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jeudi, octobre 22, 2015

Guy Turcotte avait bu une dose létale de méthanol, dit une toxicologue

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Publié par La Presse Canadienne le mercredi 21 octobre 2015 à 18h23. Modifié par Charles Payette le jeudi 22 octobre 2015
Guy Turcotte avait bu une dose létale de méthanol, dit une toxicologue
Le procureur René Verret/Cogeco Nouvelles
SAINT-JÉRÔME, Qc - Guy Turcotte avait une dose mortelle de méthanol dans son sang, a témoigné mercredi une chimiste et toxicologue judiciaire au procès de l'homme accusé du meurtre prémédité de ses deux enfants.
Anne-Marie Faucher, qui travaille au laboratoire de sciences judiciaires de Montréal, a analysé les 11 prélèvements sanguins effectués à l'hôpital de Saint-Jérôme, là où l'accusé a été traité au lendemain du double meurtre.

Il n'y avait pas de drogue ni de médicaments dans son sang, a dit l'experte appelée à la barre par la défense.

«Mais j'ai trouvé une concentration létale de méthanol qui aurait entraîné de façon certaine le décès de M. Turcotte s'il n'avait pas été soigné», a-t-elle dit.

Le méthanol — un alcool toxique — est un produit qui se retrouve entre autres dans le lave-glace. L'accusé dit avoir bu du lave-glace pour s'enlever la vie, avant et après avoir poignardé à mort Olivier et Anne-Sophie. Sa mémoire relativement aux événements du soir du 20 février 2009 est toutefois fragmentaire, a-t-il dit, en raison de l'état de détresse psychologique dans lequel il se trouvait.

La preuve présentée jusqu'à présent n'a pas établi quelle quantité de lave-glace il aurait bu.

Selon Mme Faucher, Guy Turcotte avait une concentration de 310 mg de méthanol par 100 ml de sang. À titre de comparaison, la limite légale d'alcool dans le sang — pour conduire un véhicule — est de 80 mg par 100 ml, a-t-elle illustré.

«Il s'agit d'une grosse concentration d'alcool, même si l'alcool est différent», a dit la toxicologue.

Elle va poursuivre son témoignage jeudi et sera également contre-interrogée par la Couronne.

La tentative de suicide

Guy Turcotte a aussi dit ne pas s'être enlevé la vie avec le couteau qui a servi à poignarder ses enfants à mort car il ne le trouvait plus après le double meurtre.

Il a relaté qu'il voulait s'enlever la vie ce soir-là et qu'il a bu du lave-glace dans ce but. Puis, «se sentant mourir», il a décidé d'emmener ses enfants avec lui.

Le procureur de la Couronne, René Verret, a mené un contre-interrogatoire ferme et serré de l'accusé. Il l'a notamment accusé d'avoir une mémoire sélective.

«Vous avez donné 46 coups de couteau à vos enfants, pourquoi ne pas avoir eu le courage et la force de vous en donner un seul?», lui a demandé le procureur.

«Je cherchais le couteau, mais je ne le trouvais pas», a répondu l'accusé.

Me Verret lui a alors fait remarquer qu'un couteau a été retrouvé sous Olivier, dans son lit, mais qu'une partie était visible et qu'un autre couteau a été retrouvé sur le bord du bain, dans la salle d'eau adjacente à la chambre de Guy Turcotte. Les photographies prises par les policiers sur la scène du crime le démontrent.

«Comment avez-vous pu ne pas le voir?», a demandé le procureur de la Couronne.

«Comment voulez-vous que j'explique cela?», a répondu l'accusé, qui dit depuis lundi qu'il n'a que des souvenirs partiels de la soirée du 20 février, ce qu'il appelle des «flashes».

Il a ensuite fait répéter à Guy Turcotte qu'il a eu un «flash» de s'être retrouvé dans la salle de bain, du sang sur les mains, en train de boire du lave-glace. La télé a été retrouvée allumée par les policiers. Un couteau se trouvait à proximité de la télécommande pour la télévision.

Me Verret a aussi fait dire à l'homme qu'il y avait plusieurs couteaux dans un bloc sur le comptoir de cuisine mais qu'il n'a pas pensé à aller en chercher un ce soir-là pour se tuer.

«Vous êtes cardiologue, vous savez comment vous tuer», a dit le procureur.

«Si j'avais eu toute ma tête, je n'aurais pas essayé de me tuer comme cela», a rétorqué l'accusé.

