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samedi, février 04, 2017

Un policier de la SQ fait couler son camion pour frauder 21 000 $

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Publié le 04 février 2017 à 14h43 | Mis à jour à 14h43

Le sergent-détective de la Sûreté du Québec Jean Barbeau était prêt à tout pour résoudre ses problèmes financiers en 2008, même faire couler son véhicule dans la voie maritime pour frauder son assureur, puis mentir à répétition aux policiers et au juge pendant son procès. Jean Barbeau a été reconnu coupable cette semaine de six chefs d'accusation de fraude, de faux document, de document contrefait, d'entrave à la justice et de méfait public.









«L'accusé s'est construit un faux alibi dans le but de camoufler son crime afin de réclamer une compensation de sa compagnie d'assurances», résume le juge de la Cour du Québec Pierre Bélisle dans sa décision rendue le 30 janvier dernier, au terme d'un procès qui s'est échelonné sur deux ans et demi.
Le policier de 28 ans d'expérience basé à Valleyfield a rapporté le 28 novembre 2008 le vol de son camion de marque GMC Sierra 2006. Selon sa version, il avait quitté sa résidence vers 16h30 et avait constaté la disparition de son camion quatre heures plus tard. Il avait finalement reçu 18 546,91 $ de son assureur pour le véhicule et 3141 $ pour des outils volés.
Or, en juillet 2009, le camion de Jean Barbeau a été découvert par des plongeurs au fond de la voie maritime du Saint-Laurent, près du Quai Baillargeon, à 3 km de chez lui. Un double de la clé a même été retrouvé dans le contact du démarreur, alors que la vitre du conducteur était abaissée. « Il est illogique que des voleurs se soient emparés d'un véhicule d'une telle valeur pour ensuite le jeter à l'eau après avoir enlevé la plaque et le numéro de série pour ne conserver que des outils de peu de valeur», évoque le juge Bélisle.
Les policiers ont alors obtenu une autorisation judiciaire pour mettre sur écoute Jean Barbeau et sa conjointe, obtenant ainsi des conversations compromettantes entre ces derniers. Deux mois plus tard, en novembre 2010, le sergent-détective a été arrêté et accusé de six chefs d'accusation. La Sûreté du Québec l'a ensuite suspendu à demi-solde dès 2011.
Le sergent-détective de la Sûreté du Québec Jean... (Photothèque Le Soleil)
Le sergent-détective de la Sûreté du Québec Jean Barbeau a été reconnu coupable cette semaine de six chefs d'accusation de fraude, de faux document, de document contrefait, d'entrave à la justice et de méfait public.
PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL
Manque de transparence
Le juge Bélisle a entièrement rejeté le témoignage de Jean Barbeau qui niait fermement avoir orchestré une telle fraude. «L'accusé manque de transparence. Il n'a pas témoigné avec candeur. Il est calculateur. Dans ses différentes déclarations, il s'est contredit à plusieurs reprises sur des aspects importants du dossier. Son récit, à certains égards mensonger et à d'autres, peu fiable doit être écarté», écrit le juge.
Selon le juge, le mobile du crime «ne peut être autre que financier». À cet effet, le sergent-détective Barbeau avait excédé le kilométrage alloué à son contrat de location et s'exposait à des frais de 12 cents du kilomètre excédentaire. «Il prétend n'avoir jamais eu de problèmes financiers. Pourtant, il n'a plus de cartes de crédit depuis longtemps. Il était désorganisé. Les factures s'accumulaient. Il mettait ça sur la pile. Il était en retard dans ses paiements, dont celui de la taxe scolaire depuis deux ans», souligne le juge.
Jean Barbeau est suspendu sans solde depuis la tombée du verdict, a indiqué à La Presse le porte-parole de la SQ Daniel Thibodeau. Le processus de destitution prévu par la Loi sur la police a d'ailleurs été enclenché. Au moment des crimes, il était en arrêt de travail depuis 2006 pour harcèlement psychologique.

Un nouveau chef au Bloc dès le 22 avril: trop tôt, selon Duceppe

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Publié le 04 février 2017 à 10h17 | Mis à jour à 13h59

ÉMILIE BERGERON
La Presse Canadienne
BOUCHERVILLE, QC
Le prochain chef du Bloc québécois sera choisi en date du 22 avril, ont décidé les délégués du parti réunis en conseil général du parti, samedi, à Boucherville, ouvrant la voie à un lancement hâtif de la course à la direction, trop tôt au goût de l'ex-leader de la formation, Gilles Duceppe.






