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jeudi, juin 02, 2016

Couillard donne de nouvelles responsabilités à Poëti


http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

PUBLIÉ LE MERCREDI 1 JUIN 2016 À 20 H 45
L'ancien ministre des Transports Robert Poëti et le premier ministre du Québec Philippe Couillard
L'ancien ministre des Transports Robert Poëti et
le premier ministre du Québec Philippe Couillard 
 
PHOTO : JACQUES BOISSINOT
Le gouvernement Couillard s'apprête à donner de nouvelles responsabilités à l'ancien ministre des Transports du Québec Robert Poëti. Le député libéral de Marguerite-Bougeoys pilotera un groupe de travail pour aider les jeunes entrepreneurs à mieux accéder aux marchés publics.
Le groupe que M. Poëti présidera sera formé de plusieurs députés et aura pour mission d'aider les jeunes entrepreneurs à accéder aux marchés publics, selon le PDG du Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec, Monsef Derraji.
« C'est un groupe de travail, si j'ai bien compris, loin de la bureaucratie actuelle, chapeauté par des députés, pour trouver des solutions. Comment permettre à de jeunes entrepreneurs de bénéficier du marché du gouvernement, donc du marché des contrats. M. Couillard nous a promis qu'il y aura un groupe de travail où il y a de jeunes députés, sensibles à cette question. Et ce groupe de travail sera présidé par M. Poëti », a exposé M. Derraji.
De ministre à député
Robert Poëti a été ministre des Transports du Québec de 2014 à 2016 avant d’être écarté de ce ministère et exclu du nouveau Conseil des ministres formé en janvier dernier. Il a été remplacé par Jacques Daoust.
Or, depuis quelques jours, le député fait les manchettes en lien avec son ancien poste, alors que des allégations d’« irrégularités » au ministère des Transports placent le gouvernement sur la sellette.
Dans une lettre rendue publique, écrite par M. Poëti à l’attention de son successeur, trois mois après avoir perdu son poste, le ministre déchu témoignait de son impatience face au fait qu'« aucune requête provenant du cabinet, ou du nouveau ministre, pour faire une transition ou, minimalement, pour s'informer des dossiers qui étaient en cours ou sur le point d'être traités n'a été signifiée ».
À l’époque où il était ministre, M. Poëti avait embauché une ex-enquêteuse de l’UPAC, Annie Trudel, pour s’assurer de l’intégrité du ministère, de ses employés et de ses processus, et pour s'assurer de la conformité des attributions de contrats. Or, Mme Trudel a démissionné du ministère dirigé désormais par Jacques Daoust en critiquant le manque de collaboration du nouveau cabinet. La lettre de démission d’Annie Trudel a été publiée dans les médias.
À l’Assemblée nationale, l'opposition a laissé entendre ces derniers jours que le ministre Poëti avait été démis de ses fonctions en janvier pour étouffer ces affaires, ce que le premier ministre Philippe Couillard et Robert Poëti ont tous deux démenti.

samedi, mars 19, 2016

Couillard doit s'expliquer sur le financement de son parti, dit Péladeau

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

Publié le 18 mars 2016 à 16h57 | Mis à jour le 18 mars 2016 à 16h57
Le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau... (Photo d'archives PC)
Le chef du Parti québécois, Pierre Karl PéladeauPHOTO D'ARCHIVES PC

STÉPHANIE MARIN
La Presse Canadienne
Après la frappe de l'UPAC de jeudi, le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, estime que le premier ministre libéral Philippe Couillard doit s'expliquer sur les méthodes de financement de son parti.
Jeudi, l'Unité permanente anticorruption (UPAC) a arrêté sept personnes, dont l'ancienne vice-première ministre libérale Nathalie Normandeau et son chef de cabinet Bruno Lortie, ainsi que Marc-Yvan Côté, un ancien ministre libéral. Ils ont été accusés notamment de corruption, de fraude envers le gouvernement et d'abus de confiance dans le cadre d'un stratagème de financement politique illégal et d'octroi de contrats publics.
M. Péladeau n'avait pas commenté jeudi l'opération de l'UPAC.
Il a déclaré vendredi, alors qu'il se trouvait à Bécancour, qu'une association s'est faite au cours des années entre les firmes de génie et le monde politique et qu'un bon ménage est nécessaire.
« On ne peut pas faire autrement que saluer ce qui s'est produit hier (jeudi) parce que c'est la première étape d'un jalon important », a-t-il dit.
Mais il veut plus.
« C'est la responsabilité du premier ministre de s'expliquer sur les méthodes de financement du parti politique auquel il appartient depuis 2003, et même peut-être davantage », a-t-il lancé.
Le PQ aussi éclaboussé par l'UPAQ
Se faisant mettre sous le nez que le Parti québécois a aussi été éclaboussé par l'UPAC, qui a notamment arrêté Ernest Murray, l'ex-attaché politique au bureau de circonscription de Charlevoix de Pauline Marois, M. Péladeau a rétorqué que cela n'avait aucune commune mesure avec les personnes influentes du Parti libéral qui ont supposément été impliquées dans le système illégal de financement politique avec la firme de génie-conseil Roche.
« Est-ce que vous vous souvenez dans l'histoire d'un vice-premier ministre ou d'une vice-première ministre (du Parti québécois) qui a été accusé pour complot pour fraude, pour abus de confiance avec son chef de cabinet? », a-t-il demandé.
Quant à savoir si d'autres arrestations sont possibles, le chef péquiste a été prudent, disant préférer attendre de voir le résultat des procédures judiciaires amorcées.
Mais il a dit craindre que toute la lumière ne puisse être faite sur la corruption si le gouvernement libéral continue à faire des compressions comme celles effectuées dans le budget provincial déposé jeudi, citant notamment la réduction du financement accordé au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).
Jeudi, des députés du Parti québécois avaient demandé au premier ministre de prendre la responsabilité pour les gestes commis par des représentants du Parti libéral du Québec dont il est chef.
M. Couillard avait alors déclaré que ces arrestations de l'UPAC témoignent d'une « autre époque » et que le parti qu'il dirige actuellement a une pratique exemplaire en matière de financement politique.

