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Mise à jour le mardi 1 décembre 2015 à 17 h 58 HNE La Presse Canadienne
Mise à jour le mardi 1 décembre 2015 à 17 h 58 HNE La Presse Canadienne
Des membres du groupe qui ont perturbé la période des questions escortés par des agents de sécurité. |
Un groupe opposé à des changements à l'aide sociale a perturbé la période des questions, mardi, en lançant des avions en papier au Salon bleu.
Une dizaine de personnes présentes dans les tribunes ont rapidement été expulsées par les agents de sécurité de l'Assemblée nationale pendant que la séance était suspendue brièvement.
Le Front commun des personnes assistées sociales du Québec (FCPASQ) voulait ainsi protester contre le projet de loi 70 présenté récemment par le ministre du Travail et de l'Emploi, Sam Hamad.
Après avoir été escortée avec les autres manifestants hors du périmètre parlementaire, une porte-parole, Marie-Hélène Fortier, a expliqué que les avions en papier faisaient référence à la participation de 1 milliard de dollars du gouvernement dans la filiale aéronautique de Bombardier.
« C'est un investissement, lutter contre la pauvreté. Donner de l'argent à Bombardier, c'est une dépense. »— Marie-Hélène Fortier, porte-parole du FCPASQ
Devant les journalistes, Mme Fortier a dénoncé les dispositions du projet de loi 70 qui permettraient de réduire de 50 % les versements de certains prestataires de l'aide sociale.
« Ça vise à faire retourner les gens à suivre des mesures d'employabilité, sous peine de pénalité, jusqu'à la moitié d'un chèque d'aide sociale, ce qui est inacceptable, a-t-elle dit. On a été exprimer notre colère et je pense que cette colère est ressentie chez les personnes qui vivent cette situation. »
Selon la porte-parole, d'autres coups d'éclat des opposants sont à prévoir contre le projet de loi 70.
« Tant que le projet de loi 70 sera sur la table, il faut s'attendre à d'autres actions dans le genre qui vont se produire. »— Marie-Hélène Fortier, porte-parole du FCPASQ
Le projet de loi 70, déposé il y a près d'un mois, a pour objectif de forcer les demandeurs de prestations d'aide sociale n'ayant aucune contrainte particulière à s'inscrire à une démarche d'emploi.
À défaut de le faire, leur chèque d'aide sociale pourrait être réduit de moitié, ce qui permettrait jusqu'à 50 millions de dollars d'économies annuelles.