La date déterminée par les délégués, samedi, avait été proposée par le Bureau national. Cet échéancier était notamment défendu par le président de Bloc, Mario Beaulieu.
La résolution a été adoptée à forte majorité, «à plus de 70%» des voix, a précisé le député de Bécancour-Nicolet-Saurel et président du caucus du parti, Louis Plamondon.
La décision ne fait pas l'unanimité, loin de là. Selon l'ancien chef Gilles Duceppe, une course hâtive permettra à la députée péquiste Martine Ouellet -que l'on dit fort tentée par le poste- d'être candidate tout en continuant de siéger à l'Assemblée nationale.
Si Mme Ouellet fait le saut sur la scène fédérale tout en demeurant députée provinciale, cela serait «une erreur», déplore M. Duceppe.
L'ancien chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a... (Photo Ryan Remiorz, La Presse canadienne)
L'ancien chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe,
 a déploré le lancement hâtif de la course à la direction du parti
PHOTO RYAN REMIORZ, LA PRESSE CANADIENNE
Il craint que l'échéancier choisi favorise certains candidats plutôt que d'autres, faisant allusion à Mme Ouellet. «Elle aurait tout aussi bien pu y aller en 2018», a-t-il déclaré.
«En un an et demi, il faut avoir les moyens [de devenir candidat], a fait valoir Gilles Duceppe. Quelqu'un qui a un emploi ne peut pas devenir chef et maintenir l'emploi en même temps (...) Et de la même façon, je trouve que c'est incompatible d'avoir un emploi de député à Québec et d'être chef du Bloc dans un autre parlement. Et c'est ça qui se prépare, c'est bien évident.»
La députée péquiste de Vachon fera part de ses intentions quant à la course à la succession de M. Duceppe, dimanche. La candidate défaite à la direction du Parti québécois rallie déjà l'appui -bien qu'elle n'ait pas officialisé sa décision- de certains députés bloquistes comme Xavier Barsalou-Duval, à l'instar notamment des militants Denis Trudel, Catherine Bouchard-Tremblay, Sophie Stanké, Philippe Cloutier et Vincent François.
Une course en 2018 aurait permis «une plus grande convergence» des forces souverainistes, a souligné M. Duceppe, mentionnant la proposition lancée par le leader parlementaire du Bloc, Luc Thériault, de permettre à tous les membres d'un parti indépendantiste de se prononcer sur le couronnement d'un chef au Bloc.
Le président du Bloc, Mario Beaulieu, s'est de son côté réjoui du développement survenu samedi, écrivant sur sa page Facebook que «plus que jamais, le Québec a besoin d'un Bloc fort et uni pour mener ses combats jusqu'aux prochaines élections».
Le député de La Pointe-de-l'Île, M. Beaulieu, avait dit qu'un tel échéancier tient compte d'un calendrier politique chargé à l'automne, avec les élections municipales et le congrès du Parti québécois, notamment.
Place aux candidats
Martine Ouellet pourrait faire le saut dès dimanche pour briguer le poste laissé vacant par Gilles Duceppe. Elle a convoqué la presse à Montréal pour faire le point sur sa réflexion des dernières semaines.
Félix Pinel, qui était candidat dans Rivière-des-Mille-Îles lors des plus récentes élections fédérales, a par ailleurs annoncé cette semaine son intention de briguer la chefferie du parti.
Plusieurs ténors du Bloc, dont le député de Montcalm, Luc Thériault, estiment que le nouveau leader devrait plutôt être choisi en 2018. Dans une entrevue accordée à La Presse canadienne le mois dernier, celui qui est leader parlementaire pour le parti avait relevé que l'année 2017 est déjà chargée sur le plan des courses à la direction au fédéral, alors que conservateurs et néo-démocrates doivent élire leur chef dans les prochains mois.
«En quoi ça presse d'avoir un chef non élu à Ottawa? Je pense qu'on fait notre job présentement et on le fait bien, et le Bloc mérite de ne pas passer sous l'écran radar», avait-il souligné.
De son côté, le président du caucus, Louis Plamondon, voit d'un bon oeil l'éventuelle candidature de Martine Ouellet, même s'il dit regretter que le chef intérimaire, Rhéal Fortin, ne brigue pas l'investiture.
Le député de Bécancour-Nicolet-Saurel souligne que Mme Ouellet a une bonne notoriété, ayant l'expérience de deux courses à la chefferie au provincial. Il affirme également qu'elle possède une très grande connaissance des dossiers fédéraux, puisqu'elle a toujours assisté aux conseils généraux du Bloc.

