Annonce

Aucun message portant le libellé Julie Snyder. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé Julie Snyder. Afficher tous les messages

lundi, octobre 23, 2017

Julie Snyder porte plainte contre Gilbert Rozon pour agression sexuelle


Publié le 23 octobre 2017 à 14h35 | Mis à jour à 17h00
Julie Snyder... (Photo Olivier Jean, archives La Presse)
Julie Snyder
PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE
La productrice Julie Snyder a porté plainte à la police dans les derniers jours pour agression sexuelle contre le fondateur du Groupe Juste pour rire, Gilbert Rozon, pour une agression qui serait survenue il y a plusieurs années.
Gilbert Rozon... (Photo David Boily, archives La Presse) - image 1.0
Gilbert Rozon
PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE
L'information a été confirmée par le porte-parole des Productions J, Louis Noël. «On ne donnera aucun détail. On va laisser l'enquête suivre son cours», a déclaré M. Noël à La Presse.
La semaine dernière, neuf femmes ont révélé publiquement avoir été victimes d'agressions sexuelles ou d'attouchements par M. Rozon. Un certain nombre d'entre elles ont porté plainte à la police.
Le porte-parole du groupe Juste pour rire, Jean-David Pelletier, a refusé de commenter cette nouvelle plainte. «Il n'y aura pas de commentaires de M. Rozon, il n'est plus dans la compagnie. Je n'ai plus aucun contact avec lui», indique-t-il. Nous avons tenté de joindre directement Gilbert Rozon, mais nous n'avons pas eu de retour de sa part.
De nombreuses voix s'élèvent
Mme Snyder avait annoncé samedi que les Productions J ne collaboreraient plus avec Juste pour rire et Salvail & Co aussi longtemps que Gilbert Rozon et Éric Salvail seront actionnaires ou propriétaires de ces entreprises.
La comédienne Patricia Tulasne a publiquement dénoncé l'homme pour agression sexuelle.
Gilbert Rozon, qui était le grand patron de Juste pour rire, a quitté l'ensemble de ses fonctions mercredi soir, soit de président du Groupe Juste pour rire, de commissaire aux célébrations du 375e de Montréal et de vice-président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, dans la foulée d'allégations le concernant. Ces allégations n'ont pas été prouvées devant un tribunal.
Lundi matin, le Groupe Juste pour rire a fait savoir que la firme RBC Marchés des Capitaux a été mandatée afin d'«explorer plusieurs options» pour la vente des actions de Gilbert Rozon dans cette entreprise.
- Avec La Presse canadienne

À DÉCOUVRIR SUR LAPRESSE.CA

mardi, juillet 12, 2016

Julie Snyder demande une injonction pour savoir qui la fait suivre

http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/actualites-judiciaires/

Publié le 12 juillet 2016 à 05h00 | Mis à jour à 07h39
Julie Snyder et ses avocats ont déposé une... (PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE)
PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE
Julie Snyder et ses avocats ont déposé une demande d'injonction visant à forcer les enquêteurs privés qui l'ont prise en filature le 26 juin dernier.

