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lundi, novembre 09, 2015

Pellan remplace la reine aux Affaires étrangères

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Mise à jour le lundi 9 novembre 2015 à 11 h 42 HNE

Moins d'une semaine après l'assermentation du gouvernement Trudeau, deux tableaux du peintre québécois Alfred Pellan ont retrouvé leur place dans le foyer du ministère des Affaires étrangères, à Ottawa.
L'oeuvre « Canada Ouest Canada Est » avait été retirée du foyer de l'édifice Pearson en juillet 2011 par le ministre titulaire de l'époque, le conservateur John Baird, au profit d'un portrait de la reine Élisabeth II datant de 2002.
Le changement avait été effectué à l'aube de la visite au Canada du prince William et de sa femme, Kate Middleton.
« Ces peintures étaient présentes à cet endroit bien en vue lorsque la reine Élisabeth a inauguré l'édifice en 1973 et je suis certain qu'elle ne serait en aucun cas déçue de les voir reprendre leur place comme symbole pertinent de l'histoire et de la culture du Canada », a commenté l'attaché de presse du ministre Stéphane Dion, Adam Barratt.
« Quel soulagement! », a commenté un fonctionnaire du ministère qui arrivait au travail lundi matin. La substitution des deux tableaux, représentant l'est et l'ouest du pays, avait profondément agacé des membres du personnel, mais aussi des amateurs d'art du pays.
Larry Rousseau, vice-président exécutif de l'Alliance de la fonction publique du Canada pour la région de la capitale nationale, se réjouit également de la nouvelle. « Déplacer des tableaux de grande renommée qui indiquent aux étrangers, ainsi qu'aux Canadiens, l'importance qu'on accorde à la culture, je trouvais que c'était exagéré », a-t-il commenté.
Les deux oeuvres d'Alfred Pellan avaient été commandées pour l'ouverture, en 1944, de la première mission canadienne à Rio de Janeiro. Le peintre québécois avait fui Paris quelques années peu plus tôt à cause de la Deuxième Guerre mondiale. Les tableaux ont finalement été placés côte à côte au-dessus du comptoir de la réception de l'édifice Pearson à l'occasion de l'inauguration de l'édifice par la reine, en 1973. 
Le gouvernement conservateur avait fait valoir à l'époque que l'installation du tableau de la reine constituait « un hommage digne de notre chef d'État [...] en reconnaissance à l'approche de son jubilé de diamant, en 2012, et une « reconnaissance pour la visite du duc et de la duchesse de Cambridge. »
Des documents obtenus en vertu de la Loi sur l'accès à l'information ont montré peu après que des fonctionnaires avaient discuté de la possibilité de vendre l'oeuvre de Pellan, mais que l'idée avait été écartée lorsque la nouvelle du remplacement a fait les manchettes.
Pendant l'été 2014, les tableaux de Pellan ont de nouveau été exposés au ministère, mais sur un mur adjacent au hall d'entrée.

La crise des migrants Neuf ministres se pencheront sur l'accueil des 25 000 réfugiés syriens