jeudi, mars 03, 2016

Bombardier : Péladeau somme à nouveau Couillard de renégocier l'entente

Publié le 03 mars 2016 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Même s'il a rencontré la direction de Bombardier... (PHOTO FRANCOIS ROY, LA PRESSE)
Même s'il a rencontré la direction de Bombardier pendant une heure et demie lundi, le chef péquiste n'a pas modifié sa position.
PHOTO FRANCOIS ROY, LA PRESSE
Le chef du Parti québécois Pierre Karl Péladeau ne lâche pas le morceau et dénonce dans une lettre ouverte publiée par La Presse l'entente de 1,3 milliard entre le gouvernement Couillard et Bombardier pour renflouer les coffres du constructeur de la C Series.
Selon le leader péquiste, cette entente doit être renégociée, puisqu'elle fait assumer aux Québécois « tous les risques inhérents à l'avenir » du dispendieux programme d'avions.
Pierre Karl Péladeau demande ainsi au gouvernement libéral d'obtenir une série de garanties de la part de la multinationale québécoise, dont un plancher d'emploi. « [M. Couillard doit] exiger la protection des 15 000 emplois au Québec comme une condition sine qua non en retour de l'aide de 1,3 milliard de dollars », écrit-il, en rappelant la suppression de 2400 emplois annoncée il y a deux semaines.
« Aucune garantie n'est donnée par l'entreprise quant au maintien des emplois au Québec. Aucun engagement n'est pris auprès du réseau de fournisseurs et de sous-traitants québécois ».
- Pierre Karl Péladeau
Même s'il a rencontré la direction de Bombardier pendant une heure et demie lundi, le chef péquiste n'a pas modifié sa position des derniers jours.
En plus des garanties de maintien d'emplois, le Parti québécois réclame que le gouvernement Couillard « oblige Bombardier à maintenir la présence, au Québec, d'un siège social décisionnel et l'approvisionnement en biens et en services auprès de fournisseurs et de sous-traitants locaux ». Pierre Karl Péladeau demande également que Daniel Johnson, ex-premier ministre et proche conseiller de Philippe Couillard, ne soit pas le président du C.A. de la société en commandite créée par l'entente. M. Johnson est administrateur chez Bombardier depuis 1999.
MÊME EXIGENCE DE LA CAQ
La position de Pierre Karl Péladeau dans ce dossier rejoint celle du chef de la Coalition avenir Québec (CAQ) François Legault. Dans une lettre ouverte publiée hier dans La Presse, le chef caquiste déplorait l'absence de garanties obtenues par Québec concernant le maintien des emplois de Bombarder et du siège social au Québec. Il appelait ainsi Québec à renégocier l'entente conclue en octobre dernier avec Bombardier.
Cette injection de 1 milliard US du gouvernement provincial dans Bombardier était une bouffée d'air frais pour le géant québécois. En vertu de l'entente, Québec a mis la main sur 49,5 % (contre 50,5 % pour Bombardier) d'une société en commandite dans laquelle se trouvent tous les actifs du programme de la C Series.
Cette nouvelle gamme d'avions qui tente de percer le puissant duopole Boeing-Airbus a coûté des milliards de dollars de plus que prévu. Ainsi, pour mener à bien le développement des avions, Bombardier a absolument besoin de davantage de liquidités. C'est pourquoi l'entreprise espère toujours que le gouvernement Trudeau débloquera également des fonds pour financer la C Series dans son budget, prévu à la fin du mois.

