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jeudi, juillet 21, 2016

Cruz hué après son refus d'endosser Trump, Pence investi colistier

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PUBLIÉ LE MERCREDI 20 JUILLET 2016 À 19 H 31 | Mis à jour le 20 juillet 2016 à 19 h 34
Le sénateur du Texas, Ted Cruz, a refusé de donner son appui officiel à Donald Trump, lors de la convention républicaine à Cleveland.
Le sénateur du Texas, Ted Cruz, a refusé de donner son appui officiel à Donald Trump,
 lors de la convention républicaine à Cleveland.
 
PHOTO : REUTERS/JONATHAN ERNST
To those listening, please don't stay home in November. If you love our country, stand and speak and vote your conscience 
Ted Cruz, qui était également candidat à l'investiture républicaine, critiquait fortement le milliardaire durant la campagne. Il l'avait qualifié, par exemple, de « menteur pathologique » et de « totalement amoral ».
À son arrivée à Cleveland, le sénateur du Texas semblait totalement concentré sur sa propre carrière, organisant le rassemblement de centaines de ses partisans qui l'ont accueilli en scandant « 2020! 2020! », ce qui laisse entendre qu'ils ne souhaiteraient pas un second mandat à M. Trump s'il devait être élu.
Le gouverneur du New Jersey, Chris Christie, qui a aussi été le rival de Donald Trump au début de la campagne, a d'ailleurs qualifié le discours de Ted Cruz « d'horrible » et « d'égoïste ».
Donald Trump a commenté le discours du sénateur texan sur Twitter en disant qu'il n'avait pas honoré sa promesse. Et il a minimisé l'impact de ses paroles.

Wow, Ted Cruz got booed off the stage, didn't honor the pledge! I saw his speech two hours early but let him speak anyway. No big deal!
Le  gouverneur de l'Indiana et candidat républicain à la vice-présidence, Mike Pence, lors de la convention républicaine à Cleveland.
Le gouverneur de l'Indiana et candidat républicain à la vice-présidence,
 Mike Pence, lors de la convention républicaine à Cleveland. 
 
PHOTO : REUTERS/JONATHAN ERNST
Le gouverneur de l'État de l'Indiana, qui a officiellement accepté d'être le candidat républicain à la vice-présidence, a commencé son discours en faisant l'apologie du candidat républicain à la présidence, glissant rapidement qu'il apportera un certain équilibre au ticket républicain par son tempérament plus modéré. 
Il a par la suite tiré de nombreuses flèches en direction de la candidate démocrate, Hillary Clinton, tout au long de son discours. Cela reflète bien la stratégie des républicains de faire d'elle l'ennemi du parti. Mike Pence a notamment qualifié l'ancienne secrétaire d'État d'avoir été la « secrétaire du statu quo ». 
L'allocution de M. Pence avait pour but de redorer le blason du duo, qui avait connu quelques échecs. Par exemple, lors de leur première apparition conjointe, Donald Trump avait fait de l'ombre sur Mike Pence, en prenant la parole durant près de 30 minutes.
Le fossé entre le soutien enthousiaste de Mike Pence et la réticence de Ted Cruz est emblématique de la tourmente que traverse la convention républicaine, qui se tient à Cleveland jusqu'à jeudi.
Un jour après l'officialisation de la candidature de M. Trump, certains délégués éprouvaient toujours de la difficulté à concevoir qu'il représentera leur parti à la présidentielle en novembre.

Des membres du Parti communiste révolutionnaire s'affairent à brûler le drapeau américain devant le Quicken Loans Arena à Cleveland, en Ohio.
Des membres du Parti communiste révolutionnaire s'affairent à brûler le drapeau américain
 devant le Quicken Loans Arena à Cleveland, en Ohio.
  
PHOTO : REUTERS/ADREES LATIF
Les esprits s'échauffent
La police a dû disperser une manifestation, après que des escarmouches eurent éclaté pendant que des protestataires brûlaient un drapeau américain à l'extérieur de l'amphithéâtre où se déroule la convention nationale républicaine.
Cette manifestation, qui est la plus turbulente depuis le début de la convention, lundi, a empêché des délégués et des journalistes d'entrer dans le Quicken Loans Arena pour les événements de la soirée.
Les policiers n'ont toutefois eu besoin que d'une dizaine de minutes pour rétablir l'ordre. Ils ont fait usage du poivre de Cayenne et ont passé les menottes à plusieurs participants. Au moins 17 personnes ont été interpellées. La police a affirmé que deux agents avaient été agressés et subi des blessures mineures.
Ce sont des membres du Parti communiste révolutionnaire qui ont brûlé le drapeau. Selon un porte-parole du mouvement, l'objectif était de faire « un geste politique pour dénoncer les crimes de l'empire américain ».