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 Mise à jour le lundi 9 novembre 2015 à 15 h 20 HNE  Radio-Canada avec La Presse Canadienne
Le ministre John McCallum en conférence de presse à Ottawa
Le ministre John McCallum en conférence de presse à Ottawa  Photo :  PC/Sean Kilpatrick
Un sous-comité composé de neuf ministres du gouvernement Trudeau aura la tâche de s'assurer que les 25 000 réfugiés syriens attendus au pays d'ici le 1er janvier seront accueillis dans le plus grand respect des considérations de santé et de sécurité, a annoncé lundi le nouveau ministre de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada, John McCallum. Il se réunira une première fois mardi.
Le sous-comité sera présidé par la ministre de la Santé, Jane Philpott, avec l'aide de la ministre du Patrimoine canadien, Mélanie Joly. Outre M. McCallum, il comprendra aussi Ralph Goodale (Sécurité publique et Protection civile), Stéphane Dion (Affaires étrangères), Scott Brison (Conseil du Trésor), Marie-Claude Bibeau (Développement international), Harjit Singh Sajjan (Défense nationale), Maryam Monsef (Institutions démocratiques).
John McCallum maintient qu'Ottawa va bel et bien respecter l'objectif de 25 000 réfugiés syriens que le Parti libéral s'est fixé lors de la campagne électorale, mais précise qu'il importe pour le gouvernement de le faire correctement. Il assure que le gouvernement travaille déjà sur la logistique requise, et étudie les différents moyens de procéder.
« On comprend que le temps est limité. Donc, nous aurons des réunions rapidement et vous aurez une annonce plus détaillée bientôt », a-t-il expliqué devant les questions pressantes des journalistes.
Le ministre McCallum indique que le gouvernement doit contacter « au cours des prochains jours » des représentants des Nations unies et des trois principaux pays qui accueillent en ce moment des réfugiés syriens, soit la Turquie, le Liban et la Jordanie. Il est possible qu'Ottawa travaille avec ces trois pays, ou avec un ou deux seulement, a-t-il dit. 
Il doit aussi communiquer prochainement avec les ministres responsables de l'immigration dans les provinces et les territoires du pays pour discuter de ce dossier, ainsi qu'avec les nombreux maires qui se sont dits volontaires pour accueillir des réfugiés dans leur ville. « Plusieurs ont communiqué avec moi, plusieurs ont fait part de leur enthousiasme dans les médias », a-t-il noté.
John McCallum a aussi fait savoir que différentes options étaient sur la table pour le transport de ces réfugiés vers le Canada. Ils pourraient par exemple être emmenés par bateau ou par des avions commerciaux.
Air Canada a notamment déjà contacté le gouvernement pour lui dire qu'il peut contribuer au transport des réfugiés avant la période achalandée du temps des Fêtes. Le transporteur travaille en ce moment avec le gouvernement pour déterminer comment tout cela pourrait s'orchestrer.
Les Forces armées canadiennes pourraient aussi être mises à contribution, notamment pour l'accueil des réfugiés en sol canadien.
« Si on reçoit des milliers de réfugiés sur une période limitée, il faut les mettre quelque part et les bases militaires sont certainement une option. »— Le ministre de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada, John McCallum

John McCallum croit par ailleurs que cette situation sera « gérable » pour les douaniers canadiens, dont le syndicat a soulevé des doutes en fin de semaine quant à la faisabilité de l'opération.
Dans un communiqué publié lundi, Oxfam Canada applaudit la volonté du gouvernement canadien d'accueillir 25 000 réfugiés syriens. L'organisme souligne cependant qu'il importe aussi d'offrir une aide accrue aux pays limitrophes de la Syrie, qui accueillent la très grande majorité des réfugiés syriens à l'heure actuelle.
À ce sujet, le gouvernement Trudeau s'est déjà engagé à verser une nouvelle contribution de 100 millions de dollars au Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés pour financer les activités essentielles de secours en Syrie.

Accueillir 25 000 réfugiés syriens, un défi logistique de taille

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Le lundi 9 novembre 2015
Migrants syriens en route vers l'Autriche
Migrants syriens en route vers l'Autriche     Photo : Radio-Canada

« Comment va-t-on pouvoir interviewer 25 000 personnes en si peu de temps? », déclare Jean-Pierre Fortin du Syndicat des Douanes et de l'Immigration. À l'antenne du 15-18, M. Fortin dit cependant comprendre la détresse des migrants. Le journaliste Dominic Brassard explique à Annie Desrochers que l'arrivée des 25 000 réfugiés syriens d'ici Noël, annoncée par le ministre fédéral de l'Immigration, des réfugiés et de la Citoyenneté, John MacCallum, implique de grands défis logistiques. 
 
Pierre Fortin explique que l'arrivée de nombreux Syriens soulève évidement des préoccupations attachées à la sécurité nationale. Mais d'autres défis sont aussi à considérer. Dominic Brassard s'est entretenu avec l'avocat Stéphane Duval, associé chez McCarthy Tétrault, sur les questions légales liées à l'immigration des réfugiés. « Le ministre pourrait user de son pouvoir discrétionnaire afin de donner des permis de séjours temporaires, ce serait beaucoup plus rapide », explique M. Duval.

