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vendredi, mai 20, 2016

MTQ: l’entourage de Philippe Couillard inquiète l’opposition

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Le «flot de l’information» doit être amélioré, convient le premier ministre

20 mai 2016 | Marco Bélair-Cirino - Correspondant parlementaire à Québec | Québec
Le premier ministre Philippe Couillard a convenu de la nécessité d’«améliorer» le «flot de l’information» au sommet de l’État.
Photo: Jacques Boissinot La Presse canadienne
Le premier ministre Philippe Couillard a convenu de la nécessité d’«améliorer» le «flot de l’information» au sommet de l’État.

Sur la sellette, le premier ministre Philippe Couillard a renvoyé deux hauts dirigeants du ministère des Transports (MTQ), jeudi. Mais cela s’est avéré insuffisant pour rassurer les partis d’opposition, qui s’inquiètent de voir le chef du gouvernement être tenu dans l’ignorance à propos de dossiers critiques par sa garde rapprochée.

M. Couillard a appris l’existence de la lettre du député de Marguerite-Bourgeoys, Robert Poëti, recensant des « irrégularités » dans le processus d’octroi de contrats du ministère des Transports (MTQ) trois semaines après qu’elle eut été portée à l’attention de son directeur de cabinet, Jean-Louis Dufresne.

« Moi, j’aurais des doutes sur mon entourage, si j’étais à sa place », a fait valoir le chef de l’opposition officielle, Sylvain Gaudreault, lors de la période de questions jeudi.

« Monsieur le Premier Ministre, êtes-vous atteint du syndrome Gérald Tremblay ? » a par la suite demandé le leader parlementaire de la CAQ, François Bonnardel.

M. Couillard a convenu de la nécessité d’« améliorer » le « flot de l’information » au sommet de l’État. Il a réitéré au passage sa confiance à l’endroit de M. Dufresne. « Mon chef de cabinet fait un excellent travail dans un grand nombre de dossiers excessivement critiques pour le gouvernement du Québec, pour la société du Québec », a-t-il souligné à l’Assemblée nationale.

Le premier ministre a cependant opéré un changement de garde au MTQ. Il a notamment démis de ses fonctions la sous-ministre Dominique Savoie, et ce, même s’il la décrivait comme « une des hautes fonctionnaires les plus respectées de l’administration publique du Québec » mercredi. « Il est essentiel de conserver la confiance des citoyens envers les institutions. Ça m’apparaît absolument critique », a-t-il déclaré après avoir pris connaissance de la lettre de démission de la consultante au MTQ Annie Trudel… datée du 4 avril dernier.

L’ancienne agente de l’Unité anticollusion (UAC) et de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) résume en quatre pages les « multiples résistances » auxquelles elle s’est heurtée durant l’examen du processus d’octroi de contrats par le MTQ : « culture du secret »,« contrôle d’informations »… « Je n’ai pas l’intention de continuer à travailler avec des gens qui mettent constamment des bâtons dans les roues et déploient tant d’efforts à gérer l’image plutôt que de prendre le taureau par les cornes et apporter les changements nécessaires afin de rétablir l’intégrité du ministère, de ses processus et des détenteurs de charge publique », a-t-elle écrit à Pierre Ouellet. Celui-ci était à ce moment directeur de cabinet du ministre des Transports, Jacques Daoust. Il a aussi été limogé jeudi.

À micro fermé, des élus ont dit déplorer de voir Mme Savoie et M. Ouellet porter seuls le blâme. « Qu’en est-il du sous-ministre associé André Caron ? Tout le monde l’oublie, lui ? Il est pourtant patron des directions territoriales. Tout passe par son bureau », a dit plus d’un élu au Devoir.

« Touriste et spectateur »

M. Couillard se comporte en « touriste » et en « spectateur », a dénoncé le chef caquiste, François Legault. « On a besoin, au Québec, d’avoir un premier ministre qui a du leadership. C’est vrai en éducation, c’est vrai en transport », a-t-il tonné. Selon lui, la crise qui ébranle le MTQ depuis 48 heures illustre un « sérieux problème de gestion » au sein de l’État québécois. À ses yeux, la situation commande non seulement le renvoi de M. Dufresne, mais également celui du secrétaire général du gouvernement, Roberto Iglesias.

