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dimanche, décembre 20, 2015

ENTREVUE - L'indépendance peut se faire sans perturbations économiques, croit PKP

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Publication: 
PIERRE KARL PELADEAU
 le chef péquiste Pierre Karl Péladeau
QUÉBEC – Contrairement à sa prédécesseure, le chef péquiste Pierre Karl Péladeau estime que le Québec pourrait devenir indépendant sans connaître de perturbations économiques.
En 2005, Pauline Marois a affirmé que le Québec connaîtrait «cinq années de perturbations économiques» s’il devenait indépendant. Les chefs libéraux ont depuis fréquemment rappelé cette déclaration pour mettre les Québécois en garde contre l’option souverainiste.
Mais Pierre Karl Péladeau ne partage pas cette analyse. «Non, je ne le crois pas du tout. Je pense que le Québec a tous les moyens», a affirmé le chef de l’opposition officielle au cours d’une entrevue de fin d’année avec Le Huffington Post Québec.
Pierre Karl Péladeau n’a toutefois pas expliqué comment il en vient à cette conclusion. «On va avoir l’occasion de l’expliquer au fur et à mesure des années qui se déroulent. Et, en 2018, je vous réitère le fait que nous allons avoir les réponses aux questions légitimes que tous les Québécois et les Québécoises se posent», dit-il.
Le chef péquiste évoque même un ex-premier ministre libéral à sa défense. «Et d’ailleurs Jean Charest a dit l’inverse, il a dit que le Québec avait les moyens d’être un pays», lance Pierre Karl Péladeau. Peu après sa déclaration en 2006, Jean Charest avait toutefois ajouté qu’il y aurait «un prix très important de rattaché à la séparation d'un pays».
Pour Pierre Karl Péladeau, le Québec serait carrément plus riche s’il se détachait de la fédération canadienne. «Bien évidemment, j’ai l’intime conviction qu’il serait plus riche, parce que le 50 milliards$ que les Québécois et les Québécoises envoient chaque année à Ottawa ne reçoit pas l’attention particulière à l’égard du développement économique, on l’a constaté depuis de nombreuses années. Même le gouvernement libéral est là pour s’en plaindre : les transferts fédéraux diminuent de façon systématique.»
Il doute que le Québec reçoive sa «juste part des investissements» fédéraux. «Moi, ce que je vois, c’est qu’on investit de l’argent dans le pétrole en Alberta, nous investissons pour sauver GM en Ontario, nous octroyons des contrats pour la fabrication de navires dans des chantiers maritimes en Colombie-Britannique et au Nouveau-Brunswick. Je ne vois rien du gouvernement fédéral en matière d’hydro-électricité [pour le Québec]», déplore-t-il.
Quand on lui fait remarquer que le Québec reçoit des versements de péréquation de la fédération canadienne, il rétorque : «Rendez-nous notre 50 milliards$, et vous allez voir qu’on va l’investir au bon endroit, en fonction des valeurs des Québécois et des Québécoises».
Éviter la répétition de 2014
Malgré la défaite historique du Parti québécois aux élections générales d’avril 2014, Pierre Karl Péladeau se dit confiant en vue du scrutin de 2018. Il estime que sa candidature a focalisé le débat sur la souveraineté lors de la dernière campagne électorale.
«Est-ce que nous étions prêts à parler de l’indépendance? Il s’est avéré que nous n’étions pas nécessairement prêts. Donc, il faut apprendre, entre guillemets, de peut-être une possible erreur. Mais soyez assurés qu’en 2018, lorsque les élections vont avoir lieu, nous serons prêts.»
D'ici là, le chef péquiste veut convaincre les jeunes, qui délaissent l’option souverainiste, selon les sondages. «Du côté des jeunes, ce n’est pas une préoccupation aujourd’hui, observe le leader souverainiste. Et c’est normal que ce n’en soit pas une parce que nous n’en avons pas parlé comme collectivité, en tout cas, certainement pas suffisamment.» Il cite les exemples de l’Écosse et de la Catalogne, où la promotion de l’indépendance a fait croître les appuis à l’option souverainiste, selon lui.
Depuis quand ne parle-t-on pas suffisamment de souveraineté? «À partir de 1995, il y a comme eu un traumatisme», dit-il au sujet du référendum. Par la suite, le gouvernement fédéral a utilisé «les propres fonds que les Québécois ont envoyés à Ottawa» dans le scandale des commandites, poursuit-il. «Tout ça a créé un environnement où il y a eu un traumatisme et on n’a pas souhaité en reparler.»
En vrac
Un gouvernement Péladeau aurait-il reporté l’atteinte du déficit zéro?
«J’aurais travaillé sur la colonne des revenus, dit le chef péquiste. Oui, il y a les dépenses, mais malheureusement, du côté du gouvernement libéral, il n’y a aucune attention particulière en ce qui concerne la colonne des revenus.»
«Du côté des dépenses, il y a toujours place à l’amélioration, c’est clair, net et précis, ajoute-t-il toutefois. Mais lorsque vous avez une attention, pour ne pas dire une obsession et une phobie sur les dépenses, et que les seuls moyens que vous êtes en mesure d’atteindre l’équilibre budgétaire, c’est de couper dans l’éducation, je pense que c’est la voie à ne pas suivre, parce que c’est la voie qui est la plus dommageable pour une collectivité.»
Justin Trudeau a dressé un parallèle entre Donald Trump et la charte des valeurs cette semaine. Selon vous, est-ce que c’était digne d’un premier ministre?
«Je pense que c’était inapproprié de faire quelque rapprochement que ce soit, entre la charte et les propos du candidat à la primaire républicaine.»
«La charte était surtout et avant tout motivée par le fait que nous avions l’intention de raffermir encore l’égalité entre les hommes et les femmes.»