Catalogne : vers une rupture avec l’Espagne? Espagne : la Catalogne amorce sa marche vers l’indépendance

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 Mise à jour le lundi 9 novembre 2015 à 9 h 32 HNE  Associated Press
Le président de la Catalogne, Artur Mas
Le président de la Catalogne, Artur Mas (Archives)  Photo :  GI/David Ramos

Le parlement régional de la Catalogne a approuvé lundi un plan qui pourrait mener à l'indépendance du reste de l'Espagne d'ici 2017, ce qui représente un acte de défi face au gouvernement central.
La motion a été adoptée par 72 votes contre 63. Le parlement siège à Barcelone, dans le nord-est du pays.
La proposition avait été présentée par les parlementaires de la coalition sécessionniste « Ensemble pour le oui » et la formation d'extrême-gauche Candidature d'unité populaire. Ces deux groupes détiennent ensemble une majorité depuis le scrutin de septembre.
Le premier ministre espagnol Mariano Rajoy avait précédemment promis de s'adresser aux tribunaux si le Parlement adoptait la proposition sécessionniste. M. Rajoy devrait prendre la parole au cours des prochaines heures.
La motion adoptée par le Parlement lors de sa première session depuis le vote annonce le début d'un processus devant mener à la création d'une république catalane indépendante. Elle évoque aussi un « débranchement » qui ne sera pas assujetti aux décisions des institutions de l'État espagnol.
Les parlementaires séparatistes se sont levés pour applaudir cette décision qui les destine certainement à une collision avec le gouvernement espagnol central et avec la Cour constitutionnelle, qui est intervenue dans le passé pour bloquer d'autres tactiques sécessionnistes.
Le tribunal avait toutefois statué, jeudi, que le vote pouvait aller de l'avant. Il devrait maintenant rapidement annoncer que la nouvelle loi est illégale, mais celle-ci ordonne spécifiquement au gouvernement régional de ne pas tenir compte de l'avis du plus haut tribunal du pays.
La motion accorde au nouveau gouvernement 30 jours pour lancer les travaux sur une nouvelle Constitution catalane, ainsi que pour amorcer la mise sur pied d'un nouveau bureau d'impôt et d'une nouvelle administration de la sécurité sociale.
Les partis sécessionnistes ont remporté 72 sièges, mais seulement 48 % du vote populaire, en raison d'une particularité de la loi espagnole qui accorde une plus grande représentation aux régions rurales où ils comptent des appuis solides. Leurs adversaires prétendent que cela signifie qu'ils n'ont pas vraiment de mandat pour entamer le processus de séparation face à l'Espagne.
Une querelle interne pourrait aussi empêcher Artur Mas de remporter un troisième mandat à la tête du gouvernement régional.

Un train du CP transportant du pétrole déraille dans le Wisconsin

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Publié par Associated Press le lundi 09 novembre 2015 à 15h08.
Un train du CP transportant du pétrole déraille dans le Wisconsin
WATERTOWN, Wis. — Des ouvriers s'affairaient, lundi, à remettre sur les rails une douzaine de wagons d'un train du Canadien Pacifique (CP) dont le déraillement a entraîné le déversement de milliers de litres de pétrole brut et forcé l'évacuation d'un quartier entier à Watertown, une petite ville du Wisconsin.
Les résidants chassés de leurs demeures à la suite de l'accident survenu dimanche après-midi ne pouvaient toujours pas retourner chez eux, lundi, alors que 12 des 13 wagons renversés étaient déplacés vers une voie ferrée temporaire. Le convoi comprenait un total de 110 wagons, dont 109 transportaient du pétrole brut, ont indiqué les autorités.

Le porte-parole du CP, Andrew Cummings, a précisé que les équipes procédaient aussi au démantèlement du wagon perforé à l'origine du déversement de quelque 3800 litres. Selon la compagnie ferroviaire, le trou a été bouché, le pétrole contenu et retiré, et pas une goutte n'est tombée dans les cours d'eau de la région.

C'est la deuxième fois en autant de jours qu'un train de marchandises quitte les rails au Wisconsin.

Samedi, 25 wagons d'un convoi de la société américaine BNSF avaient déraillé, répandant plus de 68 000 litres d'éthanol sur les rives du fleuve Mississippi dans l'ouest de l'État.

BNSF a annoncé que ses employés avaient colmaté les fuites de cinq wagons-citernes et déployé des barrages flottants le long du rivage. Personne n'a été blessé et le service sur la ligne ferroviaire devait reprendre lundi.

