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jeudi, décembre 15, 2016

Trump, le président désigné le moins populaire depuis des décennies

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Publié le 15 décembre 2016 à 09h25 | Mis à jour à 09h45
Selon la moyenne des récents sondages calculée par... (photo Associated Press)
Selon la moyenne des récents sondages calculée par le site Real Clear Politics, environ 50% des Américains ont une opinion défavorable de Donald Trump.
PHOTO ASSOCIATED PRESS
gence France-Presse
Washington
La cote de popularité de Donald Trump aux États-Unis s'est améliorée depuis son élection à la Maison-Blanche le 8 novembre, mais il reste le président désigné le moins apprécié depuis des décennies.
Selon la moyenne des récents sondages calculée par le site Real Clear Politics, environ 50% des Américains ont une opinion défavorable du républicain, contre 45% favorable. Le jour de l'élection, 58% des électeurs avaient des sentiments négatifs envers lui.
Le républicain reste à la traîne par rapport à ses deux prédécesseurs, selon un sondage CBS paru jeudi: plus d'un Américain sur trois craignent qu'il ne soit un mauvais président, contre 7% pour Barack Obama en décembre 2008 et 14% pour George W. Bush en décembre 2000.
L'institut Gallup, dont les données remontent à l'élection de Bill Clinton en 1992, estime que Donald Trump a largement battu un record sur la manière dont il mène la transition présidentielle, avec 48% des participants désapprouvant son action, et 48% l'approuvant.
Par comparaison, les trois quarts des Américains approuvaient la transition de Barack Obama, et les deux tiers pour Bill Clinton.

Poutine serait impliqué dans le piratage des démocrates

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Publié le 14 décembre 2016 à 22h30 | Mis à jour le 15 décembre 2016 à 06h56
Vladimir Poutine n'aurait jamais pardonné à Hillary Clinton... (Photothèque Le Soleil)
PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL
Vladimir Poutine n'aurait jamais pardonné à Hillary Clinton des déclarations publiques faites lorsqu'elle était chef de la diplomatie américaine, mettant en doute l'intégrité d'élections législatives en Russie.

Agence France-Presse
Washington
Deux hauts responsables du renseignement américain estiment que le président russe Vladimir Poutine s'est personnellement impliqué dans les piratages informatiques qui ont marqué l'élection présidentielle, motivé par un désir de revanche contre la démocrate Hillary Clinton, avançait la chaîne NBC mercredi.
Vladimir Poutine aurait lui-même donné les instructions sur la façon de filtrer et d'utiliser les messages dérobés aux démocrates après les piratages informatiques, affirmait la chaîne américaine mercredi soir, en citant deux hauts responsables ayant eu connaissance de cette information.
Les responsables disent avoir un «haut degré de confiance» dans ces conclusions.
«Les absurdités ne peuvent reposer sur aucun fondement», a rétorqué jeudi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, balayant ces allégations.
La CIA a conclu dans un rapport secret révélé la semaine dernière par le Washington Post que la Russie était intervenue par ses cyberattaques dans la campagne électorale dans le but précis d'aider Donald Trump à être élu, et non dans le but plus général de troubler le bon déroulement de l'élection. Le président élu a rejeté avec virulence ces allégations.
Selon NBC, Vladimir Poutine n'aurait jamais pardonné à Hillary Clinton des déclarations publiques faites lorsqu'elle était chef de la diplomatie américaine, mettant en doute en 2011 l'intégrité d'élections législatives en Russie. Il l'aurait aussi accusée d'avoir alors encouragé les manifestants à descendre dans la rue.
Les hauts responsables du renseignement ont assuré à NBC que Vladimir Poutine aurait dans un premier temps agi pour se venger de la candidate démocrate, avant d'élargir son objectif en cherchant à montrer au monde les défaillances de la politique américaine et, selon les mots de l'un des responsables, «diviser les alliés cruciaux des États-Unis en leur donnant l'impression qu'ils ne peuvent plus compter sur les États-Unis comme un leader mondial crédible».
En vue de possibles représailles, les services de renseignement américains examineraient de près la fortune personnelle de Vladimir Poutine, a ajouté NBC en citant les responsables américains.

