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jeudi, mars 03, 2016

Bombardier : Péladeau somme à nouveau Couillard de renégocier l'entente

Publié le 03 mars 2016 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Même s'il a rencontré la direction de Bombardier... (PHOTO FRANCOIS ROY, LA PRESSE)
Même s'il a rencontré la direction de Bombardier pendant une heure et demie lundi, le chef péquiste n'a pas modifié sa position.
PHOTO FRANCOIS ROY, LA PRESSE
Le chef du Parti québécois Pierre Karl Péladeau ne lâche pas le morceau et dénonce dans une lettre ouverte publiée par La Presse l'entente de 1,3 milliard entre le gouvernement Couillard et Bombardier pour renflouer les coffres du constructeur de la C Series.
Selon le leader péquiste, cette entente doit être renégociée, puisqu'elle fait assumer aux Québécois « tous les risques inhérents à l'avenir » du dispendieux programme d'avions.
Pierre Karl Péladeau demande ainsi au gouvernement libéral d'obtenir une série de garanties de la part de la multinationale québécoise, dont un plancher d'emploi. « [M. Couillard doit] exiger la protection des 15 000 emplois au Québec comme une condition sine qua non en retour de l'aide de 1,3 milliard de dollars », écrit-il, en rappelant la suppression de 2400 emplois annoncée il y a deux semaines.
« Aucune garantie n'est donnée par l'entreprise quant au maintien des emplois au Québec. Aucun engagement n'est pris auprès du réseau de fournisseurs et de sous-traitants québécois ».
- Pierre Karl Péladeau
Même s'il a rencontré la direction de Bombardier pendant une heure et demie lundi, le chef péquiste n'a pas modifié sa position des derniers jours.
En plus des garanties de maintien d'emplois, le Parti québécois réclame que le gouvernement Couillard « oblige Bombardier à maintenir la présence, au Québec, d'un siège social décisionnel et l'approvisionnement en biens et en services auprès de fournisseurs et de sous-traitants locaux ». Pierre Karl Péladeau demande également que Daniel Johnson, ex-premier ministre et proche conseiller de Philippe Couillard, ne soit pas le président du C.A. de la société en commandite créée par l'entente. M. Johnson est administrateur chez Bombardier depuis 1999.
MÊME EXIGENCE DE LA CAQ
La position de Pierre Karl Péladeau dans ce dossier rejoint celle du chef de la Coalition avenir Québec (CAQ) François Legault. Dans une lettre ouverte publiée hier dans La Presse, le chef caquiste déplorait l'absence de garanties obtenues par Québec concernant le maintien des emplois de Bombarder et du siège social au Québec. Il appelait ainsi Québec à renégocier l'entente conclue en octobre dernier avec Bombardier.
Cette injection de 1 milliard US du gouvernement provincial dans Bombardier était une bouffée d'air frais pour le géant québécois. En vertu de l'entente, Québec a mis la main sur 49,5 % (contre 50,5 % pour Bombardier) d'une société en commandite dans laquelle se trouvent tous les actifs du programme de la C Series.
Cette nouvelle gamme d'avions qui tente de percer le puissant duopole Boeing-Airbus a coûté des milliards de dollars de plus que prévu. Ainsi, pour mener à bien le développement des avions, Bombardier a absolument besoin de davantage de liquidités. C'est pourquoi l'entreprise espère toujours que le gouvernement Trudeau débloquera également des fonds pour financer la C Series dans son budget, prévu à la fin du mois.

