Annonce

mardi, janvier 31, 2017

Trump exige la baisse du prix des médicaments

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/

PUBLIÉ IL Y A 42 MINUTES | Mis à jour il y a 14 minutes
Donald Trump reçoit les patrons de plusieurs grands groupes pharmaceutiques, mardi 31 janvier 2017.
Donald Trump a reçu les patrons de plusieurs grands groupes pharmaceutiques, mardi 31 janvier 2017.
Photo : Reuters/Yuri Gripas



Donald Trump a reçu mardi les patrons de plusieurs grands groupes pharmaceutiques et leur a demandé de produire davantage de médicaments sur le territoire américain tout en baissant leurs prix.


Reuters


Le président américain s'est par ailleurs engagé à autoriser plus rapidement la commercialisation des nouveaux médicaments, précisant qu'il désignerait « très prochainement » le nouveau directeur de l'Agence fédérale du médicament (FDA), qui a autorité en la matière.


Recevant à la Maison-Blanche les patrons de Merck & Co, Novartis, Johnson & Johnson, Celgene , Eli Lilly et Amgen, ainsi que le chef du lobby de l'industrie pharmaceutique, Donald Trump a estimé qu'il était possible pour les États-Unis d'économiser « des dizaines de milliards de dollars » grâce à une baisse des prix et davantage d'innovation.


« Nous devons faire baisser les prix pour de nombreuses raisons. Nous n'avons pas le choix, pour (réduire le coût de) Medicare et Medicaid », a-t-il déclaré en citant les deux programmes d'assurance santé publique destinés aux personnes âgées, aux pauvres et aux handicapés, qui représentent à eux deux le plus gros acheteur de médicaments aux États-Unis.


Jugeant qu'une partie de la production pharmaceutique a été délocalisée en raison de la « politique de dévaluation » monétaire d'autres pays, il a appelé ces pays à s'acquitter d'une « part juste » du coût de développement des médicaments.

Nous allons mettre fin au parasitisme mondial. Donald Trump, président des États-Unis


Les actions en hausse


Il a également demandé aux laboratoires de rapatrier leur production aux États-Unis et a promis de s'opposer à « tout ce qui pourrait compliquer l'entrée sur le marché » de nouvelles sociétés.


Donald Trump avait vivement attaqué les sociétés du secteur pharmaceutique le 11 janvier, neuf jours avant sa prestation de serment, en comparant à un « meurtre » les prix qu'elles facturent au gouvernement fédéral.


Ses déclarations à l'issue de la réunion avec les patrons des grands groupes mardi ont en revanche été bien accueillies, puisque les actions de cinq des six sociétés présentes gagnaient en moyenne 1 % à Wall Street alors que l'indice S&P 500 reculait de 0,5 %. L'indice de la pharmacie signait la plus forte progression sectorielle du S&P 500.


À lire aussi :
Trump renvoie la procureure générale des États-Unis opposée à son décret
Trump tente de minimiser la portée de son décret anti-immigration
Des mots de Trump font réagir les marchés

Le Canada et le Mexique renforceront leurs relations

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/

PUBLIÉ AUJOURD'HUI À 3 H 25
Le président Pena Nieto dans les bureaux du premier ministre Trudeau lors de sa visite dans la capitale nationale
Le président Pena Nieto dans les bureaux du premier ministre Trudeau lors de sa visite dans la capitale nationale (archives) Photo : Reuters/Chris Wattie

Cannabis: davantage de risques avant 17 ans

http://www.quebecscience.qc.ca/actualites/

Par Marine Corniou - 26/01/2017
-
Cannabis
Si votre ado veut fumer du pot, mieux vaut qu'il attende d'avoir 17 ans... C'est en substance ce que conclut une étude menée par des chercheurs de l'Université de Montréal et du CHU Sainte-Justine, publiée dans dans la revue Development and Psychopathology  des Presses universitaires de Cambridge. 

