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lundi, mai 09, 2016

Khadir dénonce les conditions de travail des infirmières

http://www.985fm.ca/actualites/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le dimanche 08 mai 2016 à 19h16. Modifié par Danielle Arsenault à 00h00.
Khadir dénonce les conditions de travail des infirmières
Amir Khadir/PC
MONTRÉAL - Le député de Québec solidaire Amir Khadir dénonce le fait que des infirmières soient contraintes d'effectuer du temps supplémentaire dans certains hôpitaux de la province pour combler le manque de personnel.
En entrevue avec La Presse Canadienne, dimanche, M. Khadir a souligné que l'accumulation d'heures supplémentaires peut nuire à la qualité du travail effectué par les infirmières.
Cette situation met à risque les infirmières elles-mêmes — qui sont ainsi en proie à l'épuisement professionnel — et leurs patients en raison du risque accru d'erreurs, s'indigne-t-il.
Selon M. Khadir, la dégradation des conditions de travail des infirmières découle des coupes budgétaires des dernières années qui ont mené à «une gestion déshumanisée» du système de santé.
Le député solidaire cite en exemple l'hôpital Pierre-Le-Gardeur, situé à Terrebonne dans Lanaudière, où il pratique lui-même la médecine.
Il soutient que les infirmières du département de chirurgie sont régulièrement forcées d'effectuer du temps supplémentaire, surtout pour les quarts de soir et de nuit.
«Contrairement aux médecins, ces infirmières ne demandent pas une augmentation de salaire (...). Tout ce qu'elles demandent, ce sont des conditions de travail qui ne les mettent pas en danger elles, et qui ne mettent pas en danger leurs patients», poursuit M. Khadir.
«Les employés sont épuisés, les demandes de congés de maladie explosent et le personnel a de plus en plus recours aux anxiolytiques et antidépresseurs pour surmonter l'épuisement et le découragement», s'alarme-t-il.
Le député de Mercier demande au ministre de la Santé Gaétan Barrette d'octroyer les budgets nécessaires pour que les hôpitaux puissent ouvrir de nouveaux postes d'infirmières à temps plein.
«Je vais le talonner», a-t-il lancé.

lundi, avril 04, 2016

McGill: l'allocution prévue de Charest fait bondir Khadir

http://www.lapresse.ca/actualites/

Publié le 04 avril 2016 à 05h00 | Mis à jour à 06h08
La table ronde sur le thème du service... (PHOTO ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE)
PHOTO ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE
La table ronde sur le thème du service public au XXIe siècle qui se tient à l'Université McGill fait suite au rapport du Forum des politiques publiques du Canada. L'ex-premier ministre Jean Charest en est l'un des auteurs.

L'ancien premier ministre Jean Charest prononcera aujourd'hui une allocution sur « les façons de rétablir la confiance dans les institutions publiques canadiennes » lors d'une table ronde à l'Université McGill.
L'annonce de la présence de M. Charest à cet événement de réflexion universitaire a fait bondir le député de Québec solidaire Amir Khadir, qui a exprimé vendredi sa «plus grande stupeur» auprès de la directrice exécutive de l'Université McGill, Leigh Yetter. Dans un courriel enflammé, transmis à La Presse, M. Khadir s'interroge sur l'invitation faite à l'ancien premier ministre «après les révélations de la commission Charbonneau».
Le député solidaire rappelle ainsi que sous le gouvernement Charest, le Parti libéral du Québec a recueilli des millions de dollars en dons illégaux. Il souligne également que l'ex-vice-première ministre Nathalie Normandeau, ancien bras droit de M. Charest, a récemment été accusée de fraude. M. Khadir ajoute également à cette liste les révélations de Radio-Canada concernant le président du Conseil du trésor, Sam Hamad, qui aurait été une source d'information pour faire progresser certains projets privés. M. Hamad s'est retiré de ses fonctions ministérielles samedi, le temps que le commissaire à l'éthique de l'Assemblée nationale fasse enquête.
«Comment peut-on permettre à une personne dont les agissements ont fait tant de torts à la confiance du public dans les institutions démocratiques du Québec de se servir de la réputation de la faculté de droit de McGill pour laver la sienne?», écrit Amir Khadir.
«McGill ne fait pas de politique»
Comme l'indique le site internet de l'Université McGill, la table ronde sur le thème du service public au XXIe siècle fait suite au rapport du Forum des politiques publiques du Canada. En octobre dernier, l'organisme a publié un rapport «dans lequel étaient présentées neuf recommandations visant à redynamiser les institutions publiques au Canada». M. Charest en est l'un des auteurs. Aujourd'hui, il prononcera donc une allocution qui se situe «à l'heure de la relance».
Le vice-principal aux relations externes à McGill, Olivier Marcil, a rappelé que l'événement est ouvert à tous et que «l'Université McGill ne fait pas de politique». «Nous avons accepté de tenir un tel événement à l'invitation du Forum sur les politiques publiques, y voyant une occasion pour nos étudiants et professeurs de discuter ouvertement et librement de questions liées à l'avenir des institutions canadiennes», a indiqué par courriel M.  Marcil.
L'Université McGill a également souligné que les auteurs du rapport ont entrepris une tournée des campus universitaires pour discuter des institutions publiques au Canada. Le groupe s'est rendu jusqu'à maintenant à Calgary, Edmonton et Regina pour rencontrer le grand public.

