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jeudi, mars 01, 2018

Budget fédéral: Québecor critique l'inaction d'Ottawa face aux géants du web


AGENCE QMI
MISE à JOUR 

OTTAWA | Aucune mesure n'étant prévue dans le nouveau budget fédéral pour soumettre les plateformes numériques au même régime fiscal que les entreprises au pays, Québecor dénonce l’inaction du gouvernement Trudeau.
«Malgré qu'il ait été interpellé par l'ensemble des acteurs socioéconomiques et culturels du Québec, le gouvernement a une fois de plus choisi de tourner le dos aux entreprises d'ici, pour faire les beaux yeux aux géants étrangers du web», a déploré par communiqué le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau.
Ce dernier a rappelé que plusieurs gouvernements étrangers ont décidé d’agir afin de taxer les services en ligne, critiquant au passage le fédéral pour son entente secrète avec Netflix.
Le gouvernement Trudeau a annoncé en septembre une entente de 500 millions de dollars avec Netflix. L’accord prévoit des investissements dans la production, mais ne soumet le service de diffusion en ligne à aucune taxe de vente comme la TPS ou la TVQ, alors que les diffuseurs canadiens qui offrent des services en ligne n'en sont pas, eux, exempts.
Aussi M. Péladeau accuse-t-il de «duplicité» les libéraux au pouvoir à Ottawa.
«Le gouvernement Trudeau répète sans cesse vouloir aider la classe moyenne, favoriser l'innovation et faire rayonner notre savoir-faire à l'international, mais il refuse systématiquement de défendre les intérêts des entreprises d'ici qui sont les plus susceptibles de créer des emplois, d'innover et d'exporter», a-t-il poursuivi.
Plusieurs autres groupes et intervenants ont critiqué mardi l’inaction du gouvernement Trudeau dans ce dossier, dans la foulée du dépôt du budget 2018, comme la Coalition pour la culture et les médias, les AMIS de la radiodiffusion canadienne et le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
«Vu le manque de courage politique du gouvernement Trudeau, les diffuseurs canadiens continueront de subir la concurrence déloyale de géants du numérique qui ne paient ni taxes ni impôts», a déclaré Denis Bolduc, président du SCFP-Québec, par communiqué.

mardi, février 28, 2017

Crise au SPVM: l'ex-détective Philippe Paul poursuit le SPVM et Québecor

http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/

Publié le 28 février 2017 à 06h47 | Mis à jour à 06h47
L'ex-sergent-détective Philippe Paul... (Photo La Presse)
L'ex-sergent-détective Philippe Paul
PHOTO LA PRESSE
L'un des retraités du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) au coeur des intrigues qui ont poussé le gouvernement à déclencher deux enquêtes sur la police de Montréal la semaine dernière poursuit l'organisation pour un demi-million, notamment parce qu'elle aurait mis sa vie en danger en permettant que son dossier personnel se retrouve entre les mains d'un criminel.
L'ancien sergent-détective Philippe Paul, qui a fait un passage remarqué à Tout le monde en parle dimanche, a déposé récemment une poursuite en dommages contre le SPVM et Québecor.
L'homme a travaillé 28 ans comme policier à Montréal avant de partir dans la controverse. Dans sa requête à la cour, que La Presse a obtenue au palais de justice, son avocat Stéphane Dakouri explique qu'il était l'enquêteur qui « contrôlait le plus grand nombre d'informateurs au Canada ». Ces informateurs l'aidaient dans ses enquêtes sur le trafic de drogue, la vente d'armes et les complots pour meurtre.
« Le demandeur occupait un emploi très sensible qui mettait sa vie constamment en danger, ainsi toute information le concernant se devait d'être traitée avec la plus grande diligence. » - Me Stéphane Dakouri
DOUTES SUR SES RELATIONS
En janvier 2014, l'ex-policier dit avoir été retiré de son poste et affecté à des tâches administratives en raison de soupçons qui ne lui ont jamais été clairement expliqués.
TVA et le Journal de Montréal avaient alors fait état d'une enquête interne à son sujet et de ses liens présumés avec un « mystérieux homme d'affaires canado-iranien ». La Presse et d'autres médias avaient aussi publié des informations sur l'enquête interne à ce stade, mais sans identifier précisément le policier visé.
En avril 2014, Philippe Paul était suspendu sans solde en raison de « relations personnelles et d'affaires non appropriées avec un informateur du SPVM ». Cette fois, son nom était partout sur la place publique. Il a pris sa retraite volontairement peu après.
L'ex-policier n'a finalement été accusé de rien, mais il dit avoir vu sa réputation ternie à jamais. Il ajoute avoir vécu du stress, de la honte, de l'humiliation, avoir reçu des menaces de mort et avoir perdu des revenus importants.
UN VOL DE DOSSIER
Par ailleurs, le 17 décembre 2015, un commandant du SPVM, qui avait laissé le dossier d'enquête interne sur Philippe Paul dans sa voiture, a été victime d'un vol au centre-ville de Montréal. Un criminel s'est emparé du dossier, qui contenait énormément d'informations personnelles sur M. Paul et ses enquêtes passées.
« Ces documents perdus se sont peut-être retrouvés dans de mauvaises mains. Cette négligence a mis gravement en danger la vie du demandeur », souligne l'avocat de M. Paul.
L'ex-policier affirme par ailleurs que son employeur n'a pas pris les moyens nécessaires pour défendre sa réputation lorsque des rumeurs à son sujet ont commencé à circuler dans les médias. Il blâme aussi les médias de Québecor pour une partie des dommages à sa réputation.
Il réclame 450 000 $ en dommages, plus une somme additionnelle pour compenser ses pertes en matière de régime de retraite et de sources de revenus.
GUERRE DE CLANS
Philippe Paul est au coeur d'une guerre de clans entre enquêteurs du SPVM qui fait rage depuis le milieu des années 90. Les membres de deux groupes s'accusent mutuellement d'être corrompus. De part et d'autre, leurs allégations ont mené à des enquêtes internes.
Certains policiers du camp rival ont témoigné à visage découvert à l'émission J.E. la semaine dernière et accusé la division des affaires internes du SPVM d'avoir fabriqué de la preuve pour se débarrasser d'eux alors qu'ils s'apprêtaient à dénoncer des collègues aux comportements criminels.
Le ministre de la Sécurité publique Martin Coiteux avait jugé leurs allégations « très graves ».

