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mardi, mai 26, 2015

Le commissaire à l'éthique constate la situation exceptionnelle de PKP

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Publié par La Presse Canadienne le mardi 26 mai 2015 à 18h26. Modifié par Léandre Drolet à 18h39.
Le commissaire à l'éthique constate la situation exceptionnelle de PKP
Pierre Karl Péladeau./PC
QUÉBEC ? La situation exceptionnelle de Pierre Karl Péladeau, qui est actionnaire de contrôle du conglomérat Québecor, nécessite que les députés se penchent sur la question, a déclaré mardi le commissaire à l'éthique de l'Assemblée nationale, Jacques Saint-Laurent.
M. Saint-Laurent a constaté notamment que la fiducie sans droit de regard, qui peut être constituée par des députés afin d'éviter les conflits d'intérêts, a une efficacité limitée dans le cas où la totalité des actifs qui y sont placés sont constitués d'une entreprise unique.

Devant des députés qui ont questionné ses 23 recommandations pour améliorer leur code d'éthique, M. Saint-Laurent a constaté également que les risques de conflits d'intérêts sont proportionnels à l'ampleur des actifs détenus par un élu.

Selon le commissaire, qui a constaté que les filiales du secteur des médias de Québecor suscitent des questions légitimes sur le plan de l'apparence d'impartialité, le cadre actuel qui vise à éviter les conflits d'intérêts nécessite des raffinements.

Juste avant que M. Saint-Laurent soit entendu en commission parlementaire concernant son plus récent rapport, M. Péladeau a laissé planer la possibilité que Québecor passe à des intérêts hors-Québec si jamais il était forcé de vendre.

Dans une entrevue à la radio, M. Péladeau a affirmé que personne au Québec ne serait en mesure de payer 5 milliards $ pour conserver l'entreprise en sol québécois.

Du même souffle, M. Péladeau a écarté toute possibilité de vendre ses actions, qu'il souhaite conserver, après avoir reçu le contrôle de Québecor de son père Pierre Péladeau.

«C'est important pour moi qu'elles restent entre les mains d'un Péladeau», a-t-il dit.

Bambin de 5 ans fauché: le policier de la SQ accusé

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Publié par La Presse Canadienne le mardi 26 mai 2015 à 12h56. Modifié par 98,5 fm à 13h36.
Bambin de 5 ans fauché: le policier de la SQ accusé
Photo fournie par la famille
MONTRÉAL - Une accusation de conduite dangereuse causant la mort a été déposée mardi contre Patrick Ouellet, le policier de la Sûreté du Québec qui est à l'origine du décès d'un petit garçon de 5 ans, le 13 février 2014 à Longueuil, lors d'une opération de filature.

La décision a été prise par le bureau du Directeur des poursuites criminelles et pénales, suivant ainsi les recommandations émises par le comité spécial chargé de mener une enquête indépendante dans cette affaire.
L'enfant, Nicholas Thorne-Belance, se trouvait à bord de la voiture de son père lorsque celle-ci a été percutée de plein fouet par la voiture banalisée du policier, qui filait à plus de 120 kilomètres à l'heure dans une zone de 50.

En novembre dernier, le DPCP avait indiqué qu'aucune accusation ne serait portée contre le policier, une décision qui avait engendré de fortes réactions dans la communauté.

Dans les jours suivants, la publication du témoignage d'une personne qui se trouvait sur les lieux de l'accident avait mené la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, à ordonner la tenue d'une enquête indépendante.

C'est d'ailleurs l'une des membres du comité d'enquête, Me Lucie Joncas, qui agira comme procureur ad hoc dans ce dossier.

Patrick Ouellet comparaîtra par voie de sommation au palais de justice de Longueuil le 26 juin prochain.

