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lundi, avril 06, 2015

IRAN Les femmes pourront assister aux matchs sportifs, à certaines conditions


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4 avril 2015 15h47 |Ali Akbar Dareini - Associated Press | Actualités internationales
En juin 2014, de nombreuses femmes avaient assisté à une cérémonie en l’honneur de l’équipe nationale de soccer à la veille de la Coupe du monde.
Photo: Ebrahim Noroozi,
File Associated Press
En juin 2014, de nombreuses femmes avaient assisté à une cérémonie en l’honneur de l’équipe nationale de soccer à la veille de la Coupe du monde.
Les autorités iraniennes ont partiellement levé l’interdiction pour les femmes d’assister à des matchs sportifs, a annoncé samedi un haut responsable des sports.

Le ministre adjoint des Sports, Abdolhamid Ahmadi, a affirmé que le conseil de sécurité de l’Iran avait approuvé un plan de son ministère pour permettre aux femmes et aux familles d’assister à certains événements sportifs, a rapporté l’agence de nouvelles officielles IRNA, ajoutant que le plan entrerait en vigueur cette année.

M. Ahmadi a toutefois prévenu que ce ne serait pas tous les matchs ni tous les stades qui accueilleraient les femmes, et que cette question «dépendrait du type de sport».

Les femmes n’ont pas le droit d’assister à des parties sportives depuis la révolution de 1979, lors de laquelle des religieux islamiques intégristes ont pris le pouvoir. L’idée était d’empêcher des foules d’hommes et de femmes sans lien de parenté de se mêler en public. Quelques exceptions ont permis à des femmes de l’étranger vivant en Iran d’assister à des matchs d’équipes de leur pays d’origine en visite.

Cette annonce survient après que le président de la FIFA, Sepp Blatter, eut pressé l’Iran, le mois dernier, de mettre fin à cette «intolérable» interdiction qui empêche les femmes de voir des matchs de soccer dans les stades du pays.

Les Émirats arabes unis ont récemment été préférés à l’Iran pour accueillir la Coupe d’Asie des nations de football 2019. Quelques responsables ont affirmé que cette interdiction pour les femmes avait été un facteur décisif.

Jacques Parizeau encore critique envers le PQ

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6 avril 2015 16h55 |Lia Lévesque - La Presse canadienne | Québec
L'ex-premier ministre péquiste Jacques Parizeau
Photo: Jacques Nadeau
Archives Le Devoir
L'ex-premier ministre péquiste Jacques Parizeau
L’ancien premier ministre Jacques Parizeau fait, encore une fois, un constat sévère du Parti québécois.

Dans une entrevue de près d’une heure accordée à l’animateur et journaliste Michel Lacombe, de Radio-Canada, qui a été réalisée en février dernier et qui a été diffusée lundi, l’ancien chef péquiste déclare que les péquistes n’ont même pas l’air de croire en eux. «Comment pourraient-ils s’attendre à ce que les Québécois croient en eux?» demande-t-il.
 
Dans la même veine, M. Parizeau réitère l’expression «champ de ruines» qu’il avait utilisée lors d’une allocution prononcée en septembre 2014, lorsqu’il avait dit que les souverainistes se retrouvaient devant un champ de ruines et que le parti était à la «dérive» avec ses sempiternels débats sur l’échéancier et le moment propice pour tenir un référendum. Il qualifie encore une fois ces discussions de «byzantines» et croit qu’il faut revenir à l’essentiel: la souveraineté du Québec.
 
M. Parizeau affirme que ces débats ont démoli graduellement le Parti québécois et lui ont fait perdre son âme. Il affirme cependant que tout n’est pas nécessairement perdu pour le PQ, mais qu’il lui faudra se reconstruire. Il mise essentiellement sur les Québécois âgés dans la trentaine et la quarantaine, affirmant que ceux-ci ont l’habitude de la réussite.
 
M. Parizeau dénonce également la lutte tous azimuts pour l’équilibre budgétaire, affirmant que l’on sabre trop et partout.