Le responsable régional de l'administration fédérale des chemins de fer, Steven Illich, a déclaré que le déraillement à Watertown était probablement accidentel.

«Rien n'indique qu'il s'agit d'un acte criminel. Toutefois, nous n'écartons aucune hypothèse tant que nous n'aurons pas eu la chance de mener une enquête complète», a-t-il affirmé.

M. Illich a ajouté que les enquêteurs examineraient plusieurs éléments importants.

«Des tests métallurgiques seront effectués non seulement sur la voie, mais aussi sur les roues des wagons», a-t-il expliqué.

Le chef du service d'incendie de Watertown, Gregory Michalek, a annoncé que les habitants des 35 résidences évacuées ne pourraient rentrer à la maison qu'une fois le nettoyage terminé. Ils sont brièvement retournés à leur domicile dimanche en compagnie de policiers afin de récupérer leurs animaux domestiques et d'emporter des vêtements ainsi que d'autres effets personnels.

Les autorités réévalueront la situation lundi soir et décideront si l'ordre d'évacuation peut être levé, a précisé M. Michalek.

Dans un communiqué, CP a affirmé avoir réservé des chambres d'hôtel pour toutes les familles touchées.

Un commandant du groupe armé État islamique aurait été abattu en Égypte

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Publié par Associated Press le lundi 09 novembre 2015 à 11h23.
Un commandant du groupe armé État islamique aurait été abattu en Égypte
LE CAIRE — La police égyptienne aurait abattu un commandant du groupe armé État islamique lors d'une fusillade au Caire.
Un communiqué publié lundi prétend que Ashraf Ali Hassanein Gharabli a perdu la vie dimanche, quand il tiré en direction des policiers qui tentaient de l'arrêter dans le quartier d'El-Marg.

Gharabli aurait trempé dans plusieurs attentats terroristes, dont la décapitation d'un ingénieur croate l'été dernier, le meurtre d'un Américain un an plus tôt et, en juillet, un attentat à la bombe qui a fait un mort et dix blessés au consulat italien, au Caire.

Gharabli aurait aussi tenté d'assassiner l'ancien ministre de l'Intérieur Mohamed Ibrahim en 2013 et il aurait organisé l'enlèvement et le meurtre, en septembre, d'un homme qu'il soupçonnait de collaborer avec les forces de l'ordre.

Affaire Caroline Simard : le fautif s'excuse publiquement

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Publié par Jean-Simon Bui pour (Québec) FM93 le lundi 09 novembre 2015 à 17h39.
Affaire Caroline Simard : le fautif s'excuse publiquement
QUÉBEC - L'homme d'affaires Daniel Guay s'excuse publiquement du geste qu'il a posé à l'endroit la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré.
Par voie de communiqué, M. Guay affirme avoir déjà entrepris de chercher de l'aide professionnelle pour "corriger ce comportement inadmissible et faire le cheminement nécessaire."

Il dit également n'avoir jamais voulu porter atteinte à sa pudeur et dit assumer l'entière responsabilité de ses gestes.

Daniel Guay est directeur de l'entreprise Hébergement Charlevoix, qui offre un service de location de maisons ou de chalets dans la région.

Quatre élections partielles: les électeurs ont jusqu'à 20h pour voter

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Publié par La Presse Canadienne le lundi 09 novembre 2015 à 11h29. Modifié par 98,5 Sports à 12h14.
Quatre élections partielles: les électeurs ont jusqu'à 20h pour voter
MONTRÉAL - Des milliers d'électeurs québécois sont appelés aux urnes, lundi, alors que quatre élections partielles se tiennent dans la province.
Les circonscriptions de Beauce-Sud, Fabre, Saint-Henri-Sainte-Anne et René-Lévesque sont vacantes depuis les démissions de trois députés libéraux — Robert Dutil, Gilles Ouimet et Marguerite Blais — et d'un député péquiste, Marjolain Dufour.

Le gouvernement libéral détient présentement 68 sièges à l'Assemblée législative, 28 sont détenus par le Parti québécois, 20 par la Coalition avenir Québec et trois par Québec solidaire, sans oublier la présence d'un député indépendant. Un siège demeurera vacant mardi, soit celui du député démissionnaire du Parti québécois, Stéphane Bédard.