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mardi, mars 01, 2016

C Series : Péladeau maintient que Québec a fait une mauvaise transaction

Mise à jour le lundi 29 février 2016 à 17 h 57 HNE
Malgré sa rencontre avec le président et chef de la direction de Bombardier lundi, le chef du Parti québécois persiste et signe : le gouvernement Couillard a fait une mauvaise transaction en investissant 1 milliard de dollars américains dans une coentreprise appelée à gérer la C Series.
« Ce n'est pas la transaction à faire », a commenté Pierre Karl Péladeau dans un point de presse donné au sortir de sa rencontre avec Alain Bellemare. Selon lui, Québec devrait renégocier l'entente.
Le chef péquiste répète qu'il est d'accord avec l'idée que l'État vienne en aide à Bombardier. Mais à son avis, Québec aurait plutôt dû investir dans Bombardier ou dans sa filiale Bombardier Aéronautique. La Caisse de dépôt et placement du Québec, a-t-il rappelé, a choisi d'investir dans Bombardier Transport.
« La transaction n'est pas bonne. Elle ne s'améliorera pas. Je persiste à vous dire qu'il aurait fallu investir en haut. »— Pierre Karl Péladeau, chef du Parti québécois
« Même en investissant dans la compagnie mère, a poursuivi M. Péladeau, le gouvernement Couillard aurait pu exiger que son argent soit utilisé exclusivement pour venir en aide au programme de la C Series. Il aurait ainsi diminué les risques que doivent maintenant assumer les contribuables québécois, puisque son investissement se serait appuyé sur des actifs plus importants. »
La décision du gouvernement d'investir dans une coentreprise confirme plutôt « l'amateurisme du gouvernement en matière de transactions, de fusions et acquisitions, et en matière d'investissements », affirme le chef péquiste.
Pour Pierre Karl Péladeau, la transaction entre le gouvernement provincial et le géant québécois de l'aéronautique présente également des problèmes de gouvernance. Il dénonce notamment la présence de Daniel Johnson, proche conseiller du premier ministre Couillard, à la tête du conseil d'administration de Bombardier.
Le chef péquiste exige d'ailleurs des garanties de la part du gouvernement en rappelant que la somme accordée à Bombardier est « le plus important investissement qu'Investissement Québec a fait pour une entreprise ».
Péladeau vante Bellemare
M. Péladeau n'a pas profité de cette rencontre, tenue à l'invitation de Bombardier, pour demander à l'entreprise de divulguer les détails de l'entente en question, comme il presse le gouvernement de le faire.
« Je ne veux pas mettre la direction de Bombardier dans une situation délicate », a-t-il commenté, avant de vanter le travail d'Alain Bellemare, un dirigeant de « grande expérience » au sein d'entreprises du secteur de l'aéronautique.
« Il a fait son travail, M. Bellemare. Il fait un bon travail, a fait valoir M. Péladeau. Lui, son travail, c'est de protéger les actionnaires de Bombardier. Nous, notre travail, au gouvernement, c'est de protéger les contribuables québécois, les familles québécoises et les emplois au Québec. »
Le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, a aussi rencontré M. Bellemare vendredi dernier.
« On a fait le tour de la question, avec M. Bellemare. Cette transaction n'est pas dans le meilleur intérêt des Québécoises, des Québécoises, mais certainement dans l'intérêt de Bombardier. »— Pierre Karl Péladeau, chef du Parti québécois
Malgré son opposition à l'approche du gouvernement Couillard, Pierre Karl Péladeau presse le gouvernement Trudeau d'investir à son tour dans Bombardier.
« Il faut que le gouvernement fédéral investisse, c'est notre argent. Ils ont l'obligation de le faire », a-t-il lancé.

mercredi, février 03, 2016

La Caisse de dépôt doit bloquer la vente de Rona, tonne Péladeau

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/

Le chef du PQ Pierre Karl Péladeau
Le chef du PQ Pierre Karl Péladeau  Photo :  PC/Paul Chiasson