Le gouvernement conservateur offrira de nouvelles options d'épargne volontaire

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Publié par La Presse Canadienne le mardi 26 mai 2015 à 18h24.
OTTAWA — Le gouvernement Harper dit vouloir offrir la possibilité aux Canadiens de déposer plus d'argent dans le Régime de pensions du Canada afin de recevoir une prestation plus élevée au moment de leur retraite.
Il consultera des experts et autres parties intéressées au cours de la période estivale, a indiqué le ministre des Finances, Joe Oliver, à la Chambre des communes. Le gouvernement souhaite trouver des options en matière d'épargne-volontaire dont les Canadiens pourraient se prévaloir.

«Nous pensons que les Canadiens sont les mieux placés pour décider comment ils veulent épargner en vue de leur retraite, a-t-il déclaré. C'est la raison pour laquelle nous avons l'intention de consulter les Canadiens sur la possibilité de plus contribuer, sur une base volontaire, au Régime de pensions du Canada afin de pouvoir compter sur plus d'argent au moment de la retraite.»

M. Oliver a souligné que les gens devaient avoir le choix lorsqu'il s'agit de leurs épargnes en vue de la retraite, ils ne devraient pas contribuer de façon obligatoire.

Il a ajouté que le gouvernement voulait s'inspirer d'autres mesures d'épargnes volontaires comme le Compte d'épargne libre d'impôt (CELI) ou le Régime de pension agréé collectif (RPAC).

Certaines provinces, comme l'Ontario, exercent des pressions sur le gouvernement fédéral pour qu'il augmente les contributions au Régime de pensions du Canada, mais Ottawa veut éviter d'avoir à augmenter les cotisations des employés et des entreprises.

Les revenus de retraite pourraient être un des enjeux importants des prochaines élections fédérales prévues à l'automne.

Tony Accurso devient prêteur hypothécaire

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Tony Accurso, prêteur hypothécaire
PHOTO D'ARCHIVES

Tony Accurso, prêteur hypothécaire

Hugo Joncas
Tony Accurso a quitté l’industrie de la construction et l’immobilier, mais il ne manque pas d’idées d’investissements. Sa compagnie à numéro vient d’accorder un prêt de 2 M$ à des promoteurs immobiliers de Montréal. Taux d’intérêt: 12 %.
Pour la première fois depuis la fin de la commission Charbonneau, cette transac­tion permet de comprendre comment Tony Accurso fait fructifier une partie des quelque 200 M$ qu’il a encaissés en revendant ses entreprises et ses terrains ces dernières années.
Ses nouveaux clients sont les promoteurs des Bureaux HIP Centre-ville, rue Saint-Urbain, selon l’acte hypothécaire.
Les sociétés de Benjamin Thibault et André Desbiens avaient un urgent besoin de fonds: leurs sous-traitants leur ont fait parvenir pour plus de 430 000 $ de recours hypothécaires depuis le mois de mars.
Le prêt d’Accurso servira à rembourser ceux qui leur ont vendu l’immeuble de la rue Saint-Urbain. Ils ont déjà accepté deux fois des délais supplémentaires avant d’encaisser leur balance de prix de vente de 1,2 M$.
Benjamin Thibault était visiblement mal à l’aise face à nos questions sur le financement de l’entrepreneur controversé, arrêté deux fois par l’Unité permanente anticorruption et poursuivi pour corruption et fraude fiscale.
«Je ne connais pas M. Accurso. Mes clients non plus. Mais n’importe qui peut prêter», dit Benjamin Thibault.
Il n’a pas été possible de joindre Tony Accurso. Son avocat n’a pas répondu à nos questions.
Terrain vendu
Depuis 2009, Tony Accurso a dû vendre pour environ 200 M$ d’entreprises de construction, d’immeubles, de terrains et de participations, sous la pression du gouvernement et de ses partenaires, dont le Fonds de solidarité FTQ.
Dernière transaction en date: la vente d’un terrain de choix, dans le Quartier chinois. Le nom du nouveau propriétaire n’est pas encore public. Tony Accurso demandait 14 M$ pour ces lots.
«C’est du monde bien connu au Québec et en Ontario», dit Amit Gupta, le courtier qui a vendu le terrain.
En 2013, Tony Accurso a vendu ses grandes entreprises de construction, après qu’elles eurent été écartées des contrats publics. Il a ensuite vendu ses usines d’asphalte, en mars dernier.