jeudi, mars 17, 2016

Mines : Khadir préoccupé de voir KPMG conseiller le gouvernement

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

Publié le 16 mars 2016 à 19h04 | Mis à jour le 16 mars 2016 à 19h04
« Des compagnies minières, assistées de firmes comptables comme... (PHOTO MICHEL TREMBLAY, ARCHIVES LE QUOTIDIEN)
PHOTO MICHEL TREMBLAY, ARCHIVES LE QUOTIDIEN
« Des compagnies minières, assistées de firmes comptables comme KPMG, s'organisent pour déclarer leurs coûts ici, mais leurs profits ailleurs », a noté Amir Khadir.

ALEXANDRE ROBILLARD
La Presse Canadienne
QUÉBEC
Le député de Québec solidaire Amir Khadir a exprimé sa préoccupation, mercredi, de voir que la nouvelle stratégie minière gouvernementale a été élaborée grâce aux travaux d'une firme de consultants qui a récemment fait les manchettes dans un dossier d'évasion fiscale.
M. Khadir a noté que KPMG avait élaboré le « document présenté aux ministères, organismes et autres » en annexe de la politique.
Le député a souligné que la firme de consultants offre également ses services de conseil en finance et comptabilité à plusieurs entreprises du secteur.
Le cabinet du ministre délégué aux Mines, Luc Blanchette, a affirmé mercredi que KPMG a établi un portrait du secteur minier au début des travaux sur la nouvelle politique.
M. Blanchette a présenté mardi sa nouvelle « vision stratégique », qui établit les grandes orientations pour le développement minier au Québec.
Les coûts ici, les profits ailleurs
Dans un point de presse, M. Khadir a rappelé que KPMG a récemment obtenu la clémence des autorités fiscales fédérales pour des clients qui ont placé des millions de dollars dans un paradis fiscal.
« KPMG a guidé la main du ministre pour écrire sa stratégie minière, a-t-il dit. Autrement dit, le gouvernement dit à KPMG : voici comment tu peux me guider pour mieux dépouiller le peuple du Québec de nos richesses naturelles. »
Selon le député, une part des redevances minières échappent au gouvernement du Québec grâce aux opérations comptables des entreprises du secteur.
« Des compagnies minières, assistées de firmes comptables comme KPMG, s'organisent pour déclarer leurs coûts ici, mais leurs profits ailleurs, a-t-il dit. (...) C'est des entreprises de leur sorte qui assistent les compagnies minières pour structurer leurs opérations comptables qui font en sorte qu'on est floués. »
Les travaux de KPMG se sont limités au soutien du ministère avec l'élaboration d'un « diagnostic » sur l'industrie minière, a indiqué l'attachée de presse de M. Blanchette.
« KPMG a supporté le ministère et contribué aux travaux en produisant un diagnostic, a écrit dans un courriel Gabrielle Fallu. KPMG a produit un état de situation de l'industrie minière, dès le début des travaux de la vision, à l'automne 2014. »
La stratégie annoncée par M. Blanchette a ensuite été élaborée sans implication directe de la firme KPMG, a précisé l'attachée de presse.
« Le ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles a élaboré la vision stratégique en collaboration avec les ministères et organismes, sans aucune contribution de KPMG », a-t-elle écrit.
L'Agence du Revenu du Canada (ARC) a conclu une entente de remboursement d'impôt avec une vingtaine de riches clients du cabinet comptable KPMG qui ont placé 130 millions à l'île de Man, dans la mer d'Irlande, un paradis fiscal.
Cette entente a suscité la controverse, car les clients du cabinet ne seront pas mis à l'amende et ne seront pas poursuivis.

vendredi, mars 11, 2016

ÉVASION FISCALE Couillard se défend de laisser filer «les gros poissons»

http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/

11 mars 2016 | Alexandre Robillard - La Presse canadienne à Québec | Actualités économiques
Le premier ministre Philippe Couillard
Photo: Jacques Nadeau Le DevoirLe premier ministre Philippe Couillard
Le premier ministre Philippe Couillard s’est défendu, jeudi, de laisser filer « les gros poissons » qui font de l’évasion fiscale.
 