Rona Ambrose a séjourné sur le yacht d'un milliardaire

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Publié le 04 février 2017 à 17h25 | Mis à jour à 17h25

La Presse Canadienne
OTTAWA
Alors que certains députés conservateurs critiquaient vertement le premier ministre Justin Trudeau pour être allé en vacances sur une île privée appartenant au richissime Aga Khan, la chef intérimaire du parti, Rona Ambrose, se reposait à bord d'un yacht appartenant à un autre milliardaire dans les Caraïbes.
Un porte-parole de Mme Ambrose a confirmé la nouvelle rapportée par le site internet iPolitics voulant que Mme Ambrose et son compagnon J. P. Veitch, se soient détendus à bord du yacht appartenant au magnat pétrolier Murray Edwards au large des îles françaises de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin.
Mike Storeshaw a toutefois souligné à La Presse canadienne que Mme Ambrose avait été beaucoup plus transparente que M. Trudeau au sujet de ses vacances.
Selon lui, Mme Ambrose a suivi toutes les règles s'appliquant aux vacances, ajoutant qu'elle s'était montrée ouverte avec le Commissariat aux conflits d'intérêts et à l'éthique, contrairement au premier ministre.
Il a dit que Mme Ambrose avait payé son billet sur un vol nolisé avec certains de ses amis. Aucun d'entre eux, a-t-il ajouté, n'est un élu.
La chef par intérim du Parti conservateur du... (Photo Adrian Wyld, La Presse canadienne)
La chef par intérim du Parti conservateur du Canada, Rona Ambrose
PHOTO ADRIAN WYLD, LA PRESSE CANADIENNE
M. Storeshaw assure que la chef conservatrice a discuté de ses vacances avec le Commissariat conflits d'intérêts et à l'éthique qui, après avoir fait des vérifications, a conclu que Mme Ambrose respectait les règles.
Selon l'article de iPolitics, Mme Ambrose est partie en vacances du 3 au 14 janvier. Au même moment, des membres de son caucus réclamaient une enquête de la commissaire à l'éthique Mary Dawson sur le séjour de Justin Trudeau sur l'île privée de l'Agan Khan. Le premier ministre s'était d'abord rendu à Nassau dans un avion du gouvernement comme cela est la coutume, puis il est monté à bord de l'hélicoptère privé de l'Aga Khan pour atteindre son île privée des Bahamas.
Selon la section 11 de la Loi sur les conflits d'intérêts, «il est interdit à tout titulaire de charge publique et à tout membre de sa famille d'accepter un cadeau ou autre avantage, y compris celui provenant d'une fiducie, qui pourrait raisonnablement donner à penser qu'il a été donné pour influencer le titulaire dans l'exercice de ses fonctions officielles».
La loi prévoit toutefois des exceptions à cette règle, notamment si le cadeau «provient d'un parent ou d'un ami».
Quant à la section 12, elle interdit notamment aux membres du cabinet «de voyager à bord d'avions non commerciaux nolisés ou privés pour quelque raison que ce soit, sauf si leurs fonctions de titulaire de charge publique l'exigent ou sauf dans des circonstances exceptionnelles ou avec l'approbation préalable du commissaire».

Le combat du cinéaste Rob Stewart pour la protection de l'environnement souligné

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Publié le 04 février 2017 à 16h06 | Mis à jour à 16h06

La Presse Canadienne
ISLAMODORA, Fla.
Les proches collaborateurs du cinéaste torontois Rob Stewart - retrouvé mort vendredi après avoir été porté disparu alors qu'il faisait de la plongée sous-marine - se souviendront de lui pour s'être porté à la défense de la protection de l'environnement.






Le corps du réalisateur a été retrouvé vendredi à 90 mètres de l'endroit où il avait disparu, mardi.
Dans une vidéo mise en ligne sur Facebook, Tyler MacLeod, qui est identifié comme le producteur associé d'un des films de M. Stewart, a dit que le cinéaste avait été une source d'inspiration, le qualifiant de «héros monumental».
Ce dernier n'a «jamais changé» et a toujours été un «combattant (au service) de la planète et pour ce qui est bien», a souligné M. MacLeod après que la dépouille de M. Stewart eut été retrouvée.
M. Stewart faisait de la plongée avec des amis près d'Alligator Reef, dans l'archipel des Keys, en Floride, quand il a été aperçu pour la dernière fois, mardi. Le groupe plongeait en profondeur - à environ 70 mètres - soit une distance à laquelle peu de personnes sont capables de s'aventurer.
Rob Stewart a été retrouvé mort vendredi après avoir... (PHOTO ARCHIVES REUTERS)
Rob Stewart a été retrouvé mort vendredi après avoir été porté disparu alors qu'il faisait de la plongée sous-marine.
PHOTO ARCHIVES REUTERS
Le partenaire de plongée de M. Stewart a perdu connaissance quand il a regagné le bateau de plongée, avait précédemment indiqué à La Presse canadienne la soeur du réalisateur.
Alors que plusieurs s'affairaient à donner de l'oxygène au partenaire de M. Stewart, le cinéaste a disparu, a relaté le capitaine Jeffrey Janszen, de la Garde côtière.
Près de 200 000$ ont été amassés par le biais d'une plateforme web de sociofinancement pour soutenir la recherche de M. Stewart. M. MacLoed a affirmé que l'argent restant de cette collecte de fonds sera versé à l'organisme caritatif Fin Free, qui milite pour la protection des requins.
Rob Stewart est surtout connu pour son film Sharkwater, qui a ouvert le Festival international du film de Toronto (TIFF) et est rapidement devenu un succès. Il s'est aussi fait connaître avec son documentaire Revolution et son livre Save the Humans.
Le maire de Toronto, John Tory, a pris les réseaux sociaux pour offrir ses condoléances aux amis et à la famille du réalisateur torontois.