Le chat est sorti de la toge!

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Je me suis surpris à me dire qu’il était bien triste qu’en nous débarrassant de la religion, nous ayons mis tout le reste à la poubelle

Gilles Duceppe
Nombreux sont ceux qui se demandaient quel énergumène avait bien pu porter plainte contre un avocat qui réclamait auprès d’une juge que le jugement qu’elle avait rendu en anglais soit traduit en français.
Le chat est finalement sorti de la toge! Il n’y a pas un seul énergumène, il y en a deux. Et ils occupent des postes importants dans notre système judiciaire.
Celui qui a déclenché toute l’affaire est le juge en chef de la Cour supérieure François Rolland, qui s’est dit étonné de la teneur et du ton de la demande de l’avocat, Frédéric Allali. Le juge en chef de la Cour supérieure est donc étonné qu’un avocat demande qu’un jugement soit disponible en français au Québec en 2015!
Ce qui est franchement étonnant c’est que le juge ne comprenne pas qu’il est anormal que la justice ne soit pas rendue en français au Québec. Il faut s’étonner également que François Rolland occupe d’aussi importantes fonctions en faisant preuve d’aussi peu de jugement.
L’autre énergumène, c’est le syndic adjoint du Barreau du Québec, Jean-Michel Montbriand (remarquez l’ironie de son nom!), qui s’empresse de déposer une plainte en déontologie contre l’avocat devant le Conseil de discipline du Barreau, l’accusant d’avoir fait «défaut de soutenir l’autorité des tribunaux». Ce «brillant» juriste se rend-il compte qu’il affaiblit «l’autorité du système judiciaire» en le déconsidérant aux yeux des Québécois?
Que fait le Barreau ?
Le Barreau ne peut jouer à Ponce Pilate et prétendre qu’il faut attendre que «son» comité de discipline se penche sur le cas. Le syndic doit infirmer la décision absurde de son adjoint afin de redonner un minimum de crédibilité au Barreau dans ce dossier.
Faut-il rappeler aux dirigeants du Barreau qu’ils ont le devoir de rendre la justice accessible à tous? Se pourrait-il qu’une condition incontournable soit de rendre les jugements en français ou de publier obligatoirement une version française s’ils sont rendus en anglais?
Le Bâtonnier du Barreau comprendra-t-il que son rôle n’est pas de «mettre des bâtons dans les roues de la justice», mais de faire en sorte que non seulement les citoyens impliqués dans une cause puissent comprendre parfaitement les jugements, mais qu’également l’ensemble de la population ait accès à ces jugements? N’y a-t-il pas une dimension éducative liée à notre système judiciaire?
L’ineffable ministre de la Justice du Québec
Jusqu’à ce jour, Stéphanie Vallée, ministre québécoise de la Justice, ne faisait pas partie de ce groupe de ministres qui se mettent régulièrement les pieds dans les plats. C’était fort probablement parce qu’elle n’en avait pas encore eu l’occasion!
L’occasion s’est donc présentée et elle ne l’a pas ratée. Loin de s’offusquer de la situation, la ministre a déclaré que «les juges ont la possibilité de rendre le jugement en français ou en anglais».
Doit-on lui rappeler que c’est Robert Bourassa, premier ministre libéral, qui a fait du français la langue officielle du Québec? Sait-elle que nous sommes au Québec, pas en Islande?
La justice doit-elle être obligatoirement rendue en français, quelle que soit la langue maternelle du juge?