À DÉCOUVRIR SUR LAPRESSE.CA

lundi, février 15, 2016

Pétrolia réagira aux propos de Couillard sur Anticosti

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/

Les installations de Pétrolia sur l'île d'Anticosti
Les installations de Pétrolia sur l'île d'Anticosti  Photo :  Radio-Canada

La compagnie Petrolia fera le point cet après-midi sur le dossier de l'exploration des hydrocarbures sur l'île d'Antiscosti, au sujet duquel le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, ne cache plus son opposition depuis plus de deux mois.
Selon nos informations, la pétrolière n'entend pas annoncer une poursuite contre Québec, une manœuvre qui serait prématurée dans la mesure où le contrat qui la lie au gouvernement n'a pas été formellement annulé.
Le contrat prévoit jusqu'à nouvel ordre que trois tests de fracturation hydraulique auront lieu cet été sur l'île pour déterminer comment le pétrole et le gaz naturel qui s'y trouvent pourraient être extraits du sol.
Ces tests requièrent cependant l'obtention d'un certificat environnemental. Pétrolia a déposé des documents pour obtenir cette autorisation, mais Québec n'a pas encore donné sa réponse.
La semaine dernière, M. Couillard a expliqué que les fonctionnaires impliqués dans le dossier devront tenir compte de ses récentes déclarations dans l'analyse qu'ils feront des impacts environnementaux. « Ils feront ce qu'on leur dira », a-t-il dit dans un point de presse.
Québec est actionnaire du projet d'exploration et d'exploitation gazière et pétrolière sur Anticosti à 35 %, par l'intermédiaire de Ressources Québec. Pétrolia, Corridor Ressources et Saint-Aubin détiennent chacune 21,7 % des parts.
Couillard les multiplie les déclarations contre le projet
Depuis le mois de novembre, Philippe Couillard ne rate pas une occasion de faire savoir que le projet d'exploration lui déplaît.
« Je n'ai jamais pris la décision d'investir à Anticosti », a-t-il plaidé, fin novembre, à l'émission Les Coulisses du pouvoir. « J'ai été pris avec le bébé quand je suis arrivé au gouvernement. Je ne l'aurais pas fait parce que je suis préoccupé par un milieu naturel de cette qualité-là. »
Environ une semaine plus tard, il a répété ces propos depuis la conférence internationale sur le climat de Paris.
« Je n'ai aucun enthousiasme pour les hydrocarbures », avait-il dit. « Je pense qu'ils [les représentants entreprises pétrolières québécoises] doivent décoder que je n'ai pas d'enthousiasme pour développer les hydrocarbures au Québec. L'avenir du Québec ne repose pas sur les hydrocarbures. Absolument pas. »
Le PDG de Pétrolia, Alexandre Gagnon, disait alors avoir compris que le gouvernement Couillard allait « respecter les ententes sur le programme d'exploration des hydrocarbures » ce qui constituait une « bonne nouvelle ». Il déplorait tout de même que le premier ministre fasse « de la politique sur le dos de ce projet à Paris.
Deux jours plus tard, M. Couillard en a néanmoins remis. « Le seuil à partir duquel ce projet [Anticosti] deviendrait acceptable est excessivement élevé », a-t-il dit. « L'avenir du Québec, c'est pas là qu'on va le trouver ».
Pétrolia critique des propos « hautement préjudiciables »
En entrevue à Radio-Canada le 21 décembre, Philippe Couillard a souligné les risques de procéder à des forages avec fracturation hydraulique sur Anticosti.
« Est-ce que vous connaissez un exemple de fracturation hydraulique sur une île dans un golfe comme le golfe du Saint-Laurent? Moi, je n'en connais pas. Le moment de rencontre et de vérité approche », a-t-il affirmé.
Dans un communiqué publié ce même jour, Pétrolia a fait savoir « qu'elle entend respecter et faire respecter intégralement les ententes qui la lient à ses partenaires et qu'elle s'attend à ce que le gouvernement du Québec fasse preuve du même respect à l'égard des contrats conclus et de ses engagements. »
« Contrairement à ce qui a été dit par le premier ministre, il n'y a rien dans les ententes qui donne au gouvernement du Québec le droit de se retirer ou de se soustraire à ses obligations », a souligné la compagnie.
« Les déclarations publiques du gouvernement à l'effet qu'il n'entend pas respecter ses engagements contractuels sont sérieuses et hautement préjudiciables » ajoutait la compagnie. « Ces déclarations sont également irréconciliables avec les résultats très favorables obtenus à ce jour dans le cadre du programme d'exploration. »
Le PQ et la CAQ tombent sur Couillard à bras raccourcis
Il y a dix jours, le ministre des Ressources naturelles, Pierre Arcand, est allé dans le même sens que son premier ministre, en soulignant que l'exploitation du pétrole devrait se faire sur une période beaucoup trop longue - 75 ans - pour être profitable tant sur les plans économique qu'environnemental.
« L'accroissement de la production se produirait en 2040, alors qu'en 2050, on doit réduire nos gaz à effet de serre de 80 %. Est-ce que vous pensez que ça peut avoir beaucoup de sens? » a-t-il lancé à des journalistes.
Les chefs du Parti québécois et de la Coalition avenir Québec reprochent pour leur part au gouvernement Couillard de vouloir briser le contrat d'exploration pétrolière sur Anticosti.
« Ce même gouvernement qui prétend être le parti de l'économie veut renier sa signature et pousser les investisseurs vers la sortie », a soutenu le chef péquiste Pierre Karl Péladeau la semaine dernière. Selon lui, les Québécois devront assumer une pénalité de 200 millions de dollars si le contrat est annulé.
Le chef de la CAQ, François Legault, a pour sa part accusé le gouvernement d'être « irresponsable » en refusant d'aller au bout de l'exercice de fracturation hydraulique avant de prendre sa décision sur l'exploitation pétrolière. Il prévient lui aussi que les Québécois devront payer une pénalité en cas d'annulation du contrat.