lundi, mai 02, 2016

ÉCONOMIE PKP reviendra-t-il diriger Québecor?

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/

PUBLIÉ IL Y A 55 MINUTES
Le directeur des élections pourrait se pencher sur le cas de l’Institut de la souveraineté, après plusieurs semaines de secousses, plusieurs députés péquistes admettent que le parti traverse une période de turbulence et le gouvernement investit à Sept-Îles pour essayer de relancer le secteur minier.
Plusieurs députés péquistes admettent que le parti traverse une période de turbulence.
Sur le plan politique, sa démission ouvre bien sûr la voie à une nouvelle course à la direction du Parti québécois. Mais, elle nous oblige à nous poser aussi la question : Pierre Karl Péladeau reviendra-t-il diriger l'entreprise fondée par son père? Reviendra-t-il au conseil d'administration ou même au poste de PDG?
S'il le veut, il peut le faire. Malgré son entrée en politique, et même s'il était chef de l'opposition officielle, Pierre Karl Péladeau était demeuré l'actionnaire de contrôle de Québecor avec 74 % des droits de vote. Il avait choisi de placer ses actions dans un mandat sans droit de regard sous la supervision de Claude Béland, André P. Brosseau et James A. Wood. Mais, ce mandat, aux dernières nouvelles, n'était toujours pas en vigueur.
Comme l'expliquaient les anciens vice-présidents de la Caisse de dépôt Michel Nadeau et Daniel Paillé à RDI économie, Pierre Karl Péladeau ira là où il voudra. S'il veut reprendre un rôle actif dans son entreprise, il le fera. Pierre Dion laissera son poste de PDG ou Brian Mulroney laissera la présidence du conseil d'administration à l'actionnaire de contrôle.
Québecor Média
Québecor Média   PHOTO : RYAN REMIORZ
Chose certaine, cette entreprise est à l'image de Pierre Karl Péladeau. C'est lui qui l'a transformée, pour le meilleur et pour le pire. Aujourd'hui, Vidéotron, qui a été achetée sous le règne de Pierre Karl Péladeau, représente près de 80 % des revenus de Québecor et plus de 95 % du bénéfice d'exploitation. L'avenir passe par Vidéotron.
Cela dit, s'il revient à la tête de son entreprise, il devra composer avec des défis importants :
  • comment poursuivre l'expansion de Vidéotron, dont les visées hors Québec se sont essoufflées depuis le départ de PKP? C'est Shaw Communications qui a acheté Wind Mobile pour tenter de devenir le 4e acteur du sans-fil au Canada, pas Vidéotron;
  • comment s'assurer du transfert d'abonnés du câble vers des abonnés à l'Internet? C'est tout un défi, la transformation est rapide;
  • et comment assurer la survie des chaînes spécialisées alors que le CRTC permettra dès le 1er décembre prochain le choix des chaînes de télé à la carte?
Depuis son départ, Québecor a vendu ses hebdos à TC Média et ses journaux Sun à Postmedia. Les chaînes Sun News et Argent ont cessé leurs activités. Et l'agence QMI est en décroissance alors qu'elle était, à sa fondation en 2008, au coeur de la stratégie de convergence des contenus.
Où va Pierre Karl Péladeau à partir de maintenant?

samedi, avril 16, 2016

Labeaume prend la défense de Drouin et Québecor

http://www.journaldemontreal.com/

Le maire s’en prend au quotidien Le Soleil qui n’«investit» pas assez à Québec, selon lui


Le maire a également justifié la présence de Patrice Drouin, de Gestev (Québecor), qui l’a accompagné pendant deux jours en Suisse.

MISE à JOUR 
Le maire a également justifié la présence de Patrice Drouin, de Gestev (Québecor), qui l’a accompagné pendant deux jours en Suisse.  GENÈVE – Ulcéré par une chronique du quotidien Le Soleil, le maire Régis Labeaume s’est porté à la défense de Patrice Drouin, grand patron de Gestev, et de Québecor qui «investit» davantage dans la capitale que son concurrent.
Au terme de sa mission européenne de neuf jours, le maire de Québec a lancé une volée de bois vert au chroniqueur François Bourque – sans jamais le nommer – qui a rédigé un texte au sujet de l’omniprésence de Québecor dans les évènements sportifs et culturels de la Vieille Capitale.
 