Péladeau franchit le cap des 10 000 nouveaux appuis

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Pierre-Karl Péladeau lors de son passage à l'émission Première Heure
Photo :  Radio-Canada / André-Anne Paré
Pierre-Karl Péladeau lors de son passage à l'émission Première Heure 
L'équipe de Pierre Karl Péladeau a dévoilé en exclusivité à Radio-Canada avoir franchi le cap des 10 000 adhésions ou renouvellements de membres. Les autres équipes sont aussi très actives sur le terrain, mais tout indique que le Parti québécois (PQ) ne parviendra pas à recruter autant de membres que lors de la dernière course à la direction du parti en 2005.
Un texte de Hugo LavalléeTwitterCourriel
À la sortie d'une station de métro de Montréal, l'équipe Pierre Karl Péladeau a sorti son arme de persuasion massive il y a quelques jours : Julie Snyder, la future épouse de Pierre Karl Péladeau, sollicite, en personne, les passants pour qu'ils adhèrent au Parti québécois. L'accueil est bon. En 30 minutes, elle réussit à recruter quatre nouveaux membres.
L'équipe PKP affirme avoir franchi le cap des 10 000 adhésions ou renouvellements depuis le lancement de sa campagne, ce qui la placerait, selon elle, au premier rang pour le recrutement de nouveaux membres.
« Là où ça compte, c'est sur le membership. Et c'est là qu'on considère qu'on est là où on voulait être, c'est-à-dire qu'on a beaucoup d'adhésions, beaucoup de nouveaux membres, on est en première position là-dessus. Mais on ne s'assoit pas là-dessus, la campagne n'est pas terminée », expose le président de la campagne de financement de Pierre Karl Péladeau, le député Pascal Bérubé.
Il est toutefois impossible toutefois de confirmer ces affirmations de manière indépendante. Le PQ refuse de commenter, et les autres équipes se montrent très réticentes à dévoiler leurs chiffres. Les clans de Martine Ouellet et d'Alexandre Cloutier soutiennent néanmoins être en plein blitz de vente de cartes de membre. Ils refusent de concéder la première place au favori de la course.
« On sent vraiment des adhésions très, très importantes, un effet boule de neige je vous dirais depuis quelques semaines assurément », soutien Véronique Hivon, qui est responsable du Plan de préparation de l'indépendance pour le clan Cloutier.
Bernard Drainville et Pierre Céré recrutent aussi de nouveaux adhérents, mais ils préfèrent surtout convaincre ceux qui sont déjà membres du parti.
Moins de membres qu'en 2005
Quoi qu'il en soit, le Parti québécois ne terminera pas la course avec 140 000 membres, comme ce fut le cas en 2005, lors de la victoire d'André Boisclair. Des sources affirment qu'au rythme où les cartes se vendent, le parti terminera la course avec au plus 70 000 membres en règle.
« Les gens ont l'impression que c'est contraignant être membre d'une formation politique. Alors, les gens n'osent pas trop, ils ont peur que cette information-là soit publique », explique Pascal Bérubé.
Le Parti québécois qui comptait sur sa course à la direction pour revigorer son membership devra donc se rabattre sur une nouvelle stratégie. Mince consolation pour le parti : le nombre d'adhésions plus faible que prévu plus permettra de réduire les coûts liés à l'organisation du vote.
Les candidats à la direction du Parti québécois ont jusqu'au 15 avril pour recruter de nouveaux membres qui seront habilités à voter pour le nouveau chef en mai.

La sécurité du premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador serait liée à une fusillade

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Mise à jour le dimanche 5 avril 2015 à 22 h 16 HAE
Une voiture de police garée près du lieu de la fusillade à Mitchells Brook, à Terre-Neuve-et-Labrador, dimanche.
 Photo :  CBC/Mark Quinn
Une voiture de police garée près du lieu de la fusillade à Mitchells Brook, à Terre-Neuve-et-Labrador, dimanche.
Un membre de la sécurité du premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador a été impliqué dans une fusillade mortelle, dimanche après-midi.
L'agent de la police provinciale était à Mitchells Brook, au sud-ouest de Saint-Jean, pour enquêter sur une menace potentielle contre le premier ministre Paul Davis, a appris CBC.
Au terme de circonstances qui demeurent nébuleuses, un homme de 59 ans a perdu la vie, a confirmé la GRC. Son identité n'a pas été dévoilée. Une enquête a été ouverte. Une autopsie doit être pratiquée demain.
La GRC, la police provinciale et le bureau du premier ministre n'ont pas commenté les informations sur les présumées menaces contre Paul Davis et le lien avec la fusillade. 

