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mercredi, décembre 07, 2016

Donald Trump annonce un investissement japonais massif

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Publié le 06 décembre 2016 à 14h56 | Mis à jour le 06 décembre 2016 à 18h21
Donald Trump a accueilli le PDG de SoftBank, Masayoshi... (PHOTO AP)
Donald Trump a accueilli le PDG de SoftBank, Masayoshi Son, à la tour Trump, mardi.
PHOTO AP
IVAN COURONNE
Agence France-Presse
Fayetteville
Le président élu américain Donald Trump a affirmé mardi qu'un géant japonais des télécoms investirait grâce à lui 50 milliards de dollars aux États-Unis, avec 50 000 emplois à la clé, une annonce choc qui précède une nouvelle étape de sa tournée de victoire.
Sur Twitter, le républicain qui prendra ses fonctions le 20 janvier a annoncé que le PDG du groupe SoftBank, Masayoshi Son, était «d'accord» pour investir cette somme dans l'économie américaine.
«Masa a dit qu'il ne ferait jamais ça si nous n'avions pas remporté l'élection», s'est-il vanté.
Puis le milliardaire japonais a été vu à la Trump Tower de New York, où il a précisé à la presse que les emplois allaient être créés par le biais d'investissements dans des startups.
«Je suis venu fêter son nouveau travail», a déclaré M. Son. «Je lui ai dit: «C'est super, les États-Unis vont retrouver leur grandeur»», a ajouté le PDG, en paraphrasant le slogan de campagne de Donald Trump.
Malgré l'absence de détails, la nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre parmi les partisans du prochain président, qui avait également annoncé la semaine dernière avant un meeting un accord surprise avec un fabricant américain de climatiseurs, Carrier, pour annuler la délocalisation d'une usine au Mexique.
Après Carrier, «aujourd'hui il a eu la banque chinoise Sunbank, 50 000 emplois, c'est super», s'est réjouie Joann Chylinski, dans la file d'attente du meeting organisé par Donald Trump mardi soir à Fayetteville, en Caroline du Nord, en confondant certains détails.
«C'est un homme d'affaires qui négocie, pas un simple politicien», a renchéri son mari Stanley, petit patron de 60 ans.
Quatre semaines après la victoire de Donald Trump, ses électeurs se réjouissent ainsi que leur candidat fassent déjà ses preuves, sans rien avoir perdu de son côté iconoclaste.
L'annonce tôt mardi, encore sur Twitter, qu'il voulait annuler la commande d'une nouvelle flotte d'avions Air Force One à Boeing en raison de surcoûts illustre selon eux la capacité du milliardaire à bouleverser les règles du jeu, comme il l'avait promis en campagne.
«C'était une super décision», dit spontanément Carlysle Hill, 18 ans, qui venait d'apprendre la nouvelle sur internet.
Et c'est d'ailleurs dans une ambiance de campagne que Donald Trump s'exprimera mardi à Fayetteville, en compagnie du populaire général à la retraite James Mattis, tout juste choisi pour diriger la Défense.
Le lieu du meeting, le Crown Coliseum, est connu: le candidat Trump s'y est rendu plusieurs fois pendant la campagne, pour des réunions publiques houleuses, voire violentes.
Flou ou pragmatique?
«C'est une tournée pour faire plaisir à son ego», se lamente un banquier à la retraite, Steve Plummer, dans une petite ville rurale sur la route de Fayetteville. «Il vient exulter devant tous ceux qui n'ont pas voté pour lui».
«Il fait semblant de vouloir rassembler le pays», dit ce démocrate dépité. «C'est un comble, car c'est lui la cause des divisions».
Reste que le président élu, après un début de transition chaotique, a rapidement trouvé son rythme. Il est en avance sur ses prédécesseurs pour former l'équipe gouvernementale qui prendra les rênes de l'Amérique le 20 janvier.
Ce faisant, il n'a pas changé ses habitudes de communication ni sa façon de brouiller les pistes politiques, adoptant la même posture de négociateur imprévisible que le candidat.
S'arrêtant une fois n'est pas coutume devant la presse dans le hall de son immeuble, Donald Trump s'est félicité de la diversité des visiteurs reçus dans son QG: républicains conservateurs et modérés, fidèles et ex-ennemis, milliardaires et chefs d'entreprises, et même des élus démocrates, comme la maire de Washington, Muriel Bowser.
«Beaucoup de gens viennent nous voir, un groupe formidable de gens, tout va très bien», a déclaré le républicain.
Sur le fond, Donald Trump reste fidèle à sa méthode: au-delà des déclarations fracassantes, cultiver l'ambiguïté et ne pas dévoiler ses cartes avant la négociation.
Cuba, Iran, climat, santé: les élus démocrates comme républicains avec qui il devra composer à partir de janvier confient attendre toujours des propositions précises du successeur de Barack Obama.
L'actuel secrétaire d'État John Kerry a même assuré mardi depuis Bruxelles que l'alternance ne changerait pas «l'engagement inébranlable des États-Unis» envers l'OTAN, l'alliance militaire tant critiquée par Donald Trump pendant la campagne.