L'Ontario fournira des soins vitaux aux enfants malades refoulés à la frontière américaine

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PUBLIÉ LE VENDREDI 3 FÉVRIER 2017 À 16 H 11 | Mis à jour le 3 février 2017 à 21 h 35

ALENA : un document donne des indices sur ce que Donald Trump voudrait renégocier

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/

PUBLIÉ LE VENDREDI 3 FÉVRIER 2017 À 21 H 37

Plusieurs indices sur ce que l'administration de Donald Trump souhaiterait renégocier dans l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) se trouvent dans un document produit par le gouvernement américain.
La Presse canadienne
Produits laitiers, alcool et secteur de l'aéronautique, notamment, sont dans la ligne de mire américaine.
Les États-Unis publient chaque année une liste de plaintes liées aux pratiques commerciales des autres pays. Cette liste a été citée dans un document d'orientation rédigé pour l'équipe de campagne de Donald Trump par Wilbur Ross et Peter Navarro, qui ont tous deux été nommés à des postes névralgiques de la nouvelle administration.
M. Ross a été nommé secrétaire au Commerce. Sa nomination n'a pas encore été approuvée par le Sénat, tandis que M. Navarro est le patron du nouveau Conseil du commerce de la Maison-Blanche.
Dans le document, MM. Ross et Navarro pourfendent certaines ententes commerciales, comme l'ALENA et l'entrée de la Chine dans l'Organisation mondiale du commerce (OMC), en arguant qu'elles ont été mal négociées.
Le président américain Donald Trump s'adresse aux journalistes en compagnie du futur secrétaire du Commerce, Wilbur Ross. La nomination de ce dernier n'a pas été confirmée par le Sénat.
Le président américain Donald Trump s'adresse aux journalistes en compagnie du futur secrétaire du Commerce, Wilbur Ross. La nomination de ce dernier n'a pas été confirmée par le Sénat.
 Photo : Associated Press/Carolyn Kaster

Un point de départ
Plusieurs experts en commerce international interrogés par La Presse canadienne s'accordent pour dire que cette liste constitue la colonne vertébrale à partir de laquelle la position américaine sera articulée.
« Il s'agit du point de départ », mentionne Gary Hufbauer, de l'Institut Peterson d'économie internationale de Washington.
Le gouvernement canadien a été clair sur ce qu'il souhaite renégocier : une plus grande certitude sur le bois d'œuvre, un meilleur accès aux projets de construction publics et une amélioration des droits des travailleurs.
De son côté, l'équipe de Donald Trump est restée plutôt évasive.
La liste est notamment fondée sur des consultations menées auprès d'entreprises américaines concernant les pratiques de commerce international qui leur nuisent. L'édition 2016 contient huit pages sur le Canada.
Voici les principaux éléments mentionnés dans la liste :
  • Produits laitiers : L'accès au marché canadien est restreint en ce qui concerne les produits laitiers américains. Le rapport indique que le Canada limite les importations en fournissant des composantes laitières à prix réduit aux transformateurs locaux.
  • Gestion des achats : Le Canada limite les importations de produits laitiers, poulets, dindes et œufs. Le rapport mentionne que les importations américaines qui se situent au-delà des quotas sont soumises à d'importants tarifs : 245 % en ce qui a trait au fromage et 298 % pour le beurre. « [Cela] gonfle les prix que les Canadiens payent pour les produits laitiers et la volaille », peut-on lire dans le rapport.
  • Alcool : Le rapport mentionne que les Canadiens doivent payer des taxes sur les bouteilles d'alcool et de vin qu'ils rapportent des États-Unis. « Cela limite les achats d'alcool lorsque les Canadiens voyagent aux États-Unis. »
  • Secteur aéronautique : Le rapport mentionne plusieurs mesures canadiennes visant à aider l'industrie. Il mentionne spécifiquement Bombardier, disant que l’entreprise montréalaise doit être surveillée attentivement.
  • Commerce au détail : Le document souligne que les Canadiens payent des frais de douane lorsqu'ils achètent des produits en ligne valant plus de 20 $, alors que cette limite est de 800 $ pour les Américains.
  • Télécommunications : Les auteurs rapportent que le Canada limite à 46,7 % la propriété étrangère des principaux fournisseurs de télécommunications. « Il s'agit de l'un des régimes les plus restrictifs des pays développés. »