«Mais quel est le problème? Ils réussissent. C’est extraordinaire une compagnie qui réussit puis tout d’un coup, un petit croc-en-jambe, surtout venant du concurrent, c’est spécial, très spécial», a-t-il réagi lors d’une mêlée de presse à l’aéroport de Genève, quelques minutes avant d’embarquer dans l’avion qui le ramenait au Québec, vendredi.
 
«Québecor prend beaucoup de place, c’est vrai, je pense que la meilleure affaire, c’est de contre-balancer ça. Je vais demander au propriétaire du Soleil d’investir plus dans des évènements. Je pense que ça serait une bonne idée. On va parler à M. (Martin) Cauchon. Je vais l’inviter à luncher. J’aimerais ça que Le Soleil investisse plus dans les évènements au Québec», a-t-il martelé.
 
Drouin, le «meilleur en ville»
 
Le maire a également justifié la présence de Patrice Drouin, de Gestev (Québecor), qui l’a accompagné pendant deux jours en Suisse. M. Drouin a participé à diverses rencontres, notamment avec le président du CIO Thomas Bach, et d’autres représentants de fédérations sportives installées à Lausanne. M. Drouin a de nombreux contacts en Suisse, pays où il a séjourné des dizaines de fois.
 
«En passant, c’est le meilleur en ville. Ça fait 25-30 ans qu’il fait ça. Il n’y a personne de meilleur au Québec que ce gars-là puis il paie pour venir et il nous aide à ses frais alors je ne vois pas pourquoi la Ville de Québec se passerait de ça. Je me fous de ce qui circule. Moi, j’ai le meilleur en ville, il vient à ses frais alors l’intelligence, c’est d’utiliser gratuitement les services du gars qui connaît le plus ça en ville, puis je n’arrêterai pas», a-t-il pesté.  
 
Drouin a payé ses propres dépenses
 
Patrice Drouin avait confirmé en début de semaine qu’il assumait ses propres dépenses (vol, hôtel et repas). Il s’est envolé mercredi pour la Suède afin d’aller rencontrer des représentants de la Fédération internationale de ski.
 
«Il paie pour venir, ça ne nous coûte pas un sou. Le monde au Soleil, c’est assez simple, ils avaient seulement à nous appeler, on leur aurait donné la réponse. Ils n’avaient pas besoin d’écrire ça. On a eu l’impression qu’ils ne voulaient pas avoir l’information pour écrire ce qu’ils voulaient. C’est un peu désolant, mais enfin...»

mardi, septembre 29, 2015

Les gens de Québecor satisfaits

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par 98,5 fm pour (Québec) 102,9 Québec le mardi 29 septembre 2015 à 14h13. Modifié par Jonathan Bernard à 17h13.
Les gens de Québecor satisfaits
NEW YORK - Après des mois de préparation, Québecor croit avoir fait tout ce qui était en son pouvoir afin de convaincre la Ligue nationale de hockey (LNH) de lui octroyer de nouveau une concession pour la ville de Québec.
Au terme d'une rencontre aux bureaux de la LNH à New York, mardi, le président du conseil d'administration du conglomérat et ex-premier ministre du Canada Brian Mulroney a estimé que la balle était maintenant dans le camp du circuit Bettman.

«Nous avons fait notre présentation et c'est maintenant entre les mains des gouverneurs de la LNH, a-t-il dit au cours d'un bref point de presse. C'est leur processus et leur décision.»

Il s'agissait de la troisième et dernière étape du processus d'expansion, auquel participe aussi un groupe dirigé par Bill Foley désireux d'obtenir une équipe à Las Vegas.

Devant le comité exécutif de la LNH formé de 10 propriétaires d'équipes, les promoteurs du retour des Nordiques se sont penchés sur quatre grands thèmes: le propriétaire, l'amphithéâtre, le plan d'affaires ainsi que la capacité du marché.

Ils voulaient entre autres s'assurer que les représentants du circuit Bettman aient bien remarqué que l'économie de Québec s'était profondément transformée depuis 1995, année où les Nordiques ont plié bagage vers le Colorado.

M. Mulroney était accompagné à la présentation du chef de la direction de Québecor (TSX:QBR.B), Pierre Dion, du chef de la direction financière, Jean-François Pruneau, ainsi que du dirigeant de la division sports et divertissement, Benoît Robert.

S'il s'est montré satisfait de la présentation, M. Dion n'a pas voulu se prononcer sur le moment où le circuit Bettman trancherait dans le dossier de l'expansion.

«C'est entre les mains de la ligue, a-t-il répété aux journalistes. Nous allons continuer de demeurer discrets et patients.»

Le président et chef de la direction de Québecor a toutefois concédé que la présentation la veille du premier match professionnel au Centre Vidéotron entre le Canadien de Montréal et les Penguins de Pittsburgh donnait du poids aux arguments de son groupe.

«Les commentaires des gens n'étaient que positifs», a dit M. Dion.

Des images de cet affrontement, disputé devant une salle comble de 18 259 spectateurs, ont par ailleurs été présentées lors de cette rencontre aux bureaux de la LNH.

