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dimanche, juin 07, 2015

Les visiteurs défilent à l'Assemblée nationale pour rendre hommage à «Monsieur»

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 07 juin 2015 à 17h09. Modifié par Jacques Thériault à 18h00.
Les visiteurs défilent à l'Assemblée nationale pour rendre hommage à «Monsieur»
QUÉBEC ? L'Assemblée nationale a ouvert ses portes dimanche pour permettre aux citoyens de rendre un dernier hommage à l'ex-premier ministre Jacques Parizeau, l'un de ses plus illustres représentants.
L'ex-premier ministre Lucien Bouchard
 
 
 
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Le cortège funèbre, avec à sa tête la veuve de M. Parizeau, Lisette Lapointe, est arrivé peu avant 10 h devant l'Assemblée nationale où le cercueil recouvert du fleurdelysé a été transporté jusqu'au Salon rouge, transformé en chapelle ardente.

Peu après 15 heures, plus de 1200 personnes, dignitaires et citoyens ordinaires avaient défilé devant le cercueil et offert leurs condoléances à Mme Lapointe et aux membres de la famille Parizeau, notamment sa fille Isabelle de même que son frère, Robert.

Certains ont attendu près de deux heures pour entrer dans l'auguste enceinte du Salon rouge, alors que la file de visiteurs s'allongeait jusqu'à la fontaine de Tourny sur l'avenue Honoré-Mercier.

«C'est un monsieur tellement inspirant, a dit Gérald Gobeil, de Québec, arrivé avec un groupe d'amis dès 8 h.

«Il a porté le projet de l'indépendance mais il ne faut pas oublier ce qu'il a fait, avec d'autres, pour la Révolution tranquille. Il faut pas oublier ce que nous étions avant l'arrivée de Parizeau et compagnie», a-t-il ajouté.

«Je tenais à rendre hommage à ce grand personnage, ce grand bâtisseur, a renchéri Khadija Said, une jeune femme dans la trentaine.

«Je ne l'ai pas connu mais il a fait entrer le Québec dans la modernité et je crois que c'était très important de venir le saluer.»

Dans la file de citoyens, le policier à la retraite et ex-garde du corps de M. Parizeau, Victor Landry, attendait patiemment son tour pour entrer dans l'édifice.

«Il a été un modèle pour moi, un complice, a laissé tomber M. Landry, qui a veillé à la sécurité de M. Parizeau de 1988 à 1998. Il nous disait toujours, 'moi, je fais de la politique, vous, vous faites votre travail, j'ai entièrement confiance en vous'. Jamais il ne faisait de commentaires (désobligeants) sur notre façon de travailler.»

Directeur de cabinet de René Levesque entre 1977 et 1984, Jean-Roch Boivin, s'est pour sa part décrit comme un ami «presque intime» du défunt. Au début des années 1980, M. Parizeau traversait une période difficile et s'était confié, a raconté M. Boivin.

«Peu de gens le savent, mais c'était un homme assez seul, a relaté l'homme de 84 ans. Il m'a fait des confidences. Une fois, il m'a dit, 'M. Boivin, ça fait du bien d'avoir un ami, je suis seul'. J'ai été pas mal surpris.»

Parmi les dignitaires, l'ex-premier ministre Lucien Bouchard a avoué être «frappé» par la reconnaissance exprimée par le public à l'endroit de M. Parizeau, surtout en cette période de grand cynisme envers la politique.

«C'est un retour des choses très significatif, M. Parizeau lui-même aurait été extrêmement touché par des témoignages comme ceux-là. La vie politique est dure et il l'a eu aussi dure que n'importe qui sinon plus, a dit la figure de proue du camp du Oui en 1995. C'est un geste de reconnaissance et il y a quelque chose d'apaisant là-dedans.»

De son côté, le chef du Parti québécois Pierre Karl Péladeau affichait un air grave, teinté d'émotion, après s'être recueilli sur la tombe de «Monsieur».

En posant les jalons du Québec moderne avec des outils comme la Caisse de dépôt et la Société général de financement, M. Parizeau a transmis un message «d'espoir» au peuple Québécois, a soutenu le chef du PQ.

«Il a eu le courage de se tenir debout, a-t-il soulevé. Il a transmis un fort et très étendu message à l'effet que nous sommes capables de réussir.»

Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, a pour sa part estimé que la mise sur pied de la Caisse de dépôt et placement était le plus grand legs de M. Parizeau.

Parce qu'il leur a donné confiance en leurs moyens, les Québécois sont «tous des héritiers» de M. Parizeau, peu importe leurs convictions politiques, a-t-il fait valoir.

«Il nous a redonné la fierté, maintenant c'est à nous à inventer l'avenir et aujourd'hui, on doit lui dire un énorme merci pour ce qu'il a fait pour le Québec», a opiné le chef de la CAQ.

Peu de gens peuvent prétendre avoir réellement changé le Québec et Jacques Parizeau est de ce nombre restreint, a quant à lui affirmé le maire de Québec, Régis Labeaume.

«Dans notre société, il y a peu de politiciens, au terme de leur carrière ou de leur vie, dont on peut dire qu'ils ont fait la différence. Jacques Parizeau a fait une très grosse différence, a souligné le maire Labeaume. Il a amélioré collectivement notre niveau de vie, il nous a fait gagner des décennies, grâce à sa créativité et son intelligence.»

Le premier ministre Philippe Couillard s'est lui aussi rendu au Salon rouge pendant la journée mais n'a pas jugé bon s'adresser aux journalistes, préférant retourner faire campagne en prévision des deux élections partielles de lundi.

Les funérailles d'État de Jacques Parizeau, décédé lundi dernier, auront lieu mardi à l'église Saint-Germain d'Outremont, à Montréal.

Tous n'entretiennent pas les mêmes espoirs en vue des élections partielles

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 07 juin 2015 à 16h43. Modifié par 98,5 Sports à 17h44.
MONTRÉAL ? À l'approche de la tenue de deux élections partielles dans la Belle Province, le degré d'optimisme n'est pas toujours le même d'un camp à l'autre.
Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, s'est dit confiant de voir l'ancienne animatrice Jocelyne Cazin l'emporter haut la main dans Chauveau — une circonscription qui était auparavant le fief de l'ex-député caquiste Gérard Deltell — et ce, même si elle se frotte à une autre personnalité bien connue, la journaliste Véronyque Tremblay, qui s'aligne pour les libéraux.

Par contre, M. Legault a reconnu que la partie est loin d'être gagnée d'avance pour l'homme d'affaires Alain Fecteau qui essayera d'ébranler les remparts du château-fort libéral de Jean-Talon, lundi, en battant un conseiller du premier ministre Philippe Couillard, Sébastien Proulx.

Ce dernier, qui a déjà siégé à l'Assemblée nationale sous la bannière de l'Action démocratique du Québec, a la nette impression d'avoir investi un maximum d'énergie afin d'éviter de se faire coiffer à la ligne d'arrivée par M. Fecteau.

«J'ai eu l'occasion de rencontrer beaucoup, beaucoup, beaucoup de gens. Je me suis donné comme objectif de continuer jusqu'à la toute dernière minute. [...]. C'est comme ça que ça se gagne une campagne électorale [...] Je ne tiens rien pour acquis mais j'ai une belle confiance», a lancé M. Proulx, d'un ton enthousiaste.

Malgré toute la bonne volonté manifestée par ce transfuge, le numéro un de la CAQ juge, tout de même, que son candidat «pourrait créer une surprise» en surfant sur ce qu'il perçoit comme une vague d'insatisfaction à l'égard de l'équipe du premier ministre Philippe Couillard.

M. Legault n'a, d'ailleurs, pas hésité à inviter les «électeurs à se déplacer massivement pour voter contre les hausses de taxes et de tarifs du gouvernement».

Il a martelé que «les gens ont moins d'argent dans leurs poches qu'au moment où les libéraux sont arrivés au pouvoir» et que la population doit donc les «sanctionner».

De son côté, la porte-parole parlementaire de Québec solidaire et députée de Gouin, Françoise David, a adopté un ton moins belliqueux que François Legault.

Au lieu d'écorcher le gouvernement, elle a préféré traiter des avancées enregistrées par sa formation dans le cadre des deux campagnes électorales qui arrivent à leur terme.

«On va avoir fait circuler davantage les idées de Québec solidaire et rencontrer des centaines de personnes. L'accueil a été chaleureux et sympathique. C'est ce qu'on a remarqué en général», a-t-elle observé.