Julie Snyder dit avoir réussi à faire identifier «l'homme à la casquette noire» qui l'a prise en filature à l'aéroport de Québec, il y a deux semaines. Mais qui est la personne qui lui a octroyé un tel mandat de surveillance? C'est le mystère que tentent de percer Mme Snyder et ses avocats dans une demande d'injonction déposée hier en Cour supérieure du Québec.
La requête, déposée en fin de journée, vise à forcer les enquêteurs privés qui l'ont prise en filature le 26 juin dernier à lui livrer dans les 48 heures «copies de toutes correspondances, fax, factures, courriels ou contrat [...] décrivant le mandat de surveillance» qui leur a été octroyé. Mme Snyder demande également à la cour de faire «cesser immédiatement toute filature ou autre type de surveillance» à son encontre et d'obliger les enquêteurs qui l'ont suivie à lui remettre toute photo ou vidéo qui aurait été prise d'elle lors de cette filature.
Qui est «John Doe»?
La demande d'injonction cible spécifiquement l'enquêteur privé Claude Viens et Groupe Sécurité Garda, qui l'aurait mandaté pour filer l'animatrice, toujours selon la requête. Celle-ci vise également un certain «John Doe», un nom générique donné par les policiers aux personnes non identifiées faisant l'objet d'une enquête. Ce «John Doe» y est décrit comme «toute personne physique ou morale ayant octroyé aux défendeurs Claude Viens [et] Groupe Sécurité Garda le mandat de surveillance à l'encontre de la demanderesse Julie Snyder».
La Presse a révélé, la semaine dernière, que Mme Snyder a porté plainte à la police de Québec le 27 juin, estimant avoir été prise en filature à l'aéroport de Québec alors qu'elle se rendait à sa résidence des Îles-de-la-Madeleine. C'est une employée de la compagnie aérienne Pascan qui l'a informée qu'un homme portant un chandail et une casquette noirs, se décrivant comme un «détective», l'avait abordée pour lui demander le numéro de vol et l'heure d'arrivée de Mme Snyder à sa destination. Jugeant la demande de l'homme louche, l'employée a alerté son superviseur, qui a alors informé Mme Snyder de l'incident.
L'employée a «transmis par courriel les photos prises de l'homme à la casquette noire» à Mme Snyder, qui les a ensuite remises à la police lorsqu'elle a porté plainte.
L'homme à la casquette noire identifié par des pairs
Julie Snyder a par la suite contacté Claude Sarrazin, propriétaire de la firme d'enquête Sirco et président de l'Association professionnelle des enquêteurs privés du Québec (APEPQ) pour qu'il «fasse identifier l'homme à la casquette noire».  
«Deux sources confidentielles, ne désirant pas être identifiées [...] ont confirmé à [la direction de Sirco] que l'homme à la casquette noire est Claude Viens, enquêteur privé et employé de Garda», indique la requête en injonction. Un troisième enquêteur privé a également confirmé son identité, dans une déclaration sous serment déposée avec la requête.
La photo montre l'agent de filature près d'une voiture qui appartiendrait à MJL Investigation, une agence spécialisée dans la filature dont le propriétaire est Michel Lebreton. Questionné parLa Presse la semaine dernière, M. Lebreton a reconnu qu'il était à l'aéroport de Québec lorsque Mme Snyder s'y trouvait, mais a formellement démenti qu'il la suivait dans le cadre d'un contrat.
Claude Viens, un enquêteur dûment inscrit comme «agent d'investigation» au Registre du Bureau de la sécurité privée, n'a pu être joint hier.
Garda n'a, quant à elle, pas accepté de répondre à nos questions. «GardaWorld a une politique stricte relativement au maintien de la confidentialité des dossiers de ses clients et ne dévoile jamais les noms ou la nature des services qui pourraient avoir été retenus par ceux-ci», a déclaré l'entreprise par courriel.
Dans une déclaration sur Facebook la semaine dernière, Julie Snyder a qualifié cette prise en filature d'expérience «d'une violence psychologique inouïe».
«Cet incident a bouleversé la demanderesse qui fut troublée tout au long de son vol de Québec vers les Îles-de-la-Madeleine et a notamment souffert d'insomnie dans les jours qui ont suivi et encore à ce jour», peut-on lire dans la requête de Julie Snyder.
Mme Snyder plaide que cette surveillance est une atteinte à sa vie privée et constitue pour elle «une crainte perpétuelle pour sa sécurité et celle de ses jeunes enfants».
La requête ajoute que la surveillance «n'a aucunement été conduite par des moyens raisonnables », que Claude Viens a «volontairement laissé croire à l'employée de Pascan qu'il était un policier afin de lui soutirer l'information» au moyen de «subterfuges» et qu'il a «omis de s'identifier» lorsque questionné par Mme Snyder.
Un as de la filature
Deux enquêteurs privés contactés par La Presse ont affirmé que Claude Viens et Michel Lebreton jouissent d'une excellente réputation dans le milieu de la filature. «Claude Viens est un as. Je suis surpris qu'il se soit fait attraper, mais ça fait partie des risques du métier. Ça arrive de 1% à 2% du temps », a confié un enquêteur qui compte une trentaine d'années d'expérience.
Les enquêteurs privés travaillent presque toujours en duo et exigent de 1500 $ à 3000 $ par jour, indiquent nos sources. Leur travail est balisé par la Loi sur la sécurité privée, qui stipule entre autres que les titulaires doivent présenter leur permis « lorsqu'une personne [leur] demande de s'identifier » et qu'il leur interdit de « se présenter comme ayant l'autorité, le statut ou les pouvoirs d'un agent de la paix ».
Le code d'éthique de l'APEPQ précise par ailleurs que ses membres peuvent uniquement recueillir des renseignements sur une personne «s'ils ont des motifs valables de croire que les renseignements se rattachent à des comportements malhonnêtes, à des violations d'accords ou à des infractions aux lois du Canada, d'une province ou d'une compétence étrangère.»
Une autre source, qui a requis l'anonymat, affirme que la plupart des clients passent généralement par un cabinet d'avocats pour mandater un enquêteur privé. «En se plaçant derrière leur firme d'avocats, ils sont protégés par le secret professionnel», résume cet enquêteur d'expérience.
«La limite que ne doit pas franchir un enquêteur privé, c'est celle du droit à la vie privée. Tout ce qu'on filme doit être vu de la rue», ajoute Michel Corneau, propriétaire d'une firme de filature et d'enquête de la région de Québec.
La requête en injonction déposée par Mme Snyder, dite de «type Norwich», est considérée comme un recours exceptionnel. Elle est généralement utilisée pour contrer des cas allégués de fraude qui nécessitent la protection de renseignements cruciaux pour la suite d'un recours. La demande devrait normalement être entendue au cours des prochains jours.