Trudeau veut sauvegarder et revitaliser les langues autochtones

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Publié le 06 décembre 2016 à 18h38 | Mis à jour le 06 décembre 2016 à 19h55
Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau... (PHOTO Chris Wattie, REUTERS)
Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau
PHOTO CHRIS WATTIE, REUTERS
La Presse Canadienne
GATINEAU, Qc
Justin Trudeau a annoncé mardi que son gouvernement déposera un projet de loi visant à protéger et même revitaliser les langues autochtones au pays.
Le premier ministre en a fait l'annonce lors de la réunion annuelle des chefs de l'Assemblée des Premières Nations (APN), à Gatineau. M. Trudeau a aussi indiqué qu'une entente devrait être signée plus tard ce mois-ci pour la création au Manitoba d'un premier conseil scolaire autochtone.
M. Trudeau soutient que les Canadiens travaillent de concert pour corriger les erreurs du passé et atténuer les traumatismes intergénérationnels des peuples autochtones.
Les chefs des Premières Nations de tout le pays sont réunis pendant trois jours pour discuter notamment de suicides chez les jeunes, des femmes et des filles assassinées ou disparues, et de développement des ressources naturelles.
Les chefs autochtones auraient bien aimé que le premier ministre Trudeau fasse une annonce concrète afin de régler le déséquilibre qui prévaut dans les services d'aide sociale à l'enfance dans les réserves. Ce déséquilibre a été confirmé encore cette année dans un jugement du Tribunal canadien des droits de la personne.
À l'ouverture de la rencontre, mardi matin, le chef national de l'APN, Perry Bellegarde, a par ailleurs souhaité que les Autochtones prennent l'initiative dans la lutte contre les changements climatiques, un sujet qui dominera les discussions lors de la réunion des premiers ministres, vendredi à Ottawa. Il a cependant précisé qu'il fallait d'abord comprendre pourquoi certaines communautés des Premières Nations sont divisées face à des projets d'exploitation des ressources naturelles.
L'APN ne s'est d'ailleurs jamais prononcée sur le controversé projet d'oléoduc Trans Mountain, dans l'Ouest, qui vient d'obtenir le feu vert conditionnel du gouvernement libéral de Justin Trudeau.
Le chef Bellegarde a tenu à souligner qu'il est impératif de réduire le fossé socioéconomique entre les Premières Nations et les non-Autochtones.
Il avait rencontré lundi soir trois ministres du cabinet libéral: Carolyn Bennett, des Affaires autochtones, Patty Hajdu, de la Condition féminine, et Jane Philpott, de la Santé. Les discussions ont porté sur les agressions sexuelles et l'inceste dans les réserves.
Une récente enquête de La Presse canadienne a tracé un lien entre les agressions sexuelles d'enfants autochtones et la vague de suicides qui secoue plusieurs communautés des Premières Nations au Canada.
Juste avant l'allocution du premier ministre, mardi, le chanteur des Tragically Hip, Gord Downie, a reçu un vibrant hommage des chefs autochtones, qui ont salué son profond engagement pour raviver le devoir de mémoire face au scandale des pensionnats fédéraux.
L'auteur et interprète a publié cette année un roman graphique, un disque et un film d'animation («Secret Path») s'inspirant de l'histoire troublante d'un garçon ojibwé de 12 ans, en fugue d'un pensionnat du nord de l'Ontario, que l'on a retrouvé mort sur une voie ferrée, en 1966, alors qu'il tentait de retourner vers les siens. Il fait par ailleurs don des recettes au Centre national pour la vérité et réconciliation de l'Université du Manitoba.
Lors d'une cérémonie solennelle et chargée d'émotion, Gord Downie a reçu une pluie de cadeaux, dont une plume d'aigle et des mocassins. Emmitouflé dans une couverture à motif étoilé, il a été consacré l'«Homme qui marche parmi les étoiles».
Le chanteur, qui est atteint d'un cancer du cerveau incurable, a été très ému, presque sans voix, en remerciant les chefs autochtones.
«Il faudra 150 ans, ou sept générations, pour guérir la plaie des pensionnats, pour devenir un pays qui pourra vraiment s'appeler le Canada», a-t-il lancé en faisant référence au 150e anniversaire de la Confédération.
Le premier ministre a soutenu que Gord Downie incarnait à ses yeux la volonté de réconciliation de tous les Canadiens.
Justin Trudeau, qui s'est engagé à placer les enjeux autochtones au coeur de son mandat, affirme que les Canadiens travaillent à l'unisson afin de réparer les injustices passées et la transmission intergénérationnelle des traumatismes.