La Caisse de dépôt et placement du Québec approuvera la vente de Rona à la firme américaine Lowe's, malgré l'avis contraire exprimé par le chef du Parti québécois. « Dans l'ensemble, la Caisse estime que la transaction mènera au maintien ou à la croissance de l'activité économique générée par les bannières de Rona au Québec », écrit-elle dans un communiqué.
La Caisse, actionnaire minoritaire de Rona, dit avoir pris sa décision après avoir considéré « la recommandation unanime du conseil d'administration de Rona en faveur de cette offre, la prime de 105 % par rapport à la valeur moyenne de l'action à la Bourse de Toronto dans les 30 derniers jours (11,68$), les responsabilités de la Caisse envers ses déposants et les engagements pris par Lowe's quant à sa présence au Québec et au Canada ».
Dans une série de messages publiés un peu plus tôt sur Twitter, le chef péquiste Pierre Karl Péladeau a affirmé que la Caisse de dépôt et placement « peut et doit bloquer » cette transaction de 3,2 milliards de dollars annoncée par les conseils d'administration des deux entreprises mercredi matin. 
Rona : La Caisse détient 17%, elle peut et doit bloquer transaction: + de Provigo, Alcan, Astral au Québec. Gardons nos entreprises.
« Le Québec de Couillard : vendre nos entreprises à l'étranger! Un autre siège social perdu après Alcan et Provigo » a-t-il réagi dans un premier temps sur les réseaux sociaux.
Le chef de l'opposition officielle estime que cette transaction constitue une « première épreuve » pour la nouvelle ministre de l'Économie du Québec, Dominique Anglade.
« Laissera-t-elle perdre un autre siège social » établi au Québec, écrit-il. « Résistera-t-elle à son PM ? »
M. Péladeau tombe aussi à bras raccourci sur le premier ministre Philippe Couillard qui, dit-il, « s'écrase encore » dans ce dossier.
Il rappelle au passage que l'ex-premier ministre Jean Charest et son ministre des Finances Raymond Bachand avaient « défendu » Rona lorsque Lowe's avait lancé une offre d'achat à son endroit en 2012.
À l'époque, Lowe's avait toutefois présenté une offre d'achat non sollicitée. Le scénario est cependant différent cette fois-ci : la transaction a été approuvée par les conseils d'administration des deux entreprises.
Les administrateurs de Rona recommanderont d'ailleurs aux actionnaires de l'approuver lors d'une assemblée extraordinaire à ce sujet qui doit avoir lieu au cours des prochaines semaines.
Dans leur communiqué conjoint, les deux entreprises affirment que le siège social de Rona, à Boucherville, deviendra le siège social des activités canadiennes de Lowe's, que les mutliples bannières de Rona seront maintenues et que la « vaste majorité » des employés conserveront leur emploi. « Les hauts dirigeants clé de la solide équipe de direction de Rona » seront aussi maintenus en poste. Lowe's et Rona indiquent aussi qu'elles vont « poursuivre la mise en oeuvre de la stratégie d'approvisionnement local et éthique de Rona, et potentiellement accroître les liens avec les fabricants et fournisseurs canadiens qui ont été développés tant avec Lowe's qu'avec Rona ».
Pierre Karl Péladeau doute visiblement de ces assurances. « Rio Tinto a dit la même chose sur Alcan », écrit-il dans un autre message publié sur Twitter.
Dans une entrevue accordée à ICI RDI, la porte-parole de Québec solidaire, Françoise David, dit être inquiète pour les emplois en jeu. « Moi je voudrais qu'on soit assuré de garder la totalité des emplois », a-t-elle indiqué. 
Mme David s'interroge aussi sur le rôle que doit jouer la Caisse de dépôt et placement dans ce dossier. Elle n'est cependant pas allée jusqu'à demander le blocage de la transaction.
« Moi je dirais en tout cas que si la Caisse de dépôt a été capable d'aider Pierre Karl Péladeau - sans la CDP, il n'aurait pas pu acheter Vidéotron comme tout le monde sait - comment ça se fait que la Caisse de dépôt, aujourd'hui, est étrangément silencieuse », demande-t-elle.
« Est-ce que le gouvernement du Québec ne devrait pas sans mêler un peu? », ajoute-t-elle. « Rona, c'est une belle entreprise québécoise qui existe depuis fort longtemps. Il faut absolument, en tout cas, préserver les emplois et s'assurer que les fournisseurs québécois vont continuer d'être dans le décor de façon importante. »
Plus de détails à venir.

mardi, janvier 19, 2016

Péladeau veut montrer la porte à son chef de cabinet

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

EXCLUSIF
Publié le 19 janvier 2016 à 05h00 | Mis à jour à 06h13
Plusieurs députés péquistes sont en grippe avec Pierre... (PHOTO ERICK LABBÉ, ARCHIVES LE SOLEIL)
PHOTO ERICK LABBÉ, ARCHIVES LE SOLEIL
Plusieurs députés péquistes sont en grippe avec Pierre Duchesne, principal bras droit du chef Pierre Karl Péladeau