D’où viennent l’argent et les armes?

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Gilles Duceppe
Chaque fois que je vois des images montrant les conflits armés qui se déroulent à travers le monde, je me demande comment il se fait qu’il y ait tant d’argent destiné à l’achat d’armes dans ces pays où règne une pauvreté extrême.
Les reportages qui nous proviennent du Moyen-Orient et de l’Afrique nous présentent des images d’hommes, de femmes et d’enfants affamés qui vivent l’horreur de la guerre. Nous voyons régulièrement aux bulletins de nouvelles ces migrants de la mer qui arrivent en Europe dans des conditions épouvantables. Et, c’est sans parler de ceux et celles qui ont péri en mer.
Aux mêmes bulletins de nouvelles, l’on peut voir des combattants s’entretuer avec des armes souvent très sophistiquées. Mais d’où proviennent donc ces armes puisqu’il n’y a pas, à ce qu’on sache, de fabricants d’armes dans ces pays? Comment ces pays et ces groupes armés, comme l’État islamique, trouvent-ils l’argent nécessaire pour acheter tant d’armes depuis si longtemps?
Les démocraties ferment les yeux
Il n’est pas surprenant que des pays totalitaires, comme la Chine, puissent vendre des armes à ces pays souvent diri­gés par des dictatures ou à des groupes terroristes voulant imposer de nouvelles dictatures. On ne peut non plus faire confiance à un pays comme la Russie, dont le régime n’a de démocratique que le nom.
Mais ce qui est désarçonnant, c’est de constater que des pays démocratiques comme les États-Unis, le Canada et les pays européens ferment carrément les yeux devant cette terrible réalité.
Qui plus est, ces mêmes pays fournissent et vendent des armes à bon nombre de dictatures, comme le fait le Canada avec l’Arabie saoudite. Le Canada est toutefois un joueur mineur comparativement aux États-Unis et, à un degré moindre, à la France.
Ajoutons à ce triste portrait l’immunité accordée dans les faits aux marchands d’armes présents dans les pays démocratiques qui agissent en pleine contradiction avec les prises de position de leur propre pays.
D’où vient le financement
Certes, quelques-uns se font prendre à l’occasion, mais on ne fera croire à personne que les autorités des pays démocratiques ignorent ce commerce odieux. On n'ignore bien que ce que l’on veut ignorer, dit le proverbe.
Comment des groupes fanatiques peuvent-ils acheter autant d’armes? Ces terroristes s’approprient certes des armes confisquées aux adversaires, mais encore faut-il que ces derniers en aient eu auparavant pour s’en emparer!
Il est clair que des dictatures, comme l’Arabie saoudite, ont toujours appuyé financièrement les fanatiques islamistes, mais les démocraties ont fermé les yeux sur les agissements d’un pays qu’elles considèrent comme un allié dans cette région du monde. Un drôle d’allié que celui qui finance ceux qui visent la destruction du monde civilisé!
Ce comportement aveugle fragilise l’appui à la lutte contre le terrorisme.
La lutte contre le terrorisme doit être menée ici et également là où sévissent ces groupes. Il reste cependant que si la population accorde son appui à des mesures sévères ici, elle est plutôt réfractaire à accorder son soutien à des interventions à l’étranger. Cela s’explique en bonne partie par l’attitude contradictoire de nos gouvernements envers ceux que l’on combat et ceux qui soutiennent ces mêmes ennemis.