Décès de l'ex-député libéral André Tranchemontagne

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Publié le 07 décembre 2016 à 06h40 | Mis à jour à 06h40
André Tranchemontagne (à la gauche de Jean Charest)...
André Tranchemontagne (à la gauche de Jean Charest) a été élu député de Mont-Royal
pour le Parti libéral (PLQ) en 1998; il ne s'est pas représenté en 2003.
La Presse Canadienne
Montréal
L'ancien député et homme d'affaires André Tranchemontagne est mort le 28 novembre dernier à l'âge de 77 ans.
Il a été emporté après une longue lutte contre une maladie du système digestif.
Le natif de Montréal, qui était diplômé de l'École des hautes études commerciales, s'est fait connaître par une carrière à la Brasserie Molson qui s'est étalée sur une trentaine d'années.
Dès 1966, il a été successivement analyste en recherche et marketing, directeur des relations industrielles et vice-président avant d'accéder à la présidence de la brasserie pour le Québec, un poste qu'il a occupé de 1991 à 1996.
André Tranchemontagne a été élu député de Mont-Royal pour le Parti libéral (PLQ) en 1998; il ne s'est pas représenté en 2003.
Il laisse notamment dans le deuil son épouse, deux enfants et trois petits-enfants.
La famille d'André Tranchemontagne recevra les condoléances samedi, de 14h00 à 17h00, dans un complexe funéraire d'Outremont, à Montréal. Une célébration funéraire aura lieu au même endroit le lendemain, à 13h00.