Les États-Unis n'honoreraient pas automatiquement leurs engagements dans l'OTAN si Donald Trump devenait président

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Donald Trump
Photo : Joshua Roberts / Reuters

Dans des propos rapportés par The New York Times, Donald Trump explique que s'il est élu président, il ne porterait pas automatiquement assistance aux alliés des États-Unis au sein de l'OTAN. Il évaluerait d'abord la portée de leur contribution au sein de l'Alliance atlantique.

Un ex-v.-p. de Génivar radié pour 20 mois

http://www.lapresse.ca/le-soleil/justice-et-faits-divers/

Publié le 20 juillet 2016 à 18h39 | Mis à jour le 20 juillet 2016 à 22h22
Éric Tremblay a été vice-président senior chez Genivar... (Photothèque Le Soleil)
PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL
Éric Tremblay a été vice-président senior chez Genivar pour la région de l'Est-du-Québec.

ANNIE MORIN
Le Soleil
(Québec) Un autre ingénieur impliqué dans un système illégal de partage de contrats à Québec est radié temporairement de l'Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ). Éric Tremblay, vice-président de Genivar au moment des faits, ne pourra exercer la profession pendant 20 mois. Il peut se compter chanceux : une membre du conseil de discipline voulait lui imposer le double.
La décision partagée du Conseil de discipline, datée du 19 mai, a été rendue publique mercredi par l'Ordre des ingénieurs. C'est la troisième en lien avec les aveux de l'ingénieur Patrice Mathieu à la commission Charbonneau en septembre 2013. Celui-ci a expliqué comment huit firmes de génie réunies sous le couvert de l'Association des ingénieurs-conseils du Québec se sont partagé les contrats de la Ville de Québec pour maintenir des prix avantageux, à la fin de la décennie 2000. 
En janvier, Jostran Lamontagne et Marcel Faucher, tous deux de BPR à Québec, ont été condamnés pour avoir «mis en place» et «participé» à un système de «partage de contrats» - expression préférée au terme «collusion» - leur permettant de contourner le processus d'appel d'offres de la Ville de Québec. Ils ont écopé de 18 mois de radiation. 
Éric Tremblay est puni plus sévèrement, car son dossier déontologique n'était pas vierge. En novembre 1992, il avait été trouvé coupable de «s'être engagé à verser à la municipalité de Fortierville et à la municipalité de Saint-Hubert un avantage dans le but d'obtenir un contrat d'ingénierie». Puis, en 2000, il avait reconnu sa culpabilité «pour s'être prêté en 1998 à des procédés malhonnêtes ou douteux dans le cadre d'une offre de service relative au projet d'aménagement d'un tronçon de l'autoroute 20 à Boucherville». 
«L'enquête et la preuve présentée ont révélé qu'il avait joué un rôle important en participant à l'élaboration du système de partage de contrats et en étant davantage consulté par la personne responsable du comité», peut-on aussi lire dans la décision. 
Reconnaissant l'importance d'une sanction dissuasive, deux membres du Conseil de discipline, dont le président Jean-Guy Légaré, ont opté pour 20 mois de radiation et le paiement par M. Tremblay des débours en lien avec sa condamnation, soit environ 2500 $. Ce dernier a démissionné de son poste de dirigeant de Genivar (aujourd'hui WSP) à l'été 2013. Il est maintenant à la retraite. 
Dissidence
Fait à remarquer, l'ingénieure Diane Germain a exprimé clairement son désaccord à propos de la sanction. «Malgré le fait qu'il avait déjà été reconnu coupable à trois chefs d'accusation portant sur des procédés malhonnêtes, M. Tremblay s'est joint non seulement à un comité participant à un système de partage de contrats, mais il y a joué un rôle actif. Par conséquent, à mon avis, M. Tremblay ne semble pas avoir appris ni acquis la compréhension et le respect des principes d'éthique», écrit-elle, soulignant le fait que l'ingénieur n'a pas témoigné ni exprimé de regrets pour ses gestes. 
Celle-ci aurait plutôt imposé 40 mois de radiation. «Cette sanction permettrait réellement d'envoyer un message clair et peut-être augmenterait la protection du public contre les malversations, entre autres dans le milieu des infrastructures. Je suis d'opinion que ce qui est très inquiétant dans cette série noire de systèmes de partage des contrats est le fait que plusieurs personnes étaient au courant de ce stratagème qui a perduré pendant des années et que personne n'ait parlé», justifie-t-elle. 
Mme Germain n'a pas réussi à convaincre ses collègues.