samedi, décembre 05, 2015

Couillard se dissocie du projet pétrolier sur Anticosti

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/

Mise à jour le samedi 5 décembre 2015 à 7 h 38 HNE  La Presse Canadienne
Exploration pétrolière à Anticosti
Exploration pétrolière à Anticosti

Philippe Couillard tente de clouer le cercueil du projet d'exploitation des hydrocarbures sur l'île d'Anticosti.
À la conférence sur les changements climatiques à Paris, la COP21, samedi, le premier ministre a condamné le projet et s'en est vigoureusement dissocié, même si des entreprises sont actuellement en phase d'exploration des ressources sur l'île du fleuve Saint-Laurent. Ce projet pourrait rapporter une manne possible de 650 millions par an pour l'État pendant 75 ans.
« S'il vous plaît, arrêtez de dire que je suis le promoteur d'Anticosti, cela fait plusieurs fois que je dis que ce n'est pas mon projet, je suis tanné », a-t-il lancé dans une conférence de presse, sur un ton irrité.
Il répondait à une question d'une journaliste sur la cohérence de son gouvernement, qui vante sur la scène internationale ses efforts en matière d'environnement, tout en laissant des projets économiques liés aux hydrocarbures suivre leur cours.
Il a rappelé que le projet d'exploitation des hydrocarbures à Anticosti avait été lancé par le précédent gouvernement péquiste de Pauline Marois.
« J'aurais préféré ne pas trouver ce projet sur mon bureau » à son arrivée au pouvoir en avril 2014, a-t-il ajouté.
À l'industrie québécoise naissante des hydrocarbures, il a lancé un message sans équivoque: elle ne pourra compter sur lui pour l'encourager.
« Je n'ai aucun enthousiasme pour les hydrocarbures, a-t-il répété. [...] J'espère qu'il n'y a plus d'ambiguïté sur cette question-là. Je pense qu'ils (les représentants entreprises pétrolières québécoises) doivent décoder que je n'ai pas d'enthousiasme pour développer les hydrocarbures au Québec. L'avenir du Québec ne repose pas sur les hydrocarbures. Absolument pas. »
Selon lui, le Québec ferait mieux d'investir dans ses autres atouts, les énergies renouvelables, l'hydro-électricité, l'eau douce, les véhicules électriques.
Toutefois, il a ajouté que le gouvernement était lié par des contrats et s'exposait à des pénalités s'il ne respectait pas ses obligations dans les démarches des entreprises déjà en cours.
Les plus récentes études du gouvernement Couillard publiées en octobre révèlent que l'île recèle surtout des réserves de gaz naturel, et non de pétrole. Ainsi, le potentiel serait formé à 78 % de gaz et à 22 % de pétrole.
L'exploitation annuelle de ces deux ressources pourrait ajouter 2 milliards de dollars au produit intérieur brut (PIB) du Québec. Les redevances pour l'État pourraient atteindre 650 millions de dollars par an pendant 75 ans.
Les documents rendus publics sont une synthèse de l'état des connaissances acquises dans le cadre des travaux liés aux études environnementales stratégiques. Parmi les divers scénarios étudiés, on évoque jusqu'à 6800 puits qui couvriraient le tiers de la superficie de l'île.
Des consultations publiques suivront en novembre et le gouvernement devrait trancher en 2016.
Le ministre de l'Environnement, David Heurtel, avait déjà indiqué qu'il fallait vraiment évaluer l'ensemble des impacts sur 50 à 75 ans, soit la durée de vie du projet d'exploitation. Étant donné que le Québec s'est engagé à réduire de 80 à 95 % ses émissions en 2050, « ça pose des questions très sérieuses sur nos choix énergétiques », avait-il indiqué.

lundi, novembre 30, 2015

Couillard admet que l'argent versé en trop aux médecins n'est pas récupérable

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 29 novembre 2015 à 13h48. Modifié par 98,5 Sports à 17h33.
Couillard admet que l'argent versé en trop aux médecins n'est pas récupérable
PARIS - Philippe Couillard admet que l'argent versé en trop aux médecins - un montant qui frise le demi-milliard $ - ne sera pas récupérable.
Comme les sommes ont été déboursées pour des services donnés aux patients, on ne peut pas «défaire» ces services pour rembourser le contribuable, a avancé le premier ministre québécois lors d'un point de presse en marge de la conférence de Paris, dimanche.

Dans son rapport déposé vendredi, la vérificatrice générale du Québec Guylaine Leclerc a soutenu que Québec avait perdu le contrôle des coûts reliés à la rémunération des médecins, parce qu'il a sous-évalué la facture de leurs honoraires. Résultat: un total de 416,7 millions $ de plus a été versé aux omnipraticiens et médecins spécialistes.

Cet argent-là restera dans les poches des médecins. M. Couillard note toutefois que le ministre de la Santé Gaétan Barrette se penche sur les façons de rectifier le tir, afin que la situation ne se répète pas dans les prochaines années.