Les bureaux de vote ferment à 20h, lundi. Environ 6,7 pour cent des électeurs ont voté par anticipation.

Les syndiqués du front commun tiennent deux journées de grève par région

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Publié par La Presse Canadienne le lundi 09 novembre 2015 à 15h54. Modifié par 98,5 Sports à 16h09.
Les syndiqués du front commun tiennent deux journées de grève par région
MONTRÉAL - Le front commun intersyndical du secteur public a commencé une deuxième séquence de journées de grève cette semaine, jugeant que les progrès ont été insuffisants aux tables de négociation.

Le front commun, qui représente environ 400 000 des 500 000 employés de l'État, tenait à compter de lundi deux journées de grève tour à tour par région.
Le président de la CSN Jacques Létourneau
 
 
 
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Ainsi, lundi et mardi, les régions touchées sont celles de l'Outaouais, de l'Abitibi-Témiscamingue, des Laurentides, de Lanaudière, du Saguenay—Lac Saint-Jean et du Nord-du-Québec.

Les 12 et 13 novembre, ce sera au tour de l'Estrie, de la Montérégie, du Centre-du-Québec, de la Mauricie, de Québec—Chaudière—Appalaches, du Bas Saint-Laurent, de la Côte-Nord et de la Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine. De même, ces journées-là, les fonctionnaires et ouvriers de la fonction publique du Québec, de même que les syndiqués de l'Agence du revenu du Québec débraieront.

Les autres régions, comme Montréal, seront touchées par la grève tournante la semaine prochaine.

Dans chaque région, des commissions scolaires sont touchées, de même que le réseau de la santé et des services sociaux, des ministères et des organismes gouvernementaux.

Le mandat de grève du front commun prévoit ultimement une grève générale de trois jours, les 1er, 2 et 3 décembre.

Au cours d'une entrevue depuis le Saguenay, lundi, le président de la CSN, Jacques Létourneau, se montrait encore confiant. «On n'a pas entendu M. (Martin) Coiteux (président du Conseil du trésor) parler d'offres finales. Il n'y a pas dans le langage gouvernemental de menaces de décret ou de loi spéciale», a relevé M. Létourneau.

Le dirigeant syndical maintient que pour parvenir à une entente négociée avec les employés de l'État, le gouvernement Couillard devra déroger de sa politique de gel salarial et d'augmentations limitées à 1 pour cent par année.

«Les gens ont été pas mal insultés du jeu de serpent et échelle que M. Coiteux a fait vendredi dernier en déplaçant 1 pour cent, la dernière année, vers la deuxième année. Les gens disent 'non, non, on sait compter M. Coiteux, c'est toujours 3 pour cent sur cinq ans'», rapporte M. Létourneau.

Le gouvernement du Québec a déposé de nouvelles offres vendredi dernier. Il a notamment remanié l'ordre des années de gels et d'augmentations de salaire de 1 pour cent sur cinq ans et il a ajouté 550 millions $ dans un exercice de relativité salariale visant à ajuster les échelles de salaires de milliers d'employés.

Ces offres ont toutefois été rejetées du revers de la main, tant par le front commun que par les autres organisations syndicales qui négocient avec le gouvernement du Québec.

Le front commun inclut la CSN et la FTQ, de même que le Secrétariat intersyndical des services publics, lui-même constitué de la CSQ (deux tiers des enseignants du primaire et du secondaire), du Syndicat de la fonction publique du Québec et de l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux.

Par ailleurs, la Fédération autonome de l'enseignement, qui ne fait pas partie du front commun et qui représente l'autre tiers des enseignants, réunissait ses instances durant toute la journée lundi pour décider de la suite des choses. La FAE dispose d'un mandat de trois journées de grève; elle en a tenu deux à ce jour.

Quant à la Fédération interprofessionnelle de la santé, qui représente la majorité des infirmières au Québec, elle n'a pas tenu de journée de grève.