Des étudiants en droit se liguent contre le décret anti-immigration de Trump

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PUBLIÉ AUJOURD'HUI À 10 H 17

Pour Mattis, l'Iran est «le plus grand État soutenant le terrorisme»

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Publié le 03 février 2017 à 23h46 | Mis à jour le 04 février 2017 à 00h10

Agence France-Presse
TOKYO
Le secrétaire américain à la Défense James Mattis a déclaré samedi à Tokyo que l'Iran était l'État apportant le plus important soutien au terrorisme, alors que le président américain Donald Trump a imposé vendredi des sanctions contre Téhéran.
«En ce qui concerne l'Iran, c'est le plus grand État soutenant le terrorisme au monde», a déclaré au cours d'une visite à Tokyo le chef du Pentagone tout en ajoutant qu'il ne voyait pas de nécessité actuellement de renforcer le nombre de militaires américains au Moyen-Orient.
«Et je pense qu'il est sage de s'assurer que l'Iran reconnaisse que ce qu'il fait attire l'attention de beaucoup de gens», a ajouté M. Mattis au cours d'un point de presse commun avec son homologue japonaise Tomomi Inada.
«Il n'est pas bon de l'ignorer. Il n'est pas bon de le nier mais en même temps je ne vois pas la nécessité d'accroître le nombre de soldats que nous avons au Moyen-Orient. Ce n'est pas dans les projets au moment présent. Nous avons toujours la capacité de le faire mais maintenant je ne pense pas que cela soit nécessaire», a-t-il déclaré en réponse à une question.
Le président américain Donald Trump a imposé vendredi des sanctions contre l'Iran et son programme de missiles balistiques, Téhéran prenant aussitôt des mesures de représailles en plein regain de tensions entre les deux adversaires historiques.
M. Mattis effectue depuis jeudi une tournée en... (Photo AFP)
M. Mattis effectue depuis jeudi une tournée en Corée du Sud et au Japon destinée à rassurer ces deux alliés de Washington dans la région sur la solidité des alliances militaires qui les lient aux États-Unis.
PHOTO AFP
Donald Trump a ainsi mis à exécution ses menaces de durcir la position de Washington envers la République islamique, mais sans faire dérailler pour l'instant l'accord international sur le nucléaire iranien scellé en 2015 par son prédécesseur Barack Obama.
M. Mattis effectue depuis jeudi une tournée en Corée du Sud et au Japon destinée à rassurer ces deux alliés de Washington dans la région sur la solidité des alliances militaires qui les lient aux États-Unis.

L'Iran teste de nouveaux missiles

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Publié le 04 février 2017 à 10h17 | Mis à jour à 10h17

STÉPHANE BARBIER
Agence France-Presse
Téhéran, Iran
L'Iran a mené samedi des exercices militaires incluant des missiles, au risque d'envenimer davantage ses relations exécrables avec les États-Unis, l'ennemi historique qui multiplie actes et déclarations hostiles contre Téhéran depuis l'investiture du président Donald Trump.