«On va essayer de rétablir ce qui est possible pour l'avenir. Ce qui est déjà engagé, si c'était dépensé de façon artificielle, on pourrait en discuter, mais chaque dollar a été lié à un service rendu à un patient», a expliqué M. Couillard.

En 2010, les augmentations salariales consenties par Québec s'élevaient à 25 pour cent sur huit ans.

CPE

Dans son point de presse, M. Couillard a également commenté les coupes de 120 millions $ supplémentaires que son gouvernement envisage imposer aux réseaux des garderies subventionnées. Selon lui, il est «caricatural» de prétendre que ces coupes auront un impact sur les services aux enfants ou la qualité de la nourriture offerte.

«Il n'y a absolument aucune justification de couper soit dans la nourriture soit dans les services. La seule chose qu'on demande au réseau public, que ce soit l'éducation ou la santé, c'est de prendre les meilleurs exemples, d'offrir les meilleurs services possibles au meilleur coût possible, et d'essayer de voir si on peut les étendre au reste des réseaux», a-t-il rétorqué.

Le gouvernement libéral veut que l'ensemble des garderies prenne exemple sur le «tiers performant».

Certains CPE seront-ils pénalisés? «Ceux qui vont moins bien gérer, peut-être. Mais c'est leur rôle de gérer aussi bien et même mieux que leurs voisins et d'avoir une saine émulation et construire des objectifs ensemble», a soutenu M. Couillard.

Ces nouvelles compressions s'ajoutent aux coupes de 174 millions $ imposées lors des deux dernières années.

Les centres de la petite enfance (CPE) et les garderies privées subventionnées craignent désormais pour la survie du réseau. Ils avancent que des mises à pied seront inévitables, dans un tel contexte.

dimanche, novembre 29, 2015

Trudeau et Couillard se rendent au Bataclan de Paris

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 29 novembre 2015 à 07h28. Modifié par 98,5 fm à 07h43.
Trudeau et Couillard se rendent au Bataclan de Paris
Le premier ministre Justin Trudeau devant le Bataclan, à Paris./Photo: PC, Adrian Wyld
PARIS - Les premiers ministres Justin Trudeau et Philippe Couillard ont rendu hommage dimanche aux victimes des attaques terroristes qui ont fait 130 morts à Paris, en allant déposer des fleurs devant la salle de spectacle du Bataclan.
Ils étaient accompagnés de quelques artistes du Québec, dont l'imitatrice Véronic Dicaire, qui a chanté «Quand les hommes vivront d'amour», devant les milliers de fleurs, de messages et de photos laissés par les passants. Sa voix a été rejointe par celles de MM. Trudeau et Couillard, qui ont eux aussi murmurés l'émouvante chanson composée par Raymond Lévesque.

Parmi les 130 victimes des attaques dans la capitale française, 90 ont péri au Bataclan.

M.Trudeau a ensuite pris le chemin de l'Élysée, où il a rencontré le président français François Hollande. Il doit plus tard s'entretenir le premier ministre indien Narendra Modi.

Samedi, le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, a évoqué un «état de guerre» pour parler de la menace terroriste qui plane sur les démocraties. Après la cérémonie au Bataclan, M. Couillard rencontrera des jeunes québécois qui ont participé à la Conférence des jeunes.

D'autres dignitaires canadiens étaient sur place devant le Bataclan pour cette initiative du gouvernement du Québec, dont le maire de Montréal Denis Coderre. Quatre autres premiers ministres provinciaux se rendront également au Bataclan au cours de la journée pour se recueillir, dont celles de l'Ontario, Kathleen Wynne, de l'Alberta, Rachel Notley, de la Colombie-Britannique, Christy Clark, et celui de la Saskatchewan, Brad Wall.

Tous sont à Paris dans le cadre des négociations de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui s'ouvre officiellement en soirée.

mercredi, novembre 18, 2015

Réfugiés syriens: Couillard refuse de presser Ottawa

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Réfugiés syriens: Couillard refuse de presser Ottawa
Philippe Couillard.Photo Simon Clark / Agence QMI

Geneviève Lajoie

Dernière mise à jour: 17-11-2015 | 15h15
QUÉBEC - Le gouvernement Couillard refuse de faire pression sur le fédéral pour repousser l'échéancier d'accueil des réfugiés syriens.
Contredisant deux de ses ministres, Philippe Couillard a plaidé mardi en faveur d'un accueil accéléré des migrants.
Les ministres Kathleen Weil et Pierre Moreau ont qualifié «d'irréaliste» l'engagement du premier ministre canadien Justin Trudeau d'accueillir 25 000 réfugiés syriens d'ici le 1er janvier 2016.
M. Couillard a tenu mardi à recadrer le message de son gouvernement.
«Ces gens-là sont dans des camps de réfugiés, l'hiver approche, ça va être des conditions très, très difficiles pour ces familles dans les camps de réfugiés, il y a une certaine urgence à accélérer leur arrivée au pays et par la suite leur intégration dans nos sociétés», a-t-il déclaré, flanqué des deux ministres concernés.
Les libéraux n'avaient d'ailleurs pas l'intention d'appuyer une motion qui devait être déposée en après-midi par la CAQ, qui demande au fédéral de repousser l'échéancier pour l'accueil des réfugiés.
«Personne ne devrait aller dans cette direction, ce serait une erreur fondamentale», a commenté M. Couillard.

