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lundi, décembre 05, 2016

Le PQ désire «des mesures plus musclées de nationalisme économique»

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Publié le 05 décembre 2016 à 15h35 | Mis à jour à 16h20
M. Lisée a suggéré trois mesures pour protéger... (Photo La Presse Canadienne)
PHOTO LA PRESSE CANADIENNE
M. Lisée a suggéré trois mesures pour protéger les emplois manufacturiers au Québec, soit offrir un soutien financier et fiscal aux employés qui souhaitent reprendre les activités de leur entreprise lorsqu'elle ferme, forcer un remboursement de toute subvention reçue par une entreprise qui ferme ses portes et instaurer une politique d'achats québécois.

PIERRE SAINT-ARNAUD
La Presse Canadienne
Le Parti québécois estime qu'il est temps de mettre de l'avant «des mesures plus musclées de nationalisme économique», selon l'expression de son chef, Jean-François Lisée.
M. Lisée a rencontré les médias lundi à Montréal pour commenter la fermeture annoncée de l'usine de fabrication de biscuits Mondelez, dans l'Est de Montréal, fermeture qui avait été confirmée plus tôt dans la journée par la direction de l'entreprise lors de rencontres avec des politiciens de tous les niveaux.
M. Lisée a suggéré trois mesures pour protéger les emplois manufacturiers au Québec, soit d'offrir un soutien financier et fiscal aux employés qui souhaitent reprendre les activités de leur entreprise lorsqu'elle ferme, de forcer un remboursement de toute subvention reçue par une entreprise qui ferme ses portes et d'instaurer une politique d'achats québécois.
«Si le gouvernement du Québec envoie un signal plus clair de sa volonté de retenir les sièges sociaux et de politique d'achat québécois, l'entreprise, dans sa décision de partir, va hésiter un peu plus», a-t-il affirmé.
Le chef péquiste a fait valoir que les achats institutionnels en alimentation au Québec - soit ceux effectués par les établissements de santé, des réseaux de l'éducation et de la petite enfance, les services correctionnels, les municipalités et autres sociétés d'État - s'élèvent à près de 1,4 milliard $.
M. Lisée a souligné que l'apparente montée du protectionnisme américain avec l'arrivée de Donald Trump implique une politique plus ferme pour maintenir le secteur manufacturier au Québec. Il a fait valoir que, même avant l'arrivée du nouveau président, les États-Unis étaient déjà munies d'une politique d'achat chez eux que le Québec aurait tout intérêt à imiter.
«Je pense qu'il faut être à armes égales, a-t-il dit. Les Américains ont le «Buy America Act», qui est légal, qui respecte les accords internationaux et nous on n'a même pas ça», a-t-il expliqué.
Quant à d'éventuelles mesures punitives imposées à des entreprises qui tentent de se délocaliser, comme menace de le faire Donald Trump, M. Lisée s'est montré beaucoup plus réticent.
«Je vois mal comment on peut attirer des investisseurs en ayant des mesures punitives. On peut avoir des mesures conditionnelles - si on vous aide (sous forme de subventions), vous devrez rembourser», a-t-il répété.
Mondelez dit non
La fermeture de l'usine de biscuits Mondelez entraînera la perte de 454 emplois dans l'Est de Montréal.
La direction de l'entreprise n'a montré aucune ouverture malgré les pressions politiques.
Vendredi matin, la ministre de l'Économie, Dominique Anglade, a de nouveau rencontré une représentante de Mondelez Canada pour lui faire part des différents programmes de soutien du gouvernement à sa disposition, mais l'entreprise n'a montré aucune ouverture en ce sens.
Par la suite, lors d'une seconde rencontre en matinée, la députée provinciale d'Hochelaga-Maisonneuve, Carole Poirier (PQ), sa collègue fédérale Marjolaine Boutin-Sweet (NPD) et le maire de l'arrondissement, Réal Ménard, ont également été confrontés à une fin de non-recevoir de la représentante de la multinationale américaine.

Présidentielle : le Michigan entreprend un nouveau dépouillement; la Pennsylvanie sommée de le faire

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PUBLIÉ IL Y A 15 MINUTES
Au Wisconsin, le nouveau dépouillement des bulletins de vote est en cours depuis déjà plusieurs jours.
Au Wisconsin, le nouveau dépouillement des bulletins de vote est en cours depuis déjà plusieurs jours.
 Photo : Getty Images / Andy Manis

La candidate du Parti vert à la présidentielle américaine, Jill Stein, a déposé lundi une nouvelle requête devant un tribunal de la Pennsylvanie pour forcer un nouveau dépouillement des bulletins de vote.
RADIO-CANADA AVEC REUTERS
Mme Stein a présenté sa demande quelques heures à peine après qu’un tribunal du Michigan eut forcé les autorités de l’État à aller de l’avant avec le même exercice dès lundi midi. Les responsables de l’État souhaitaient attendre mercredi avant de procéder.
Un nouveau dépouillement des bulletins de vote est déjà en cours au Wisconsin.
La Pennsylvanie, le Michigan et le Wisconsin sont trois États de la « Rust Belt » [ceinture de rouille] traditionnellement démocrates qui ont basculé dans le camp du républicain Donald Trump lors de la présidentielle.
Fort des 46 grands électeurs octroyés à ces États, M. Trump a remporté la présidentielle avec 306 votes au Collège électoral, contre 232 pour sa rivale démocrate Hillary Clinton.
Si les trois États devaient finalement lui être accordés, l’ex-secrétaire d’État remporterait la présidentielle, en franchissant le seuil requis de 270 votes au Collège électoral.
Un tel revirement de situation apparaît cependant hautement improbable, M. Trump ayant remporté la Pennsylvanie par plus de 67 000 votes, le Wisconsin par plus de 27 000, et le Michigan par plus de 10 500.
Mme Stein soutient néanmoins que ces nouveaux dépouillements sont nécessaires pour assurer l’intégrité du système électoral américain.
Au sujet de la Pennsylvanie, elle argue plus précisément que certaines machines électroniques désuètes ne laissent aucune trace écrite, ce qui les rend vulnérables à des cyberattaques.
Le système électoral en Pennsylvanie est une honte nationale. [...] Les électeurs sont contraints d'utiliser une technologie vulnérable, piratable et dépassée, interdite dans d'autres États. Jill Stein, par voie de communiqué
Une première requête déposée dans cet État a été abandonnée samedi, l'équipe de Mme Stein n'ayant pas réussi à recueillir la somme requise de un million de dollars.
La loi fédérale oblige les États à résoudre toute dispute électorale avant le 13 décembre, soit six jours avant que les grands électeurs ne soient appelés à enregistrer formellement leur vote.

Jour de partielles au Québec : suspense dans Saint-Jérôme et Arthabaska




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PUBLIÉ AUJOURD'HUI À 9 H 32 | Mis à jour à 10 h 31
Les élections partielles 202 s'invitent au village de Noël, dans la circonscription de Marie-Victorin, à Longueuil.
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 Photo : Radio-Canada