Au sujet des négociations sur le renouvellement des conventions collectives : trouvez-vous que le gouvernement Couillard a été dur avec les employés de la fonction publique?
«Ce n’est pas à moi de commenter leur stratégie de négociation parce que nous n’étions pas à la table de négociations. C’est compliqué : il a des conventions, il y a du normatif, il y a du salarial, il y a du normatif à composantes salariales. Je ne suis pas du genre à émettre des opinions si je n’ai pas le jugement éclairé pour y arriver. L’absence aux tables de négociations nous empêche d’avoir une appréciation adéquate.»

Humour ~ Soirée arrosée. ~

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HUMOUR 
Nous le savons tous, on risque de plus en plus gros si on se fait contrôler positivement en rentrant chez soi après une soirée un peu arrosée, chez des amis ou au restaurant.

 
Eh bien, le week-end dernier, j'ai passé une très agréable soirée avec des ami(e)s et comme d'hab' :  Apéritif, de très bons vins,  et un petit pousse-café pour terminer en beauté.

 
Au moment de prendre congé de mes hôtes, malgré le fait que je me sentais parfaitement bien, j'ai eu l'intelligence de penser que j'avais peut-être dépassé la limite permise.

 
Alors, pour la première fois dans de telles circonstances, j'ai pris un bus pour rentrer chez moi.  ��

 
Heureusement d'ailleurs, car sur la route pour rentrer à la maison, il y avait les policiers qui filtraient les véhicules et faisaient souffler les conducteurs dans le ballon.

 
Mais, voyant un bus, ils lui ont fait signe de passer et je suis arrivé chez moi sans incident.

 
C'était vraiment une surprise, car je n'avais jamais conduit de bus auparavant.

 
D'ailleurs, je ne me souviens plus où je l'ai pris...

 
Et maintenant il est devant ma porte, et je ne sais plus quoi en faire.

Justin Trudeau veut « tout faire » pour sauver Raif Badawi

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

Mise à jour le vendredi 18 décembre 2015 à 19 h 09 HNE

La volonté de Justin Trudeau est indéfectible pour le règlement du cas de Raif Badawi, assure le premier ministre. M. Trudeau a indiqué dans une entrevue à Radio-Canada qu'il veut « tout faire pour amener de la clémence » à Raif Badawi. Mais il faut le faire « dans l'ordre et de façon respectueuse », a-t-il nuancé.
Il a précisé que la première approche était que le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, intervienne auprès de son homologue saoudien. Le premier ministre a rappelé que M. Dion avait demandé la clémence au nom du Canada.
Pour illustrer sa démarche, il a posé à son tour une question au journaliste Patrice Roy, lorsque celui-ci lui a demandé pourquoi il n'avait pas téléphoné directement au roi d'Arabie saoudite : « Qu'est ce que je fais si jamais je téléphone au roi et qu'il dit non? Qu'est-ce qu'on fait à la prochaine étape? »
Il faut, selon M. Trudeau, y « aller de façon rapide, responsable et progressive ».
Le premier ministre Trudeau dit ne pas exclure un coup de téléphone au roi. « Nous sommes engagés de façon responsable et sérieuse », a-t-il conclu.
L'entrevue intégrale de Patrice Roy avec le premier ministre Trudeau sera diffusée lundi prochain, le 21 décembre, à 17 h HNE, sur les ondes de ICI RDI et à 22 h 30 HNE, à ICI Radio-Canada Télé.