Denis Lessard
DENIS LESSARD
La Presse
(Québec) Critiqué à l'interne, le chef de cabinet de Pierre Karl Péladeau, Pierre Duchesne, se retrouve sur la corde raide. Nommé au début de l'automne, l'ex-journaliste « vit sur du temps emprunté », confie une source péquiste de premier niveau.
Selon les informations colligées par La Presse depuis une semaine, M. Duchesne devait se voir signifier la fin de son mandat dans les prochains jours, mais Pierre Karl Péladeau n'a pu trouver quelqu'un pour le remplacer. Des développements devaient survenir en marge du caucus de Saguenay après-demain, mais le chef péquiste se voit forcé d'écourter son séjour à la réunion des députés pour se rendre aux funérailles du père de sa première conjointe en France.
Comme pour faire baisser la tension, le cabinet de Pierre Karl Péladeau a annoncé à l'interne hier le départ de Louise-Andrée Moisan de son poste de directrice de la recherche. L'ancienne directrice de cabinet de Bernard Drainville avait une permanence dans la fonction publique, où elle retourne. En dépit de ses qualités personnelles, on aura jugé qu'elle n'avait pas l'expérience nécessaire pour occuper cette fonction stratégique. La mise au rancart de l'ancien directeur de la recherche, Simon Berthiaume, était une décision controversée du chef de cabinet Duchesne.
Les rapports entre M. Duchesne et ses proches collaborateurs posent problème, explique-t-on. Ce dernier, un ex-ministre, a tendance à «prendre de haut» ses plus proches collaborateurs. Plusieurs députés sont aussi en grippe avec le principal bras droit du chef Pierre Karl Péladeau. Les relations sont difficiles dans les bureaux de l'opposition péquiste; la chef de cabinet adjointe Annick Bélanger avait proposé à d'anciens attachés de presse de revenir à l'opposition, ce qui supposait que les employés en place se seraient fait éjecter. Personne n'a levé la main, comme pour Pierre Duchesne.
Collision Péladeau-Ouellet
Un exemple de l'atmosphère viciée au PQ a éclaté juste avant Noël, quand la députée Martine Ouellet et son chef ont eu un accrochage retentissant lors d'une réunion du caucus des députés. La députée Ouellet, qui n'est pas porte-parole en matière d'environnement, jugeait inacceptable que le chef péquiste puisse se rendre au sommet sur le changement climatique à Paris sans que son parti ait une cible précise quant aux émissions pour le Québec. Pierre Karl Péladeau était d'avis contraire et a attaqué sans ménagement sa députée, ténor de l'aile gauche chez les péquistes. Un député présent à la réunion a confié qu'il n'avait jamais vu une telle collision entre M. Péladeau et un de ses députés.
Par la suite, Mme Ouellet s'est longuement enfermée avec la chef de cabinet adjointe, Annick Bélanger, non sans lancer à la cantonade ne pas avoir compris pourquoi son patron «lui avait fait ça».

lundi, novembre 23, 2015

Péladeau ouvre la porte à la partition d'un Québec souverain

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le dimanche 22 novembre 2015 à 14h21. Modifié par 98,5 Sports à 18h22.
Péladeau ouvre la porte à la partition d'un Québec souverain
Twitter
SHERBROOKE - Le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, a semblé ouvrir la porte, dimanche, à la partition d'un Québec souverain, avant de se dire par communiqué « confiant » d'en arriver à des arrangements avec les « nations concernées dans le respect de l'intégrité du territoire ».
Pierre-Karl Péladeau
 
 
 
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D'abord questionné en point de presse à savoir si, dans un Québec souverain, les frontières actuelles du Québec demeureraient intactes, M. Péladeau a affirmé qu'il ne pouvait pas fournir de réponse.
En marge du conseil national de son parti, qui se tenait à Sherbrooke, il a ajouté qu'il s'agissait d'un enjeu complexe, d'un vaste « chantier » fondé notamment sur des négociations à mener avec les nations autochtones.

« C'est un vaste chantier. Certainement que les frontières seront des questions d'importance internationale. Ce seront des questions qui vont concerner aussi le statut et l'intégrité du territoire. Mais je ne peux pas répondre à cette question-là », a-t-il dit.

Interpellé sur son intérêt, dans ce contexte, à acquiescer aux revendications territoriales traditionnelles des peuples autochtones, M. Péladeau a refusé de répondre, à une question posée en français.

Mais par la suite, en anglais, il s'est montré « ouvert au dialogue » avec les Premières Nations sur cet enjeu fort délicat politiquement de l'intégrité territoriale du Québec.

Après la conclusion du conseil national du PQ, M. Péladeau a voulu apporter une « précision » par communiqué.

« Par ce dialogue, de nation à nation, nous sommes confiants d'en arriver à de nouveaux arrangements mutuellement bénéfiques pour toutes les nations concernées dans le respect de l'intégrité du territoire », a dit M. Péladeau.

Dans le passé, les chefs du Parti québécois ont toujours proclamé le caractère intouchable des frontières du Québec, un engagement ayant d'ailleurs force de loi.