Guy Turcotte a aussi témoigné qu'à un certain moment, après avoir donné un coup de couteau à son fils, il a «réalisé qu'il lui faisait mal».

«J'ai paniqué et j'ai donné d'autres coups», a-t-il ajouté.

«Pourquoi ne pas avoir arrêté?» lui a demandé le procureur.

«Je ne sais pas...», a répondu Guy Turcotte, la voix faible.

L'accusé a témoigné depuis lundi les yeux mi-clos ou fermés, la tête baissée, regardant droit devant lui.

Me Verret l'a invité mercredi à regarder les 11 jurés. Pierre Poupart, l'un des avocats de Guy Turcotte, s'est rapidement objecté.

Le juge est intervenu, disant au procureur qu'il ne pouvait lui dire comment témoigner. Il a toutefois dit aux jurés que l'attitude du témoin est l'un des facteurs qui peut être évalué pour déterminer sa crédibilité.

Les avocats de Guy Turcotte ont indiqué qu'il allait présenter une défense de non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux. Ce faisant, l'accusé tente d'éviter de se faire condamner pour meurtre et de se retrouver en prison.

Joe Biden renonce à la course présidentielle

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Mise à jour le mercredi 21 octobre 2015 à 17 h 26 HAE
Le vice-président des États-Unis, Joe Biden (archives)
Le vice-président des États-Unis, Joe Biden (archives)  Photo :  Ints Kalnins / Reuters

Le vice-président américain Joe Biden a mis fin mercredi au suspense qui entourait sa possible candidature à l'élection présidentielle de 2016 aux États-Unis en annonçant qu'il ne serait pas candidat à l'investiture du Parti démocrate.
Le vice-président, qui s'exprimait dans le Rose Garden de la Maison-Blanche avec Barack Obama et sa femme Jill à ses côtés, a déclaré : « je ne serai pas candidat, mais je ne resterai pas silencieux ».
Âgé de 72 ans, Joe Biden a expliqué que le deuil de son fils avait pesé dans sa décision de ne pas se présenter et qu'il ne se sentait pas prêt à mener une campagne présidentielle éprouvante dans de telles circonstances douloureuses pour lui et pour sa famille.
Beau Biden, fils aîné de Joe Biden, est décédé au mois de mai d'un cancer au cerveau à l'âge de 46 ans. Il avait encouragé son père à briguer la magistrature suprême.
L'annonce faite par le vice-président met fin au suspense de sa participation à la primaire dans le camp démocrate et lève un important obstacle politique pour Hillary Clinton, qui apparaît comme la favorite pour obtenir l'investiture du parti.
La glissade enregistrée, un temps, dans les intentions de vote par l'ancienne secrétaire d'État avait laissé entrevoir la possibilité d'une candidature de Biden, certains de ses partisans l'appelant à se lancer dans cette course.
L'ancienne première dame avait toutefois réussi à renverser la tendance à l'occasion d'un débat entre les prétendants démocrates la semaine passée.
Une enquête d'opinion lui donnait le soutien de 52 % des personnes interrogées contre 27 % à son rival Bernie Sanders. Joe Biden obtenait, lui, 13 % bien que la décision sur sa candidature fût alors inconnue.
« Un grand homme » - Hillary Clinton
Joe Biden « est un ami et un grand homme », a réagi HillaryClinton mercredi sur Twitter, après l'annonce du vice-président. « Aujourd'hui, comme toujours, inspiré par son optimisme et sa volonté d'améliorer le monde », a-t-elle dit.
« Cela va faciliter les choses pour Clinton », a dit l'un des « stratèges » du Parti démocrate, Bud Jackson. « Sans Biden dans la course, la plupart des sondages montrent que c'est tout bénéfice pour elle. »
Donald Trump, l'un des candidats à l'investiture du Parti républicain, a déclaré sur Twitter qu'il préférait quant à lui affronter Hillary Clinton que Joe Biden, en raison du « bilan si mauvais » de l'ancienne secrétaire d'Etat.
Un homme d'expérience
Joe Biden a été candidat deux fois à l'investiture démocrate en 1998 et 2008 et a été sénateur du Delaware pendant plus de trente ans. Populaire parmi les électeurs de la classe moyenne et les ouvriers, il pourrait jouer un rôle influent dans cette campagne s'il décide d'apporter son soutien à l'un des candidats.
Les autres candidats à l'investiture démocrate sont l'ancien gouverneur du Maryland Martin O'Malley et l'ancien gouverneur du Rhode Island Lincoln Chafee.
Son rôle en tant que vice-président a été précieux pour la Maison-Blanche, notamment grâce aux relations qu'il entretient au sein du Congrès, ce qui lui a notamment permis de participer aux difficiles négociations sur les questions fiscales avec les élus républicains.