mardi, mai 03, 2016

PKP et la boîte à surprise

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/

PUBLIÉ LE LUNDI 2 MAI 2016 À 23 H 45
C’est jour de remaniement et Bernard Drainville se porte à la défense de Pierre Karl Péladeau.
Clin d’œil avec Sébastien Bovet.   PHOTO : ICI RADIO-CANADA

jeudi, avril 28, 2016

Après 12 ans, Julie dit finalement oui à Guy A.

http://www.985fm.ca/actualites/nouvelles/

Publié par Charles Payette pour 98,5 fm le jeudi 28 avril 2016 à 09h18. Modifié à 09h46.
Après 12 ans, Julie dit finalement oui à Guy A.
Julie Snyder/PC
(98,5fm) - Julie Snyder a toujours refusé les invitations pour une entrevue à l'émission phare de Radio-Canada, Tout le monde en parle.
ON EN PARLE EN ONDES :
L'émission hebdomadaire animée par Guy A. Lepage existe depuis 12 saisons.
Mme Snyder est déjà allé distribuer le champagne lors d'une émission spécale deTLMP, mais elle n'y a jamais pris place pour une entrvue officielle.
La compétition
Au départ, la compétition était féroce entre les émissions parrainées par Snyder: Star Académie et le Banquier, présentées simultanément sur les ondes de TVA. Elle a longtemps évoqué qu’elle ne voulait pas y aller en raison du montage imposé au terme des entrevues.
Guy A. lui avait lancé l'invitation lors du gala Artis. À la blague, elle a alors dit qu’elle n’avait rien à «plugger» et qu’elle ne saurait pas de quoi parler, ce à quoi Guy A avait répondu: «on va bien trouver».
Évidemment, on peut imaginer qu’il reviendra sur sa séparation avec Pier-Karl Péladeau et les commentaires sur les modifications à son apparence physique de la dernière année.
L’entrevue que Céline Dion doit donner à Marie-Claude Barrette sur les ondes de TVA suscite également de nombreux commentaires.