Colloque sur l'indépendance: même but pour Nadeau-Dubois et Péladeau

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Publié le 08 novembre 2015 à 09h09 | Mis à jour le 09 novembre 2015 à 07h12
Le chef péquiste Pierre Karl Péladeau.... (Photo Jacques Boissinot, archives PC)
Le chef péquiste Pierre Karl Péladeau.PHOTO JACQUES BOISSINOT, ARCHIVES PC

ANNABELLE BLAIS
La Presse
Le premier se présente comme un militant de gauche opposé au néo-libéralisme. Le deuxième, aujourd'hui chef du Parti québécois (PQ), a souvent été décrit par des syndicats comme un patron intransigeant. Tout les éloigne, et pourtant, hier, à l'occasion du colloque sur l'indépendance organisé par le Parti québécois à Longueuil, Gabriel Nadeau-Dubois et Pierre Karl Péladeau ont tous deux reconnu l'importance de travailler ensemble pour l'atteinte d'un objectif commun: l'indépendance du Québec.
Sur la scène du Théâtre de la Ville à Longueuil, l'ex-leader étudiant a notamment mis le public en garde contre un «certain type de discours» voulant que l'indépendance ne soit ni à gauche ni à droite. «Je ne vois pas comment, sur la base du noyau du discours néo-libéral, qui dévalorise l'action collective et la solidarité, on peut construire un projet de pays», a-t-il déclaré.
Un militant a alors demandé au jeune homme ce qu'il pensait de M. Péladeau. Nadeau-Dubois a d'abord répondu qu'il est un homme de gauche, progressiste et allié du syndicalisme. «Je ne vais surprendre personne si je dis que ma première réaction lorsque M. Péladeau a été élu n'a pas été de crier "Hourra" », a-t-il reconnu. Il a toutefois ajouté que les gens devaient être jugés sur leurs actes et qu'il attendait de voir les gestes que le chef du PQ posera. «J'ai été content de voir son opposition à Énergie-Est [projet d'oléoduc]», a-t-il affirmé.
Quelques minutes plus tard, M. Péladeau est à son tour monté sur scène et a remercié l'ancien leader des carrés rouges. «Nous ne sommes pas obligés d'être d'accord avec tout, l'essentiel est de vouloir faire du Québec un pays», a-t-il répondu.
Le chef du PQ a longuement parlé de l'importance d'intégrer et d'écouter la jeunesse. Quelques instants plus tôt, Nadeau-Dubois expliquait d'ailleurs à la foule, principalement composée de baby-boomers, que le discours sur l'indépendance devait revoir sa façon de parler aux immigrants, aux autochtones et aux jeunes et que les questions environnementales devaient être au coeur du projet.

La CAQ remet la Constitution sur la sellette

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Mise à jour le dimanche 8 novembre 2015 à 12 h 43 HNE  La Presse Canadienne
Le chef de la CAQ, François Legault
Le chef de la CAQ, François Legault  Photo :  PC/Paul Chiasson