Les chercheurs, menés par Natalie Castellanos Ryan, ont analysé les résultats de tests cognitifs de 294 adolescents, à l’âge de 13, 14 et 20 ans. "Ces derniers ont répondu à un questionnaire une fois par année, de l’âge de 13 ans jusqu’à leurs 17 ans, puis de nouveau à l’âge de 20 ans, entre 1991 et 1998", résume le communiqué

Bilan? Les adolescents qui fument du cannabis dès l’âge de 14 ans obtiennent de moins bons résultats à certains tests cognitifs passés à l’âge de 20 ans et ils sont plus nombreux à abandonner leurs études que ceux qui ne fument pas de cannabis. 

En revanche, les chercheurs n'ont pas observé de différences entre les jeunes qui ne fumaient pas de cannabis et ceux qui avaient commencé leur consommation après 17 ans. 

Retarder la consommation 

Cette étude confirme les craintes souvent avancées quant aux effets du cannabis sur le cerveau en plein développement des adolescents. Le message à faire passer aux jeunes? “Nous avons des preuves que la consommation de cannabis a des effets nocifs, surtout si vous commencez à en consommer quand vous êtes jeunes. Donc, si vous pouvez retarder autant que possible votre expérimentation du cannabis, au moins jusqu’à l’âge de 17 ans, il y aura moins de risques que cela ait des incidences sur votre cerveau”, explique la chercheuse. 

De nombreuses études visent à évaluer les effets nocifs du cannabis, surtout dans un contexte de légalisation et d'usage médical accru. Rappelons ainsi que plusieurs études ont démontré, chez l'humain et chez l'animal, que la consommation de cannabis à l’adolescence entraînait des troubles cognitifs durables persistant à l’âge adulte (même après arrêt de la consommation). La consommation régulière de cannabis est également associée à des troubles "immédiats" de la mémoire et de l'attention. 

Par ailleurs, c'est un facteur de risque important de déclenchement de la psychose (mutliplication du risque par deux ou trois) chez les adolescents. Là encore, l’effet est plus marqué en cas de consommation importante et en cas de consommation précoce, avant l’âge de 15 ans.

Se sortir de l'enfer de l'anorexie et de la boulimie

http://ici.radio-canada.ca/emissions/medium_large/

Le lundi 30 janvier 2017
François Imbeau-Dulac, Anaïs Guertin-Lacroix et Saskia Thuot
François Imbeau-Dulac, Anaïs Guertin-Lacroix et Saskia Thuot  
 Photo : Radio-Canada/Mathieu Arsenault
L'animatrice à MétéoMédia Anaïs Guertin-Lacroix et le plongeur François Imbeau-Dulac ont développé un trouble alimentaire de façon soudaine, après avoir été jugés sur leur apparence. Ils racontent à Catherine Perrin comment ils ont réussi à vaincre la boulimie et l'anorexie, avec l'aide de leurs proches. L'animatrice Saskia Thuot, qui fait l'éloge de la diversité corporelles, se joint à la conversation. 
 
La boulimie, le contraire de l'élégance 
« L'image de se faire vomir, c'est violent. J'ai accepté d'en parler parce que ça nous suit pendant de nombreuses années. » Anaïs Guertin-Lacroix considère que ses cinq années de boulimie ont été un enfer dont elle garde encore des séquelles physiques. Elle a pu retrouver un équilibre de vie grâce à sa mère, qui l'a obligée à consulter une psychologue spécialiste des troubles alimentaires. 
 
« Le regard des autres m'alimentait » 
François Imbeau-Dulac a cessé de s'alimenter normalement lorsqu'il a cru que son image corporelle pouvait avoir un rôle à jouer dans ses performances sportives. Lors des prises de sang avant les compétitions, il cachait son problème alimentaire en se bourrant de nourriture. Pour se sortir de l'anorexie, il a suivi une thérapie pendant un an. Il avoue devoir faire attention pour ne pas retomber dans ces habitudes malsaines. 
 