Québec ajoute 80 millions à l'aide financière aux études

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EXCLUSIF
Publié le 15 décembre 2016 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Un étudiant ne sera plus pénalisé dans le... (ARCHIVES PC)
Un étudiant ne sera plus pénalisé dans le calcul de son aide financière
 parce qu'il touche une pension alimentaire pour enfant, annoncera
la ministre de l'Enseignement supérieur, Hélène David, aujourd'hui.
ARCHIVES PC
Tommy Chouinard
TOMMY CHOUINARD
La Presse
(Québec) Québec se rend aux arguments des associations étudiantes et injecte 80 millions de dollars de plus dans le régime de prêts et bourses. Une annonce rendue possible grâce à... Ottawa.
Un étudiant ne sera plus pénalisé dans le calcul de son aide financière parce qu'il touche une pension alimentaire pour enfant, annoncera la ministre de l'Enseignement supérieur, Hélène David, aujourd'hui. À l'heure actuelle, une pension alimentaire est considérée comme un revenu, de sorte qu'elle vient réduire les chances d'un étudiant d'obtenir de l'aide.
Une nouvelle mécanique fera en sorte que le revenu de la pension alimentaire sera compensé entièrement par une hausse du seuil des dépenses admises.
Les dépenses admises dans le calcul de l'aide financière seront également revues à la hausse pour tous. Les «frais de subsistance», donc les dépenses liées au logement et à la nourriture, s'élèvent à 837 $ par mois pour un étudiant à temps plein qui ne réside pas chez ses parents. Ces frais sont indexés chaque année depuis 2007, mais ils ne l'ont pas été pendant 8 des 20 dernières années. Québec viendra corriger la situation. Résultat : l'aide financière sera plus généreuse pour l'étudiant.
L'ajout de 80 millions est significatif. Cela représente une hausse de plus de 10% du coût du régime, considéré comme le plus généreux en Amérique du Nord. Québec y consacre 745 millions cette année, une hausse de 42 millions, ou 6%, par rapport à 2015-2016, selon le dernier budget Leitao. Cette augmentation s'explique par la hausse du nombre d'étudiants admissibles et l'indexation de différents paramètres entrant dans le calcul de l'aide financière, peut-on lire dans les documents budgétaires. Au cours des cinq dernières années, le coût du programme a bondi d'environ 36%.
Une aide qui vient du budget Morneau
Hélène David fera son annonce en compagnie de l'Union étudiante du Québec et de la Fédération étudiante collégiale du Québec. Ces deux associations avaient réclamé une bonification du programme de prêts et bourses grâce aux 80 millions en provenance d'Ottawa.
Car cette cagnotte découle du budget Morneau. Ottawa a annoncé une bonification de 300 millions de dollars par an de son programme de bourses destinées aux étudiants. Il le finance par l'abolition des crédits d'impôt pour études et manuels scolaires.
Comme il a son propre programme d'aide financière aux études, Québec a exercé son droit de retrait avec pleine compensation financière, ce qui représente un transfert de 80 millions.
Les associations étudiantes demandaient au gouvernement Couillard de remettre cette somme «dans les poches des étudiants». Elles avaient fait valoir que les étudiants québécois pouvaient toucher les crédits d'impôt qu'Ottawa a décidé d'abolir pour financer ses nouveaux investissements. Ils risquaient donc d'essuyer une perte de revenus si Québec les privait de la compensation de 80 millions en provenance d'Ottawa.
Le Parti québécois et la Coalition avenir Québec avaient appuyé les revendications des associations étudiantes.