De la TVQ sur les taxes municipales

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Michel Girard
Pour rééquilibrer les finances de l’État, le gouvernement Couillard a notamment coupé 300 millions aux municipalités. De telles compressions se font évidemment sur le dos de la population, qui va devoir en payer la note tout au long de l’année 2015.
Il y a toutefois un petit côté scandaleux à ces compressions. En vertu de l’ancien pacte fiscal, le gouvernement du Québec s’était engagé à rembourser aux municipalités la totalité de la TVQ qu’elles payent sur les biens et services destinés aux services municipaux.
Comme c’est d’ailleurs le cas avec la TPS, que le gouvernement Harper rembourse en totalité aux municipalités.
Le gouvernement libéral de Philippe Couillard a non seulement renoncé à cet engagement gouvernemental, mais en plus il a même réduit le pourcentage de la TVQ que le gouvernement du Québec remboursait avant qu’il ne soit élu en avril 2014.
INACCEPTABLE
Le remboursement de la TVQ aux municipalités atteignait avant l’arrivée au pouvoir de l’équipe Couillard quelque 62,8 % de la taxe de vente payée.
Le montant de la TVQ remboursé aux municipalités a été révisé à seulement 50 %.
Lors de l’allocution qu’elle a prononcée la semaine dernière aux assises annuelles de l’Union des municipalités, la présidente de l’organisme et mairesse de Sainte-Julie, Suzanne Roy, a indiqué que la TVQ représente une «dépense nette de près de 500 millions par année» pour les municipalités.
«Est-il normal que les municipalités taxent leurs citoyens pour payer cette taxe?», a-t-elle lancé en pointant le gouvernement Couillard. «Votre gouvernement veut agir sur le contrôle des dépenses, en voici l’occasion», a-t-elle ajouté.
La présidente de l’UMQ a raison de trouver cela anormal de voir ainsi le gouvernement du Québec s’empiffrer sur le dos des contribuables.
Je résume la situation. Après avoir payé nos impôts, dont l’impôt provincial, on puise dans notre revenu net pour payer nos taxes municipales qui permettent à notre municipalité d’acheter des produits et services sur lesquels le gouvernement du Québec récolte et conserve une grande partie de la taxe de vente perçue. Et ce contrairement au gouvernement fédéral qui, lui, rembourse la totalité de la TPS.
Cela revient à dire que le gouvernement du Québec taxe... les taxes municipales... payées à même notre revenu après... impôt.
C’est bien beau de se donner comme objectif de rééquilibrer les finances du gouvernement du Québec, mais pas au prix de la taxation aiguë!

Les pompes-funèbres de M. Laliberté

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Les pompes-funèbres de M. Laliberté
PHOTO LE JOURNAL DE MONTRÉAL, CHANTAL POIRIER

Loïc Tassé
Peut-on tout acheter avec un milliard de dollars ?
Le projet de l’ancien patron du Cirque du Soleil sur l’île Sainte-Hélène laisse songeur, pour dire le moins.
On ne sait pas encore grand-chose de l’entreprise de pompes-funèbres que veut lancer Guy Laliberté. Étant donné le vieillissement des populations, l’industrie de la mort a hélas de belles années devant elle en Occident. Sans doute y a-t-il  beaucoup d’argent à faire dans ce domaine.
Mais faut-il pour autant sacrifier des terrains de l’île Sainte-Hélène pour satisfaire le goût du lucre de M. Laliberté ? En quoi son projet serait-il un apport à Montréal ? M. Laliberté dit que son projet se ferait en partie sur des stationnements de l'île Sainte-Hélène. Mais il faudra donc déplacer les stationnements ailleurs sur l’île. Lors des événements sur l’île, pendant le festival des feux d’artifice par-exemple, les stationnements sont pleins.  À moins qu’en fait, M. Laliberté ne convoite des terrains ailleurs, comme sur l’île Notre-Dame, et que sa demande pour l’île Sainte-Hélène soit une façon de manipuler l’opinion publique pour faire passer le projet sur d’autres terrains publics.
Rappelons que la moitié du parc de la montagne est occupée par un cimetière. Il y a déjà quelque chose de profondément triste à réaliser que le cœur géographique de la ville de Montréal est un cimetière. Est-il bien judicieux d’ériger un cimetière devant une des portes d’entrée de Montréal ? C’est un geste symboliquement fort.
Et que dire des autres entreprises de pompes-funèbres qui pourraient légitimement se plaindre de l’aide déloyale que l’État apporterait à une entreprise privée concurrente en lui vendant des terrains publics ? Les cimetières qui grugent la plus grande partie du Mont-Royal pourraient-ils s’appuyer sur le précédent créé par le projet de M. Laliberté pour demander de nouveaux terrains de la Montagne pour soutenir leur croissance ?
Le plus triste là-dedans est que dans quelques années, M. Laliberté voudra sans doute vendre son entreprise funéraire à de riches Chinois ou à de riches Américains. Gageons que son beau complexe funéraire deviendrait un jour un beau complexe de condos.
Vraiment, on attend mieux de M. Laliberté. Peut-on lui suggérer de s’occuper des vivants avant de penser aux morts ? Quant à M. Coderre, il devrait savoir que les morts ne votent plus au Québec, depuis longtemps. 