Des représentants des Bruins de Boston, des Flyers de Philadelphie, des Maple Leafs de Toronto, des Blackhawks de Chicago, du Wild du Minnesota, des Ducks d'Anaheim, des Flames de Calgary, du Lightning de Tampa Bay, des Capitals de Washington ainsi que des Hurricanes de la Caroline étaient présents lors de la rencontre.

Québecor tente de faire revivre le hockey de la LNH dans la Vieille Capitale après une absence de 20 ans et d'amener une équipe dans le tout nouveau Centre Vidéotron, inauguré officiellement le 12 septembre.

Plus tôt en septembre, le commissaire Gary Bettman a répété que le processus d'expansion n'était pas soumis à un échéancier défini.

Il avait également suggéré que le coût d'obtention d'une concession d'expansion pourrait s'élever à 500 millions $ US. Il s'agit d'un bond significatif par rapport au montant de 80 millions $ qu'avaient dû verser les dirigeants des Blue Jackets de Columbus et du Wild du Minnesota lorsque le circuit est passé à 30 équipes en 2000.

Les responsables des groupes de Québec et de Las Vegas ont soumis des paiements initiaux de 10 millions $, dont 2 millions $ ne seront pas remboursés.

La LNH pourrait être la première des quatre grandes ligues professionnelles en Amérique du Nord à compter sur une concession à Las Vegas.

Québecor en présentation devant la LNH, aujourd'hui

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par (Québec) La Presse Canadienne le lundi 28 septembre 2015 à 10h48. Modifié par Charles Payette le mardi 29 septembre 2015
Québecor en présentation devant la LNH, aujourd'hui
PC
MONTRÉAL - Les villes de Québec et de Las Vegas franchiront une nouvelle étape, aujourd'hui, dans leur quête d'une équipe d'expansion dans la Ligue nationale de hockey.
Dans un courriel, le commissaire adjoint de la LNH, Bill Daly, a confirmé que les responsables des deux candidatures ont été invités à une rencontre avec le comité exécutif de la LNH. Plus tard mardi, le comité présentera son rapport au Bureau des gouverneurs de la LNH.

Il s'agit de la troisième et dernière étape du processus.

Daly a rappelé que le processus d'évaluation des candidatures se poursuivra au-delà de cette journée, et qu'aucun échéancier définitif n'avait encore été établi.

Martin Tremblay, porte-parole de Québecor, a lui aussi confirmé que l'entreprise médiatique montréalaise effectuera une présentation. Michelle Kersch a fait de même au nom du groupe de Las Vegas, que dirige Bill Foley.

Québecor tente de faire revivre le hockey de la LNH dans la Vieille Capitale après une absence de 20 ans et d'amener une équipe dans le tout nouveau Centre Vidéotron, inauguré officiellement le 12 septembre. En attendant que leur rêve se réalise, les amateurs de Québec auront droit, lundi soir, à un duel préparatoire entre le Canadien et les Penguins de Pittsburgh.

Plus tôt en septembre, le commissaire Gary Bettman a répété que le processus d'expansion n'était pas soumis à un échéancier défini. Bettman a suggéré que le coût d'obtention d'une concession d'expansion pourrait s'élever à 500 millions $ US. Il s'agit d'un bond significatif par rapport au montant de 80 millions $ qu'avaient dû verser les dirigeants des Blue Jackets de Columbus et du Wild du Minnesota lorsque le circuit est passé à 30 équipes en 2000.

Tout indique, par ailleurs, qu'un élargissement des cadres de la LNH n'aura pas lieu avant au moins deux ans.

Les responsables des groupes de Québec et de Las Vegas ont soumis des paiements initiaux de 10 millions $, dont 2 millions $ ne seront pas remboursés.

La LNH pourrait être la première des quatre grandes ligues professionnelles en Amérique du Nord à compter sur une concession à Las Vegas.

mercredi, septembre 16, 2015

Québecor: Péladeau reconnaît qu'il n'avait parlé que de la fiducie et non du mandat

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le mardi 15 septembre 2015 à 17h14. Modifié par Léandre Drolet à 17h50.
Québecor: Péladeau reconnaît qu'il n'avait parlé que de la fiducie et non du mandat
Pierre Karl Péladeau./Twitter
QUÉBEC - Le chef péquiste Pierre Karl Péladeau a reconnu, mardi, qu'il n'avait pas mentionné son intention de confier ses actifs à un mandataire, l'an dernier, lorsqu'il a réagi aux craintes de conflits d'intérêts suscitées par sa position d'actionnaire de contrôle du conglomérat Québecor.
M. Péladeau n'avait évoqué que l'option d'une fiducie sans droit de regard, en octobre 2014, alors qu'il a plutôt annoncé la semaine dernière le choix d'un mandat sans droit de regard.

Rappelant que ces deux structures sont offertes par le code d'éthique des députés, M. Péladeau a admis mardi qu'au départ, il n'avait mentionné que la possibilité de placer ses actifs en fiducie.

«J'ai fait une déclaration, peut-être qu'elle était incomplète dans le sens où j'aurais dû dire fiducie ou mandat. Effectivement j'ai dit fiducie, mais je voulais surtout faire référence à la loi. Donc, la loi prévoit ou la fiducie ou le mandat», a-t-il dit, avant une réunion des députés péquistes, à l'Assemblée nationale.