Péladeau: les accusations de Julie Snyder sont «graves» et «diffamatoires»

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Publié le 14 décembre 2016 à 19h54 | Mis à jour le 14 décembre 2016 à 20h47
Pierre Karl Péladeau... (Photo Robert Skinner, Archives La Presse)
Pierre Karl Péladeau
PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE
Les accusations de «harcèlement psychologique» lancées mardi par l'animatrice Julie Snyder à l'endroit de son ex-mari Pierre Karl Péladeau sont «particulièrement graves et fausses», dénonce le magnat des communications. Celui-ci nie «formellement» s'être attaqué à la carrière de Julie Snyder et maintient être dans son droit de poursuivre Daniel Lacombe.
Loin des projecteurs dans le «meilleur intérêt de ses enfants», l'ancien chef du Parti québécois est sorti de son silence mercredi en début de soirée en publiant un communiqué bref, mais incisif. Ainsi, il se devait de «répliquer à ces affirmations diffamatoires [de Julie Snyder] qui ne trouvent aucun fondement».
Mardi, Julie Snyder avait affirmé dans une déclaration écrite transmise aux médias que Pierre Karl Péladeau tentait de «nuire à la carrière, la réputation et à l'image de Mme Snyder». Le camp Snyder dénonçait également les «dérapages juridiques incontrôlables de M. Péladeau».
L'actionnaire de contrôle de Québecor a récemment lancé des procédures civiles contre Daniel Lacombe, l'ancien conjoint de sa défunte compagne Marie-Christine Couture, qui s'est enlevé la vie, le 12 octobre dernier, à Outremont. Pierre Karl Péladeau accuse Daniel Lacombe d'avoir mené une campagne de «vengeance sans précédent» à leur égard. «[Lacombe] s'est lancé dans une inlassable vengeance, une vindicte acharnée visant à détruire cette relation», soutient le document juridique.
Cette poursuite civile de 320 000 $ mentionne également Julie Snyder, bien que celle-ci ne soit pas visée par les procédures judiciaires de son ex-époux. Selon la thèse de la poursuite, des employés de Productions J, l'entreprise de Julie Snyder, auraient «monté un dossier» sur Marie-Christine Couture en fouillant dans l'ordinateur personnel de cette dernière. Aussi, Daniel Lacombe aurait affirmé au frère de Marie-Christine Couture avoir rencontré Julie Snyder pendant des heures.
«La manière dont M. Péladeau a choisi de rendre sa poursuite publique, en l'associant gratuitement à Mme Snyder est ressenti comme un geste de harcèlement supplémentaire s'ajoutant à tous ceux qui, depuis leur séparation, visent à nuire à la carrière, la réputation et à l'image de Mme Snyder. Mme Snyder considère malheureusement qu'il s'agit d'une forme de harcèlement psychologique», a déclaré mardi le camp Snyder. Productions J et Julie Snyder assurent n'avoir jamais eu possession de l'ordinateur de Mme Couture.
Pierre Karl Péladeau soutient dans sa déclaration que les «accusations graves» formulées par Julie Snyder sont «totalement fausses et sans fondement». L'ex-politicien semble également laisser entendre qu'il pourrait à nouveau avoir recours aux tribunaux. «S'il est obligé d'intervenir aujourd'hui, c'est parce que [M. Péladeau] considère devoir prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger sa réputation et entend exercer les moyens légaux et légitimes pour le faire», indique-t-il.
Les deux personnalités publiques, présentement en instance de divorce, ont mis fin en janvier dernier à leur mariage fortement médiatisé. Quatre mois plus tard, Pierre Karl Péladeau a quitté la vie politique et a démissionné de son poste de chef du Parti québécois. 
Cet été, Julie Snyder avait porté plainte à la police de Québec contre un agent d'investigation qui l'avait pris en filature. En vertu d'une injonction, Julie Snyder avait obtenu l'identité de la personne qui avait embauché le détective, surnommé «John Doe». Son identité n'a toutefois pas été révélée.