Dans la foulée du référendum d'octobre 1995, le gouvernement fédéral avait adopté sa Loi sur la clarté. En réaction à l'initiative fédérale, le gouvernement péquiste de Lucien Bouchard avait fait adopter en décembre 2000 la loi 99 édictant notamment que le gouvernement devait « veiller au maintien et au respect de l'intégrité territoriale du Québec ».

L'article 9 de la loi précisait que «le territoire du Québec et ses frontières ne peuvent être modifiés qu'avec le consentement de l'Assemblée nationale».

Le président du parti, Raymond Archambault, a dit de son côté que les frontières actuelles du Québec n'existaient pas quand les autochtones étaient seuls à occuper le territoire, et qu'elles dataient du régime britannique.
« J'aimerais, dit-il, qu'on retrouve l'esprit de collaboration que nos ancêtres ont connu avec les Premières Nations ».

L'enjeu de la partition du Québec s'était imposé la veille, quand le chef de l'Assemblée des Premières Nations pour le Québec et le Labrador, Ghislain Picard, est venu revendiquer la souveraineté des peuples autochtones, en ajoutant qu'en cas d'indépendance du Québec tout serait sur la table des négociations, y compris la question territoriale.

Négos

Durant le week-end, les militants péquistes ont adopté une série de propositions, dont une qui demande aux élus péquistes d'appuyer clairement et sans réserve les revendications syndicales des employés du secteur public présentement en négociation, incluant un nécessaire « rattrapage salarial ».

M. Péladeau a cependant pris ses distances de la volonté de ses membres à ce chapitre, restant évasif sur le sujet. Il s'en est tenu à exprimer son intention de valoriser le service public.
« Nous ne sommes pas aux tables de négociation », a-t-il tranché pour justifier sa position, disant souhaiter un règlement négocié entre les syndiqués et l'État.

Le conseil national a fourni aux 350 membres présents de relancer la machine électorale du PQ. Le mot « mobiliser » était sur toutes les lèvres. On veut se donner de meilleurs outils d'organisation, mieux utiliser les réseaux sociaux et créer un portail web, raffiner les méthodes de pointage et fournir de la formation aux militants, bénévoles et organisateurs. L'heure est à l'action politique, en prévision des élections de 2018.

Le PQ va par ailleurs demander au Directeur général des élections de renommer la circonscription de L'Assomption, pour qu'elle porte le nom de Jacques Parizeau, qui en a été le député pendant plusieurs années. La circonscription est représentée actuellement par le chef caquiste François Legault.

lundi, mai 04, 2015

PQ: Péladeau veut appliquer à l'économie québécoise des recettes de Québecor

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le dimanche 03 mai 2015 à 18h22. Modifié par Charles Payette le lundi 04 mai 2015
PQ: Péladeau veut appliquer à l'économie québécoise des recettes de Québecor
Martine Ouellet
RIMOUSKI, Qc - Le candidat à la course à la direction du Parti québécois Pierre Karl Péladeau a proposé, dimanche, d'appliquer à l'économie québécoise des recettes du conglomérat Québecor dont il est l'actionnaire de contrôle.
Pour développer l'économie régionale et créer des emplois hors des grands centres, M. Péladeau s'est engagé à intégrer dans une politique industrielle le concept de convergence qui a fait le succès des entreprises médiatiques de Québecor grâce au partage de contenus.

«Je pense l'avoir réalisé quand j'étais dirigeant d'entreprise, a-t-il dit. Il y en a qui l'ont critiqué, c'était la politique de la convergence. Mais qu'est-ce que c'est, la convergence? La convergence, c'est de mettre en place les différents éléments dans une intégration qui va être efficace pour chacun des éléments qui fait partie de l'ensemble.»

M. Péladeau a esquissé son plan de convergence en s'appuyant sur les ressources dont dispose le Québec.

«C'est vrai que nous avons tous ces éléments au Québec, que ce soit le minerai, que ce soit la matière grise, que ce soit notre volonté de développer un chantier planétaire pour nous projeter encore une fois au niveau international, a-t-il dit. Tout ce qui est nécessaire, nous l'avons.»

M. Péladeau, favori dans la course, a fait cette proposition lors du quatrième débat organisé par le PQ, dont le thème était la culture et le développement régional.

Pour la première fois depuis le début de la campagne, en février, le débat s'est tenu sans Bernard Drainville, qui s'est rallié entretemps à M. Péladeau.

L'événement a été l'occasion de constater que la lutte pour la deuxième place se corse, avec une guerre de chiffres opposant Martine Ouellet à Alexandre Cloutier.