M. Couillard a déclaré que le bilan de récupération fiscale de Revenu Québec, au cours des dernières années, n’est « pas si mal ». En Chambre, en réponse à une question du chef péquiste Pierre Karl Péladeau, M. Couillard a soutenu que les performances de l’agence demeurent appréciables, même s’il y a toujours place à l’amélioration. « Il n’est pas exact que ce qu’il appelle les gros poissons évitent le filet, puisqu’on a des récupérations très importantes, année après année, après année, a-t-il dit. Est-ce qu’on peut faire mieux ? Certainement qu’on peut faire mieux. »
 
Le premier ministre a toutefois expliqué que l’agence québécoise est tenue de respecter les ententes d’amnistie conclues par l’Agence du revenu du Canada (ARC) avec des contribuables québécois qui ont fait de l’évasion fiscale. Ces ententes de réciprocité, en vigueur depuis environ 25 ans, font en sorte que l’une ou l’autre des agences doit se plier aux ententes de celle qui a entamé les procédures dans des dossiers conjoints, a expliqué M. Couillard. « Lorsque c’est le gouvernement fédéral qui entame les procédures, le gouvernement du Québec continue dans la même veine et vice versa », a-t-il dit.
 
Le ministre des Finances, Carlos Leitão, avait indiqué mercredi que Québec était lié par des ententes conclues par l’ARC dans le dossier de clients de la firme comptable KPMG qui ont dissimulé des sommes dans un paradis fiscal. Jeudi, M. Leitão a cependant précisé que Revenu Québec avait refusé à KPMG la possibilité que ses clients bénéficient du programme de divulgation volontaire. « KPMG avait demandé ou fait des démarches pour voir si un certain nombre de personnes pouvaient se prévaloir du programme de divulgation volontaire, a-t-il dit. Et Revenu Québec a dit : “selon les conditions de notre programme de divulgation volontaire, non, ils ne se qualifient pas.»
 
Le ministre a précisé que l’ARC avait amorcé l’investigation sur une vingtaine de riches clients du cabinet comptable KPMG qui ont placé 130 millions à l’île de Man, dans la mer d’Irlande. « L’ARC va transmettre ces informations à Revenu Québec, qui prendra sa décision », a-t-il dit.
 
L’ARC a conclu une entente avec les clients de KPMG pour qu’ils paient leurs impôts sans toutefois être mis à l’amende ou faire l’objet d’accusations criminelles, a rapporté cette semaine Radio-Canada.
 
Jeudi, M. Péladeau a accusé le gouvernement de laisser Ottawa prendre des décisions importantes comme les réclamations en cas d’évasion fiscale. « Pendant que le gouvernement augmente le fardeau fiscal des familles, il augmente le fardeau fiscal des individus de la classe moyenne, celui des entrepreneurs, il laisse encore une fois passer les gros poissons », a-t-il dit.
 
Le chef caquiste François Legault a affirmé que les deux agences fiscales auraient dû imposer des pénalités au lieu de se contenter de récupérer seulement les sommes dues. « Je ne sais pas ce qui a mené Revenu Canada et Revenu Québec à ne pas exiger de pénalités, mais on devrait l’exiger à ceux qui font de l’évitement fiscal. »
 
Le député de Québec solidaire Amir Khadir a estimé que Revenu Québec a le pouvoir de faire des ententes particulières. « Chaque entente avec chaque entité est négociée et décidée de manière indépendante. Il n’y a rien qui empêche Revenu Québec de ne pas procéder. »