L'ex-juge Ian Binnie tranchera les litiges sur les dépenses des sénateurs

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Les trois sénateurs suspendus sans salaire: Pamela Wallin, Patrick Brazeau et Mike Duffy
Les trois sénateurs suspendus sans salaire: Pamela Wallin, Patrick Brazeau et Mike Duffy

Exclusif - Selon nos informations, c'est l'ancien juge de la Cour suprême du Canada Ian Binnie qui sera nommé comme arbitre indépendant pour trancher les cas litigieux au Sénat.
Le président de la Chambre haute, Léo Housakos, en fera officiellement l'annonce ce matin.
Il s'agit d'une nomination stratégique faite au moment où le Sénat se prépare à encaisser le coup du rapport du vérificateur général sur les dépenses des sénateurs qui doit être remis à M. Housakos la semaine prochaine.
Selon nos sources, de sérieux problèmes de réclamations de dépenses ont été soulevés chez près d'une dizaine de sénateurs. D'autres seront nommés dans le rapport, mais pour des erreurs moins graves.
Le nouvel arbitre aura notamment pour tâche de recommander au Sénat les sommes qui devront être remboursées au cas par cas.Il n'aura toutefois pas le mandat de se pencher sur les cas qui soulèvent des allégations criminelles.
Au cours des deux dernières années, le vérificateur général a mené une étude sur les dépenses des sénateurs à la suite des révélations des dépenses problématiques de trois sénateurs conservateurs - Patrick Brazeau, Mike Duffy et Pamela Wallin - de même que du sénateur libéral Mac Harb.
Le vérificateur général a institué cette vérification à la demande du Sénat.

L'Irak annonce une opération pour « libérer la province d'Al-Anbar »

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

Mise à jour le mardi 26 mai 2015 à 8 h 12 HAE  Reuters
Des miliciens chiites sont arrivés samedi à Khalidiya, à 100 km à l'ouest de Bagdad, pour défendre la ville contre une attaque de l'État islamique. Ils venaient prêter main-forte dans une alliance circonstan à des combattants issus de tribus sunnites et des policiers locaux.
 Photo :  PC/AP

Des miliciens chiites sont arrivés samedi à Khalidiya, à 100 km à l'ouest de Bagdad, pour défendre la ville contre une attaque de l'État islamique. Ils venaient prêter main-forte, dans une alliance circonstancielle, à des combattants issus de tribus sunnites et des policiers locaux
Les autorités irakiennes ont annoncé mardi le début d'une opération militaire de grande envergure visant à libérer la province majoritairement sunnite d'Al-Anbar, à l'ouest de Bagdad, de l'emprise du groupe djihadiste sunnite Etat islamique (EI).
Ahmed Al-Assadi, un porte-parole des milices chiites Hachid Chaabi (Comités de mobilisation populaire) a précisé pendant une conférence de presse retransmise à la télévision d'État que les miliciens seraient aux commandes de cette opération baptisée « Labeïk ya Hussein ».
Cette expression extrêmement connotée religieusement, que l'on peut traduire par « Je réponds à ton appel, ô Hussein », se réfère à l'appel à l'aide lancé par l'imam Hussein, le troisième imam chiite, à la bataille de Kerbala, en 680. Hussein y trouva la mort, que les chiites commémorent chaque année par le deuil de l'Achoura.
Ce cri de ralliement illustre la confessionnalisation croissante du conflit irakien, le gouvernement de Bagdad, qui avait dans un premier temps évité de faire appel aux milices
chiites, réputées pour leur brutalité, prenant le risque de s'aliéner davantage les tribus sunnites qui ne soutiennent pas encore l'EI.
« L'opération Labeïk ya Hussein est dirigée par les Hachid Chaabi en coopération et en coordination avec les forces armées », a déclaré le porte-parole. « Nous pensons que la libération de Ramadi ne prendra pas longtemps. »
Les miliciens chiites et l'armée irakienne ont lancé samedi une contre-offensive visant à reprendre Ramadi, le chef-lieu de la province d'Al-Anbar, tombé le week-end précédent aux mains de l'EI, et dans un premier temps à arrêter la progression des insurgés sunnites en direction de Falloujah et, au-delà, Bagdad.
Ahmed Al-Assadi n'a pas voulu préciser combien de miliciens, pour la plupart entraînés et armés par l'Iran, participent à l'opération en cours. « Ils sont nombreux », a-t-il dit.