OBJECTIF «EXIGEANT»

Le premier ministre reconnaît que l'objectif que s'est fixé le gouvernement fédéral libéral est «exigeant».
«Mais quand on veut, quand il y a une volonté, quand tout le monde travaille ensemble, on peut accomplir beaucoup», a-t-il renchéri.
Il s'en remet toutefois au Canada pour expliquer comment on y parviendra.
Philippe Couillard a rappelé que son gouvernement s'est engagé au printemps dernier à accueillir 3600 réfugiés, pour lesquels les ressources sont prévues et disponibles.
«Maintenant, j'entends la cible du gouvernement fédéral de 25 000, c'est un objectif qui est exigeant, mais c'est leur objectif, c'est à eux de le mettre en place, je m'attends à ce qu'ils déposent au cours des prochains jours leur plan et qu'ils coordonnent tout cela d'abord et avant tout avec nous, avec les provinces et notamment les grandes municipalités» du pays.
Québec s'attend à ce que la facture de ces réfugiés supplémentaires soit assumée presque entièrement par le fédéral.

PAS DE COMPROMIS SUR LA SÉCURITÉ

En matinée, son ministre de la Sécurité publique, Pierre Moreau, a prévenu que l'empressement du Canada à accueillir les réfugiés syriens ne doit pas se faire au détriment de la sécurité.
«Nous n'accepterons pas un seul réfugié sur le sol québécois si nous n'avons pas la garantie que les mesures de sécurité ont été appliquées correctement, a-t-il insisté mardi. La procédure d'habilitation sécuritaire, elle est très rigoureuse, on veut s'assurer qu'elle sera aussi rigoureuse dans ce cas-là et qu'on n'obéira pas à un impératif de rapidité.»
Les migrants devront également se soumettre à un examen de santé, ajoute le ministre de la Sécurité publique. Pierre Moreau a parlé lundi à son homologue fédéral à ce sujet.
Le Québec doit accueillir 5750 migrants de la Syrie et de l'Irak. Treize municipalités à la grandeur de la province ont été identifiées pour potentiellement recevoir des migrants syriens. Les villes ciblées ne seront pas contraintes d'accueillir des réfugiés, ajoute-t-il. «On va voir comment est l'acceptation du milieu».

«NON À L'IMPROVISATION!»

«Le maire de Montréal et le maire de Québec demandent de revoir l'échéancier. Donc oui à la compassion, mais non à l'improvisation de Philippe Couillard!», a réagi le chef caquiste. S'il est d'accord pour accueillir des migrants syriens, François Legault estime qu'il faut le faire correctement.
Les péquistes partagent ce point de vue. «Il y a une volonté de donner suite à une promesse électorale qui ne m'apparaît pas appropriée dans les circonstances, parce que les outils ne sont pas mis en place [...] C'est essentiel de les accueillir dans de bonnes conditions, pour le moment, il y a plus de questions que de réponses», a signalé le chef du PQ, Pierre Karl Péladeau.
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dimanche, novembre 08, 2015

Offres salariales: Couillard fait reculer le Québec, selon Legault

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Publié par La Presse Canadienne le samedi 07 novembre 2015 à 16h50. Modifié par Léandre Drolet à 17h14.
Offres salariales: Couillard fait reculer le Québec, selon Legault
François Legault
LAVAL - Philippe Couillard fait reculer le Québec de 10, 20 ou 30 ans avec les nouvelles offres dans le secteur public.
François Legault
 
 
 
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C'est le jugement lapidaire porté par le chef caquiste François Legault, à la suite du dépôt, vendredi, de nouvelles propositions du gouvernement qui abaissent notamment le salaire d'entrée des infirmières et d'autres catégories d'emploi.

Québec s'engage notamment dans un exercice de relativité salariale et la révision des échelles. Certains employés gagneront plus, d'autres moins. En ce qui concerne les infirmières, le premier échelon salarial serait abaissé.

«Je n'en reviens pas», s'est exclamé François Legault, en marge du conseil général de son parti à Laval, samedi matin.

Il demande au premier ministre de retirer ces propositions pilotées par le président du Conseil du trésor, Martin Coiteux.

Le chef caquiste dit être favorable au principe de relativité salariale, mais soutient que le gouvernement rétablit les clauses «orphelin», qui finançaient les hausses consenties aux travailleurs qui avaient plus d'ancienneté en abaissant le salaire des nouveaux employés.

«Ce n'est pas vrai qu'on va retomber dans des problèmes d'équité entre les générations avec des clauses 'orphelin'. (...) Je pensais que cela n'existait plus au Québec. M. Couillard est en train de nous ramener à il y a 10 ans, 20 ans, 30 ans.»

L'offre présentée vendredi par le gouvernement a été aussi rejetée par les syndicats du secteur public.

Québec propose notamment une enveloppe de 550 millions $ pour la relativité salariale, qui vise à corriger des distorsions entre des catégories d'emploi.