jeudi, mars 26, 2015

Lettre à la majorité silencieuse

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Amir Khadir Headshot
    Mis à jour: 
Au moment d'écrire ces lignes, quelques milliers de personnes étaient rassemblées à Montréal et à Québec contre l'austérité.
Ça devient une habitude chez les ministres libéraux : gouverner par la menace! Ainsi le tout nouveau ministre de l'Éducation François Blais brandit déjà celle d'annuler la session des milliers d'étudiants qui font grève depuis lundi.
Refrain connu : ses prédécesseurs faisaient la même chose au printemps 2012. L'intimidation n'a pas fonctionné et le PLQ n'a jamais mis la menace en exécution. Et ça n'empêchera personne de manifester contre la folie de l'austérité en 2015. M. Blais sait qu'annuler une session ferait infiniment plus mal à l'économie que quelques jours de grève.
Mais il y a quelque chose de révélateur dans cette attitude autoritaire adoptée par plusieurs ministres qui refusent toute contestation. Cela tranche avec la piètre autorité morale affichée par les mêmes ministres qui se comportent en béni-oui-oui devant les élites affairistes qui dictent la conduite du gouvernement. Pierre Duchesne, alors ministre péquiste, se désolait de l'absence de colonne vertébrale des gouvernements issus du PQ et du PLQ devant le pouvoir des riches affairistes: « Notre démocratie est manipulée par de puissants intérêts, organisés en lobbies d'affaires, qui influencent les décisions publiques. »
Réduits à l'impuissance sur les grands enjeux du pouvoir, les ministres se comportent avec rudesse et autoritarisme envers les citoyens des régions, les étudiants, les syndiqués, les groupes populaires, voire les médecins de famille ou tout autre palier de pouvoir intermédiaire.
Le ministre Barrette fait passer sous bâillon une loi que toute la société rejette et intimide les administrateurs du réseau, comme le directeur du CHUM.
Le ministre Moreau pique une colère et menace toute municipalité qui ose contester ou expliquer les coupes.
Aujourd'hui, c'est au tour de François Blais de bomber le torse pour intimider les étudiants. Mais il est mal placé pour donner des leçons de démocratie, car le PLQ dont il se réclame a bafoué toutes les lois pour arriver et se maintenir au pouvoir à commencer par la fraude systématique pour financer leur caisse électorale.
Où sont les libéraux de la trempe de Claude Ryan?
En 1983, Claude Ryan, ex-chef du PLQ, incitait ses collègues à reconnaître aux associations étudiantes le droit de poursuivre tout objectif que « ses membres veulent démocratiquement lui donner ». Il espérait ainsi fermer « la porte à des injonctions et à des contestations de toutes sortes qui mettront bien plus de désordre et d'instabilité qu'elles n'apporteront de solutions ».
Le désordre et l'instabilité ne sont pas les objectifs des étudiants qui manifestent ou font la grève. Il faut s'en rappeler à l'orée d'un printemps de mobilisation, de manifestations, de piquets de grève.
Il faut surtout rappeler à ceux qui ne se sont pas encore remis du printemps 2012 que la réponse malhabile ou malveillante de la police et des pouvoirs publics pourraient semer bien plus de désordre et d'instabilité que n'importe quelle action violente d'une infime minorité de manifestants en mal de sensation ou en dérive sectaire.
C'est ce que prédisait Claude Ryan et c'est arrivé en 2012.
Alors, si le maire Coderre voulait entendre la sagesse de Ryan, il invaliderait immédiatement le règlement P-6 qui est dépourvu de toute légitimité démocratique et cause tant de débordements à Montréal.
Si les ministres libéraux pouvaient s'inspirer de Ryan, maître à penser de leur chef actuel, ils s'abstiendraient de caricaturer notre jeunesse en ressortant les vieux épouvantails du placard de Jean Charest : la « légalité », « l'intimidation », « la majorité silencieuse ».
La majorité est-elle vraiment silencieuse?
Le gouvernement Couillard prétend toujours compter sur « sa » majorité silencieuse. Bien entendu, cette majorité n'est utile au gouvernement que si elle demeure silencieuse et s'abstient de donner son opinion. Ça pourrait déranger la minorité agissante, qui, elle, a le bras très long. Un bras avec d'innombrables poignées sur lesquelles compter au cœur du pouvoir...
Si on cherche la vraie racaille, pas celle dont parlent les Radio X et compagnie, c'est peut-être là qu'il faut regarder. La vraie racaille porte souvent la cravate : au sommet de tours à bureaux, sièges des firmes d'avocats fiscalistes experts en évitement; PDG de multinationales pharmaceutiques roulant les gouvernements dans la farine; banquiers ou riches industriels dont les filiales ne paient aucun impôt. Ou encore celles qui fréquentent des soirées de financement à 100 000 $! C'est le prix pour participer à la vie démocratique, celle des Club 357c de ce monde.
La majorité silencieuse ne connait pas l'adresse des clubs select du pouvoir. Elle connait plutôt des principes. Comme celui qu'il faut parfois se battre pour autre chose que son nombril. C'est exactement ce genre de principe qui fait bouger les étudiants contre l'austérité libérale. Ils font la grève pour dénoncer la fermeture des régions, les compressions dans les écoles, cégeps et universités, les coupures de programmes tous azimuts. Pour éviter le démantèlement du système public de santé. Pour éviter que les quotas imposés aux médecins n'aggravent les problèmes d'accès.
Notre jeunesse ne débraie pas pour ses propres intérêts. Elle le fait pour nous, en notre nom, la majorité de la population. Pour éviter que nous soyons enfermés par le gouvernement dans le rôle d'une majorité silencieuse de service. Un gouvernement qui sait que notre éveil mettrait en danger les intérêts des bandits à cravate et de l'élite au pouvoir.
Alors moi j'y vais le 2 avril. Je vais marcher avec les étudiants en grève avec Nima et mes filles. Et il y a de fortes chances, me semble-t-il, que des centaines de milliers de gens issus d'une majorité pas si silencieuse que ça, nous aurons devancés dans le cortège pour rendre hommage et accompagner cette jeunesse des printemps, dans la lutte contre l'austérité.