Nos invités : 
Saskia Thuot, animatrice, une des marraines de la 10e campagne d'anorexie et boulimie Québec (ANEB-Québec) 
Anaïs Guertin-Lacroix, animatrice à MétéoMédia 
François Imbeau-Dulac, athlète olympique

Mohamed Belkhadir: «Ils ont pensé que j'étais suspect, c'est normal»

http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/attentat-a-quebec/

Publié le 30 janvier 2017 à 15h52 | Mis à jour le 31 janvier 2017 à 06h57
Pendant quelques heures, lundi, Mohamed Belkhadir a été... (PHOTO PASCAL RATTHÉ, LE SOLEIL)
Pendant quelques heures, lundi, Mohamed Belkhadir a été identifié à tort comme un deuxième suspect en lien avec l'attentat de Québec.
PHOTO PASCAL RATTHÉ, LE SOLEIL
(Québec) Il est entré dès que les balles ont cessé de siffler. Malgré sa peur, malgré le danger, il voulait porter secours aux fidèles dans la mosquée. Dans la confusion, il s'est retrouvé menotté et détenu toute la nuit comme suspect de terrorisme. Mais ça va. Il comprend.
Pendant plusieurs heures, lundi, Mohamed Belkhadir a été identifié à tort comme un deuxième suspect en lien avec l'attentat de Québec. L'arrestation de cet étudiant en génie, musulman d'origine marocaine, près du lieu du drame, a suscité bien des débats sur les motifs de l'attentat.
En fait, il s'agissait d'une terrible méprise. Après avoir participé à la prière, le résidant de Sainte-Foy était sorti déneiger les escaliers extérieurs de la mosquée. Il n'a pas vu le tireur faire irruption dans le lieu de culte, mais il a entendu les détonations, «pendant 15 à 20 secondes», a-t-il raconté en entrevue à La Presse, les traits tirés de fatigue.
Le réflexe
Il s'est précipité à l'intérieur quand les tirs ont cessé. «C'est le réflexe quand quelqu'un est blessé. On ne peut pas le laisser. C'est un acte d'humanité partagé par tout le monde, pas seulement les musulmans», dit-il modestement, en insistant pour qu'on ne fasse pas de lui une vedette ou un héros.
Le tireur était déjà parti. Des morts et des blessés jonchaient le sol. Mohamed Belkhadir a téléphoné au 9-1-1 pour demander de l'aide et donner l'adresse aux services d'urgence. Il s'est penché pour couvrir un blessé avec son manteau. C'est peu après qu'une grande frayeur l'a envahi.
«J'ai vu quelqu'un avec une arme. Je ne savais pas que c'était un policier, je croyais que c'était quelqu'un qui revenait pour tirer. Alors j'ai fui à l'extérieur, du côté du stationnement», dit-il.
«Je respecte qu'ils m'aient attrapé»
Les policiers dépêchés sur place, eux, n'ont vu qu'un homme qui s'élançait pour fuir les lieux de la tuerie à leur approche. Ils lui ont sauté dessus et l'ont mis en état d'arrestation.
«Je comprends, je respecte qu'ils m'aient attrapé. Ils m'ont vu fuir, ils ont pensé que j'étais suspect, c'est normal. Pour eux, quelqu'un qui fuit, c'est un suspect», affirme Mohamed Belkhadir.
Il assure que les policiers de Québec ont été «très gentils» avec lui. Ils ont desserré ses menottes quand il s'est plaint qu'elles lui faisaient mal. Ils lui ont offert du thé et de la nourriture et l'ont laissé dormir sur un matelas au poste.
Le faux suspect s'inquiétait tout de même. Personne n'aime voir son nom associé à un dossier de terrorisme. Surtout un immigrant qui travaille fort pour s'intégrer dans son nouveau pays. «Je m'imaginais ne plus pouvoir travailler, ne plus pouvoir aller à l'université, ne plus pouvoir suivre mes rêves», raconte-t-il.
Puis, les policiers lui ont annoncé la bonne nouvelle. «Ils m'ont dit: ‟Mohamed, heureusement, tu n'es pas suspect, tu es témoin".» Il a été relâché.
Beaucoup d'appuis
Il est rentré chez lui, brûlé, mais pas fâché, en pensant à cette double «erreur d'interprétation», tant de sa part que de celle de policiers.
Plusieurs de ses amis, voisins et connaissances attendaient de ses nouvelles. Certains avaient dû évacuer leur logis, les mains en l'air, alors que des membres du groupe tactique d'intervention, craignant la présence d'autres terroristes, les mettaient en joue.
Mais aucun n'avait cru que Mohamed Belkhadir puisse être mêlé à un acte terroriste. Ils étaient nombreux à l'avoir affirmé aux journalistes pendant la journée.
«Si tu veux résumer Mohamed Belkhadir, c'est: humanité. Je suis sûr à 100% que ce n'est pas lui», a déclaré Noubir Ben Ali, un ami qui attendait nerveusement des nouvelles.
«Il n'aurait pas fait ça, il fréquente ce centre, ce sont des gens qu'il côtoie. Je crois qu'il était juste au mauvais endroit au mauvais moment», assurait une jeune femme croisée dans la maison de chambres pour étudiants où il habite.
Même son propriétaire, Bernard Blaise, se promenait de porte en porte et assurait à tout le monde que son locataire serait bientôt libéré. «C'est un très bon garçon», insistait-il.
«Il devrait être dédommagé pour les dommages psychologiques qu'on lui cause avec ça.»