Sondage CROP: la baisse du PQ se confirme

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Publié le 15 décembre 2016 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
L'enquête CROP de décembre montre que le PQ... (PHOTO PC)
L'enquête CROP de décembre montre que le PQ a perdu cinq points dans les intentions de vote
 depuis l'arrivée en selle de Jean-François Lisée.
PHOTO PC
DENIS LESSARD
La Presse
(Québec) Constatée par CROP en novembre, la chute du Parti québécois dans les intentions de vote se confirme. L'enquête de décembre montre que le PQ a perdu cinq points dans les intentions de vote depuis l'arrivée en selle de Jean-François Lisée.
Le PQ avait 30% des intentions de vote en octobre, selon un coup de sonde réalisé tout de suite après l'arrivée du nouveau chef. Il avait glissé de six points, à 24%, en novembre, une baisse qui se confirme - il a remonté d'un point en décembre, à 25%. Alain Giguère, président de CROP, souligne que la baisse du PQ qu'il avait décelée en novembre est toujours là. Ses résultats avaient été contestés par des chroniqueurs, «là on voit que cela se maintient». «Il y a une baisse réelle, et elle vient de souverainistes déçus qu'on ait reporté le référendum», selon le sondeur. Le PQ avait 73% du vote souverainiste en octobre, il en conservait 57% en novembre et en récolte 61 % en décembre.
Libéral majoritaire
Pour M. Giguère, un tel résultat permet de prédire que les libéraux auraient été réélus avec une nette majorité, si des élections avaient eu lieu cette semaine. L'insatisfaction se maintient, «c'est renversant de voir que le vote libéral se maintient ainsi, surtout après les résultats des quatre élections partielles», observe le spécialiste.
Insatisfaction stable
Rien ne bouge du côté de la satisfaction à Québec. Depuis octobre, la proportion d'électeurs satisfaits reste bloquée à 40%. Inversement, les insatisfaits restent à 56%. Les très satisfaits et les très insatisfaits ne bougent pas davantage, mais ceux qui sont «très insatisfaits» sont six fois plus nombreux que les «très satisfaits». Une question de CROP sur l'humeur des Québécois montre la même stabilité : 52% des gens pensent que le Québec «va dans la mauvaise direction», grosso modo le même score depuis six mois.
Francophones : triple égalité
Les trois partis sont littéralement au coude-à-coude dans leur tentative de séduire l'électorat francophone. Le PLQ obtient 28% des francophones, une augmentation de quatre points par rapport au mois précédent. La CAQ est sur la même marche, à 28%, une baisse de trois points depuis novembre. Le PQ détient une courte avance chez les francophones, à 29% - un point de moins qu'en novembre.
Remontée libérale en région
Selon CROP, le Parti libéral fait une étonnante remontée en région, récoltant 34% sur le territoire en dehors de Québec et Montréal. Une hausse de sept points, que le sondeur Christian Giguère pondère en invitant à la prudence relativement à ces données qui portent sur une partie de l'échantillon (257 répondants sur 1000). Le PQ fait 23% en région, une baisse de deux points. La CAQ continue de dominer dans la région de Québec, où elle récolte 41% des intentions de vote, contre 25% aux libéraux et 23% aux péquistes.
Meilleur premier ministre
Pour un deuxième sondage de suite, la cote de Jean-François Lisée comme «meilleur premier ministre» est en baisse. Tout juste élu chef, il était le choix de 19% des répondants, il glissait à 16% en novembre, et atteint 14% en décembre. François Legault marque le pas à 18%, un point de moins qu'en novembre, cinq points de moins que son sommet de 23% en août dernier. Philippe Couillard reste au même niveau qu'en novembre, il termine premier avec 23%.
Souveraineté : un nouveau palier
Depuis longtemps, les statistiques ne bougent guère du côté de la souveraineté. Depuis le début de l'année, la proportion de Non à un référendum sur la souveraineté oscillait entre 63% et 68%. Palier symbolique, on atteint pour la première fois 70% de Non à un éventuel référendum sur la souveraineté du Québec. «C'est une tendance qu'on voyait depuis un moment, on était près de 70% sans y toucher, là c'est chose faite», résume M. Giguère.
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MÉTHODOLOGIE
Le sondage CROP de décembre a été réalisé à partir de 1000 répondants sur l'internet, par le truchement d'un panel web. La cueillette a été faite du 7 au 12 décembre derniers. Parce qu'il s'agit d'un échantillon non probabiliste, on ne peut pas calculer de marge d'erreur.