Le feu de Fort McMurray a traversé la frontière Alberta-Saskatchewan

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Le gigantesque feu de forêt de la région de Fort McMurray, en Alberta, continue de s’étendre et a traversé la frontière de la Saskatchewan, la province voisine, a indiqué jeudi le service des incendies.
Toujours hors de contrôle, le feu de Fort McMurray a ravagé plus de 5050 km2 de forêts, soit 820 km2 de plus en 24 heures. La surface brûlée a doublé en une semaine, a dit Chad Morrisson, directeur du service d’incendie de l’Alberta.
S’appuyant sur des calculs à partir des images satellites, M. Morrisson a estimé que les flammes ont brûlé un peu plus de 700 hectares en Saskatchewan.
Sans évaluer les surfaces détruites, Steve Roberts, directeur des incendies de la Saskatchewan a confirmé que le feu avait franchi la ligne frontalière.
Le feu déclenché le 1er mai dans les forêts en banlieue de Fort McMurray a forcé l’évacuation de près de 100 000 personnes de la région de cette ville pétrolière.
Cet incendie a donc dévasté les forêts sur les 80 kilomètres vers l’est pour atteindre la Saskatchewan, et les flammes sont maintenant à près de 40 km des bourgades de Clearwater River et de La Loche.
À Fort McMurray, les pompiers continuaient jeudi de contenir l’avancée des feux autour des sites pétroliers au nord de la ville.
Les travaux de réhabilitation des réseaux et des infrastructures se poursuivaient dans la ville où les premiers habitants, sur une base volontaire, pourraient commencer à revenir à partir du 1er juin, selon la première ministre de l’Alberta Rachel Notley.
Ce calendrier du retour des dizaines de milliers d’habitants, à l’exception de ceux originaires des deux quartiers brûlés, est prévu sur deux semaines pour peu que les conditions posées par le gouvernement soient remplies.
Le retour s’amorcera si le feu ne présente plus de menace immédiate et durable pour la ville et les installations pétrolières, avec l’absence des épaisses fumées qui compliquent actuellement le travail dans Fort McMurray.
Mme Notley a également posé comme conditions la réouverture de toutes les voies de circulation, la disponibilité des services d’urgence, la remise en état des réseaux électriques et de gaz, et la réouverture des banques, des magasins d’alimentation et des services municipaux.

Marché du travail: le Québec accueille trop d’immigrants, selon Lisée

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AGENCE QMI
MISE à JOUR 
Jean-François Lisée  Le Québec reçoit trop d’immigrants et devrait réduire son objectif d’accueillir 50 000 nouveaux arrivants chaque année, selon le candidat à la chefferie du Parti québécois Jean-François Lisée.
Le député de Rosemont croit que malgré la pénurie de main-d’œuvre, le Québec ne peut pas se permettre d’accueillir autant de nouveaux citoyens.
«Je brise un tabou, 50 000 par année, c’est l’échec», a lancé jeudi Jean-François Lisée, ajoutant que le Québec n’a tout simplement pas les moyens d’accueillir autant d’immigrants.
Jean-François Lisée accuse le gouvernement Couillard d’avoir déterminé arbitrairement cet objectif.
«Le chiffre de 50 000 est parfaitement idéologique, a-t-il soutenu. Il a été inventé par un gouvernement libéral sous la pression des organisations patronales qui aiment ça avoir beaucoup de gens qui cherchent un emploi parce qu’elles les payent moins cher».
Jean-François Lisée n’a toutefois pas voulu s’avancer à déterminer un nombre idéal, afin d’éviter toute partisanerie. Il croit que le mandat de le déterminer devrait être confié au vérificateur général qui s’est déjà penché sur la question dans son rapport en 2010. Le bureau du vérificateur avait alors écorché le ministère de l’Immigration sur le travail de sélection et de suivi auprès des immigrants.
Le Québec est mal préparé pour répondre aux aspirations des immigrants, selon le député péquiste, entre autres en ce qui concerne la reconnaissance des diplômes.
«Ceux qui viennent, ils pensaient être ingénieurs, ils sont chauffeurs de taxi, ils pensaient être infirmières, ils travaillent dans un café», a affirmé M. Lisée.
Le candidat à la chefferie du Parti québécois propose donc un système de prêt étudiant sur mesure pour que les nouveaux arrivants puissent se consacrer entièrement à la mise à niveau de leur diplôme.
«Une sorte de prêt étudiant pour les immigrants adultes qui viennent en se disant: “je veux réaliser mon rêve au Québec, ça me prend deux ans d’études de plus et je ne veux pas travailler à laver de la vaisselle pendant que je fais ça”» a-t-il expliqué.