samedi, septembre 05, 2015

Crédits d'impôt : Julie Snyder conteste en cour son inadmissibilité

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/

 Mise à jour le vendredi 4 septembre 2015 à 19 h 26 HAE  La Presse Canadienne
Pierre Karl Péladeau et sa conjointe, Julie Snyder, au Centre des congrès de Québec
Pierre Karl Péladeau et sa conjointe, Julie Snyder, au Centre des congrès de Québec  Photo :  Mathieu Belanger/Reuters

Julie Snyder persiste et signe. L'animatrice et son entreprise Productions J ont déposé une requête devant la Cour supérieure, vendredi, pour contester leur inadmissibilité au crédit d'impôt à la production télévisuelle au Québec.
Selon un communiqué publié vendredi en fin d'après-midi, le recours vise à invalider les dispositions de la Loi sur les impôts du Québec qui empêchent Mme Snyder et sa maison de production de bénéficier du crédit d'impôt pour la production cinématographique et télévisuelle indépendante québécoise.
La requête indique que ces clauses « rendent l'aide financière de l'État [...] tributaire de l'état familial des particuliers », ce qui cause un « désavantage économique important » à Mme Snyder et à son entreprise.
Dans son dernier budget, le gouvernement libéral a décidé de modifier les critères d'admissibilité aux crédits d'impôt aux producteurs indépendants, qui sont maintenant alloués aux entreprises qui ne sont pas liées étroitement à un diffuseur.
Ainsi, par ce changement, Productions J se retrouve dans l'impossibilité de recevoir cette subvention parce que son contenu est diffusé en grande partie sur le réseau TVA, appartenant à Québecor, une entreprise contrôlée majoritairement par le conjoint de Mme Snyder, le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau.
Mme Snyder considère qu'il s'agit d'une « mesure discriminatoire » qui enfreint le droit à l'égalité protégé par la Charte québécoise des droits et libertés de la personne et de la Charte canadienne des droits et libertés.
Le communiqué précise que les demanderesses n'émettront aucun commentaire supplémentaire étant donné que l'affaire est devant les tribunaux.
L'animatrice Julie Snyder avait annoncé à la fin du mois de juin qu'elle était contrainte d'abandonner les activités de production télévisuelle de son entreprise « en raison de sa situation conjugale ».
Questionnée à ce moment sur la possibilité de poursuivre le gouvernement, l'animatrice avait simplement répondu « qu'elle n'en était pas là ».
Deux semaines plus tard, Productions J annonçait qu'elle cessait ses activités télévisuelles. C'est son ancien vice-président, Benoît Clermont, qui a pris la responsabilité de la production des émissions avec sa nouvelle maison, Productions Déferlantes.

vendredi, août 14, 2015

D’amour et de base électorale

http://www.ledevoir.com/politique/

Le mariage Péladeau-Snyder revêt un «intérêt politique certain», selon le professeur à l’ENAP Robert Bernier

14 août 2015 | Marco Bélair-Cirino - Correspondant parlementaire à Québec | Québec
Deux jours avant son mariage avec Julie Snyder, samedi, Pierre Karl Péladeau était de passage à l’École d’été de l’Institut du Nouveau Monde. Le chef péquiste a admis qu’à Québec, son union est «the talk of the town».
Photo: Jacques Nadeau Le Devoir

Deux jours avant son mariage avec Julie Snyder, samedi, Pierre Karl Péladeau était de passage à l’École d’été de l’Institut du Nouveau Monde. Le chef péquiste a admis qu’à Québec, son union est «the talk of the town».
Le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, ne s’en cache pas : le mariage qui l’unira à Julie Snyder samedi à Québec est « the talk of the town »« Je ne suis pas complètement naïf, Julie et moi sommes des personnalités », lance-t-il, sourire en coin. Et toute cette attention médiatique, « je n’en suis pas responsable », insiste-t-il.
 
« Doit-on voir votre mariage comme un événement politique ? » lui lance un journaliste lors d’un impromptu de presse jeudi en marge de l’École d’été de l’Institut du Nouveau Monde (INM). « Certains veulent en faire un événement politique… peut-être “ oui ”, peut-être “ non  », répond PKP du tac au tac.
 