La nouvelle administration américaine est revenue à la charge samedi, le secrétaire d'État à la Défense James Mattis affirmant que l'Iran était « le plus grand Etat soutenant le terrorisme au monde ».
Les exercices militaires ont lieu dans la région de Semnan (nord-est), au lendemain de nouvelles sanctions américaines imposées à l'Iran en réponse à un tir de missile balistique le 29 janvier qui a provoqué la colère des États-Unis. 
Selon les Gardiens de la révolution, l'armée d'élite iranienne, l'objectif des manoeuvres est de montrer « la totale préparation à confronter les menaces » et « les sanctions humiliantes » contre l'Iran.
Différents types de systèmes de radars et de missiles de fabrication locale, ainsi que de centres de commandement y seront testés, selon Sepahnews, site des Gardiens de la révolution.
Un missile balistique a été lancé lors d'un... (PHOTO ARCHIVES REUTERS/FOURNIE PAR REUTERS)
Un missile balistique a été lancé lors d'un test organisé dans un lieu d'Iran non dévoilé, le 9 mars 2016.
PHOTO ARCHIVES REUTERS/FOURNIE PAR REUTERS
La liste des missiles utilisés pendant l'exercice publiée par Sepahnews, montre qu'il s'agit d'engins de très courte portée (75 kilomètres). L'Iran affirme disposer de différents types de missiles, y compris de longue portée (2000 km) capables d'atteindre Israël, ennemi juré de l'Iran qui ne reconnaît pas son existence.
Avertissement iranien
« Si l'ennemi commet une erreur, nos missiles lui tomberont dessus », a averti le général Amir Ali Hajizadeh, commandant de la division aérospatiale des Gardiens de la révolution, cité par l'agence Tasnim.
Depuis l'investiture de M. Trump le 20 janvier, le ton n'a cessé de monter entre Washington et Téhéran, qui n'ont pas de relations diplomatiques depuis 1980, quelques mois après la révolution islamique de 1979 et l'invasion de l'ambassade américaine par des étudiants islamiques.
Vendredi, l'annonce des nouvelles sanctions américaines a entraîné la riposte immédiate du gouvernement iranien qui a annoncé des mesures de réciprocité visant « des individus et des entreprises américaines » soutenant des groupes « terroristes ».
Cette réciprocité à l'encontre de citoyens américains a déjà été appliquée après la décision de l'administration Trump d'interdire l'entrée aux États-Unis des ressortissants de sept pays à majorité musulmane, dont l'Iran.
Une mesure « insultante » et « honteuse », selon Téhéran, bloquée temporairement vendredi par un juge fédéral américain.
Grand adepte de Twitter, M. Trump a multiplié sur son compte les petites phrases incendiaires contre l'Iran, la dernière, quelques heures avant les nouvelles sanctions, accusant ce pays de « jouer avec le feu ».
En dépit de cette tension croissante, le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, a assuré que son pays n'était « pas impressionné par les menaces » et qu'il ne « déclencherait jamais une guerre ».
« Déclarations éculées »
Le premier vice-président iranien, Eshagh Jahangiri, a dénoncé samedi les « déclarations éculées » venues de Washington, ajoutant cependant que si on parle « respectueusement » à l'Iran, « les problèmes peuvent être résolus par les négociations et le dialogue ». 
En revanche, l'Iran exclut de renoncer à ce qu'il estime être son droit souverain de tester des missiles portant des armes « conventionnelles » et non-nucléaires, uniquement destinées à la défense de son territoire face à ses « ennemis ».
Jeudi, le général Hossein Salami, numéro deux des Gardiens de la révolution, a affirmé que non seulement l'Iran poursuivrait sa politique mais allait même l'accentuer. « Le nombre de missiles de l'Iran, de vaisseaux de guerre, de lanceurs de missiles de défense, augmente chaque jour ».
Téhéran rappelle régulièrement la guerre Iran-Irak (1980-1988) au cours de laquelle le régime irakien de Saddam Hussein avait utilisé des armes chimiques en territoire iranien, pour justifier l'utilisation de « missiles défensifs ».
Si M. Trump a mis à exécution ses menaces de durcir la position américaine envers Téhéran, il n'a pour l'instant pas fait dérailler l'accord international sur le nucléaire iranien scellé en 2015 par son prédécesseur Barack Obama et qu'il a vertement dénoncé.
Cet accord a permis à l'avionneur américain Boeing de signer avec l'Iran un gros contrat pour l'achat de 80 appareils devant renouveler sa flotte vieillissante. Le marché iranien intéresse également d'autres entreprises américaines, dont celles du secteur pétrolier et gazier.

La diplomatie américaine annule la révocation des visas liée au décret Trump

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Publié le 04 février 2017 à 10h39 | Mis à jour à 10h39

Agence France-Presse
Washington
La diplomatie américaine a annoncé samedi être revenue sur la révocation de quelque 60 000 visas pour les États-Unis après qu'un juge a bloqué le décret migratoire de Donald Trump, qui visait les ressortissants de sept pays musulmans.





«Nous avons renversé la révocation provisoire des visas entraînée par le décret présidentiel 13769. Les personnes munies de visas qui n'ont pas été physiquement annulés peuvent désormais voyager si le visa est valide», a expliqué une porte-parole du Département d'État dans un communiqué.

