’a mis sur ma route et je suis privilégiée d’avoir fait partie de cette aventure», raconte avec un sourire dans la voix la Saguenéenne d’adoption, qui anime maintenant à Rythme FM.
Au premier coup d’œil, Julie Bou­langer a cru que les gens se devaient de découvrir le talent de David Thibault.
«Je ne me considère pas comme le Colonel Parker (l’agent qui a lancé Elvis Presley), mais j’ai été tellement impressionnée par ce qu’il dégageait pour son âge que je n’avais pas d’autre choix que de l’inviter à mon émission. Il fallait seulement que ça parte quelque part.»
Une grande carrière
Julie Boulanger est toujours en contact avec David Thibault et elle croit de plus en plus que l’avenir lui appartient.
«Il peut tout faire. Il pourrait avoir un spectacle hommage au King à Las Vegas ou mener sa propre carrière avec les grands auteurs qui vont vouloir se greffer à lui. Tout ce que je sais, c’est qu’il va être une grosse vedette québécoise qui rayonnera dans le monde entier.»

Un parcours atypique

Novembre 2013
Julie Boulanger découvre par hasard David Thibault dans une assemblée d’Elvis.
9 décembre 2013
Le jeune homme de 16 ans est invité à CKOI Québec. La vidéo de sa prestation devient virale.
24 décembre 2013
L’Elvis québécois chante Blue Christmas au Today Show sur les ondes de NBC.
25 avril 2015
David Thibault tentera de remporter la grande finale de l’émission The Voiceen France.
19 mai au 4 juillet
Le chanteur participera à la tournée The Voice dans 18 villes françaises.