M. Péladeau et un autre candidat, Pierre Céré, ont quant à eux limité leurs commentaires concernant un accrochage rapporté dans un reportage publié récemment.

Lors d'un point de presse qui a suivi la joute, M. Céré n'a pas nié l'événement, mais il a refusé de répéter les propos de M. Péladeau, qu'il a pourtant cités au magazine «Maclean's».

M. Céré, qui s'était déjà plaint des mises en garde qu'il avait reçues après avoir évoqué les risques de conflits d'intérêts de M. Péladeau avec Québecor, a affirmé qu'il ne s'était pas senti intimidé ou menacé par les propos du favori.

«Je n'ai pas peur», a-t-il dit.

En février, en marge d'un conseil national, M. Céré avait affirmé qu'avec les médias de Québecor, M. Péladeau était en position d'acheter son élection à la tête du PQ. Il l'avait notamment qualifié de «Citizen Péladeau», en référence au film «Citizen Kane».

Selon «Maclean's», M. Céré a soutenu que M. Péladeau l'a ensuite invectivé, lui disant: «Mon tabarnac, je vais t'acheter. Combien tu coûtes? Tu vas faire partir plein d'entreprises du Québec.»

M. Péladeau n'a pas nié les propos, mais il a soutenu que le magazine rapportait les propos de M. Céré.

«Il n'y a pas de citation là-dedans, c'est sa citation à lui», a-t-il dit.

En rencontrant à son tour les journalistes, Mme Ouellet a accusé M. Cloutier d'utiliser des stratégies de «vieille politique» avec la publication, juste avant le débat, d'un sondage qui le place en deuxième place derrière Pierre Karl Péladeau.

En terminant cette quatrième joute officielle des prétendants à la succession de Pauline Marois, Mme Ouellet a parodié le slogan de campagne de M. Cloutier pour exprimer sa déception.

«Les Québécois veulent autre chose que de la vieille politique et franchement, pour vous dire, pour quelqu'un dont le slogan c'est "Maintenant autrement", je trouve des fois ça a l'air de "Maintenant comme avant", a-t-elle dit. Je trouve que ce ne sont pas les bonnes stratégies.»

La lutte pour la deuxième place s'est corsée, dimanche, quand M. Cloutier a envoyé aux journalistes assistant au débat un sondage qui place Mme Ouellet au troisième rang.

L'équipe de Mme Ouellet a aussitôt riposté en publiant des chiffres de son pointage qui la situent derrière le favori et placent M. Cloutier en troisième position.

M. Cloutier, qui s'est présenté dimanche comme le candidat du rassemblement, a insisté sur la plus grande rigueur de son sondage face aux chiffres de Mme Ouellet.

«Ce n'est pas un truc rédigé sur le coin d'une table, c'est une firme professionnelle qui a fait la bonne pondération», a-t-il dit.

Durant le débat, M. Péladeau a insisté à de nombreuses reprises sur les initiatives de Québecor en matière de développement économique et culturel dans les régions.

Le candidat a rappelé le soutien financier de l'entreprise aux régions, dont un festival de Rimouski, ainsi que par l'intermédiaire de l'émission «Star Académie» de TVA.

«J'ai toujours été au coeur du développement et du rayonnement de la culture et j'en suis très fier», a-t-il dit.

M. Péladeau s'est engagé à inclure dans la constitution d'un Québec indépendant des dispositions qui définissent le pouvoir de développement économique des régions et leur financement.

M. Cloutier, qui a mis de l'avant ses nombreux appuis d'artistes du théâtre ou de la chanson, a souligné de son côté que le secteur culture génère plus d'activité économique que les secteurs des mines, du gaz et du pétrole réunis.

«Y a-t-il mieux que les artistes pour nous faire vibrer, pour venir chercher en nous l'émotion? a-t-il demandé. Et c'est avec eux qu'on doit construire le projet de pays. On va donc non seulement les soutenir, mais on doit soutenir toute la diversité qui se fait, pas juste à Québec ou Montréal, mais sur l'ensemble du territoire.»

Pierre Céré a accusé les libéraux d'avoir saboté l'économie régionale avec l'abolition des centres locaux de développement et les conférences régionales des élus, tandis qu'un ministre dépense 278 000 $ en rénovations.

«C'est écoeurant ce qu'ils sont en train de faire, a-t-il dit. Pendant ce temps-là, vous avez un ministre, celui qui est à Rivière-du-Loup, Jean D'Amours, qui aménage son bureau à grands frais. C'est fantastique l'austérité, ce n'est pas pour tout le monde.»