Cette enveloppe serait versée au terme des futures conventions collectives, la cinquième année.

Selon le gouvernement, plus de 400 000 employés seraient gagnants dans cet exercice, certains plus, d'autres moins. Et selon les syndicats, au moins 18 000 travailleurs, et peut-être jusqu'à 35 000, subiraient carrément une baisse de salaires.

En ce qui a trait aux infirmières, les premiers échelons salariaux seraient inférieurs à ceux actuels, tandis que les derniers seraient rehaussés.

En outre, François Legault exige aussi que les enseignants bénéficient d'une hausse de salaires, au lieu des deux années de gel prévues dans le contrat de cinq ans proposé par le gouvernement.

«Je n'accepterai jamais qu'on gèle même pour une année le salaire des enseignants», a-t-il martelé, au nom de la priorité que doit être l'éducation selon lui.

Le président du Conseil du trésor, Martin Coiteux, s'est défendu d'imposer des clauses «orphelins» aux employés de l'État.

Les déclarations de M. Legault sont «plus que déplorables» et «tout à fait inacceptables», a-t-il dit dans un entretien téléphonique. Selon lui, une clause «orphelin» équivaut à accorder à des échelons un niveau supérieur qui n'est pas accessible aux jeunes employés.

«On ne fait pas ça du tout», a soutenu M. Coiteux.

Il admet toutefois que pour les six premières années de sa carrière, une jeune infirmière gagnerait moins qu'en vertu de l'échelle actuelle. Mais étant donné la durée de sa carrière, elle sera compensée par les hausses subséquentes de sa rémunération.

Pas moins de 95 pour cent des employés gagneront plus, et pour les 5 pour cent restants, on verra à atténuer le choc d'une baisse de salaires, a-t-il expliqué.

«Dans les quelques cas où effectivement il y aura une légère diminution, entre-temps, il y aura des augmentations liées aux paramètres, et on est capables d'établir des règles pour éviter les changements brusques, cela se fait.»

Rappelons qu'au sens reconnu par le ministère de la Justice, la clause «orphelin», ou plus exactement clause de disparité de traitement, est une clause d'une convention collective prévoyant une différence de traitement, généralement en fonction de la date d'embauche et souvent sous forme de double échelle salariale, entre salariés dont l'emploi, la formation et l'expérience sont équivalents.

mercredi, novembre 04, 2015

Couillard a rencontré les Premières Nations

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Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le mercredi 04 novembre 2015 à 07h48. Modifié à 10h34.
Couillard a rencontré les Premières Nations
Cogeco Nouvelles
(Cogeco Nouvelles) - Le premier ministre Philippe Couillard a rencontré, ce matin à Montréal les représentants de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador.
La réunion visait à faire le point sur les mesures prises par Québec à la suite des allégations d'agressions formulées par des femmes autochtones de Val-d'Or contre des policiers de la Sûreté du Québec.
Les deux parties devaient s'adresser aux médias après leur rencontre, vers 9h30, mais nous sommes toujours en attente.
Détails à suivre

samedi, octobre 31, 2015

Remaniement: Couillard évoque la fin de la session parlementaire

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Publié par La Presse Canadienne le vendredi 30 octobre 2015 à 17h20. Modifié par Léandre Drolet le samedi 31 octobre 2015
Remaniement: Couillard évoque la fin de la session parlementaire
CHICAGO - Le premier ministre Philippe Couillard a évoqué l'échéance de la session parlementaire, vendredi, relativement à un possible remaniement ministériel.
En mission à Chicago, M. Couillard a soufflé le chaud et le froid.
 
 
 
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Tout en exprimant sa satisfaction devant les engagements réalisés par son équipe, M. Couillard a déclaré qu'il est toujours en réflexion quant aux améliorations à apporter.
Le départ temporaire de la ministre de la Sécurité publique, Lise Thériault, jeudi, a relancé les rumeurs de remaniement ministériel.

En juin dernier, M. Couillard avait également affirmé qu'il était en réflexion constante sur les manières d'améliorer la performance du gouvernement.

Interrogé à ce sujet en marge d'une mission à Chicago, M. Couillard a soufflé le chaud et le froid.

«Je ne le confirme, ni ne l'écarte», a-t-il dit en point de presse.

Le premier ministre a cependant mentionné l'ajournement prochain des travaux parlementaires, au début du mois de décembre.

«Comme je vous ai déjà dit dans plusieurs points de presse, je suis toujours à la recherche de façons d'améliorer mon équipe, a-t-il dit aux journalistes. On est en réflexion là-dessus, la session parlementaire va se terminer et c'est une réflexion qui est toujours là dans ma tête. Mais on est satisfait de l'équipe actuellement, elle fonctionne bien cette équipe.»

M. Couillard a mentionné que son gouvernement n'a pas encore franchi le cap des deux ans, un moment où les probabilités de remaniement augmentent, généralement pour donner un second souffle à l'équipe en poste.

«Ça ne fait même pas deux ans, a-t-il dit. Si vous comparez les gouvernements précédents, en moins de deux ans, d'abord, ce qui a été accompli en termes d'engagements tenus est considérable.»