Québec enquêtera sur la violence faite aux femmes autochtones

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Mise à jour le mercredi 21 octobre 2015 à 18 h 05 HAE
Exclusif - Québec se penchera sur la question de la violence à l'égard des femmes autochtones. Alors que l'organisme Femmes autochtones du Québec indique que plus de 80 % d'entre elles sont agressées, la Commission des relations avec les citoyens se donne un mandat d'initiative pour étudier leurs conditions de vie relativement aux agressions sexuelles et à la violence conjugale. Les activités de la commission parlementaire, que les femmes autochtones espèrent, pourraient débuter avant Noël.
Un texte de Martine BironTwitterCourriel
La maison d'hébergement Messinak, à Québec, accueille des femmes autochtones victimes de violence. Depuis six ans, la maison Messinak peut recevoir jusqu'à neuf femmes avec leurs enfants.
Dans le petit salon, Sylvie et Marie (nom fictif) racontent leur histoire.
Sylvie a 27 ans, elle est née à Pessamit, sur la Côte-Nord. Toute sa vie a été marquée par la violence. « Mes parents étaient inadéquats », dit-elle.
Elle a été agressée enfant et a subi la violence de ses conjoints. Ses souvenirs font frissonner. Elle raconte que son premier conjoint consommait beaucoup.
« Il m'a fracturé la mâchoire, je me suis ramassée à l'hôpital. Je n'avais pas un beau visage quand j'ai accouché, j'avais une ecchymose sur la joue parce qu'il m'avait battue la veille. »— Sylvie

Sylvie témoigne de son parcours jalonné d'agressions sexuelles et de violence conjugale.
Sylvie témoigne de son parcours jalonné d'agressions sexuelles et de violence conjugale

Dans les communautés autochtones, ces histoires sont courantes
Marie, elle, a 52 ans, elle vient elle aussi d'une communauté innue. Elle a tout abandonné il y a six mois pour la sécurité du refuge pour femmes violentées à Québec, à des centaines de kilomètres de chez elle.
« C'est vraiment avoir tout laissé, venir ici sans rien. J'ai tout laissé, les vêtements, les meubles, la maison, le travail, les enfants. C'est vraiment tout recommencer à zéro. »— Marie (nom fictif)

Elle raconte ce qui a finalement déclenché son départ : « voir quelqu'un derrière la porte avec un outil, une scie à onglets, et essayer de me faire passer par la fenêtre. J'suis là avec mon fils. »
Père alcoolique, mère malade, conjoints violents, agresseurs, la vie de Marie a été une succession d'agressions. « J'avais de la difficulté aussi à trouver de l'aide parce que le réseau est très petit, je pouvais retrouver ma belle-soeur qui travaille à telle place, ma cousine à telle place. Il pouvait y avoir des conflits », confie-t-elle.
En fait, tout le monde se connaît dans sa communauté, qui compte 1400 âmes. Même les policiers, dit-elle, ne font rien.
« Pourquoi c'est moi qui dois quitter [le foyer]? Pourquoi c'est moi qui dois souffrir? Pourquoi c'est moi qui dois laisser ses enfants quand lui se promène librement dans la communauté? »— Marie (nom fictif)

Elle espère un jour retourner chez elle. Mais pour cela, les choses devront changer dans la communauté.
Pénélope Guay, qui dirige la maison Messinak, salue l'idée d'une commission parlementaire sur les conditions de vie des femmes autochtones. Elles pourront raconter leur histoire, dit-elle : « briser le silence, c'est très difficile, elles se connaissent toutes ».
Elle ajoute que les communautés autochtones sont petites et qu'il faudra aussi inviter les hommes, car ils font aussi partie de la solution, « il faut qu'ils parlent. »
Elle précise que plus de 80 % des femmes autochtones subissent des violences.
L'idée d'une commission parlementaire est à l'étude depuis près de deux ans, mais plusieurs événements ont retardé le projet. Le départ de la députée Marguerite Blais est un exemple. Elle poussait l'idée avec sa vis-à-vis du Parti québécois, la députée Carole Poirier.
« On ne peut pas passer à côté, il y a là une question précise de violence aiguë », dit madame Poirier.
Une commission qui respecte les traditions
La députée péquiste souhaite une commission parlementaire qui respecte les traditions autochtones, autour d'une table ronde notamment. « Est-ce que c'est les conditions de vie, les conditions économiques, est-ce les conditions sociales, culturelles qui font que ces femmes-là vivent plus de violence que le reste des femmes québécoises? »
L'organisation Femmes autochtones du Québec est d'accord. Sa présidente, Viviane Michel, a été consultée à plusieurs reprises par les parlementaires membres de la commission.
« Est-ce qu'on peut avancer et aborder les pistes de solution » en plus d'étudier « les démarches qu'on devrait faire pour atténuer ces violences-là? » demande-t-elle.
Le projet est dans les cartons depuis deux ans, mais le dossier a évolué lentement. Le comité directeur de la commission, formé du président Marc Picard de la CAQ et du député libéral de Portneuf Michel Matte, doit présenter la semaine prochaine son plan de travail. Les audiences pourraient débuter avant la fin de la session en décembre.