Accessibilité aux médecins: Québec et les omnipraticiens s'entendent

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Publié par La Presse Canadienne le lundi 25 mai 2015 à 14h25. Modifié par Charles Payette le mardi 26 mai 2015
Accessibilité aux médecins: Québec et les omnipraticiens s'entendent
Le docteur Louis Godin et Gaétan Barrette, ministre de la Santé
/Cogeco Nouvelles
MONTRÉAL - Les médecins de famille sont finalement parvenus à une entente avec le ministère de la Santé concernant les quotas de patients à voir. Il n'y aura plus de nombre minimal de patients à voir pour chaque médecin, mais ils devront collectivement voir plus de patients.
Un objectif clair a été donné: 85 pour cent des Québécois qui désirent avoir un médecin de famille devront être inscrits auprès d'un médecin de famille d'ici le 31 décembre 2017, à défaut de quoi le projet de loi 20 pourrait s'appliquer aux omnipraticiens.
D'ici là, un suivi périodique sera effectué afin de s'assurer qu'il y ait progression, au fil des mois et des années, d'ici le 31 décembre 2017.

L'entente à cet effet a été paraphée, lundi à Montréal, par le ministre de la Santé et des Service sociaux, Gaétan Barrette, et le président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec, le docteur Louis Godin.

Le projet de loi 20, qui vise aussi les médecins spécialistes et qui contient également des dispositions sur les techniques de fertilité, devrait tout de même être adopté. Mais, pour le moment, les médecins de famille ne seront pas visés par ses dispositions comme les quotas et les pénalités.

«Mon rêve, c'est que le projet de loi 20 — qui deviendra peut-être un jour une loi — ne s'applique jamais. Il ne s'appliquera pas pour les médecins de famille si les médecins de famille livrent (la marchandise) tel que proposé par leur président», a résumé le ministre Barrette.

Reste à savoir si chaque médecin se sentira concerné par l'objectif à atteindre collectivement ou si certains seront tentés d'attendre que d'autres médecins fassent l'effort à leur place de recevoir plus de patients.

Le docteur Godin a admis que cette réalité pouvait se présenter. «C'est un engagement très, très formel que l'on prend. Donc, on va prendre les moyens nécessaires pour s'assurer que ce soit un engagement collectif, que l'ensemble des médecins y participent et qu'individuellement, ils ne fassent pas reposer le succès de ces mesures-là sur les épaules de leurs confrères à côté», a-t-il affirmé.

Le docteur Godin s'est dit optimiste de parvenir à atteindre l'objectif global d'accroissement de l'accessibilité donné par le ministère sans avoir à passer par le projet de loi 20 et ses quotas de nombre de patients à voir par médecin, sous menace de pénalité financière.

«Si on a pris cette voie-là, c'est parce que des analyses qu'on a faites, des discussions qu'on a menées, on a la profonde conviction que les résultats seront là à la fin de la date butoir et que le projet de loi 20 ne sera, pour les médecins de famille, qu'un souvenir», a opiné le docteur Godin.