La démission d'Yves Bolduc de son poste de ministre de l'Éducation, en février dernier, avait obligé M. Couillard à revoir son alignement.

François Blais l'avait remplacé et le portefeuille de l'Emploi avait été confié à Sam Hamad, qui était déjà ministre du Travail.

Vendredi, M. Couillard a affirmé que le départ temporaire de Mme Thériault, dont les péquistes ont réclamé la démission, n'avait pas eu d'impact sur son processus de réflexion constante de l'amélioration de son équipe.

«Non, c'est une réflexion que j'ai toujours en moi, je regarde toujours l'équipe, comment on fonctionne, comment on communique, comment on fait avancer nos dossiers, a-t-il dit. Je dois répéter que je suis content de la performance jusqu'à maintenant. Rien n'est parfait.»

M. Couillard a répété qu'il souhaite le retour de Mme Thériault, dont l'absence d'une durée indéterminée est survenue à la suite de critiques concernant sa gestion d'allégations de mauvais traitements et d'agressions sexuelles formulées par des femmes autochtones contre des policiers de la Sûreté du Québec à Val-d'Or.

«Le travail de Mme Thériault était de bonne qualité, elle a des problèmes de santé actuellement, elle doit se reposer, a-t-il dit. On la laisse se reposer et on a hâte qu'elle revienne.»

M. Couillard a d'autre part précisé que le leader parlementaire du gouvernement, Jean-Marc Fournier, exerçait temporairement les fonctions de vice-premier ministre en remplacement de Mme Thériault.

Jeudi, le gouvernement avait annoncé que le ministre des Affaires municipales, Pierre Moreau, avait pris en charge la Sécurité publique, sans toutefois préciser qui exercerait les fonctions de vice-première ministre de Mme Thériault.

Couillard reviendra à la charge sur les frontières avec le Nunavut

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Mise à jour le vendredi 30 octobre 2015 à 20 h 49 HAE  La Presse Canadienne
Un caribou au Nunavut
Un caribou au Nunavut  Photo :  La Presse Canadienne

Le premier ministre Philippe Couillard ne s'est pas laissé démonter, vendredi, par l'absence d'ouverture du territoire du Nunavut face à ses demandes d'élargissement des frontières maritimes du nord du Québec.
M. Couillard a affirmé qu'il reviendra à la charge auprès de son voisin nordique, le premier ministre Peter Taptuna, afin de faire valoir ses arguments.
Selon le premier ministre québécois, il est incompréhensible que le Québec soit la seule province dont la frontière s'arrête à la rive, ce qui l'empêche notamment d'exercer sa juridiction sur les baies James, Hudson et d'Ungava.
Adoptant un ton conciliant, M. Couillard a même déclaré qu'il ne veut rien enlever au territoire du Nunavut, dont la juridiction commence là où s'arrêtent les rives québécoises nordiques.
Le gouvernement du Québec soutient que ces restrictions de son territoire limitent le développement de projets économiques comme le Plan Nord et la Stratégie maritime.
Une porte-parole de M. Taptuna a récemment déclaré que le Nunavut ne voyait aucune raison de renégocier les frontières avec le Québec, une opération qui nécessiterait la participation du gouvernement fédéral afin de parvenir à un amendement constitutionnel.
Alors qu'il concluait à Chicago une mission économique de deux jours, où il a présenté à de nombreux auditoires son projet de Stratégie maritime, M. Couillard a répété que cet enjeu est « important et urgent. »
« C'est quelque chose qui doit être regardé avec le fédéral et le Nunavut parce que c'est tripartite, cette question-là, a-t-il dit. Ce qu'on dit nous, c'est que c'est surprenant et difficilement compréhensible que le Québec soit la seule province dont les frontières s'arrêtent aux eaux basses et on voudrait remédier à cette situation, sans rien enlever au Nunavut. »
M. Couillard a déclaré qu'il a également l'intention d'aborder cette question avec le premier ministre désigné Justin Trudeau. « Quand je vais rencontrer M. Trudeau, c'est un des éléments sur lesquels on va avoir une discussion et on veut discuter amicalement de cette question avec nos voisins et amis du Nunavut, a-t-il dit. Il ne s'agit pas de leur enlever quoi que ce soit, mais il s'agit de donner la prérogative que d'autres provinces et territoires ont. »
Vendredi, M. Couillard a amorcé sa journée en prononçant un discours devant des gens du milieu des affaires intéressés par la stratégie maritime du Québec, un projet d'investissement de 9 milliards de dollars en 15 ans, dont l'objectif est notamment de donner un accès direct aux ressources du Nord québécois.
Le premier ministre a ensuite annoncé une entente avec une entreprise de vente au détail dans le secteur alimentaire.
L'opération vise à faire découvrir à Roundy's, dont le siège social est au Wisconsin, les produits québécois dans le but que l'entreprise les distribue dans ses magasins d'alimentation spécialisés dans la région de Chicago.
Les acheteurs de l'entreprise se rendront notamment au Québec en avril et mai 2016 pour découvrir la production agroalimentaire. Ils iront notamment en Gaspésie, sur la Côte-Nord et aux Îles-de-la-Madeleine pour faire une tournée de prospection pour les produits de la mer.