Annonce

mercredi, novembre 04, 2015

Le nouveau paysage politique (1/2) : l'effet sur le mouvement souverainiste

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

Mise à jour le mardi 3 novembre 2015 à 11 h 05 HNE
Michel C. Auger
Michel C. Auger  Photo :  Radio-Canada

Le hasard a fait que l'élection fédérale du 19 octobre est arrivée presque en même temps que le 20e anniversaire du référendum de 1995. Mais si la conjonction des deux événements est fortuite, elle ne peut être ignorée. Parce qu'ensemble ils marquent sans doute la fin d'un cycle politique.
Une analyse de Michel C. AugerTwitterCourriel [premier d'une série de deux textes]
On parlera demain de ce que peut signifier l'arrivée au pouvoir de Justin Trudeau sur la politique québécoise. Mais regardons d'abord l'effet des derniers événements sur le mouvement souverainiste.
En 1995, les souverainistes pouvaient penser que le prochain référendum n'était qu'une question de temps - pas beaucoup de temps d'ailleurs - et ne serait guère qu'une formalité. La démographie, le simple remplacement des générations, allait faire mourir l'avance du non, remplacée par de jeunes électeurs qui allaient, en large majorité, soutenir le oui. Mais cela ne s'est pas produit, loin de là, comme l'indique un récent sondage effectué pour l'Université Laval qui montre que 7 jeunes électeurs sur 10 voteraient non.
En fait, on a vu dès les lendemains du référendum un lent mais constant déclin des partis souverainistes. Les chiffres ne mentent pas : le Parti québécois est passé dans cette période de 44,8 % des voix aux élections de 1994 à 25,4 % en 2014. Le Bloc québécois, lui, passait de 49,3 % des voix en 2013 à 19,3 % aux dernières élections. C'était le plus bas taux d'appui à un parti souverainiste depuis la fondation du Parti québécois par René Lévesque en 1968.
La baisse n'est pas conjoncturelle, elle est lente et constante. Ainsi, les résultats du Bloc à la dernière élection ne peuvent être attribués à une mauvaise campagne ni à une piètre performance de M. Duceppe lors des débats. Au contraire, il a réussi un sans-faute.
De 50 à 40 ou même 33
Pendant ce temps, l'appui au oui est passé de presque 50 % au référendum de 1995 à entre 33 % et 40 %, selon la maison de sondage et les nuances de la question posée.
Ce qui signifie, bien simplement, qu'un très grand nombre d'électeurs qui se disent souverainistes ne considèrent plus la souveraineté comme la question la plus importante quand vient le temps de voter. C'était même le cas d'une majorité d'entre eux au dernier scrutin fédéral.
Le vote des électeurs souverainistes est désormais déterminé par toutes sortes d'autres raisons tout aussi légitimes qui vont de l'environnement à la justice sociale, en passant par la volonté de changer de gouvernement.
Ceci est un changement important dans la donne politique québécoise. Presque depuis la fondation du PQ, chaque élection au Québec avait un caractère quasi référendaire. Ce n'est plus le cas. Et quand on se souvient de la dernière campagne électorale provinciale, on voit aussi que la simple mention d'un autre référendum a pour effet de faire chuter les intentions de vote pour le PQ.
Cela dit, faut-il conclure que l'idée de la souveraineté est morte? Non, les idées ne meurent pas. Mais elle est peut-être devenue avec le temps une sorte d'arme défensive. À utiliser au cas où le Canada adopterait une politique ou une attitude qui ferait en sorte de mettre en péril la langue et la culture française, par exemple.
Mais il est évident que les souverainistes devront composer avec un tout nouvel environnement, où les gens qui se décrivent comme souverainistes ne voteront plus nécessairement pour un parti qui fait la promotion de la souveraineté.
Un changement de culture important, donc, pour les souverainistes québécois. Et qui implique, comme la dernière élection vient de nous le montrer, que celui « qui prend pays » ne prendra plus nécessairement parti.
À lire demain : L'arrivée au pouvoir de Justin Trudeau (2/2)