Le chef péquiste profitera à tout le moins de la présence de cameramans et de photographes agglutinés devant l’entrée du Musée de l’Amérique francophone samedi après-midi pour« passer des messages ». Par exemple, il gagnera le Vieux-Québec monté sur un tandem —« un beau vélo Louis-Garneau » — en compagnie de son fils Thomas pour témoigner, dit-il, de son soutien à l’achat local, à l’activité physique et à la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre (GES).
 
Après 15 ans de vie amoureuse, M. Péladeau épousera l’animatrice et productrice Julie Snyder samedi en fin d’après-midi, devant un parterre de quelque 400 personnes triées sur le volet. « On essaie de garder ça simple », a fait valoir Mme Snyder sur les ondes de Radio-Canada plus tôt cette semaine.
 
Pourtant, tous les membres du caucus du Parti québécois sauf deux assisteront aux festivités. Les anciens premiers ministres péquistes Pauline Marois et Bernard Landry seront également présents, de même que le chef bloquiste, Gilles Duceppe, le maire de Montréal, Denis Coderre, et le grand chef de Wendake, Konrad Sioui.
 
Les journalistes seront quant à eux tenus à l’écart de la chapelle du Musée de l’Amérique francophone. Il n’y aura pas de couverture de la cérémonie présidée par le maire de Québec, Régis Labeaume, en direct sur les réseaux d’information continue. Il n’y aura pas non plus de photographes du magazine 7 JoursLa Semaine, ou autre admis à l’intérieur du bâtiment historique. À peine quelques clichés seront distribués aux médias après la célébration.
 
« Polir son image »
 
Le mariage Péladeau-Snyder revêt un « intérêt politique certain », selon le professeur à l’ENAP Robert Bernier. Cette brève incursion dans la vie privée de la famille Péladeau-Snyder contribuera à coup sûr à « polir son image d’homme politique ». Celle-ci permettra de voir PKP comme « un bon père de famille » et non comme un « homme d’affaires intraitable, dur », indique le spécialiste en marketing politique.
 
S’il « peut contribuer à renforcer sa base électorale », son union conjugale avec l’animatrice aux 270 000 amis Facebook ne se traduira toutefois pas par un bond dans les intentions de vote du PQ, est persuadé M. Bernier.
 
Le politologue Christian Dufour est du même avis. La publication d’images du mariage risque de gonfler le capital de « sympathie », mais également le capital d’« aversion » à l’égard du célèbre couple, estime-t-il.
 
Le dévoilement de moments de la vie privée est « une arme à double tranchant » pour un homme ou une femme politique, avertit M. Dufour. « La politique, ce n’est pas juste des débats d’idées. » Selon lui, la présidence française « a perdu beaucoup de lustre » à la suite de la publication de nouvelles sur la vie sentimentale du locataire de l’Élysée, François Hollande, et de son prédécesseur Nicolas Sarkozy — celui-là même qui a officié le mariage de Pierre Karl Péladeau et Isabelle Hervet.
 
Les sondeurs pourraient assister à une « remontée » d’un ou deux points de M. Péladeau dans les intentions de vote, estime le professeur au Département de philosophie de l’Université de Montréal Michel Seymour. Cet événement « cosmétique de la politique » où le« caractère » et le « look » d’une personnalité politique sont mis à l’avant-scène, « ça a toujours joué, ça va toujours jouer », indique-t-il.
 
Cela dit, des « enjeux tellement plus grands » risquent d’« accaparer » l’attention de l’électorat québécois, comme celui du projet de pipeline Énergie Est de TransCanada. Par ailleurs, « on peut s’attendre à ce que dans trois ans, la question de la souveraineté soit un peu au centre des débats », souligne M. Seymour.
 