Un gouvernement caquiste s'engagerait dans de nombreuses rondes de négociations constitutionnelles. Il y présenterait une longue liste de doléances, à la fois sur la langue, la culture, le contrôle du pouvoir fédéral de dépenser, le droit de veto du Québec, la reconnaissance du Québec comme nation, l'abolition ou la réforme du Sénat et du rôle du lieutenant-gouverneur.
La Coalition avenir Québec a présenté, dimanche, à son conseil général à Laval cette nouvelle position sur la question nationale pour rallier les nationalistes et les souverainistes autour d'un Québec plus autonome au sein du Canada.
La liste des revendications caquistes s'apparente aux demandes du Québec à l'accord du lac Meech qui a avorté en 1990.
François Legault soutient qu'il s'agit d'une démarche « pragmatique ».
Étapisme
Un gouvernement caquiste commencerait par des réformes qui n'engagent que l'Assemblée nationale comme l'amélioration de la francisation et le lancement du Projet Saint-Laurent, une stratégie de développement économique préconisée par la CAQ. Le parti demanderait aussi que les juges de la Cour suprême soient nommés sur proposition de l'Assemblée nationale.
Mais il s'engagerait ensuite à réclamer des ententes administratives avec Ottawa, pour obtenir plus de points d'impôts, une déclaration de revenus unique, la correction du déséquilibre dans les investissements d'Ottawa en recherche et développement, etc.
Il demanderait à Ottawa des modifications constitutionnelles bilatérales, pour obtenir la prépondérance du Québec en matière de langue, d'immigration et de culture, ainsi que le contrôle des infrastructures portuaires sur le Saint-Laurent.
Puis la CAQ voudrait s'engager dans une ronde multilatérale avec les autres provinces et le gouvernement fédéral. Elle réclamerait la reconnaissance constitutionnelle pleine et entière du Québec comme nation, mais aussi des négociations sur le développement énergétique et la réglementation environnementale, et l'encadrement du pouvoir fédéral de dépenser.
Ces modifications nécessitent l'appui d'un minimum de 7 provinces sur 10 représentant 50 % de la population canadienne.
Enfin, un éventuel gouvernement caquiste viserait à obtenir le bilinguisme obligatoire des juges à la Cour suprême, le droit de veto du Québec sur les modifications constitutionnelles, l'abolition ou la réforme du Sénat et de la fonction du lieutenant-gouverneur.
Ces propositions nécessitent un accord constitutionnel avec le gouvernement fédéral et l'ensemble des provinces.
Une année difficile
Ce conseil général prend des allures de nouveau départ, après une année particulièrement pénible pour la CAQ. La course à la direction du PQ et l'élection de Pierre Karl Péladeau à sa tête ont jeté de l'ombre sur le parti de François Legault.
La CAQ a aussi encaissé le départ de Gérard Deltell, qui a fait le saut sur la scène fédérale, pour ensuite perdre la circonscription qu'il détenait, Chauveau, dans une défaite cuisante aux mains du Parti libéral.
Enfin, la députée d'Arthabaska Sylvie Roy a claqué la porte en août, évoquant des désaccords fondamentaux avec son chef, qui lui a pour sa part reproché des problèmes de comportement.
Même François Legault a reconnu que son parti était forcé par ses adversaires de se jeter dans le débat sur la question nationale, lui qui a pourtant toujours plaidé pour une trêve de 10 ans sur cet enjeu.

Partielles: un référendum sur «l'austérité» du gouvernement?

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Publié le 09 novembre 2015 à 06h45 | Mis à jour à 06h45
Marie-Ève Rancourt, candidate du Québec solidaire dans Saint-Henri-Sainte-Anne.... (PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE)
PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE

Marie-Ève Rancourt, candidate du Québec solidaire dans Saint-Henri-Sainte-Anne.