Début de l'enquête préliminaire de l'ex-maire de Laval Gilles Vaillancourt

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Mise à jour le lundi 6 avril 2015 à 5 h 51 HAE
L'ancien maire de Laval, Gilles Vaillancourt
L'ancien maire de Laval,
Gilles Vaillancourt
  Photo :  PC/Graham Hughes
À compter de mardi matin et pour les huit prochaines semaines, l'ancien maire de Laval Gilles Vaillancourt et les 35 coaccusés arrêtés en même temps que lui, en mai 2013 par l'escouade Marteau de l'UPAC, entendront la preuve recueillie contre eux au cours d'une enquête visant à mettre fin à un système présumé de collusion et de corruption en place entre 1996 et 2010.
Un texte de Isabelle RicherTwitterCourriel
Les 36 prévenus subiront, au palais de justice de Laval, leur enquête préliminaire sous diverses accusations, notamment complot, fraudes envers le gouvernement, corruption dans les affaires municipales.
Trois des accusés, Gilles Vaillancourt, Claude Asselin (l'ex-directeur général de la ville) et Claude Deguise (l'ex-directeur de l'ingénierie), font aussi face à des chefs d'accusation de gangstérisme relativement à ce système d'attribution des contrats contre des ristournes au profit du parti PRO des Lavallois.
Ce sont les chefs d'accusation que ces trois coaccusés contesteront avec le plus de vigueur, comme ils l'ont annoncé au cours d'une conférence préparatoire.
Longtemps, les rumeurs ont pourri la réputation de la gestion des affaires municipales et l'attribution des contrats, mais il aura fallu l'opération « Honorer » pour jeter la lumière sur les agissements allégués de certains élus de Laval, de plusieurs professionnels comme des avocats, ainsi que d'un groupe d'entrepreneurs en construction de la région.
Commission Charbonneau
Lors des travaux de la commission Charbonneau, 13 témoins ont relaté, avec plus ou moins de détails, ce qu'ils savaient de ce système qui tournait autour des trois personnages principaux à l'Hôtel de Ville de Laval.
Leurs témoignages ont été rendus publics, mais depuis une ordonnance de non-publication a été émise par la Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction (CEIC), en prévision de l'enquête préliminaire qui s'ouvrira devant la juge Marie-Suzanne Lauzon de la Cour du Québec.
Parmi les accusés, on retrouve l'homme d'affaires Tony Accurso, qui a longtemps été à la tête d'un empire dans le monde de la construction. Il est accusé de fraude dans deux autres dossiers devant les tribunaux présentement.
On compte aussi Guy Vaillancourt (le frère de l'ex-maire Gilles Vaillancourt), l'avocat Jean Bertrand (qui était l'agent officiel du PRO des Lavallois) qui se représente seul, Rosaire Sauriol (l'ex-vice-président principal chez la firme d'ingénierie Dessau), ainsi que plusieurs autres ingénieurs et entrepreneurs.
Les accusés devront être présents à l'audience, mais ils pourraient obtenir la permission de la cour pour s'absenter.
Passeport
Rappelons que Gilles Vaillancourt n'a pas convaincu la cour, en novembre dernier, de lui rendre son passeport pour lui permettre d'aller passer quelques semaines en Floride, là où il a un condo. Cette permission lui avait été accordée l'hiver précédent.
Un 37e accusé, Robert Cloutier, avait été arrêté lors de l'opération « Honorer », mais il est mort en mars 2014.
Trois procureurs du Directeur des poursuites criminelles et pénales se partageront la tâche de présenter la preuve, alors qu'une trentaine d'avocats leur feront face, pour la défense.
Le ministère public pourra compter sur au moins cinq témoins-collaborateurs, de l'écoute électronique, de la vidéosurveillance et plusieurs autres sources d'information supplémentaires.