Snyder en avant-plan
 
Aux yeux de MM. Bernier, Dufour et Seymour, la « démone » Julie Snyder rompt avec le rôle traditionnellement dévolu aux conjoints de chef de parti politique au Québec.« Traditionnellement, les conjointes étaient à l’arrière-plan »,reléguées à des rôles de« potiche » ou de « tapisserie », note M. Dufour. Cela dit, les prises de position de Mme Snyder risquent désormais de « brouiller le message » du PQ, dirigé par son mari, voire de le plonger dans l’« embarras », poursuit l’observateur politique.
 
Julie Snyder ne se cantonne pas à un « rôle de femme effacée derrière l’homme », se réjouit le prof Seymour. « Elle est militante. Elle a du bagou. Elle a de l’audace. Elle a du chien. »Cette « figure ultramédiatique » constitue une force pour le PQ et plus largement le mouvement indépendantiste québécois, est-il convaincu. Elle peut mettre à profit sa popularité pour « convaincre bien des gens » de se joindre par exemple au mouvement indépendantiste.
 
« Bon, ce mariage-là m’indiffère royalement », conclut M. Seymour.

lundi, juillet 13, 2015

Productions J télévision devient Déferlantes

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le lundi 13 juillet 2015 à 16h00. Modifié par Léandre Drolet à 19h01.
Productions J télévision devient Déferlantes
MONTRÉAL - L'ancienne maison de production télévisuelle de Julie Snyder, Productions J, sera présidée par son ancien vice-président Benoît Clermont et elle se nommera désormais « Déferlantes ».
La nouvelle entreprise l'a annoncé par voie de communiqué, lundi après-midi, tout juste deux semaines après que Mme Snyder eut annoncé qu'elle devait céder, à contrecoeur, les rênes de sa maison de production.
Mme Snyder disait avoir été forcée de quitter le navire puisqu'elle n'avait plus accès aux crédits d’impôt aux producteurs indépendants en raison de ses «liens étroits» avec le diffuseur TVA, dont l'actionnaire principal est son conjoint, et chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau.

M. Clermont, qui a travaillé pendant près de dix ans dans les hautes sphères de Productions J, devient ainsi le seul actionnaire de la nouvelle boîte.

Productions Déferlantes poursuivra les travaux de production entamés par son prédécesseur, dont font partie les émissions «La Voix» et «Vol 920».

Benoît Clermont, qui est avocat de formation, dit souhaiter «réaliser des projets d'envergure» pour les diffuseurs québécois et internationaux.

lundi, juillet 06, 2015

Julie Snyder face à l’incohérence des lois

http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/

6 juillet 2015 | Robert Leckey - Directeur du Centre Paul-André Crépeau de droit privé et comparé | Actualités culturelles
Compte tenu de l’appui indéfectible que Mme Snyder apporte à M. Péladeau dans sa vie politique, il serait difficile de la qualifier comme un étranger à son égard.
Photo: Jacques Nadeau Le Devoir

Compte tenu de l’appui indéfectible que Mme Snyder apporte à M. Péladeau dans sa vie politique, il serait difficile de la qualifier comme un étranger à son égard.
C’est désormais bien connu : le fisc québécois oblige Julie Snyder à abandonner son « bébé », Productions J. Des règles, en vigueur jusqu’en 2014 et à présent rétablies, nient à sa compagnie la qualité d’indépendance. Le motif est que son conjoint de fait, Pierre Karl Péladeau, est l’actionnaire principal de Québecor. Quelle que soit la force de ses plaintes, cette affaire nous invite à examiner les injustices qui découlent du traitement asymétrique que le droit québécois réserve aux conjoints de fait.
 
En général, le droit privé du Code civil ne reconnaît pas les conjoints de fait. Le droit familial les considère comme des étrangers. Ils ne se doivent pas des aliments. Leur logement n’est pas protégé comme une résidence familiale. La rupture ne précipite aucun partage de biens. Sur tous ces plans, le traitement des conjoints de fait se démarque de celui des époux.
 
Toutefois, comme Mme Snyder nous le rappelle, les lois sociales et fiscales assimilent les conjoints de fait aux époux. Par exemple, dans un contexte commercial, les conjoints de fait ne sont pas considérés comme étant sans lien de dépendance.
 