Quand la police est une menace pour les femmes autochtones de Val-d'Or

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Exclusif - Sévices sexuels, abus de pouvoir et intimidation à l'endroit de femmes autochtones. Des allégations graves dont font l’objet des policiers de la Sûreté du Québec de Val-d’Or. « On allait dans un chemin dans le bois et là, ils me demandaient de leur faire une fellation. [...] Ils me payaient chacun 200 $. 100 piastres pour le service, 100 piastres pour que je ferme ma gueule », raconte Bianca.
Enquête a recueilli le témoignage troublant de plusieurs femmes autochtones, qui, pour la première fois, prennent la parole et dénoncent publiquement le mépris et les abus qu’elles subissent de la part de ceux qui normalement devraient les protéger. Les policiers.

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À la suite de notre passage à Val-d’Or, la Sûreté du Québec a été mise au courant de certains comportements de ces agents. Au total, 14 dossiers ont été ouverts et transmis à la direction des normes professionnelles de la SQ. Huit d'entre eux ont été rencontrés et font l'objet d'une enquête. Il pourrait s’en suivre des poursuites pénales et criminelles. Priscilla a porté plainte, notamment, mais ce n'est pas le cas pour toutes les femmes que nous avons rencontrées.
C’est à l’entrée de Val-d’Or, en bordure de la 117, que l’on a retrouvé le corps d’une jeune femme autochtone en 2003. Jeannie Poucachiche est morte assassinée le jour de ses 20 ans. Dès le retour d’octobre, des femmes, des enfants viennent se recueillir.
Ils viennent aussi pour Cindy Ruperthouse, une Algonquine de 44 ans dont on est sans nouvelles depuis le printemps 2014. Une autre disparue, parmi tant de disparues au Canada, pour qui de nombreuses voix réclament une commission d’enquête.
À voir jeudi 21 h : Enquête sur ICI Radio-Canada Télé
À lire samedi : Où es-tu Cindy Ruperthouse?

Héritage : Anne-Marie Péladeau pourra négocier avec ses frères

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Radio-Canada avec La Presse Canadienne
Anne-Marie Péladeau
Anne-Marie Péladeau  Photo :  archives