Libre-échange Canada-UE: des voix s'élèvent en Autriche

http://affaires.lapresse.ca/economie/international/

Publié le 31 janvier 2017 à 07h39 | Mis à jour à 07h39
FILE - In this Jan. 15, 2013 file... (AP)
AP Photo/Martin Meissner,
Agence France-Presse
Vienne
Plus de 560 000 personnes ont maintenant signé une pétition autrichienne qui s'oppose aux accords de libre-échange entre l'Union européenne, les États-Unis et le Canada.
Les organisateurs de la contestation demandent maintenant aux élus autrichiens de rejeter les deux ententes.
L'accord de libre-échange avec le Canada a déjà été adopté par le parlement européen, mais il doit maintenant l'être par les assemblées législatives des 28 membres de l'UE.
Les négociations devant mener à une entente similaire avec les États-Unis ont à peine progressé cette année et seront ralenties encore davantage par l'arrivée au pouvoir de Donald Trump et de ses politiques protectionnistes.
Le gouvernement autrichien appuie l'accord avec le Canada. L'organisateur de la pétition, Herbert Thumpser, croit toutefois que le nombre de signatures recueilli devrait faire réfléchir les élus.

Immigration: Trump limoge la ministre par intérim de la Justice

http://fr.canoe.ca/infos/international/archives/

Immigration: Trump limoge la ministre par intérim de la Justice
Sally Yates. Photo Archives / AFP
Dernière mise à jour: 31-01-2017 | 00h43
WASHINGTON  - Le président américain Donald Trump a limogé la ministre par intérim de la Justice qui refusait l'application de son décret limitant l'immigration, alors que la vaste polémique suscitée par cette mesure se poursuit aux États-Unis et à l'étranger.
Sally Yates, une fonctionnaire de l'ancienne administration Obama qui assurait l'intérim du ministre de la Justice, avait ordonné aux procureurs de ne pas défendre le décret de M. Trump.
«La ministre intérimaire, Sally Yates, a trahi le département de la Justice en refusant d'appliquer un décret destiné à protéger les citoyens des États-Unis», a déclaré lundi la Maison Blanche dans un communiqué.
«Le président Trump a relevé Mme Yates de ses fonctions et a nommé Dana Boente ministre intérimaire dans l'attente de la confirmation par le Sénat de la nomination du sénateur Jeff Sessions», a annoncé la présidence.