Pouvoir de dépenser : l'entente historique qui n'a jamais vu le jour

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EXCLUSIF
Publié le 07 décembre 2016 à 05h00 | Mis à jour à 06h15
Philippe Couillard et Stephen Harper sont venus à un... (Photo archives La Presse Canadienne)
Philippe Couillard et Stephen Harper sont venus à un cheveu de conclure une entente
 sur le pouvoir fédéral de dépenser à l'été 2014.
PHOTO ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE
(Ottawa) L'entente historique était presque signée. La séance extraordinaire de signature réunissant les Conseils des ministres fédéral et provincial - une première - était prévue à Québec en grande pompe. Les gouvernements Harper et Couillard allaient faire l'histoire...
Mais une demande de dernière minute du Québec a tout fait échouer.
En effet, l'ancien gouvernement conservateur de Stephen Harper est venu à un cheveu de conclure une entente avec le Québec afin d'encadrer le pouvoir fédéral de dépenser en août 2014. Mais l'accord a échoué après que le gouvernement de Philippe Couillard fut revenu à la charge à la dernière minute avec un changement qui aurait eu pour effet d'effacer une bonne partie du rôle du gouvernement fédéral dans la vie des Québécois.
Selon des informations obtenues par La Presse, les préparatifs visant à souligner cette entente étaient tellement avancés que les ministres du cabinet de Stephen Harper devaient se rendre à Québec afin de tenir une réunion commune avec le Conseil des ministres de Philippe Couillard - un geste sans précédent dans les annales politiques à Ottawa.
D'ailleurs, les mandarins du Bureau du Conseil privé avaient fortement déconseillé aux proches collaborateurs de Stephen Harper d'organiser une telle réunion commune au motif que les gouvernements des autres provinces auraient crié au favoritisme et auraient réclamé eux aussi un tel traitement de la part du gouvernement fédéral.
Mais selon nos informations, M. Harper et son entourage ont rejeté ces conseils, désirant souligner à grands traits l'ère de collaboration entre les deux capitales dans la foulée de l'élection des libéraux de Philippe Couillard aux élections provinciales quelques mois plus tôt. M. Couillard a mis fin au règne du gouvernement minoritaire péquiste de Pauline Marois le 7 avril 2014, levant ainsi la menace référendaire qui aurait pu suivre si le Parti québécois avait remporté une victoire majoritaire.
«Il y avait une entente pour encadrer le pouvoir fédéral de dépenser. Tout était réglé. Il y avait même une réunion conjointe des conseils des ministres des deux gouvernements. Mais tout a avorté parce que le gouvernement du Québec est revenu à la dernière minute pour que l'on ajoute aussi les transferts aux particuliers comme l'assurance emploi ou la PUGE [Prestation universelle pour la garde des enfants]», a expliqué une source fédérale qui s'exprimait sous le couvert de l'anonymat. «On ne pouvait tout simplement pas faire cela. On aurait effacé le rôle du gouvernement fédéral dans la vie des Québécois.»
Durant la campagne électorale qui a mené aux élections fédérales du 23 janvier 2006, le Parti conservateur s'était formellement engagé à encadrer le pouvoir fédéral de dépenser. Cette promesse avait d'ailleurs été incluse dans un discours du Trône du gouvernement Harper en 2007. Les conservateurs proposaient alors une entente qui reprenait une clause du défunt accord constitutionnel du lac Meech: une province qui refuserait de participer à un nouveau programme à frais partagés dans un domaine de compétence provinciale aurait droit à une pleine compensation si elle offrait un nouveau programme «compatible».
Des sources conservatrices ont indiqué à La Presse que l'ancien ministre des Affaires intergouvernementales, Michael Chong, qui est aujourd'hui candidat à la direction du Parti conservateur, avait mené des négociations avec l'ancien gouvernement libéral de Jean Charest. Mais ces négociations n'avaient pas abouti, encore une fois à cause de l'ajout de demandes du Québec.
Dans le passé, le pouvoir fédéral de dépenser a souvent été une source de frictions entre Ottawa et Québec. Le gouvernement fédéral a utilisé ce pouvoir pour intervenir dans les champs de compétences des provinces, au grand dam du gouvernement du Québec, quelle que soit son orientation dans le dossier de l'unité nationale. Les gouvernements québécois qui se sont succédé au cours des 50 dernières années ont toujours réclamé un encadrement de ce pouvoir.