Le ministre Barrette a dit voir un moment «historique» dans la signature de cette entente, puisqu'elle compte un objectif chiffré, soit un pourcentage d'accessibilité aux médecins de famille.

Moyens

Il a souligné que cette entente avec les omnipraticiens, en plus de prévoir de façon globale une plus grande accessibilité, prévoit aussi «une meilleure couverture du territoire au profit d'une meilleure offre de services de proximité, ainsi qu'un meilleur équilibre de la pratique entre le cabinet et l'hôpital».

Pour parvenir à l'objectif visé, entre autres mesures, on reconnaîtra la prise en charge et le suivi des patients comme une Activité médicale particulière (AMP), ces activités que les médecins sont particulièrement invités à pratiquer pour répondre aux besoins.

De plus, le ministère de la Santé s'engage à déployer «tous les efforts nécessaires» pour favoriser l'inscription des patients et leur suivi par le médecin, peu importe le milieu où il pratique. Parmi ces efforts figurent l'accès au dossier médical électronique, l'accès aux consultations spécialisées, l'accès au plateau technique et l'amélioration du soutien technique et administratif.

De même, le ministère poursuivra l'implantation de nouveaux Groupes de médecins de famille (GMF) et des super cliniques déjà promises par le gouvernement Couillard, ces GMF-R pour «Groupes de médecine de famille réseau».

La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec est un syndicat professionnel qui représente 8800 membres.

Toujours autant de temps passé dans les urgences

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Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le mardi 26 mai 2015 à 06h19. Modifié à 08h29.
Toujours autant de temps passé dans les urgences
Freedigitalphotos.net
(Cogeco Nouvelles) - Malgré de belles promesses depuis dix ans, les Québécois passent toujours autant de temps dans les urgences des hôpitaux.

La durée moyenne de séjour atteint 16 heures 42 minutes cette année. C'est 42 minutes de plus qu'il y a dix ans.
Selon La Presse, ce séjour, qui représente le nombre d'heures passées sur civière avant d'être transféré aux étages ou d'obtenir son congé, dépasse 15 heures depuis 10 ans.
C'est dans la région de Lanaudière que l'attente aux urgences a été la plus longue en 2014-2015 : 25 heures et 12 minutes, suivi de l'Outaouais, des Laurentides et de la Montérégie.
La région de Montréal a enregistrée sa meilleure performance en cinq ans, avec 18 heures et 6 minutes.

Commissaire à l'éthique: PKP met ses adversaires en garde

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Publié par La Presse Canadienne le lundi 25 mai 2015 à 18h29. Modifié par Charles Payette le mardi 26 mai 2015
Commissaire à l'éthique: PKP met ses adversaires en garde
Pierre Karl Péladeau/PC

QUÉBEC - Le chef péquiste Pierre Karl Péladeau a mis ses adversaires en garde contre la tentation aujourd'hui d'utiliser contre lui une commission parlementaire qui doit réfléchir sur le code d'éthique des députés.
M. Péladeau a affirmé que les libéraux et caquistes devront assumer les conséquences de leurs gestes s'ils instrumentalisent politiquement l'analyse du rapport du commissaire à l'éthique Jacques Saint-Laurent, prévue aujourd'hui en commission parlementaire.
Lors d'un point de presse, pendant qu'il faisait campagne avec son candidat Clément Laberge, en prévision d'une élection partielle, M. Péladeau a reconnu que la commission parlementaire qui entendra M. Saint-Laurent est nécessaire puisque cette audition fait suite à l'entrée en vigueur progressive du code d'éthique, de 2010 à 2012.
«C'est une commission qui est chargée de recevoir et de discuter du rapport du commissaire à l'éthique, de son expérience des trois ou quatre dernières années, a-t-il dit. C'est de ça dont il s'agit. Si maintenant on décide de faire autre chose et qu'effectivement on l'instrumentalise politiquement, le cas échéant, ce seront ceux qui ont décidé de s'engager dans cette direction qui auront à subir les conséquences des gestes qu'ils posent.»