Trump juge «ridicule» le blocage de son décret migratoire

Le président américain Donald Trump a jugé samedi «ridicule» la décision d'un juge fédéral qui bloque son décret migratoire visant les ressortissants de sept pays musulmans, assurant que celle-ci expose l'Amérique à de «gros problèmes» et qu'elle sera «cassée».
Le juge de Seattle James Robart a émis vendredi soir une injonction temporaire valable sur l'ensemble du territoire américain, le temps qu'une plainte déposée lundi par le ministre de la Justice de l'État de Washington soit examinée.
Il s'agit, à ce stade, de la décision qui a la plus vaste portée aux États-Unis, même si d'autres juges fédéraux de plusieurs États ont également statué contre l'interdiction décrétée par Donald Trump vendredi dernier.
«L'opinion de ce soi-disant juge qui, en gros, prive notre pays de sa police, est ridicule et sera cassée!» a prévenu le nouveau président américain dans une salve de tweets samedi matin.
Les consulats américains dans le monde reçoivent quotidiennement... (Digital/Thinkstock)
Les consulats américains dans le monde reçoivent quotidiennement 50 000 demandes de visas.
DIGITAL/THINKSTOCK
When a country is no longer able to say who can, and who cannot , come in & out, especially for reasons of safety &.security - big trouble!

Interesting that certain Middle-Eastern countries agree with the ban. They know if certain people are allowed in it's death & destruction!

The opinion of this so-called judge, which essentially takes law-enforcement away from our country, is ridiculous and will be overturned!
«Quand un pays n'est plus en capacité de dire qui peut et qui ne peut pas entrer et sortir, surtout pour des raisons de sûreté et de sécurité - gros problèmes!», a-t-il encore tweeté.
Les conséquences de la décision du juge Robart commençaient à se concrétiser samedi matin à travers le monde: la compagnie aérienne Qatar Airways a par exemple annoncé qu'elle transporterait vers les États-Unis les ressortissants des sept pays (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen) visés par le décret.

Ivre et étendue en bordure de la 50

http://www.lapresse.ca/le-droit/justice-et-faits-divers/gatineau/

Publié le 03 février 2017 à 14h06 | Mis à jour le 03 février 2017 à 14h06

Une femme a été arrêtée tôt vendredi matin en bordure de l'autoroute 50 alors qu'elle était étendue au sol, dans un état d'ébriété visiblement avancé.





La dame âgée de 27 ans a circulé pendant un moment en sens inverse sur la voie en direction ouest. Elle s'est immobilisée près de la sortie du boulevard Lorrain où elle est sortie de son véhicule pour se coucher au sol.
La Sûreté du Québec (SQ) a été alertée de cette situation hors du commun à 5h25, vendredi matin. À l'arrivée des patrouilleurs, des citoyens s'étaient arrêtés pour venir en aide à la conductrice.
Les policiers ont conduit la femme au poste de police pour la soumettre à un alcootest, ce qu'elle a refusé de faire. Elle a ensuite été conduite à l'hôpital puisque son niveau d'intoxication inquiétait les agents de la SQ.
La femme originaire de la région devrait être accusée de conduite avec les facultés affaiblies et de refus de se soumettre à l'alcootest. Des accusations de conduite sous l'effet de stupéfiants pourraient s'ajouter.
Heureusement, aucune collision n'a eu lieu et personne n'a été blessé.
La SQ a été alertée de la situation... (Photothèque Le Soleil)
La SQ a été alertée de la situation à 5h25, vendredi matin.
PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL

Un jour à la fois sans Mauril

http://www.lapresse.ca/le-droit/chroniqueurs/denis-gratton/

Publié le 03 février 2017 à 23h00 | Mis à jour le 03 février 2017 à 23h00

DENIS GRATTON
Le Droit
CHRONIQUE - GRANDE ENTREVUE / Plus de cinq mois se sont écoulés depuis le départ de Mauril Bélanger. Diagnostiqué avec la sclérose latérale amyotrophique (SLA) en novembre 2015, l'ancien député fédéral d'Ottawa-Vanier a rendu l'âme neuf mois plus tard, à l'âge de 61 ans, après une courte mais courageuse lutte contre une maladie agressive et impitoyable.