Mme Ouellet a insisté sur l'importance de l'indépendance parce que selon elle, Ottawa n'a pas la sensibilité pour la développer sur la scène internationale, à la lumière d'une controverse impliquant l'oeuvre d'un peintre québécois affichée au ministère des Affaires étrangères.

«Quand on a un gouvernement à Ottawa qui remplace les toiles d'Alfred Pellan par des photos de la reine Élizabeth, c'est assez évident que le gouvernement fédéral ne croit pas tellement à la culture et qu'il n'y a pas de vision de la culture», a-t-elle dit.

jeudi, avril 30, 2015

Péladeau veut que Québec joue dans la cour des grandes capitales

http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/politique/

Publié le 30 avril 2015 à 05h00 | Mis à jour à 07h52
Julie Snyder accompagnait Pierre Karl Péladeau, mercredi soir,... (Le Soleil, Yan Doublet)
LE SOLEIL, YAN DOUBLET

Julie Snyder accompagnait Pierre Karl Péladeau, mercredi soir, lors d'une assemblée militante tenue à Québec.


<p>David Rémillard</p>
DAVID RÉMILLARD
Le Soleil
(Québec) Pierre Karl Péladeau rêve de voir Québec aux côtés des grandes capitales mondiales que sont Paris, Londres, Washington ou Tokyo. «J'ai beaucoup d'ambition pour Québec», a-t-il déclaré mercredi lors d'une assemblée militante tenue au Collège Saint-Charles-Garnier.
À l'aube de deux partielles dans la région de Québec dans les circonscriptions de Chauveau et Jean-Talon, le député de Saint-Jérôme a visiblement amorcé une opération charme dans la capitale, mercredi soir.
«Je veux en faire la capitale d'un État indépendant aux côtés de Washington, Londres ou Tokyo. Québec a sa place parmi ces villes», a déclaré en substance le candidat à la chefferie du PQ devant une salle comble et conquise d'avance. «La ville de Québec est fière, ambitieuse, elle carbure au succès», a-t-il ensuite énuméré. «Quand j'étais en affaires, j'ai vu cela. J'ai fait confiance aux gens de Québec et je continuerai à le faire comme futur chef du Parti québécois.»
Ce discours survient alors que le PQ a rarement fait aussi pâle figure dans la région, et encore moins dans les circonscriptions dans lesquelles se dérouleront les élections partielles.
Mais M. Péladeau tout comme nombre de militants qui se sont exprimés mercredi soir veulent renverser la vapeur. L'actionnaire majoritaire de Québecor a notamment affirmé son appui inconditionnel à Clément Laberge, qui sera fait candidat du PQ dans Jean-Talon, un château fort libéral. «Clément, tu peux compter sur nous», a lancé M. Péladeau.
L'équipe de M. Péladeau a d'ailleurs confirmé au Soleil que ce dernier prendrait le temps de soutenir les candidats péquistes dans la région de Québec lors des élections, qui pourraient bien chevaucher en partie la course à la chefferie du PQ si elles sont déclenchées d'ici mercredi prochain, tel qu'anticipé par les partis d'opposition.
Présence de Mario Bédard

Ancien militant du PQ dans les années 90, Mario Bédard, fondateur de J'ai ma place, croit que Pierre Karl Péladeau pourrait aider les péquistes à regagner du terrain dans la région de Québec, après des années d'insuccès, à l'exception de l'indélogeable Agnès Maltais, dans Taschereau.
M. Bédard était présent mercredi soir à l'assemblée militante en appui à Pierre Karl Péladeau. Interrogé par Le Soleil, le fondateur de J'ai ma place - devenu Première place sous Québecor - croit que M. Péladeau aurait un impact positif pour le PQ à Québec.
«Pierre Karl s'est fait beaucoup d'amis quand il a signé le contrat [de gestion de l'amphithéâtre] avec la Ville de Québec», a-t-il rappelé. «Pierre Karl est un homme d'affaires, je pense qu'après sa victoire à la direction, il peut rallier les gens de Québec. Il ne peut pas faire pire que ce qui s'est fait jusqu'à maintenant.»
D'un point de vue plus personnel, M. Bédard a souligné qu'il se «reconnaît assez bien dans le discours de Pierre Karl, dans ses idées, en plus d'être un ami». «Il a ravivé ma flamme un peu pour la souveraineté», a conclu celui qui a délaissé la partisanerie depuis une dizaine d'années.