60,5 millions $ pour agrandir et moderniser l'Assemblée nationale

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

Mise à jour le mardi 3 novembre 2015 à 20 h 25 HNE
Parlement de Québec
Parlement de Québec  Photo :  ICI Radio-Canada/Bernard Huard

L'Assemblée nationale revoit à la hausse le coût de son projet d'agrandissement et de modernisation.
Un texte de Hugo LavalléeTwitterCourriel
La facture du projet, qui sera soumise sous peu au Bureau de l'Assemblée nationale, grimpera de 49,4 à 60,5 millions de dollars, soit une hausse de 22 %. Le projet, qui met davantage l'accent sur la sécurité, a entre autres été revu à la suite des attentats survenus l'automne dernier à Ottawa.
Sur les planches à dessin des administrateurs de l'Assemblée nationale depuis déjà cinq ans, le projet d'agrandissement et de modernisation prévoit notamment le réaménagement des accès au parlement pour les rendre plus sécuritaires, la construction d'un poste de commandement pour la sécurité et la construction de nouvelles salles de commission parlementaire souterraines.
Une question de sécurité
À ces mesures, déjà prévues dans le devis initial, s'ajoutent maintenant le renforcement de la sécurité du déambulatoire de l'Assemblée nationale, là où transitent ministres et députés, de même que de la rue des Parlementaires, située juste derrière le parlement. L'aspect extérieur du parlement devrait toutefois demeurer inchangé.
Conscient des réticences que le projet risque de susciter parmi les députés en cette ère d'austérité, le secrétaire général de l'Assemblée nationale, Michel Bonsaint, insiste pour dire que le statu quo n'est pas une option et que les menaces sont bien réelles. Ce dernier entreprend d'ailleurs ces jours-ci une série de rencontres pour présenter la version finale du projet aux députés et aux principaux usagers du parlement.
Un projet qui reste à être approuvé
Au cours des prochains jours ou des prochaines semaines, les membres du Bureau de l'Assemblée nationale, où siègent des représentants de tous les partis reconnus par l'Assemblée, seront appelés à donner leur autorisation au projet.
S'ils l'approuvent, le projet sera financé à même les économies de 36 millions de dollars que l'Assemblée nationale a réussi à mettre de côté ces dernières années. Le reste des 60,5 millions nécessaires sera financé à même les économies que l'Assemblée dégagera et des revenus qu'elle engrangera ces prochaines années.
Si les députés approuvent le projet, les travaux débuteront dès l'an prochain et dureront jusqu'en 2019. Une autre phase de travaux pourrait avoir lieu subséquemment

Justin Trudeau présente son Conseil des ministres

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/

 Précédé par un cornemuseur des Forces canadiennes, le premier ministre désigné du Canada, Justin Trudeau, est arrivé à pied à la résidence du gouverneur général de Rideau Hall pour son assermentation.
Entouré de ses ministres désignés, M. Trudeau a fait son arrivée à Rideau Hall main dans la main avec sa femme, Sophie Grégoire.
Attendant sur le parvis de la résidence du gouverneur général depuis de longues minutes, les enfants du couple ont couru vers leurs parents pour se jeter dans leurs bras.
Sous les applaudissements de ses pairs - mais aussi ceux de la foule massée à l'extérieur de la résidence du gouverneur général audible depuis l'intérieur - Justin Trudeau, 43 ans, est devenu le 23e premier ministre du Canada.
En arrivant à la résidence du gouverneur général à pied, entouré de son équipe de ministres, M. Trudeau a rompu avec la procédure conservatrice où chaque ministre débarquait à Rideau Hall en limousine.
Justin Trudeau en compagnie de sa femme Sophie Grégoire et des futurs ministres libéraux.
Justin Trudeau en compagnie de sa femme Sophie Grégoire et des futurs ministres libéraux.  Photo :  PC/Justin Tang

Les Canadiens découvrent, du même coup, la composition du Conseil des ministres qui contient 30 ministres choisis parmi les 183 députés élus sous la bannière du Parti libéral du Canada (PLC). Tel que promis, M. Trudeau a nommé 15 hommes et 15 femmes au sein de son cabinet qui comprend, notamment, 6 élus québécois et 11 de l'Ontario.
Le Conseil des ministres:

  • Ralph Goodale - ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile
  • Lawrence MacAulay - ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire
  • Stéphane Dion - ministre des Affaires étrangères
  • John McCallum - ministre de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté
  • Carolyn Bennett - ministre des Affaires autochtones et du Nord
  • Scott Brison - président du Conseil du Trésor
  • Dominic LeBlanc - leader du gouvernement à la Chambre des communes
  • Navdeep Singh Bains - ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique
  • William Francis Morneau - ministre des Finances
  • Jody Wilson-Raybould - ministre de la Justice et procureure générale du Canada
  • Judy M. Foote - ministre des Services publics et de l'Approvisionnement
  • Chrystia Freeland - ministre du Commerce international
  • Jane Philpott - ministre de la Santé
  • Jean-Yves Duclos - ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social
  • Marc Garneau - ministre des Transports
  • Marie-Claude Bibeau - ministre du Développement international et de la Francophonie
  • James Gordon Carr - ministre des Ressources naturelles
  • Mélanie Joly - ministre du Patrimoine canadien
  • Diane Lebouthillier - ministre du Revenu national
  • Kent Hehr - ministre des Anciens Combattants et ministre associé de la Défense nationale
  • Catherine McKenna - ministre de l'Environnement et du Changement climatique
  • Harjit Singh Sajjan - ministre de la Défense nationale
  • MaryAnn Mihychuk - ministre de l'Emploi, du Développement de la main d'œuvre et du Travail
  • Amarjeet Sohi - ministre de l'Infrastructure et des Collectivités
  • Maryam Monsef - ministre des Institutions démocratiques
  • Carla Qualtrough - ministre des Sports et des Personnes handicapées
  • Hunter Tootoo - ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne
  • Kirsty Duncan - ministre des Sciences
  • Patricia A. Hajdu - ministre de la Condition féminine
  • Bardish Chagger - ministre de la Petite Entreprise et du Tourisme

Des dizaines de citoyens ont fait le voyage d'un peu partout au Canada pour assister à l'assermentation publique de M. Trudeau. Des écrans sont installés à l'extérieur de l'édifice afin de permettre au plus grand nombre de citoyens d'assister à la scène.
Justin Trudeau et ses ministres se mettront au travail dès cet après-midi avec une première réunion du cabinet. Le premier ministre désigné a indiqué que son premier projet de loi consisterait en une baisse d'impôt pour la classe moyenne.
Pour suivre nos journalistes en direct sur un appareil mobile CLIQUEZ ICI
Une fois assermenté, le premier ministre échangera avec des élèves de cinq écoles au cours d'une séance sur les médias sociaux. La population est invitée, dès 13 h 30, à suivre les discussions en ligne sur le canal YouTube de Justin Trudeau.

Marijuana: 2/3 des Canadiens en faveur de sa légalisation

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le mercredi 04 novembre 2015 à 05h39. Modifié à 07h54.
Marijuana: 2/3 des Canadiens en faveur de sa légalisation
Freedigitalphotos.net
MONTRÉAL - Deux Canadiens sur trois se disent en accord avec la légalisation de la marijuana, mesure préconisée par le premier ministre désigné, Justin Trudeau. 66,5 % des répondants estiment que le cannabis devrait être réglementé au même titre que le tabac et l'alcool.
Dans les données recueillies lors d'un sondage, Ekos-La Presse, 65 % des répondants ne souhaitent pas toutefois qu'il soit permis de fumer la marijuana en public.
Enfin, 41 % approuverait l'ouverture d'un commerce qui vend du cannabis dans leur quartier alors que 37 % se disent contre.

Le sondage a été mené par internet et par téléphone entre le 29 octobre et le 2 novembre. Sa marge d'erreur est de 2,8 %.