« Son courage était incroyable, confie son épouse, Catherine Bélanger. Et Mauril n'a mentionné qu'une fois qu'il était atteint de la SLA. Qu'une seule fois, soit au tout début de la maladie. Après, il a décidé de ne plus en parler et de continuer. De continuer de lutter afin de trouver un remède à cette terrible maladie. Et de continuer de travailler à la Chambre des communes. Tout le monde qui le voyait disait : 'c'est pas possible'. Mais c'était Mauril ! Il a été incroyable à travers tout ça. Sa grâce, sa dignité, sa détermination... il a été incroyable. Et j'étais tellement fière de lui. »
Catherine Bélanger est toujours ébranlée par le départ... (Patrick Woodbury, Le Droit)
Catherine Bélanger est toujours ébranlée par le départ de son mari, le député fédéral Mauril Bélanger, avec qui elle a partagé 36 ans de vie. « Mais Mauril sera toujours avec nous », dit-elle en souriant.
PATRICK WOODBURY, LE DROIT
Catherine Bélanger a pris la relève de son époux dans la lutte contre la SLA et elle est très engagée auprès du Fonds communautaire Mauril Bélanger, Retraitée de la fonction publique fédérale où elle a oeuvré pendant une trentaine d'années, elle a aussi repris le travail, consacrant une vingtaine d'heures par semaine comme adjointe au sénateur Peter Harder. Mais elle avoue être toujours un peu secouée par le départ si soudain de celui avec qui elle partageait sa vie depuis 36 ans.
« Je vis un jour à la fois, laisse-t-elle tomber. Mauril et moi pensions que nous avions plusieurs années devant nous. Donc je suis toujours un peu sous le choc. Mais j'étais déjà à la retraite quand la SLA s'est manifestée. Donc en ce sens, c'était bien parce que j'ai pu rester auprès de lui dès le début de la maladie. Et j'ai pu profiter de ce temps avec lui. J'étais prête pour l'aider. Mais que la maladie progresse si vite, ça, ce n'était pas prévu. Mauril avait eu une trachéotomie (ouverture chirurgicale de la trachée). Et on pensait qu'il aurait pu vivre plus longtemps après cette chirurgie. Plusieurs personnes atteintes de la SLA vivent plus lontemps après une trachéotomie. Mais ce ne fut pas le cas pour nous. »
Mauril Bélanger est décédé le 16 août 2016. Chez lui. Auprès de Catherine. 
« C'est comme ça qu'on le voulait, affirme-t-elle. J'ai été son infirmière pendant plusieurs semaines. J'ai passé deux semaines à l'Hôpital Montfort pour apprendre comment prendre soin de lui à la maison et comment nettoyer la trachéotomie. Les infirmières m'observaient, j'ai appris toutes les routines. C'est moi qui lui donnais ses médicaments et ses injections. L'hôpital voulait s'assurer que j'étais capable. Mais après six semaines à la maison, je suis devenue un peu fatiguée et j'ai obtenu de l'aide, des soins à domicile. Mais quand ça devenait un peu trop compliqué, les infirmières venaient me chercher pour aider (rires). Je connaissais toutes les interventions nécessaires.
«On communiquait bien au niveau des yeux et des émotions, Mauril et moi. Mais pas des mots, parce que Mauril ne pouvait plus parler en dernier. Mais nous étions ensemble depuis 36 ans. Et parfois, on n'a pas besoin de mots. Mais je me souviens que Mauril, à l'occasion, se regardait devant le miroir. J'aurais aimé savoir exactement à quoi il pensait en ces moments-là. Mais aujourd'hui, et depuis son départ, nous continuons la conversation, lui et moi. Son esprit sera toujours avec nous. Il est partout, il est autour, et ça me fait du bien.
- Et comment souhaiteriez-vous que les gens se souviennent de lui ?
«J'aimerais qu'on se souvienne de son sourire, répond-elle. Et de l'étincelle dans ses yeux. J'adorais cette étincelle qu'il avait dans ses yeux. Mauril était un homme généreux, très humain, honnête, intègre, déterminé, juste, respectueux. Et de l'étudiant révolutionnaire qu'il était à l'université (d'Ottawa) et que j'ai rencontré il y a 36 ans, Mauril est devenu un homme d'État. Il était fier de son cheminement. Et moi aussi.»
La course à l'investiture libérale dans Ottawa-Vanier se terminera dimanche alors qu'on choisira un successeur à Mauril Bélanger. Plusieurs croyaient que Catherine Bélanger allait être de cette course pour prendre la relève de son regretté mari. Certains lui prédisaient même une victoire assurée si elle plongeait. Mais elle a dit non.
«C'était trop tôt, explique-t-elle. Il y a des gens qui ont commencé à m'en parler après les funérailles. Quelqu'un m'en a même parlé avant les funérailles, soupire-t-elle en levant les yeux au ciel. Mais ce n'était pas le temps. Et Mauril a été en politique pendant une trentaine d'années. C'était toujours la politique, la politique, la politique. Nos horaires étaient toujours réglés par la politique. Mais là, je veux profiter de ma retraite, m'occuper de ma famille et peut-être voyager un peu. On verra. Oui, je veux m'impliquer, mais il y a d'autres façons que je peux aider.
«Je pense qu'on a besoin de quelqu'un de nouveau dans Ottawa-Vanier et quelqu'un qui a plus d'énergie. Mais quelqu'un qui saura poursuivre l'héritage de Mauril. Et ses valeurs sont son héritage. Mauril était un homme de valeurs.»