Mort en Syrie d'une figure éminente du Hezbollah

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

Mise à jour le dimanche 20 décembre 2015 à 5 h 26 HNE  Reuters
Samir Kuntar, en 2008
Samir Kuntar, en 2008  Photo :  AP/Darko Bandic
L'activiste libanais Samir Kuntar, qui serait devenu ces dernières années une figure éminente du Hezbollah, a été tué dans un raid aérien israélien mené dans la nuit contre un quartier de la capitale syrienne, Damas, ont affirmé dimanche l'organisation chiite libanaise ainsi que des supplétifs du régime syrien.
Des explosions ont touché un immeuble de Djaramana, un quartier de Damas, où serait domicilié ce Druze libanais tenu responsable par Israël d'une sanglante attaque transfrontalière remontant à 1979.
Si les médias officiels syriens ont immédiatement accusé dimanche des « groupes terroristes », d'autres relais du régime syriens ont imputé l'attaque à l'armée de l'air israélienne qui aurait ainsi cherché à éliminer Samir Kuntar.
Citant des sources autorisées, la télévision nationale syrienne a affirmé dimanche que Samir Kuntar avait péri dans une « attaque terroriste » à Damas.
À Jérusalem, le ministre israélien de la Construction et du Logement, Yoav Gallant, s'est félicité de la mort de Kuntar, sans pour autant confirmer que l'État hébreu en soit
responsable.
« C'est une bonne chose que des gens comme Samir Kuntar ne fassent plus partie de notre monde », a-t-il dit au micro de Radio-Israël. À la question de savoir si c'était Israël qui était l'auteur du bombardement, il est resté évasif : « Je ne confirme ni ne démens rien à ce sujet ».
Militant de longue date
Incarcéré en Israël pour sa participation en avril 1979 à une opération armée qui avait fait quatre morts dans le nord de l'État hébreu, Samir Kuntar, né en 1962, avait été libéré en 2008 lors d'un échange de prisonniers avec le mouvement chiite libanais Hezbollah.
Sur sa page Facebook, son frère Bassam a dit en porter le deuil sans donner de détail sur son décès.
« C'est avec fierté que nous pleurons la mort du dirigeant Samir Kuntar et nous sommes honorés d'appartenir à notre tour aux familles de martyrs », a-t-il écrit.
Les Forces de défense nationale, milice pro-gouvernementale paramilitaire, ont elles aussi évoqué sur Facebook la mort de Samir Kuntar et déploré aussi celle d'un de ses commandants.
« Sa dépouille a été transférée il y a un moment vers un hôpital de Damas », lit-on sur la page Facebook de la milice.
« Deux avions israéliens ont mené le raid qui a visé l'immeuble à Djaramana et touché leur cible avec quatre missiles à longue portée », écrivent les Forces de défense nationale.
Secteur névralgique
Le quartier de Djaramana, située à une dizaine de kilomètres au sud-est du centre de Damas, est un bastion pro-gouvernemental. Il abrite de nombreux druzes, une minorité religieuse à laquelle appartient Samir Kuntar, ainsi que des chrétiens.
Tout en restant officiellement en dehors du conflit syrien, Israël a quelquefois bombardé des objectifs pour, selon des sources proches des services de sécurité, empêcher le Hezbollah de se doter d'armes de pointes fournies par le régime de Damas, ou pour l'empêcher d'attaquer des Israéliens à partir du territoire syrien.
En janvier dernier, une frappe israélienne en Syrie avait tué six membres du Hezbollah, dont un chef militaire et le fils du défunt chef militaire Imad Moughniyah, dans la région de Kouneitra, près du plateau du Golan.

Trump, les armes et l'EI au coeur du 3e débat démocrate

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Mise à jour le dimanche 20 décembre 2015 à 5 h 03 HNE  Reuters
Bernie Sanders (gauche) et Hillary Clinton (droite) lors du troisième débat démocrate
Bernie Sanders (gauche) et Hillary Clinton (droite) lors du troisième débat démocrate  Photo :  GI/Andrew Burton