Commentant une suggestion de restructuration du capital de Québecor afin d'écarter les filiales du secteur des médias de sa position d'actionnaire de contrôle du conglomérat, M. Péladeau a soutenu qu'il n'a plus le pouvoir d'effectuer ces changements.

Le chef péquiste a expliqué qu'il n'est plus en position d'imposer de telles modifications à l'entreprise, active également dans le secteur des télécommunications.

«Je ne suis plus décisionnel depuis mars 2014 et en plus j'ai mis mes actions dans un mandat sans droit de regard», a-t-il dit.

M. Péladeau a annoncé la semaine dernière qu'il a confié son bloc d'actions de contrôle de Québecor à une société mandataire administrée par l'ancien p.d.-g. du Mouvement Desjardins Claude Béland.

Le cabinet du chef de l'opposition a indiqué que le mandat a été confié conformément aux déclarations de M. Péladeau qui ne souhaite pas vendre ses actions.

Actuellement, seuls les membres du conseil des ministres sont tenus de confier leurs actifs à un tiers pour éviter les conflits d'intérêts.

En juin, le jurisconsulte de l'Assemblée nationale, Claude Bisson, avait estimé que le mandat était la formule la plus «permissive» prévue dans le code d'éthique.

À la différence d'une fiducie sans droit regard, les intérêts visés par une convention de mandat sans droit de regard ne sont pas transférés dans un patrimoine distinct.

Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, a estimé que la position de M. Péladeau est contraire à la morale, même si ses actions sont confiées à un mandataire ou un fiduciaire.

«C'est impensable et immoral de penser qu'on puisse faire de la politique et en même temps posséder un groupe de médias au Québec, a-t-il dit. Les médias, entre autres, ont pour rôle de critiquer les politiques.»

jeudi, août 27, 2015

Nordiques: PKP laisse la Caisse de dépôt décider si c'est une bonne affaire

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le mercredi 26 août 2015 à 16h32. Modifié par Charles Payette le jeudi 27 août 2015
Nordiques: PKP laisse la Caisse de dépôt décider si c'est une bonne affaire
Le chef péquiste et actionnaire de contrôle de Québecor Pierre Karl Péladeau, à gauche, et le député péquiste Nicolas Marceau, qui s'est opposé à tout soutien financier du gouvernement pour le retour des Nordiques./Photo: PC
RIMOUSKI, Qc - Le chef péquiste Pierre Karl Péladeau estime qu'il n'est pas nécessaire de subventionner le projet de retour des Nordiques piloté par le conglomérat Québecor et il laisse la Caisse de dépôt décider si une participation est judicieuse.
M. Péladeau, actionnaire de contrôle de Québecor, a aussi évoqué mercredi la possibilité que le Fonds de solidarité FTQ soit un partenaire financier.

«Si la Caisse est éventuellement sollicitée et considère que ça peut être une bonne affaire, ce sera à eux autres comme dirigeants de déterminer, a-t-il dit. Ce n'est pas moi qui vais prendre leur décision.»

En concluant un caucus de deux jours des députés péquistes à Rimouski, en prévision de la rentrée parlementaire, M. Péladeau a cependant exclu toute subvention de l'État.

«Je ne crois pas qu'il y ait de subvention qui soit requise, a-t-il dit en conférence de presse. Maintenant, si le promoteur de la candidature de la propriété d'une équipe de hockey professionnel à Québec, pour ne pas dire les Nordiques, souhaite solliciter des gestionnaires de fonds, c'est une éventualité qui est offerte à ces entreprises qui sont gestionnaires de fonds pour investir.»

Le conglomérat Québecor a déposé cet été un dossier de candidature dans le cadre du processus d'expansion de la Ligue nationale de hockey. L'entreprise a annoncé en juillet qu'elle était à la recherche de partenaires financiers dans l'éventualité d'une transaction.

Mercredi, le vice-président aux affaires publiques de Québecor, Martin Tremblay, a affirmé qu'aucune demande n'a été formulée aux représentants gouvernementaux.

«Nous n'avons eu aucune discussion avec des représentants gouvernementaux quant à un soutien financier dans le cadre du processus d'expansion de LNH, a-t-il répondu dans un courriel. Dans le même sens, nous n'avons eu aucune discussion formelle avec des partenaires privés potentiels. Québecor est le promoteur unique soumis à la LNH dans son dossier de candidature.»

En septembre 2014, le ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Sam Hamad, avait évoqué la possibilité d'un partenariat avec Québecor pour ramener une équipe de la LNH à Québec, bien que l'entreprise n'ait alors formulé aucune demande à ce sujet.

L'amphithéâtre de Québec, construit par la Ville de Québec et le gouvernement dans le but de favoriser un retour des Nordiques, doit être inauguré au début du mois de septembre prochain.

Le ministre de l'Économie et du Développement économique, Jacques Daoust, était demeuré plus réservé sur la possibilité que le gouvernement accorde une garantie de prêt à Québecor.

Plus tôt mercredi matin, le député péquiste Nicolas Marceau s'est opposé à tout soutien financier du gouvernement pour le retour des Nordiques.

Dans un bref échange avec des journalistes, M. Marceau, porte-parole en matière de finances, a estimé que l'État n'a pas à financer ce projet, qui doit selon lui relever uniquement du secteur privé.

