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mardi, février 07, 2017

Laïcité: Couillard reçoit froidement un appel de l'opposition

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

Publié le 07 février 2017 à 17h16 | Mis à jour à 17h16

ALEXANDRE ROBILLARD
Agence France-Presse
QUÉBEC
Le premier ministre Philippe Couillard est demeuré sur ses positions, mardi, après un appel des partis de l'opposition à aller plus loin avec l'interdiction des signes religieux dans la fonction publique.
M. Couillard a déclaré dans un point de presse que l'enjeu du port de ces symboles est un phénomène inexistant dans le cas des fonctionnaires qui disposent d'un pouvoir de coercition.
«On est encore une fois en train de mettre sur la table un débat pour un enjeu inexistant, a-t-il dit. Je l'avais dit il y a quelques années: à ce que je sache, il n'y a pas de policier qui porte de signes religieux au Québec. Il n'y en a pas plus aujourd'hui. On est en train d'entreprendre un débat sur un enjeu qui est plus qu'hypothétique, qui est inexistant.»
Selon le premier ministre, l'attentat qui a fait six morts dans une mosquée de Québec, la semaine dernière, ne doit pas faire dévier le débat vers la place de la laïcité dans les services publics.
«Le problème d'horreur qu'on a vécu au Québec, la semaine dernière, c'est le racisme et la xénophobie poussés à la violence extrême, a-t-il dit. C'est ça l'enjeu. Il ne faut pas le retourner et voir qu'on va régler le problème en restreignant les droits de certaines personnes dans la société.»
Le premier ministre Philippe Couillard a affirmé qu'il... (Photo Jacques Boissinot, La Presse canadienne)
Le premier ministre Philippe Couillard a affirmé qu'il sera possible pour l'opposition de discuter de la laïcité dans les services publics lors de la commission parlementaire qui étudiera le projet de loi 62.
PHOTO JACQUES BOISSINOT, LA PRESSE CANADIENNE
M. Couillard a tout de même affirmé qu'il sera possible pour l'opposition de discuter de ses propositions lors de la commission parlementaire qui étudie le projet de loi 62, proposant l'obligation du visage découvert dans les services publics.
«On aura des arguments importants, mais je pense que personne ne s'attend à ce qu'on mette nos principes de côté ou qu'on marchande nos principes», a-t-il dit.
Propositions de l'opposition
Mardi, la Coalition avenir Québec (CAQ) et le Parti québécois (PQ) ont proposé aux libéraux d'aller plus loin, avec le projet de loi 62, en interdisant aux fonctionnaires qui disposent d'un pouvoir de coercition de porter des signes religieux.
Avant la première période des questions depuis l'attentat d'il y a 10 jours, le chef caquiste François Legault a déclaré qu'en échange, il est prêt à renoncer à étendre cette interdiction aux enseignants.
«Pour faciliter l'adoption du projet de loi sur la neutralité religieuse, la CAQ est prête à faire un compromis et à exclure les enseignants de la liste des interdictions, a-t-il dit. Je vous le dis, c'est pour faire un compromis, ça restera dans le programme, par contre, de la CAQ, pour l'élection générale l'année prochaine.»
Dans un point de presse, M. Legault a demandé aux libéraux de faire eux aussi un compromis en appliquant la recommandation de la commission Bouchard-Taylor, qui propose d'interdire les signes religieux aux juges, policiers et autres fonctionnaires disposant d'un pouvoir de contrainte.
M. Legault a affirmé qu'il s'agissait de sa réponse à la demande de M. Couillard, dans la foulée de l'attentat de Québec, d'adopter rapidement le projet de loi sur la neutralité religieuse.
«C'est une proposition qui fait largement consensus au Québec, c'est une position qui est rassembleuse, dans le contexte actuel, a-t-il dit. Donc, la balle est maintenant dans le camp de Philippe Couillard.»
Le chef péquiste Jean-François Lisée a lui aussi pointé vers une entente possible si le gouvernement se range derrière la proposition de Bouchard-Taylor.
M. Lisée demande également qu'un guide soit élaboré pour encadrer les accommodements raisonnables dans les secteurs de la fonction publique, de l'éducation ou de la santé.
Le chef péquiste souhaite également qu'un amendement attendu du gouvernement vienne resserrer l'obligation du visage découvert pour les personnes qui offrent ou reçoivent des services publics.
«J'espère qu'on va saisir cette chance, j'espère que le premier ministre va saisir le moment, a-t-il dit. L'initiative parlementaire lui appartient, il a la capacité de traduire ce consensus dans un projet de loi, et, s'il le fait, il fera une bonne action pour le Québec, et nous, on est prêts à faire cette bonne action avec lui.»
La ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, a rappelé que le gouvernement n'a jamais indiqué son intention d'aller plus loin que la seule obligation du visage découvert.
«On n'a jamais dit que nous irions de l'avant avec cette recommandation du rapport Bouchard-Tayor», a-t-elle dit.

mercredi, avril 20, 2016

Financement des partis politiques: PKP et Legault acceptent l'offre de Couillard et ouvriront les livres de leur formation

http://www.journaldemontreal.com/

MISE à JOUR 
 QUÉBEC - Le Parti québécois (PQ) et la Coalition avenir Québec (CAQ) acceptent de soumettre leur financement politique à une vérification indépendante.
Le chef du PQ, Pierre Karl Péladeau, et celui de la CAQ, François Legault, sont donc prêts à relever le défi que leur a lancé Philippe Couillard.