Écrasement en Égypte: 2e revendication de l'État islamique

http://www.985fm.ca/international/nouvelles/

Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le mercredi 04 novembre 2015 à 09h24.
Écrasement en Égypte: 2e revendication de l'État islamique
(Cogeco Nouvelles) - Alors que l'enquête sur les causes de l'écrasement du Airbus A321 russe se poursuit, une seconde revendication a été diffusée par le groupe État islamique du Sinaï.
On en parle en ondes :
Écouter
Mis en ligne le mercredi 04 novembre 2015 dans Puisqu'il faut se lever avec Paul Arcand
Dans ce message audio, le groupe défie les experts de trouver les causes de la chute de l'avion russe tout en réaffirmant sa responsabilité.
Sur Twitter, le spécialiste Wassim Nasr ajoute que le groupe précise qu'il «dévoilera le mode opératoire quand il le voudra et de la manière dont il le voudra».

Couillard a rencontré les Premières Nations

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le mercredi 04 novembre 2015 à 07h48. Modifié à 10h34.
Couillard a rencontré les Premières Nations
Cogeco Nouvelles
(Cogeco Nouvelles) - Le premier ministre Philippe Couillard a rencontré, ce matin à Montréal les représentants de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador.
La réunion visait à faire le point sur les mesures prises par Québec à la suite des allégations d'agressions formulées par des femmes autochtones de Val-d'Or contre des policiers de la Sûreté du Québec.
Les deux parties devaient s'adresser aux médias après leur rencontre, vers 9h30, mais nous sommes toujours en attente.
Détails à suivre

Appels à la bombe: Quatre suspects auraient été arrêtés en Outaouais

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le mercredi 04 novembre 2015 à 10h01. Modifié à 10h17.
Appels à la bombe: Quatre suspects auraient été arrêtés en Outaouais
(Cogeco Nouvelles) - Quatre suspects auraient été arrêtés en Outaouais en lien avec les alertes à la bombe d'hier dans des écoles. Selon le journal Le Droit, il pourrait s'agir de personnes d'âge mineur, qui doivent comparaître au tribunal de la jeunesse.
La Sûreté du Québec refuse de confirmer l'information pour l'instant.
Mardi, un groupe qui se nomme lui-même «Sceptre Rouge» a lancé des alertes dans plusieurs dizaines d'établissements au Québec.

Marie-Claude Bibeau accède au conseil des ministres

http://www.985fm.ca/regional/nouvelles/

Publié par Vincent Franche-Lombart pour (Estrie) 107,7 Estrie le mercredi 04 novembre 2015 à 10h26.
Marie-Claude Bibeau accède au conseil des ministres
Marie-Claude Bibeau aux côtés de Justin Trudeau/Facebook
La nouvelle députée libérale de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau accède au conseil des ministres de Justin Trudeau.
Cinq autres québécois y siégeront également soit Mélanie Joly, Diane Lebouthillier, Jean-Yves Duclos, Stéphane Dion et Marc Garneau.

Parmi les noms importants, on remarque aussi Dominic Leblanc, Bill Morneau, Ralph Goodale et Catherine McKenna.

Le premier ministre Trudeau est arrivé à pied ce matin à la cérémonie d'assermentation chez le gouverneur général. Les députés choisis pour son cabinet l'accompagnaient.

Une foule installée sur les terrains de Rideau Hall a salué l'entrée du nouveau gouvernement par des cris et des applaudissements, et surtout des prises de photo.

Policiers menacé de mort

http://www.985fm.ca/regional/nouvelles

Publié par Jean-Pierre Quirion pour (Estrie) 107,7 Estrie le mercredi 04 novembre 2015 à 06h51. Modifié à 07h08.
Policiers menacé de mort
Un sergent du Service de police de Sherbrooke a été menacé de mort lors d'une agression au couteau mercredi matin vers 5 h au coin des rues King et Belvédère au centre-ville.
Martin Carrier du SPS
 
 
 
00:00
 
00:00
 
 
 
 
 
 
Une dame a interpelé le policier en service, lui disant avoir repéré un individu louche.

Le policier s'est approché du suspect afin de le maîtrisier.

Le relationniste du SPS, Martin Carrier raconte la suite.

En audio, le relationniste du SPS, Martin Carrier.

L'intervention a nécessité la collaboration d'autres policiers.

L'individu de 27 ans, connu des policiers, sera notamment accusé d'agression armée, de menace de mort et de méfaits sur un véhicule.