«FAIBLE SUR LES FRONTIÈRES»

Dans son communiqué, la Maison Blanche qualifie Mme Yates de «faible sur les frontières et très faible sur l'immigration illégale».
Sally Yates, qui était numéro deux du ministère sous l'administration Obama, avait mis en doute dans une note interne la légalité du décret.
Ce texte interdit temporairement l'entrée aux États-Unis des ressortissants de sept pays à majorité musulmane et de tous les réfugiés. L'exécutif déclare vouloir ainsi empêcher l'entrée aux États-Unis de «terroristes islamiques radicaux».
«Pendant toute la période où je suis ministre par intérim de la Justice, le ministère de la Justice ne présentera pas d'arguments pour défendre le décret présidentiel, sauf si je finis par être convaincue qu'il est approprié de le faire», avait déclaré Mme Yates.
M. Trump a également remplacé lundi le chef intérimaire du service de l'immigration et des douanes (ICE), Daniel Ragsdale, lui aussi un ancien de l'administration Obama.
Thomas Homan, qui prendra la direction de l'ICE en remplacement de M. Ragsdale, «oeuvrera à l'application de nos lois sur l'immigration sur le territoire des États-Unis, en conformité avec notre intérêt national», a annoncé le secrétaire à la Sécurité intérieure, John Kelly.
Plusieurs diplomates américains ont protesté contre le décret en utilisant un canal officiel dit de «dissidence». Mais la Maison Blanche les a avertis: «Soit ils acceptent le programme, soit ils s'en vont», a déclaré Sean Spicer, porte-parole de Donald Trump.
Alors que manifestations et dénonciations se multiplient, l'ancien président démocrate Barack Obama s'est dit encouragé par «le niveau de mobilisation» à travers les Etats-Unis.
M. Obama avait promis de se tenir à l'écart du débat politique sauf si «les valeurs fondamentales» de l'Amérique étaient menacées. Dix jours après son départ de la Maison Blanche, il semble avoir jugé que c'était le cas.
M. Obama «est en désaccord fondamental avec la notion de discriminer des individus en raison de leur croyance ou de leur religion», a déclaré son porte-parole, Kevin Lewis.
L'exécutif nie que les restrictions temporaires de l'immigration soient liées à la religion. «Il ne s'agit pas d'une interdiction visant les musulmans, comme les médias le rapportent faussement», a déclaré M. Trump dimanche. «Cela n'a rien à voir avec la religion, il s'agit de terrorisme et de la sécurité de notre pays».
M. Trump a de nouveau riposté aux critiques lundi dans une série de tweets. «Tout se passe bien avec très peu de problèmes», a affirmé le président républicain.
Pour expliquer la situation parfois chaotique dans les aéroports américains, M. Trump a mis en cause une défaillance informatique au sein de la compagnie aérienne Delta, les manifestations d'opposants et les réactions faussement outrées selon lui d'élus du Congrès.
Nombre de grands groupes, en particulier ceux de la Silicon Valley qui emploient des milliers d'ingénieurs étrangers - Apple, Microsoft, Google, Airbnb ou Netflix - ont jugé «contraires aux valeurs américaines» les restrictions de l'immigration.

«LES RÉFUGIÉS SONT LES BIENVENUS»

De partout à travers le monde, les témoignages affluent de ressortissants des pays concernés par les restrictions qui dénoncent, entre abattement, incrédulité et colère, les mesures abruptement mises en place par la nouvelle administration américaine.
Des centaines de manifestants se sont réunis lundi soir devant la Cour suprême, sur la colline du Capitole, scandant des slogans tels que «Pas de haine, pas de peur, les réfugiés sont les bienvenus».
Au-delà des États-Unis, la vague d'indignation soulevée par l'initiative de la Maison Blanche n'a pas faibli.
La chancelière allemande Angela Merkel a estimé que la lutte contre le terrorisme ne justifiait pas «de généraliser le soupçon contre les personnes en fonction de leur croyance, en l'occurrence ici des personnes de foi musulmane».
Et des dizaines de milliers de personnes ont manifesté contre le décret lundi à Londres.