Main tendue aux syndicats

Faisant le bilan de ses appuis depuis le début de la campagne à la chefferie du Parti québécois (PQ) - dont 6 anciens ministres et 15 députés -, Pierre Karl Péladeau a jeté les bases d'un nouveau pont avec les mouvements syndicaux.
«Je suis heureux de compter sur le soutien de plusieurs personnalités provenant du milieu syndical. Je sais qu'il y a des dialogues à construire là aussi», a-t-il déclaré, engendrant les applaudissements du parterre de militants. M. Péladeau, actionnaire majoritaire de Québecor, est l'objet d'attaques soutenues de ses opposants pour son passé à titre de président d'entreprise.
Le député de Saint-Jérôme traîne derrière lui pas moins de 14 conflits de travail à la tête de Québecor, dont le très connu lock-out au Journal de Montréal. M. Péladeau n'a pas commenté davantage la question par la suite. 

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lundi, avril 06, 2015

Péladeau franchit le cap des 10 000 nouveaux appuis

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Pierre-Karl Péladeau lors de son passage à l'émission Première Heure
Photo :  Radio-Canada / André-Anne Paré
Pierre-Karl Péladeau lors de son passage à l'émission Première Heure 
L'équipe de Pierre Karl Péladeau a dévoilé en exclusivité à Radio-Canada avoir franchi le cap des 10 000 adhésions ou renouvellements de membres. Les autres équipes sont aussi très actives sur le terrain, mais tout indique que le Parti québécois (PQ) ne parviendra pas à recruter autant de membres que lors de la dernière course à la direction du parti en 2005.
Un texte de Hugo LavalléeTwitterCourriel
À la sortie d'une station de métro de Montréal, l'équipe Pierre Karl Péladeau a sorti son arme de persuasion massive il y a quelques jours : Julie Snyder, la future épouse de Pierre Karl Péladeau, sollicite, en personne, les passants pour qu'ils adhèrent au Parti québécois. L'accueil est bon. En 30 minutes, elle réussit à recruter quatre nouveaux membres.
L'équipe PKP affirme avoir franchi le cap des 10 000 adhésions ou renouvellements depuis le lancement de sa campagne, ce qui la placerait, selon elle, au premier rang pour le recrutement de nouveaux membres.
« Là où ça compte, c'est sur le membership. Et c'est là qu'on considère qu'on est là où on voulait être, c'est-à-dire qu'on a beaucoup d'adhésions, beaucoup de nouveaux membres, on est en première position là-dessus. Mais on ne s'assoit pas là-dessus, la campagne n'est pas terminée », expose le président de la campagne de financement de Pierre Karl Péladeau, le député Pascal Bérubé.
Il est toutefois impossible toutefois de confirmer ces affirmations de manière indépendante. Le PQ refuse de commenter, et les autres équipes se montrent très réticentes à dévoiler leurs chiffres. Les clans de Martine Ouellet et d'Alexandre Cloutier soutiennent néanmoins être en plein blitz de vente de cartes de membre. Ils refusent de concéder la première place au favori de la course.
« On sent vraiment des adhésions très, très importantes, un effet boule de neige je vous dirais depuis quelques semaines assurément », soutien Véronique Hivon, qui est responsable du Plan de préparation de l'indépendance pour le clan Cloutier.
Bernard Drainville et Pierre Céré recrutent aussi de nouveaux adhérents, mais ils préfèrent surtout convaincre ceux qui sont déjà membres du parti.
Moins de membres qu'en 2005
Quoi qu'il en soit, le Parti québécois ne terminera pas la course avec 140 000 membres, comme ce fut le cas en 2005, lors de la victoire d'André Boisclair. Des sources affirment qu'au rythme où les cartes se vendent, le parti terminera la course avec au plus 70 000 membres en règle.
« Les gens ont l'impression que c'est contraignant être membre d'une formation politique. Alors, les gens n'osent pas trop, ils ont peur que cette information-là soit publique », explique Pascal Bérubé.
Le Parti québécois qui comptait sur sa course à la direction pour revigorer son membership devra donc se rabattre sur une nouvelle stratégie. Mince consolation pour le parti : le nombre d'adhésions plus faible que prévu plus permettra de réduire les coûts liés à l'organisation du vote.
Les candidats à la direction du Parti québécois ont jusqu'au 15 avril pour recruter de nouveaux membres qui seront habilités à voter pour le nouveau chef en mai.