Elle a admis que les efforts déployés par l'entrepreneuse Amélie Boisvert et l'éducatrice spécialisée Marjolaine Bouchard, qui se présentent respectivement dans Jean-Talon et dans Chauveau,ne donneront pas nécessairement les résultats escomptés.

«Dans ces élections partielles, il y a de très gros joueurs [...] et des partis politiques qui disposent d'infiniment plus de moyens. Alors, est-ce qu'on a la prétention de gagner ces circonscriptions? En fait, il faudrait une sorte de miracle» pour y arriver, a-t-elle mentionné, bien humblement.

En fin d'après-midi dimanche, le Parti québécois n'avait pas encore donné suite à la demande d'entrevue de La Presse Canadienne qui avait été logée en début de journée.

René Angélil subit des traitements dans un hôpital de Boston

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Publié par Léandre Drolet pour 98,5 fm le samedi 06 juin 2015 à 08h00. Modifié à 08h08.
René Angélil subit des traitements dans un hôpital de Boston
René Angélil./Wikipédia
(98,5 fm) - René Angélil subit des traitements au Massachusetts General Hospital, a révélé le quotidien Boston Herald.
On en parle en ondes :
Écouter
Mis en ligne le samedi 06 juin 2015 dans Que le Québec se lève! avec Catherine Richer
Angélil, âgé de 73 ans, a été transféré dans la région de Boston pour recevoir des traitements pour son cancer de la gorge.
Les traitements devraient durer quelques semaines, car selon le quotidien, Céline Dion s’installerait à Boston pendant tout le mois avec ses trois enfants.
Le gérant de la populaire chanteuse, Aldo Giampaolo, n’a pas voulu commenter la nouvelle.
En mars 1999, Angélil avait été opéré pour un cancer de la gorge, et à la fin de l’année 2013, il avait appris qu’il était de nouveau atteint de la maladie.
L’année dernière, Céline Dion a annulé sa tournée en Asie et ses concerts à Las Vegas.
La chanteuse doit cependant retourner sur scène à la fin d’août prochain.
En avril dernier, la revue Paris Match a écrit que Céline Dion se disait inquiète pour son mari. Elle précisait qu’il ne «peut plus parler» et que «la chimio l’a pratiquement rendu sourd».

3,000 citoyens à la chapelle ardente pour Jacques Parizeau

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Publié par La Presse Canadienne le samedi 06 juin 2015 à 11h08. Modifié par Jacques Thériault à 17h13.
3,000 citoyens à la chapelle ardente pour Jacques Parizeau
Des dizaines de citoyens ont fait la file tôt samedi matin./Cogeco
MONTRÉAL - Exposé samedi en chapelle ardente, l'ex-premier ministre péquiste Jacques Parizeau a semblé toucher la majorité des centaines de personnes qui se sont rendues à l'édifice de la Caisse de dépôt et placement du Québec, qui portera son nom, afin de lui rendre un dernier hommage.
L
 
 
 
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Après avoir offert leurs condoléances à la famille de celui qui était surnommé «Monsieur», décédé lundi, à l'âge de 84 ans des suites d'un cancer généralisé, de nombreux politiciens, dignitaires et citoyens ont quitté l'endroit soit avec les yeux rougis, en essuyant quelques larmes ou avec la gorge nouée. En fin d'après-midi, quelques 3000 personnes avaient défilé devant le cercueil recouvert d'un fleurdelysé.

«Je l'ai dit à plusieurs reprises, il est un des pères du Québec moderne» a affirmé le chef du Parti québécois (PQ), Pierre Karl Péladeau, visiblement ému, accompagné de son fils Thomas.

Le chef de l'opposition officielle a multiplié les compliments à l'endroit de M. Parizeau en le qualifiant de «source d'inspiration» d'un «exemple pour un très grand nombre de Québécois et de Québécoises qui croient en (leur capacité) de réussir, particulièrement dans le domaine des affaires».

En venant s'adresser aux journalistes, M. Péladeau a été accueilli par les applaudissements de plusieurs citoyens dans le hall de l'édifice de la Caisse.

C'est le premier ministre Philippe Couillard qui a été le premier dignitaire à se recueillir à proximité du cercueil et à offrir ses condoléances aux proches de M. Parizeau.