Au terme d'une campagne éclipsée par le scrutin fédéral, près de 200 000 électeurs québécois sont appelés aux urnes aujourd'hui pour élire leur député à Montréal, à Laval, en Beauce et dans le nord-est du Québec. Quatre élections partielles qui pourraient se transformer en référendum sur les mesures d'austérité et les 18 premiers mois du gouvernement Couillard.
Dominique Anglade, candidate du Parti libéral dans Saint-Henri–Sainte-Anne.... (PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE) - image 1.0
Dominique Anglade, candidate du Parti libéral dans Saint-Henri–Sainte-Anne.
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Gabrielle Lemieux, candidate du Parti québécois dans Saint-Henri–Sainte-Anne.... (PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE) - image 1.1
Gabrielle Lemieux, candidate du Parti québécois dans Saint-Henri–Sainte-Anne.
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Même s'il n'avait pas son effervescence estivale, le marché Atwater fourmillait hier de citoyens venus faire leurs emplettes dominicales ou déguster un espresso. Une occasion en or pour mener un dernier blitz de campagne pour les candidats de Saint-Henri-Sainte-Anne. Postée devant le marché, la libérale Dominique Anglade a multiplié poignées de main et discussions avec les badauds hier après-midi.
Tout juste avant le début la mêlée de presse, un citoyen interpelle La Presse pour vanter les mérites de la candidate. « Elle va faire une très bonne députée », lance-t-il devant celle-ci, un peu gênée. Depuis l'annonce de la candidature de Mme Anglade, ses adversaires lui reprochent d'être une transfuge caquiste et une résidante de Westmount qui ne connaît pas sa circonscription. Dominique Anglade balaie ces accusations d'un revers de main, disant s'être inspirée du travail de terrain de la populaire députée libérale sortante Marguerite Blais. 
« Je suis née juste à côté d'ici, j'habite à cinq minutes d'ici, mon mari a établi son entreprise en plein coeur de la circonscription [...] C'est une circonscription que je connais bien, avec laquelle j'ai plein d'affinités. »
À l'autre bout du marché Atwater, le candidat de la Coalition avenir Québec (CAQ), Louis-Philippe Boulanger, achève son sprint électoral, qui n'a duré que trois semaines puisqu'il n'a pas fait campagne pendant les élections fédérales par « respect pour les électeurs ». 
Il ne mâche pas ses mots à l'endroit de Dominique Anglade, ex-présidente de son parti. « Il y a à peine deux ans, [elle] disait que le Parti libéral était corrompu. Aujourd'hui, elle se présente pour le Parti libéral. Ce n'est pas quelqu'un qui a tenu ses convictions très longtemps », lâche-t-il. Le candidat caquiste croit être en mesure de profiter du « désir de changement » des gens.
« [La population est] tannée du Parti libéral, des coupes et du massacre en éducation. »
Même si le Parti québécois a terminé deuxième avec 22 % des votes en 2014, la candidate péquiste Gabrielle Lemieux est persuadée que le mécontentement des citoyens à l'endroit du gouvernement Couillard lui permettra de ravir ce fief libéral.
« C'est sans contredit une élection sur l'austérité. »
« C'est vraiment l'occasion de dire au gouvernement que les coupes qu'il fait présentement, les compressions en éducation, en santé, dans le secteur communautaire et dans les garderies, ce n'est vraiment pas bon pour le Québec et pour les citoyens de Saint-Henri-Sainte-Anne en particulier. »
Dans le camp de Québec solidaire, on pense qu'une vague anti-austérité pourrait submerger la circonscription, voire d'autres endroits au Québec. « On a un espoir réel de faire une percée, une belle  », s'enthousiasme la députée Françoise David, venue prêter main-forte à la candidate Marie-Ève Rancourt hier.
« Ça fait longtemps qu'on parle d'austérité, mais maintenant, les gens saisissent réellement l'impact de ces mesures-là sur leur vie et ils constatent cet appauvrissement. »
La bataille de Fabre
La circonscription de Fabre, dans l'ouest de Laval, est vacante depuis le départ du libéral Gilles Ouimet, réélu en 2014 avec 55 % des voix. Pour lui succéder, les libéraux ont fait confiance à Monique Sauvé, ex-présidente du Réseau des carrefours jeunesse-emploi du Québec. 
« Je suis quelqu'un de conviction. Je n'ai jamais hésité à nommer haut et fort les préoccupations des jeunes auprès du gouvernement », affirme-t-elle en entrevue téléphonique. La candidate promet notamment de promouvoir l'achat des produits lavallois et de trouver une solution à l'engorgement des trains de banlieue.
En plus des enjeux de transport et des zones inondables, son opposant péquiste Jibril Akaaboune Le François croit que la question des compressions en éducation est cruciale dans Fabre. 
« À Sainte-Dorothée en particulier, la question des services aux élèves est revenue régulièrement. Les gens ne comprennent pas quel est le plan du gouvernement. » 
Même son de cloche chez Carla El-Ghandour, candidate de la CAQ, qui dénonce les coupes dans les services aux élèves. « Je sens vraiment un vent de changement », maintient-elle. Du côté de Québec solidaire, le candidat Charles Lemieux, âgé de 20 ans, croit que les citoyens, « tannés » de l'austérité, sont « prêts pour un changement concret ».
Beauce-Sud
Le libéral Paul Busque tentera de succéder au député sortant Robert Dutil afin de maintenir l'hégémonie libérale dans la circonscription beauceronne. Seule la défunte Action démocratique du Québec a réussi à détrôner les libéraux depuis 1979. Bon deuxième en 2014 avec 38 % des voix, Samuel Poulin se représente pour la CAQ. Les autres candidats sont Renaud Fortier, du PQ, et Diane Vincent, de Québec solidaire.
René-Lévesque
L'ex-whip en chef du PQ Marjolain Dufour régnait sur cette gigantesque circonscription de l'est et du nord du Québec depuis 2003. Le candidat Martin Ouellet tentera de lui succéder contre la libérale Karine Otis, le caquiste Dave Savard et la solidaire Claire du Sablon. En 2014, les libéraux avaient terminé deuxièmes avec 22 % des voix.