Intérêt de Couillard
Les discussions ont repris sur cette délicate question après la victoire de Philippe Couillard, qui avait d'ailleurs déclaré son intérêt de régler la question constitutionnelle à temps pour les célébrations du 150e anniversaire de la Confédération, en 2017.
«Dans les semaines qui ont suivi l'élection du premier ministre Couillard, nous avions une volonté commune de collaborer. [...] Mais le document sur le pouvoir fédéral de dépenser a dérapé à cause des demandes sur les transferts aux individus», a expliqué une source fédérale.
«Le gouvernement du Québec a manqué son coup dans ce dossier. Je ne crois pas qu'un gouvernement fédéral dirigé par Justin Trudeau soit prêt à encadrer le pouvoir fédéral de dépenser aujourd'hui», a ajouté une source conservatrice.
***
LE POUVOIR FÉDÉRAL DE DÉPENSER
Le pouvoir fédéral de dépenser qui a pris forme au fil des années est devenu le principal outil du gouvernement fédéral pour influencer les politiques des provinces dans des domaines qui sont de leurs compétences, surtout après la Seconde Guerre mondiale. Il n'existe toutefois pas de mention explicite dans la Loi constitutionnelle de 1867 ou dans la Loi constitutionnelle de 1982.
L'ACCORD DU LAC MEECH DE 1987
En négociant l'accord du lac Meech, l'ancien gouvernement libéral de Robert Bourassa avait imposé cinq conditions dont l'une visait à baliser le pouvoir fédéral de dépenser. Une clause de l'accord permettait à une province de ne pas participer à un programme à frais partagés avec Ottawa dans un domaine de compétence provinciale et d'obtenir «une compensation raisonnable, à condition d'offrir un programme compatible avec les objectifs nationaux».
L'ACCORD DE CHARLOTTETOWN DE 1992
Après l'échec de Meech en 1990, un nouvel accord constitutionnel a été négocié. Cet accord contenait aussi une clause visant à encadrer le pouvoir fédéral de dépenser. Ainsi, la Constitution canadienne aurait été modifiée de sorte que le gouvernement fédéral serait tenu d'offrir une juste compensation financière à toute province qui ne souhaiterait pas participer à un nouveau programme dans un domaine de compétence provinciale exclusive, dans la mesure où elle mettrait aussi en oeuvre un programme compatible.
LA PROMESSE DE STEPHEN HARPER
En campagne électorale, en 2006, Stephen Harper s'était formellement engagé à mettre fin aux intrusions du gouvernement fédéral dans les secteurs relevant de la compétence des provinces. Cette promesse avait été incluse dans le discours du Trône du 16 octobre 2007. «Notre gouvernement estime que les compétences constitutionnelles de chaque ordre de gouvernement doivent être respectées. À cette fin, et guidé par notre vision d'un fédéralisme d'ouverture, notre gouvernement déposera un projet de loi qui imposera des limites explicites à l'utilisation du pouvoir fédéral de dépenser pour des nouveaux programmes à frais partagés dans les compétences exclusives des provinces. Cette loi autorisera les provinces et les territoires à se retirer de ces nouveaux programmes, avec juste compensation, s'ils en offrent qui sont compatibles.»

Donald Trump élu «Personnalité de l'année» 2016 par Time

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Publié le 07 décembre 2016 à 07h43 | Mis à jour à 08h03
Le président désigné des États-Unis, Donald Trump, a été désigné «Personnalité...
LAURIE KELLMAN
Associated Press
New York
Le président désigné des États-Unis, Donald Trump, a été désigné «Personnalité de l'année» 2016 par le magazine américain «Time».
La sélection de l'hebdomadaire américain a été annoncée mercredi matin à l'émission «Today Show», du réseau NBC.
Le magnat de l'immobilier de Manhattan que personne ne voyait gagner au départ a gravi les échelons pour finalement remporter la Maison-Blanche contre une politicienne aguerrie, la démocrate Hillary Clinton.
Donald Trump a gagné plus de votes au collège électoral, tandis que sa rivale a fini avec une majorité au chapitre du vote populaire.
La rédactrice en chef du magazine, Nancy Gibbs, a indiqué que Mme Clinton était en deuxième place parmi les finalistes.