Le ministre israélien de la Défense démissionne avec fracas

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PUBLIÉ AUJOURD'HUI À 8 H 01
Le ministre israélien de la Défense démissionnaire Moshe Yaalon lors d’une réunion du cabinet du premier ministre Benyamin Nétanyahou (à droite)
Le ministre israélien de la Défense démissionnaire Moshe Yaalon lors d’une réunion du cabinet
 du premier ministre Benyamin Nétanyahou (à droite) 
 
PHOTO : ? POOL NEW / REUTERS

«Aujourd'hui, je me sens bien» - Robert Poëti

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Publié par Danielle Arsenault pour 98,5 fm le jeudi 19 mai 2016 à 19h50. Modifié à 20h07.
«Aujourd'hui, je me sens bien» - Robert Poëti
Robert Poëti/PC / Archives
(98,5 FM) - À l'origine de ce qui est maintenant convenu d'appeler l'«Affaire Poëti», Robert Poëti se réjouit des actions prises par le gouvernement Couillard jeudi.
ON EN PARLE EN ONDES :
Il y a trois semaines, M. Poëti avait même exprimé ses craintes à l’actuel ministre Jacques Daoust quant à la gestion douteuse qui se poursuivait au sein de ce ministère. Il lui avait alors fait parvenir une lettre dans laquelle il décrivait plusieurs faits troublants.
«Indépendamment de la décision du premier ministre face à Madame Savoie, aujourd’hui, je me sens bien. Parce qu’on travaille pour les Québécois et pour moi, c’était un peu difficile d’accepter qu’après 21 mois de travail pour justement collaborer avec l’ensemble des gens du ministère qui voulaient le faire, de s’assurer que les structures soient efficaces, de s’assurer que les sonneurs d’alertes qui veulent parler puissent le faire, être capable d’installer l’imputabilité», a-t-il dit en entrevue avec Paul Houde, jeudi.
Quand l’ancien ministre des Transports a appris qu’Annie Trudel avait remis sa démission parce qu’elle n’avait pas de collaboration de la part du MTQ, M. Poëti a décidé d’agir.
«Je me suis senti obligé d’informer M. Daoust et le chef du cabinet du premier ministre qu’il y avait des choses qu’il fallait vérifier, autant sur le volet administratif que criminel. Donc, les actions posées aujourd’hui me réjouissent, notamment l’annonce du premier ministre qui a décrété qu’il y aurait un inspecteur général en permanence. Moi je suis assez content d’entendre ça. Que la vérificatrice générale soit au dossier, ça me rassure. Et que l’UPAC dit qu’il y a des enquêtes sur certains dossiers au ministère. Quand je vois tout ça, oui, ç’a été une semaine difficile, mais moi je suis rassuré.»
Toutefois, le député de Marguerite-Bourgeoys ne croit pas que sa démotion en février dernier avait pour but de le faire taire.
Pour écouter l'intégral de l'entrevue de Robert Poëti, écoutez l'audio plus haut.

«Philippe Couillard n'est pas un leader» - François Legault

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Publié par Danielle Arsenault pour 98,5 fm le jeudi 19 mai 2016 à 20h27. Modifié à 20h33.
«Philippe Couillard n'est pas un leader» - François Legault
Philippe Couillard/PC
(98,5 FM) - Quand le premier ministre Philippe Couillard mentionne qu'il a été mis au courant des révélations de Robert Poëti que mercredi matin alors que son chef de cabinet avait été informé il y a trois semaines, le chef de la CAQ, François Legault estime que cette situation ne fait aucun sens.
ON EN PARLE EN ONDES :
«Ça n’a aucun bon sens. D’abord (ce sont) des allégations très graves, assez graves pour qu’on démette aujourd’hui la sous-ministre. Mais la question qu’on se pose tous aujourd’hui c’est: ''si Louis Lacroix n’avait pas rendu toutes ces informations publiques, est-ce que M. Couillard aurait agi?'' Ça n’a aucun bon sens que le directeur de cabinet du premier ministre ait eu cette information il y a trois semaines et qui ne s’est rien passé pendant trois semaines. M. Couillard a un sérieux problème de gestion. Ou ça ne l’intéresse pas le ministère des Transports? A-t-on un premier ministre qui est un touriste?», s’est insurgé le chef de la Coalition Avenir Québec en entrevue à Paul Houde, jeudi.
«Le problème, c’est le premier ministre, de poursuivre M. Legault. Ce n’est pas juste un problème de trois semaines. M. Poëti a été là pendant presque deux ans et il a vu tous ces problèmes-là. Comment se fait-il qu’un premier ministre qui devrait être un leader ne rencontre pas régulièrement ses ministres pour voir quels sont les enjeux et les problèmes? On voit de plus en plus que Philippe Couillard n’est pas un leader. Il n’a pas de vision. Avec tout ce qui s’est passé à la Commission Charbonneau, comment se fait-il que M. Couillard ne se soit pas intéressé à ce qui se passait aux Transports depuis des mois?»