«Moi je ne vois pas de ce genre de choses, a-t-il dit. C'est une entreprise privée qui doit faire des sous, c'est tout.»

En conférence de presse, M. Péladeau a annoncé qu'il effectuera une tournée pour rencontrer les acteurs économiques, dont des dirigeants d'institutions comme Hydro-Québec et Investissement Québec, des représentants de fonds de travailleurs ainsi que des chefs d'entreprises.

Le chef péquiste a accusé le premier ministre Philippe Couillard de ne pas avoir de plan économique et de laisser toute la place «à la logique comptable et doctrinaire du président du Conseil du trésor», Martin Coiteux, «qui n'hésite pas à sacrifier le modèle québécois».

M. Péladeau a également estimé que la tendance à la polarisation entre libéraux et péquistes, observée récemment, donnera plus de place au discours sur l'indépendance du Québec.

«Cette polarisation va faire en sorte que nous reparlions de l'indépendance du Québec, chose que nous n'avons, tristement, pas suffisamment fait dans les années antérieures», a-t-il dit.

Le chef péquiste n'a pas donné d'indication sur la position qu'il a l'intention de prendre dans le cadre des négociations pour le renouvellement des conventions collectives du secteur public.

«Nous allons voir, un petit peu, la façon dont les choses vont tourner, a-t-il dit. Vous connaissez notre position au PQ, c'est celle du modèle québécois. Est-ce que l'État est à parfaire? Toute organisation est à parfaire. Est-ce qu'on doit tout démolir? Certainement pas.»

Vantant les vertus du modèle québécois, M. Péladeau a refusé tout étiquetage gauche-droite.

«Je ne pense pas que ce soit utile d'exprimer aussi simplement, mais ce que je peux vous dire et je vais le réitérer: est-ce que le développement économique est à gauche ou à droite? Moi je dirais qu'il est d'abord et avant tout dans l'intérêt des Québécois», a-t-il dit.

M. Péladeau a insisté sur le caractère distinct du Québec, dont la fiscalité plus lourde que dans le reste de l'Amérique du Nord a pour contrepartie les services à la population.

«C'est ce qui fait notre singularité et c'est ce qui fait aussi notre solidarité, a-t-il dit. Le Québec se distingue par ses attributs et ses caractéristiques de solidarité beaucoup plus importante que celle que nous retrouvons ailleurs en Amérique du Nord.»

vendredi, avril 17, 2015

Couillard tire sur le détenteur du messager

http://www.ledevoir.com/politique/

Éclaboussé par les médias de Québecor, le premier ministre se tourne vers PKP

17 avril 2015 | Robert Dutrisac - Correspondant parlementaire à Québec | Québec
Philippe Couillard a défendu son intégrité avec véhémence jeudi en Chambre, avant d’être applaudi par son caucus.
Photo: Jacques Boissinot
La Presse canadienne
Philippe Couillard a défendu son intégrité avec véhémence jeudi en Chambre, avant d’être applaudi par son caucus.
Excédé par les reportages des médias de Québecor sur le rôle qu’il a joué au sein de l’entreprise Amorfix Life Sciences, Philippe Couillard est passé à l’attaque jeudi en tirant sur le propriétaire du messager, Pierre Karl Péladeau.
 
Talonné par le chef de l’opposition officielle, Stéphane Bédard, qui lui demandait de reconnaître que des épargnants floués avaient manqué d’information de la part d’Amorfix dont il était le président du conseil d’administration, Philippe Couillard est sorti de ses gonds : « Avant de regarder la paille dans les yeux des autres, on regarde la poutre dans ses yeux à soi. Il a dans sa propre formation politique un membre de son caucus qui détient 40 % de l’empire médiatique le plus influent du Québec. Ça, c’est de la gouvernance à régler. »
 
« Il n’y a pas une société démocratique qui accepterait la situation de contrôle d’un empire médiatique de [cette] taille », a ajouté le premier ministre.
 
Mercredi, Philippe Couillard avait toutefois refusé de saisir la perche qu’un journaliste lui tendait en liant la couverture médiatique qui le visait et Pierre Karl Péladeau. « Vous m’amenez à dire que, parce qu’un de mes adversaires politiques aurait le contrôle, encore aujourd’hui, sur un groupe de média, ça aurait une influence sur les nouvelles qui sont rapportées. Je ne veux pas aller là parce que je me rendrais coupable moi-même de ce que je reproche à mes adversaires », avait-il dit.
 
Lors de son passage dans le milieu des affaires, Philippe Couillard a siégé au conseil d’administration d’Amorfix, une petite société de recherche pharmaceutique, à compter de 2009 pour en occuper la présidence de 2010 à 2012. L’actionnaire principal, Peter Hans Black, faisait aussi partie du conseil de la société. À titre de président de la firme de gestion de fortune Interinvest Global Asset Management, ce financier est accusé de détournement de fonds, il a fait l’objet de poursuites judiciaires de la part d’épargnants floués et il s’est vu imposer des amendes par l’Autorité des marchés financiers (AMF), qui a révoqué le permis de la firme, selon une enquête des médias de Québecor.
 