Avec la presse, M. Couillard s'est montré très élogieux à l'égard du défunt qu'il a qualifié de «grand bâtisseur». Il a mentionné que le disparu «a servi le Québec toute sa vie à sa manière, selon ses convictions [et que] pour cela, il mérite toute notre reconnaissance».

«Je pense que les gens, les Québécois et les Québécoises, savent ce que nous devons à Jacques Parizeau. Au-delà de toutes les appartenances politiques, son oeuvre est magistrale, majeure. Le Québec d'aujourd'hui et de demain porte son empreinte», a-t-il déclaré.

Vers 9 h, une vingtaine d'agents de la Sûreté du Québec ont accueilli le cortège funèbre. Recouvert d'un drapeau du Québec, le cercueil de M. Parizeau a ensuite été transporté à l'intérieur. La veuve de M. Parizeau, Lizette Lapointe, ainsi que la famille et les proches, ont suivi le cortège funèbre.

Le cercueil a été déposé sur un socle, sur le parquet, dans l'édifice, accompagné d'une photo sélectionnée par la famille ainsi que trois gerbes de fleurs du fleuriste favori de M. Parizeau. Mme Lapointe a insisté pour serrer la main de tous ceux qui le désiraient.

Avant même l'hommage, plusieurs dizaines de personnes faisaient déjà la file à l'extérieur de la Caisse de dépôt et placement du Québec, un lieu suggéré par la famille de M. Parizeau, puisque ce dernier est l'un des architectes de l'institution qui célèbre ses 50 ans cette année.

«Il suffit de suivre un cours d'histoire pour se rendre compte de l'impact qu'a eu Jacques Parizeau dans l'histoire de la province», a observé Félix, un jeune Montréalais qui tenait à venir lui rendre un dernier hommage.

Même en fin d'après-midi, la file continuait de s'étirer sur plus d'un coin de rue à l'extérieur de l'édifice de la Caisse.

Le député péquiste et ex-ministre des Finances Nicolas Marceau est sorti particulièrement ému. «À l'envers», la gorge nouée par l'émotion, il a dit que le Québec «avait perdu un grand». L'ancien ministre péquiste Joseph Facal a également eu de la difficulté à contenir ses larmes en s'adressant aux journalistes.

Plusieurs, comme le député Maka Kotto, l'ancienne présidente de la Confédération des syndicats nationaux Claudette Carbonneau et l'ex-député péquiste et bloquiste Serge Ménard ont choisi de faire la file avec les citoyens avant d'offrir leurs condoléances à la famille de M. Parizeau.

«La caractéristique sur laquelle nous avons moins insisté, c'était le côté militp ant de 'Monsieur', s'est souvenu Mme Carbonneau. Je l'ai vu, malgré ses complets, se rendre à des campings de jeunes à l'occasion de sommets populaires.»

En après-midi, s'était au tour de l'ancien chef du Bloc québécois Gilles Duceppe ainsi que l'ex-chef d'Option nationale Jean-Martin Aussant — qui a fait le voyage depuis Londres — afin de commémorer la mémoire de M. Parizeau.

«Pour moi, c'est le plus grand homme de l'histoire politique du Québec, a dit M. Aussant. C'est un moment difficile, mais c'est beau de voir que des gens de tous les horizons disent qu'il était un homme d'État.»

Même des fédéralistes avoués, comme le directeur de cabinet des premiers ministres libéraux Robert Bourassa et Daniel Johnson, John Parisella, ainsi que l'ex-députée libérale Fatima Houda-Pépin, se sont déplacés pour souligner la contribution significative de M. Parizeau au cours de sa longue carrière.

«Nous étions des adversaires, mais c'était un homme d'une grande civilité et intelligence, s'est entre autres rappelé M. Parisella. J'ai beaucoup travaillé avec son entourage. Ils étaient des gens de parole avec un grand respect des institutions.»

Le maire de Montréal et ex-député des libéraux fédéraux Denis Coderre a abondé dans le même sens, même s'il n'était pas de la même «famille politique» que M. Parizeau. Malgré des divergences d'opinions sur la question, M. Coderre a dit avoir consulté l'ancien premier ministre à «quelques reprises» depuis qu'il a été élu maire de la métropole.

La dépouille de Jacques Parizeau sera transportée à Québec dimanche, où elle sera exposée en chapelle ardente à l'Assemblée nationale. Ses funérailles d'État auront lieu mardi, à l'église Saint-Germain d’Outremont, à Montréal