Pierre Karl Péladeau et son frère Érik devront « renégocier de bonne foi les termes d'une nouvelle entente » avec leur soeur Anne-Marie concernant les 46,8 millions de dollars qu'elle leur réclame pour sa part des actions de Québecor.
C'est ce qu'a statué la juge Marie Saint-Pierre, de la Cour d'appel du Québec, mercredi, en accueillant l'appel de Mme Péladeau dans la cause qui concerne les actions du conglomérat qu'elle a cédées en 2000.
Auparavant, Anne-Marie Péladeau avait essuyé un revers devant la Cour supérieure, en 2014.
Le contexte est le suivant : en 2000, Pierre Karl et Érik s'entendent avec leur soeur sur un protocole pour lui racheter, par le biais des Placements Péladeau, ses actions à vote multiple du conglomérat, dont la valeur avait été établie à 55 millions de dollars.
Toutefois, Anne-Marie Péladeau n'a presque rien reçu de son dû, presque 13 ans plus tard. C'est que Placements Péladeau inc. (PPI) devait lui verser des paiements annuels, sauf les années où les dividendes versés par Québécor dans PPI seraient inférieurs à 4,2 millions de dollars.
Or, en 2002 et 2003, le conglomérat a décidé de ne pas verser de dividende tandis que, en 2004 et lors des années subséquentes, le dividende versé fut chaque fois inférieur à 4,2 millions de dollars. Et ce, bien qu'à compter de 2008, la profitabilité de Québecor fut soutenue et même supérieure à ce qu'elle avait été entre 1995 et 2000.
En mars 2011, Anne-Marie Péladeau avait tenté de renégocier; sans succès.
En d'autres termes, outre ce qui lui avait été versé en 2000 et 2001, Anne-Marie Péladeau n'a pas eu son dû.
Québecor affirme que s'il y a eu diminution des montants de dividendes annuels et absence de dividendes pour certaines années, c'est parce que l'entreprise voulait s'assurer de disposer de suffisamment de fonds pour faire face à ses obligations.
De plus, Québecor a dû faire des investissements importants depuis l'acquisition de Vidéotron pour conserver, voire accroître, sa position sur le marché. 
« Jamais n'a-t-on pensé que plus de 90 % de ces 55 millions de dollars ne serait toujours pas versé [...], écrit la juge Saint-Pierre. Voilà, certes, un « événement non prévu » au protocole.
Pourtant, en 2000, à la signature du protocole, il avait été évalué qu'en raison de l'historique des dividendes, toutes les actions de Mme Péladeau seraient vraisemblablement rachetées dans un délai de 13 ans.
« Personne n'a envisagé, lors de la signature ou de la ratification du protocole, l'absence récurrente de dividendes suffisants [...] de sorte que 13 années plus tard l'appelante n'a toujours rien perçu de son dû ou presque, malgré l'amélioration significative de la situation économique et des résultats financiers de Québecor en cours de route. »— La juge Marie Saint-Pierre, de la Cour d'appel du Québec

Mme Péladeau retournera donc négocier avec son frère Érik. Ce seront toutefois les administrateurs de son mandat sans droit de regard qui négocieront au nom de Pierre Karl, puisque celui-ci leur a confié la gestion de ses actions de Québecor après qu'il eut pris la direction du Parti québécois.

Les actes et menaces islamophobes ont triplé en France

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L'Observatoire national contre l'islamophobie, qui fait ce constat, établit un lien direct avec les attentats djihadistes de janvier.



Publié le  - Modifié le  | Le Point.fr

Une patrouille, composée de deux militaires et d'un agent de police, effectue une inspection, le 13 mars 2004 à la gare Saint-Charles de Marseille. La SNCF a confirmé, ce jour, qu'elle continue de mettre en oeuvre les mesures du plan Vigipirate de niveau "orange" qui relèvent d'elle et qu'elles avaient mises en place le 3 mars. (image d'illustration)

"L'Observatoire national contre l'islamophobie ne peut que constater et déplorer cette progression constante et inquiétante des actes antimusulmans", dénonce dans un communiqué le président de l'Observatoire et secrétaire général du CFCM, Abdallah Zekri. Ces chiffres publiés ce jeudi prennent en compte les neuf premiers mois de 2015 par rapport à la même période l'an dernier. On observe d'ailleurs une nette décélération au deuxième et troisième trimestre, où ont été recensés 52 et 56 actes et menaces, contre 222 au premier trimestre, dans la foulée des attentats de janvier à Paris, dans les chiffres communiqués par cette composante du Conseil français du culte musulman (CFCM) qui s'appuie sur les plaintes et mains courantes recensées par le ministère de l'Intérieur.
"L'islamophobie, via la cyber-haine, est en forte progression à travers les courriels en chaîne à l'origine d'une propagation de menaces envers les musulmans et l'islam. Il y a une forte inquiétude devant cette diffusion massive et invisible du slogan de haine et de rejet à l'égard des citoyens français de confession musulmane", a-t-il ajouté.

Progression constatée depuis janvier 2015

L'Observatoire a recensé 103 actions (dégradations de lieux de culte, violences...) et 227 menaces (tracts, propos injurieux...) visant les musulmans entre janvier et septembre 2015, contre respectivement 45 et 45 pour la même période en 2014. "Cette progression des actes antimusulmans a été constatée depuis janvier 2015 suite aux événements tragiques et dramatiques qu'a connus notre pays, lorsqu'on a atteint le pire avec 1 171% d'augmentation par rapport à janvier 2014", a souligné M. Zekri.
"À l'approche des futures élections et au vu du climat politique actuel, où l'on assiste à une hystérie généralisée d'une certaine classe politique qui considère que les maux de la France viennent des musulmans et de l'islam, il est fort à parier que l'escalade va continuer. Les musulmans en ont assez d'être considérés comme les lépreux de la République", juge Abdallah Zekri.
Depuis janvier, les actions au nom du djihad se sont multipliées en France, où vit la première communauté musulmane d'Europe avec cinq millions de membres. En janvier, 17 personnes ont été tuées lors d'attentats contre Charlie Hebdo et le supermarché juif Hyper Cacher. Un chef d'entreprise a été décapité en juin par un de ses employés en Isère. En août, un carnage a été évité dans un Thalys lorsque des passagers ont maîtrisé un homme lourdement armé.