Au cours des derniers mois, libéraux et caquistes ont répété que la situation de M. Péladeau, en raison de sa position d'actionnaire de contrôle du conglomérat Québecor, était incompatible avec ses fonctions politiques, en raison des risques de conflits d'intérêts.

M. Péladeau a exprimé lundi le souhait que les députés libéraux et caquistes participant à la commission s'en tiennent au contenu du rapport, dont certaines des recommandations évoquent toutefois indirectement la situation du chef péquiste.

«Osons espérer que les libéraux et les caquistes ne feront pas d'instrumentalisation politique mais avec les libéraux tout est à prévoir», a-t-il dit.

À ce stade-ci, M. Péladeau ne s'attend pas à avoir à s'exprimer dans le cadre des travaux de la commission parlementaire.

«Nous verrons bien la tournure des événements mais j'ose espérer, comme je viens de le réitérer, que ce sera une commission qui s'en tiendra à l'analyse du rapport», a-t-il dit.

Lundi, M. Péladeau a répété qu'il placera volontairement ses actifs dans une fiducie sans droit de regard, alors que seuls les membres du conseil des ministres doivent se conformer à une telle exigence.

Le chef péquiste interdira toutefois à son fiduciaire toute vente d'actifs, une instruction que ses adversaires jugent incompatible avec le concept de fiducie sans droit de regard.

Dans le document déposé l'hiver dernier à l'Assemblée nationale, le commissaire Jacques Saint-Laurent recommande de revoir les règles sur les conflits d'intérêts pour les simples députés qui détiendraient des actifs les plaçant dans des «situations exceptionnelles», un cas qui n'avait pas été prévu quand le code a été adopté en 2010.

«À ce moment, les élus n'avaient pas anticipé la possibilité qu'un membre de l'Assemblée nationale, qui n'est pas membre du Conseil exécutif, détienne des intérêts dont l'importance ou la nature soit telle qu'ils le mettent constamment à risque de se retrouver en situation de conflit d'intérêts ou de faire l'objet d'une allégation à cet égard», a écrit le commissaire.

M. Saint-Laurent souhaite également que les parlementaires clarifient «si l'élu peut, lorsqu'il confie ses intérêts à un fiduciaire ou un mandataire indépendant, donner une instruction formelle de ne pas aliéner ses biens».

«Il est impératif que la fiducie ou le mandat sans droit de regard ne soit pas rendu fictif par des instructions qui pourraient porter atteinte à l'indépendance ou à l'autonomie du fiduciaire ou du mandataire», a-t-il écrit.

La semaine prochaine, la commission entendra ensuite le jurisconsulte Claude Bisson, qui avait déjà formulé un avis précisant qu'un député ne pouvait interdire à son fiduciaire de vendre ses actifs.

Cette déclaration, faite en réponse à une demande d'information des libéraux, avait mené M. Péladeau a accusé M. Bisson d'être en conflit d'intérêts car son fils a été licencié par Québecor à la suite du lock-out au Journal de Montréal, une filiale du conglomérat.

La semaine dernière, le député péquiste Jean-François Lisée a affirmé qu'il ne participerait pas aux travaux de la commission afin d'éviter d'exprimer un point de vue différent de celui de M. Péladeau.

L'automne dernier, M. Lisée avait affirmé que la situation de M. Péladeau, dont l'entreprise est active dans les secteurs des médias et des télécommunications, était «une bombe à retardement».

Lundi, une porte-parole péquiste, Antonine Yaccarini, a indiqué que l'aile parlementaire sera représentée par les députés Stéphane Bédard, Stéphane Bergeron, Pascal Bérubé et Agnès Maltais.

Par ailleurs, dans son rapport, le commissaire suggère aussi aux députés de revoir les règles pour déterminer si les députés peuvent exercer d'autres fonctions simultanément.

«Le risque d'être placé dans une situation de conflit d'intérêts est inévitablement plus important lorsqu'il y a cumul de fonctions», indique le document.