Certains investisseurs poursuivent Peter Hans Black qui aurait touché une rémunération d’Amorfix alors qu’elle n’avait pas été dévoilée publiquement. « Est-ce que le premier ministre reconnaît qu’à la lumière des documents qui ont été déposés devant les autorités des marchés financiers à Toronto, que l’information qui leur était accessible ne permettait pas aux épargnants d’avoir une idée précise [des] avantages que retirait M. Black de sa participation au conseil d’administration et des activités d’Amorfix ? » a demandé Stéphane Bédard au premier ministre lors de la période de questions à l’Assemblée nationale. Courroucé, Philippe Couillard a bondi : « Ça suffit ! Ça suffit ! Ni mon intégrité ni celle de la compagnie Amorfix et de sa gouvernance ne sont en jeu. Ce sont des questions privées entre un membre du conseil d’administration [M. Black], sa compagnie [Interinvest] et ses clients. Ça n’a rien à voir. »
 
Quant aux paiements de l’ordre de 40 000 $ qu’Amorfix a faits au financier, ils visaient le remboursement de dépenses sur pièces justificatives, a répété Philippe Couillard.
 
Amalgames et démolition
 
« On parle ici de fraude, les épargnants ont été fraudés et ce qui est reproché, c’est qu’Amorfix a servi à frauder », a avancé Stéphane Bédard.
 
« Les épargnants qui se plaignent, c’est les clients d’Interinvest. Ce n’est pas Amorfix, ce n’est pas relié à Amorfix en aucune façon, et bien sûr encore moins à moi », a fait valoir le premier ministre.
 
Dans un point de presse mercredi, Philippe Couillard a dit qu’il faisait l’objet d’un « effort de démolition » politique à la suite de la diffusion de l’enquête par les médias de Québecor. Il s’est indigné des « amalgames », des « fausses associations » et de la « culpabilité par association » dans lesquels la couverture journalistique a versé, selon lui. Son association avec un financier à la réputation douteuse n’était pas sans rappeler ses liens avec un autre présumé fraudeur, Arthur Porter.
 
Dans ce point de presse, Philippe Couillard avait indiqué que les membres du conseil d’Amorfix n’étaient pas au courant d’enquêtes de l’AMF visant Peter Hans Black. Il s’est défendu d’avoir manqué de vigilance en n’effectuant pas de vérification sur les démêlés de M. Black. « Il faut être vigilant, mais il faut avoir des raisons pour déclencher ce genre de vérification. »
 
Une heure plus tard à l’Assemblée nationale, Philippe Couillard a révélé qu’il avait été question au conseil d’Amorfix d’un reportage de l’émission Enquête, de Radio-Canada, sur M. Black et une de ses clientes des Bermudes. C’était en 2009. « On a demandé à M. Black de nous expliquer la situation. Il a protesté avec force de son innocence disant que c’était des allégations sans fondement et que la chose serait réglée. Et il n’y a pas eu de suite à ça. » L’année suivante, Philippe Couillard acceptait la présidence du conseil d’Amorfix.

mercredi, avril 08, 2015

L’amphithéâtre de Québec sera le «Centre Vidéotron»

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8 avril 2015 |Isabelle Porter | Ville de Québec
La construction de l’édifice multifonctionnel, dont les coûts sont estimés à près de 400 millions, s’étaient amorcés en 2012.
Photo: Renaud Philippe
Archives Le Devoir
La construction de l’édifice multifonctionnel, dont les coûts sont estimés à près de 400 millions, s’étaient amorcés en 2012.
Québecor a finalement vendu les droits d’identification de l’amphithéâtre à sa filiale Vidéotron. L’amphithéâtre de Québec portera donc le nom de « Centre Vidéotron ».
 
L’annonce a été faite mardi par Québecor dans un des bâtiments voisins, le Centre de foires.
 
« C’est un grand jour », a déclaré Benoît Robert, président et chef de la direction du Groupe Sports et divertissement de l’entreprise. L’annonce, a-t-il ajouté, fait figure de « baptême »pour le bâtiment.
 
« C’est une entreprise qui partage la même confiance », a-t-il dit avant de présenter la patronne de Vidéotron, Manon Brouillette. « Québec, pour nous, c’est une région extrêmement importante », a-t-elle souligné.
 
À ceux qui peuvent déceler dans l’annonce un manque d’intérêt d’autres groupes, M. Robert a déclaré que « plusieurs » entreprises avaient été sondées. Malgré les liens étroits entre les deux groupes, Mme Brouillette a affirmé qu’on ne lui avait pas fait de « cadeau » dans la transaction.
 
Les principaux intéressés n’ont pas voulu dire non plus combien Vidéotron avait payé Québecor pour les droits de nommer ainsi le bâtiment et pour combien d’années leur entente était valide.
 
Rappelons que le contrat entre la Ville de Québec et Québecor prévoyait que le groupe lui verse 33 millions de dollars en échange du droit de dénomination sur une période de 25 ans. Le montant aurait été de 63,5 millions si le groupe avait obtenu une équipe de hockey.
 
Le maire de Québec, Régis Labeaume, qui était présent à l’annonce, s’est réjoui que l’amphithéâtre porte un nom francophone et soit associé à une entreprise ayant un siège social au Québec.
 
Lorsqu’on lui a demandé s’il n’aurait pas préféré qu’un autre groupe manifeste de l’intérêt pour le projet, il a rétorqué que l’important pour lui était que la Ville soit payée et reçoive les 33 millions promis.
 