Favorite dans la course à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle de 2016, Hillary Clinton s'est efforcée samedi de se placer au-dessus de la mêlée démocrate, réservant ses piques les plus cinglantes à Donald Trump, en tête des intentions de vote des électeurs républicains.
Le débat de deux heures diffusé par ABC News ne changera sans doute pas la trajectoire de la course à l'investiture démocrate, largement dominée par l'ancienne secrétaire d'État, ses deux adversaires, Bernie Sanders et Martin O'Malley, cherchant toujours à créer une dynamique.
Clinton et les impôts
Hillary Clinton s'est publiquement interrogée sur le coût de certaines des propositions de Bernie Sanders, figure de proue de l'aile gauche du Parti démocrate, qui suggère notamment d'unifier le système de l'assurance santé ou de supprimer les frais d'inscriptions à l'université, laissant entendre que ces promesses auraient un coût élevé pour les classes moyennes.
Elle a promis de ne pas augmenter les impôts de ces familles, jugeant qu'un tel projet « ne devrait être au programme de personne. »
« Je ne pense pas que nous devions imposer de nouveaux grands projets qui se traduiraient par une hausse des impôts pesant sur les familles des classes moyennes », a-t-elle dit.
« Nous devons faire en sorte qu'elles puissent à nouveau économiser de l'agent, investir dans leur famille. »
Sanders et la Syrie
Bernie Sanders, qui cherche à réduire la distance qui le sépare d'Hillary Clinton dans les sondages, a attaqué sa rivale sur le front de la politique étrangère, lui reprochant d'avoir prôné en vain un départ rapide de Bachar al-Assad alors que ce dernier a réussi à s'accrocher au pouvoir malgré plus de quatre ans de guerre civile.
« Le secrétaire d'État Clinton est bien trop partisane du changement de régime et légèrement trop agressive sans pour autant en connaître les conséquences », a dit Bernie Sanders.
« Certes, nous pourrions nous débarrasser d'Assad dès demain, mais cela provoquerait une nouvelle vacance politique », qui profiterait à l'État islamique, a-t-il poursuivi.
« Il est aisé de changer de régime. Il est aisé de se débarrasser des dictateurs. Mais avant de le faire, il faut réfléchir à ce qui se passe le lendemain. »
Hillary Clinton a balayé ces critiques, soulignant que lorsqu'il était sénateur du Vermont, il avait voté en faveur « d'un changement de régime en Libye. »
Elle a également fait part de son désaccord avec la position de Bernie Sanders qui estime que les États-Unis doivent privilégier le combat contre l'État islamique plutôt que les négociations visant à chasser Bachar al-Assad du pouvoir, jugeant que l'un n'empêchait pas l'autre.
O'Malley et les armes
Tentant de se distinguer de ses deux adversaires, l'ancien gouverneur du Maryland Martin O'Malley a stigmatisé l'attitude de ses deux adversaires sur la question du contrôle des armes, les accusant d'avoir changé d'avis après les dernières tueries de masse qui ont culminé le 2 décembre avec la mort de 14 personnes tuées à San Bernardino par deux extrémistes islamistes.
Selon Martin O'Malley, l'État islamique a recommandé à ses partisans de se procurer des armes dans les « gun shows », ces immenses foires commerciales où il est plus aisé de se procurer des armes à feu que dans les points de vente traditionnels. Cette facilité résulte selon lui de l'attitude « changeante » de Bernie Sanders et d'Hillary Clinton.
Bernie Sanders, classé deuxième dans les sondages, s'est élevé contre ces propos, rappelant qu'il avait perdu une élection dans le Vermont en raison de ses positions sur le contrôle des armes.
Les trois adversaires ont également débattu de la stratégie à adopter vis-à-vis de l'Etat islamique et de la façon d'éviter les attaques commises par des « loups solitaires », à l'image de celle de San Bernardino.

Un avion d'Air France se pose d'urgence: peut-être une bombe à l'intérieur

http://www.985fm.ca/international/nouvelles/

Publié par Associated Press le dimanche 20 décembre 2015 à 05h38. Modifié par 98,5 fm à 07h24.
Un avion d'Air France se pose d'urgence: peut-être une bombe à l'intérieur
Le Boeing 777 d'Air France transportait 463 passagers/Photo: AP, Edwin Kana
NAIROBI, Kenya - Un Boeing 777 d'Air France a effectué un atterrissage d'urgence au Kenya, dans la nuit de samedi à dimanche, après qu'un objet ressemblant à une bombe ait été trouvé dans les toilettes de l'appareil.
L'avion, qui transportait 463 passagers et membres d'équipage, avait décollé de l'Ile Maurice et se dirigeait vers Paris, lorsque les pilotes ont demandé aux autorités de l'aéroport international de Mombasa de poser l'appareil d'urgence, vers minuit 30, heure locale.

Le Boeing a été évacué dans le calme, et personne n'a été blessé.

L'objet suspect a par la suite été retiré de l'avion. Des analyses seront effectuées.

Les autorités kenyanes interrogent quelques passagers suspects. C'est ce qu'a déclaré le ministre kenyan de l'Intérieur, Joseph Nkaissery.