Je ne suis pas troublé par la reconnaissance de la proximité qui, souvent, se développe lorsqu’un couple partage un toit, voire une vie. D’ailleurs, compte tenu de l’appui indéfectible que Mme Snyder apporte à M. Péladeau dans sa nouvelle vie politique, il serait difficile de la qualifier comme un étranger à son égard. Elle ne se comporte pas comme n’importe quel militant du Parti québécois.
 
Le problème est l’incohérence qui résulte du traitement différent selon les lois fiscales et sociales et selon le droit familial. Le cas de Mme Snyder est exceptionnel car, normalement, ce sont les personnes bien moins nanties qui en essuient les conséquences négatives. Ces personnes vulnérables ne font pas des manchettes.
 
De quelles conséquences négatives s’agit-il ? Les lois sociales imposent aux conjoints de fait certaines obligations sans que le Code civil ne leur reconnaisse les droits qui, chez les époux, en sont la contrepartie. Une loi sociale peut retirer un bénéfice sur la base qu’une personne en recevra l’équivalent de son conjoint de fait, tandis que le droit privé n’impose pas un tel partage de ressources. D’ailleurs, lorsque l’administration se trompe en versant un bénéfice excessif à quelqu’un, le conjoint de fait est tenu solidairement responsable du remboursement.
 
Dans son rapport impressionnant sur la réforme du droit de la famille, le comité présidé par le professeur Alain Roy dit qu’il serait malavisé d’imposer une solidarité aux conjoints de fait. Or, le droit fiscal et social en assume une déjà. Le comité a reconnu que cette question outrepassait son mandat.
 
Des solutions
 
Quelques solutions sont envisageables. Une option serait de modifier les lois sociales et fiscales afin de traiter les conjoints de fait comme de simples individus. Une autre serait de rendre la reconnaissance conjugale facultative. Ainsi, les conjoints qui sont vraiment indépendants et qui ne s’entraident pas pourraient déclarer ce fait. Ces deux options seraient cohérentes avec l’autonomie des adultes, apparemment un principe directeur en droit familial québécois.
 
La troisième option, celle rejetée par le comité, serait d’assujettir les conjoints de fait au droit matrimonial. Le comité s’est contenté de recommander l’attachement de droits et d’obligations aux conjoints de fait qui ont un enfant.
 
Le remarquable rapport du comité convoque les Québécois et Québécoises à débattre de l’avenir du droit familial. Par ailleurs, l’arrimage des définitions familiales en droit privé et en droit public n’outrepasse pas le mandat de la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée. Espérons que le cas de Mme Snyder lui rappellera cette question sociale importante.

mercredi, juillet 01, 2015

PKP accuse les libéraux de mesquinerie à l'endroit de Julie Snyder

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le mardi 30 juin 2015 à 20h51. Modifié par 98,5 Sports le mercredi 01 juillet 2015
PKP accuse les libéraux de mesquinerie à l'endroit de Julie Snyder
PC- Jacques Boissinot
MONTRÉAL - Le chef du Parti québécois qualifie de «mesquinerie» la décision des libéraux de resserrer les règles d'admissibilité des producteurs québécois aux crédits d'impôts - des nouveaux critères qui affectent sa conjointe, l'animatrice et productrice Julie Snyder.
Pierre Karl Péladeau a réagi mardi soir sur sa page Facebook à l'annonce faite lundi par Mme Snyder, à l'effet qu'elle cesserait ses activités de productrice, une décision dont elle a rendu le gouvernement libéral responsable.

Le gouvernement libéral de Philippe Couillard a resserré dans son dernier budget les règles sur l'admissibilité aux crédits d'impôts alloués aux compagnies de production, pour y exclure les producteurs indépendants liés étroitement à un diffuseur.

Mme Snyder étant la conjointe de Pierre Karl Péladeau, actionnaire de contrôle du conglomérat Québecor, son principal diffuseur, elle se voit refuser cet avantage fiscal.