Duceppe annoncerait son départ ce matin

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Publié par La Presse Canadienne le mercredi 21 octobre 2015 à 18h15. Modifié par Charles Payette le jeudi 22 octobre 2015
Duceppe annoncerait son départ ce matin
MONTRÉAL - Gilles Duceppe annoncera aujourd'hui qu'il quitte la direction du Bloc québécois, affirment divers médias, dont La Presse et Radio-Canada.
Ainsi, un peu plus de 48 heures après un résultat aux élections fédérales décevant, mais meilleur que plusieurs anticipaient il y a quelques mois, M. Duceppe tirerait sa révérence.
Le Bloc a obtenu dix sièges, comparativement à quatre aux élections de 2011, mais a atteint un creux dans les suffrages exprimés jamais vu pour la formation souverainiste.

Selon La Presse, l'avocat Rhéal Fortin, élu lundi dans Rivière du Nord, dans les Laurentides, serait désigné chef intérimaire pour les travaux parlementaires à venir.

Mercredi, le chef péquiste Pierre Karl Péladeau avait dit souhaiter que M. Duceppe demeure à la tête du Bloc québécois. M. Péladeau faisait valoir l'expérience politique de M. Duceppe et sa maîtrise des dossiers fédéraux et de la question des intrusions d'Ottawa dans les compétences des provinces.

Mardi, M. Duceppe, qui n'a pas réussi à se faire élire dans la circonscription montréalaise de Laurier-Sainte-Marie, avait déclaré qu'il annoncerait jeudi sa décision concernant ses fonctions à la tête du Bloc.

Un point de presse est prévu à 13 h, à Montréal.

M. Duceppe était sorti de sa retraite cet été, avant le début de la campagne électorale, pour prendre le relais du chef d'alors, Mario Beaulieu. Celui-ci a été élu député de la circonscription de La Pointe-de-l'île, lundi.

Au lendemain du scrutin, M. Duceppe avait concédé que les résultats n'étaient pas «à la hauteur» de ses attentes, et avait dit vouloir discuter avec l'ensemble des candidats et les instances du parti avant de faire connaître ses intentions quant à son avenir comme chef.

Stéphane Bédard démissionne

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Publié par Charles Payette pour 98,5 fm le jeudi 22 octobre 2015 à 07h24. Modifié à 07h59.
Stéphane Bédard démissionne
Stéphane Bédard/PQ
Exclusif (98,5FM) - Leader parlementaire déchu au sein du parti québécois, Stéphane Bédard annoncera sa démission sous peu.

C'est ce qu'a appris Louis Lacroix, du 98,5FM, qui précise que M. Bédard va quitter avec la prime à laquelle il a droit selon les règles de l'Assemblée nationale.
Celui qui avait été nommé chef par intérim après le départ de Pauline Marois et leader parlementaire a perdu ce dernier titre quand Pierre Karl Péladeau a nommé Bernard Drainville à ce poste.
Détails à suivre

Enquêtes complétées: Impatience à l'UPAC

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Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le jeudi 22 octobre 2015 à 06h53.
Enquêtes complétées: Impatience à l'UPAC
Cogeco Nouvelles
(Cogeco Nouvelles) - Six enquêtes complétées par l'Unité permanente anticorruption, dont deux concernent le financement du Parti libéral du Québec, restent toujours en plan au bureau du Directeur des poursuites criminelles et pénales.
La Presse a appris que l'inaction inexpliquée de la Couronne dans ces dossiers délicats provoque la démobilisation au sein de l'Unité.
La ministre de la Sécurité publique, Lise Thériault, et le bureau du premier ministre ont soutenu ne jamais avoir entendu parler de l'affaire.
Au printemps notamment, la Couronne devait déposer des accusations permettant l'arrestation d'un acteur important et l'opération policière était fin prête, mais le DPCP se serait esquivé à la dernière minute et les accusations n'ont jamais été déposées.