Or, aux yeux de l’opposition à la Ville, ce choix n’est pas rassurant. « Est-ce que c’est parce qu’il n’y a pas d’équipe de la Ligue nationale de hockey qu’il n’y a pas assez d’intérêt ? », a demandé Paul Shoiry, du parti Démocratie Québec.
 
Les annonces se succèdent depuis quelques semaines au sujet de l’amphithéâtre. Après avoir fait l’acquisition de l’équipe junior Les Remparts de Québec, Québecor a conclu un partenariat avec Live Nation et s’est associée avec le groupe AEG. L’entreprise doit en outre dévoiler une partie de sa programmation mardi.

mercredi, avril 01, 2015

Jean-Marc Fournier accuse le Parti québécois d’«intimidation»

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Le jurisconsulte a commis un acte illégal en acceptant un mandat du gouvernement, réplique Stéphane Bédard

1 avril 2015 | Marco Bélair-Cirino Correspondant parlementaire à Québec | Québec
Le Parti québécois mène une « attaque brutale » contre le jurisconsulte de l’Assemblée nationale afin de défendre Pierre Karl Péladeau, a dénoncé le leader parlementaire du gouvernement, Jean-Marc Fournier.
Photo: Jacques Nadeau
Le Devoir
Le Parti québécois mène une « attaque brutale » contre le jurisconsulte de l’Assemblée nationale afin de défendre Pierre Karl Péladeau, a dénoncé le leader parlementaire du gouvernement, Jean-Marc Fournier.
Le gouvernement libéral condamne l’« attaque brutale » du Parti québécois contre le jurisconsulte de l’Assemblée nationale, Claude Bisson. Le « parti de M. Péladeau » a« inventé » de toutes pièces un conflit d’intérêts afin de discréditer un avis de l’ex-juge en chef du Québec, a dénoncé le leader parlementaire libéral, Jean-Marc Fournier.
 
À sa demande, Me Bisson a précisé l’obligation imposée aux membres de l’exécutif de placer leurs actifs dans une fiducie sans droit de regard. Le Code d’éthique et de déontologie de l’Assemblée nationale commande à un ministre ou à un premier ministre de s’abstenir de donner une directive à son fiduciaire avant de lui confier ses avoirs, a-t-il souligné dans un avis daté du 10 mars 2015.
 
Le PQ a jeté le doute sur l’impartialité du jurisconsulte Claude Bisson, rappelant que son fils, Alain, a été congédié par Québecor, puis embauché par La Presse« Vraiment épouvantable », a lancé M. Fournier à l’entrée du caucus des élus libéraux mardi. « Au pays du Parti québécois de M. Péladeau, ça va être la façon dont on [va] se comport[er] face aux institutions et face à ceux qui ne partagent pas le même point de vue », a-t-il poursuivi.
 
Le député de Saint-Jérôme, Pierre Karl Péladeau, a promis de placer ses actifs dans une fiducie sans droit de regard advenant son élection à la tête du PQ. Il enjoindrait toutefois à son fiduciaire de ne pas vendre ses actions de Québecor. Lèverait-il cette consigne s’il est élu chef du gouvernement à l’occasion des prochaines élections générales ? Pas sûr.
 
Selon M. Péladeau, M. Bisson a été « malheureusement instrumentalisé » par le gouvernement libéral. « Je trouve ça tout à fait ridicule », a-t-il dit.
 
Les libéraux « se sont servis du jurisconsulte pour [tenter d’]arriver à leurs fins », soit de« mettre dehors » Pierre Karl Péladeau, a dénoncé le chef intérimaire du PQ, Stéphane Bédard. À ses yeux, M. Bisson a commis un acte illégal en acceptant de démêler la définition de « fiducie sans droits de regard » — une question touchant au premier chef PKP — à la demande du leader du gouvernement, Jean-Marc Fournier. « Le jurisconsulte est là pour conseiller les députés. Il n’est pas là pour conseiller le gouvernement. Ça, c’est clair. »
 
Québecor à la défense de PKP ?
 
M. Fournier a aussi reproché mardi à Québecor d’avoir volé à la rescousse de son« propriétaire », M. Péladeau, qui a été égratigné par l’hommed’affaires Mitch Garber à l’émission Tout le monde en parle dimanche. « Grâce à la vision de Pierre Karl Péladeau, à son sens des affaires et à sa capacité de diriger l’entreprise avec succès, Québecor est aujourd’hui au coeur de l’économie moderne », a indiqué le grand patron du géant des médias, Pierre Dion, par voie de communiqué lundi. « Là, on a une manifestation claire et nette que Québecor est venue à la défense du député de Saint-Jérôme », a soutenu M. Fournier.
 
M. Péladeau a dit mardi ne pas avoir contacté un employé de Québecor — ou avoir été contacté par l’un d’eux — depuis le passage de M. Garber sur le plateau de l’émission de Radio-Canada.
 
L’actionnaire de contrôle de Québecor a fait connaître mardi un huitième appui à sa candidature à la chefferie du PQ ; celui du député de Richelieu, Sylvain Rochon. La« fougue » de PKP à promouvoir le pays du Québec « contrarie ceux qui nous veulent petits[…] assujettis, muets, fondus dans l’ensemble canadien », a fait valoir le nouvel élu. « Tous les Jean-Marc Fournier de ce monde sont contrariés par cet homme », a-t-il conclu.