M. Couillard avait alors affirmé qu'il avait adopté ces changements pour répondre à la demande du milieu qui souhaitait «un terrain de jeu plus égal». Cela est, selon Pierre Karl Péladeau, «entièrement faux».

Un article du quotidien «Le Devoir», cité par M. Péladeau, rapporte que l'Association québécoise de la production médiatique (AQPM) dit n'avoir jamais fait une quelconque demande en ce sens.

«Mon jugement lui ne souffre d'aucune ambiguïté : une mesquinerie à l’endroit d’une grande productrice, d’une entrepreneure et d’une femme qui a droit, comme toute citoyenne évidemment, à ses propres opinions, a écrit M. Péladeau. Ce qu'elle était aussi, bien avant que nous décidions de faire vie commune et de fonder une famille.»

«Il est triste de constater que de telles motivations puissent guider le premier ministre du Québec alors qu’il devrait plutôt se réjouir du succès des citoyens et des citoyennes de notre pays», ajoute-t-il.

mercredi, juin 03, 2015

Julie Snyder prête main forte au PQ dans Chauveau

http://www.journaldequebec.com/

La future épouse de Pierre Karl Péladeau, Julie Snyder, est venue prêter main forte au Parti québécois dans Chauveau.
PHOTO REUTERS

La future épouse de Pierre Karl Péladeau, Julie Snyder, est venue prêter main forte au Parti québécois dans Chauveau.

Marc-André Gagnon
Pendant que les chefs multiplient les sorties avec leurs candidats à un rythme jamais vu en élection partielle, voilà que la future épouse de Pierre Karl Péladeau, Julie Snyder, est venue prêter main forte au Parti québécois dans Chauveau.
L’animatrice vedette s’est rendu à Wendake, mercredi après-midi, pour faire du porte-à-porte aux côtés du candidat Sébastien Couture.
C’est la première fois que Julie Snyder fait campagne aux côtés d’un candidat du Parti québécois depuis que Pierre Karl Péladeau a remporté la course à la succession de Pauline Marois.
« Je pense que comme toutes les conjointes ou les conjoints de chefs, c’est important de s’impliquer. Les autres le font alors pourquoi je ne le ferais pas aussi », a confié Mme Snyder au micro de TVA, lors d’un arrêt au restaurant Sagamité.
« Les gens sont content de me voir et ils sont capable de faire la différence entre l’animatrice et la militante », a-t-elle souligné.
Si les gens acceptent de lui parler « de toute sorte de chose », il n’est toutefois pas toujours question de politique.
Les électeurs de Chauveau rencontrés ont notamment discuté avec elle de nutrition – Julie Synder est réputée pour être une végétarienne convaincue – et de son mariage avec Pierre Karl Péladeau.
Le lieu de leur mariage maintenant connu
Dans une entrevue accordée au Paris Match lors de son passage en France, la semaine dernière, Pierre Karl Péladeau a annoncé que ses noces seraient célébrées le 15 août prochain, à Québec.
Le lieu demeurait toutefois inconnu, et c’est une citoyenne de Chauveau rencontrée lors d'une tournée de poignées de main qui a eu droit au « scoop », a raconté Julie Snyder.
Elle lui a révélé que le mariage aurait lieu à la Chapelle de l’Amérique Française, dans le Vieux-Québec. La réception aura lieu au Séminaire de Québec.
« Parce que c’est important d’avoir un lieu historique, un lieu porteur. Puis Pierre Karl a été mécène pour le Séminaire, a expliqué Mme Snyder. C’est un bel endroit. C’est un endroit magique. C’est une chapelle désacralisée, donc ce ne sera pas un mariage religieux. »
Pierre Karl Péladeau rejoindra sa conjointe en fin d’après-midi, pour faire campagne à Lac-Beauport, toujours dans le comté de Chauveau.
Le premier ministre et chef du Parti libéral du Québec, Philippe Couillard, visitera lui aussi la circonscription en fin d’après-midi.
Il accompagnera sa candidate, Véronyque Tremblay, au club de golf Royal Charlesbourg, vers 17h.