Le Journal de Québec a révélé mercredi que le premier ministre proposait de passer au peigne fin le financement du Parti libéral du Québec (PLQ) des 20 dernières années, à condition que les partis d’opposition acceptent de se prêter au jeu.

«Si la condition du chef du Parti libéral est que le Parti québécois fasse de même, je vous réponds que oui, nous ferons de même», a déclaré Pierre Karl Péladeau.

Il a ajouté que la seule façon pour rétablir la confiance des citoyens envers les élus était de «lever l’opacité qui est sur le PLQ depuis de nombreuses années».

Dans le cas de la CAQ, qui n’a été créée qu’en 2011, les libéraux exigent qu’elle soumette pour étude les livres de l’Action démocratique du Québec (ADQ), qu’elle a avalée en 2012. François Legault n’y voit aucun problème.

«On n’a rien à cacher», a-t-il déclaré.

Le chef de la CAQ propose même de rendre publics les résultats des vérifications indépendantes qui seront effectuées.

«Le premier ministre a fait un pas dans la bonne direction en acceptant d’ouvrir ses livres pour une vérification interne, mais il nous faut maintenant les détails, il faut que ces informations deviennent publiques», a-t-il fait valoir.

François Legault demande également à ce que le Directeur général des élections du Québec ait lui aussi la possibilité d’enquêter sur le financement politique des 20 dernières années. Le délai de prescription est actuellement de cinq ans.

jeudi, mars 24, 2016

Sondage Léger : le PQ chauffe les libéraux

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par Jean-Simon Bui pour (Québec) CogecoNouvelles le jeudi 24 mars 2016 à 05h03. Modifié par 98,5 fm à 09h28.
Sondage Léger : le PQ chauffe les libéraux
Le chef du PQ et du Parti libéral, P.K. Péladeau et Philippe Couillard/Photo: La Presse Canadienne
(Cogeco Nouvelles) - Le Parti libéral (PLQ) et le Parti québécois (PQ)sont presque à égalité dans les intentions de vote des électeurs. Selon un sondage Léger/Journal de Québec/Le Devoir, le PLQ récolte mantenant 33 % de la faveur populaire, comparativement à 36 % en février. Non loin derrière, le PQ est à 30 % des intentions de vote.
Quant à la Coallition avenir Québec (CAQ), elle récolte 22 % tandis que Québec solidaire ferme la marche à 10 %.
La légère baisse profite à la fois aux péquistes et aux caquistes. Les troupes de Pierre Karl Péladeau gagnent un point par rapport au mois dernier, tout comme la Coalition avenir Québec, qui gagne un point.
Le PLQ perd notamment des plumes au sujet des francophones. Si des élections générales avaient lieu aujourd'hui, les Québécois éliraient un gouvernement minoritaire.
Notons que dans la foulée de l'arrestation récente de l'ex-ministre libérale Nathalie Normandeau par l'UPAC, 78 % des personnes interrogées ont répondu s'attendre à ce que d'autres politiciens soient arrêtés pour fraude et corruption dans un avenir rapproché.
De plus, 79 % des personnes interrogées affirme avoir peu ou pas confiance aux politiciens. Selon les 46 % répondants, une minorité des politiciens sont corrompus. Pire encore, 31 % des personnes sondées disent qu'une majorité sont corrompus.
Par ailleurs, certaines donnés du budget du ministre des Finances Carlos Leitao semblent insatisfaire une bonne part (47 %) des Québécois. M. Leitao a dédié la majorité des surplus au remboursement de la dette alors que plusieurs répondants auraient souhaité que cet argent soit réinvesti dans les services publiques ou encore dans la baisse des taxes et des impôts.
L'étude a été réalisée par le biais d’un sondage internet auprès de 1007 Québécois ayant le droit de vote au Québec, le 21 et le 22 mars 2016 dans toutes régions de la province. (Source: Le Journal de Québec)

jeudi, mars 17, 2016

Tir groupé de l'opposition sur le budget Leitao

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le jeudi 17 mars 2016 à 16h20. Modifié par 98,5 fm à 17h26.
QUÉBEC ? Malgré un excédent budgétaire, le gouvernement Couillard vient une fois de plus faire la preuve de son incapacité à relancer l'économie du Québec, dénonce l'opposition.
Pour des raisons différentes, le Parti québécois (PQ), la Coalition avenir Québec (CAQ) et Québec solidaire (QS) n'ont pas été impressionnés par le troisième budget du ministre des Finances, Carlos Leitao, déposé jeudi.

Dans leurs conclusions, les trois formations politiques ont entre autres estimé que les surplus budgétaires avaient été engrangés sur le dos des contribuables et des familles.

Entre autres, le PQ et la CAQ n'ont pas manqué de souligner les faibles perspectives de croissance économique et de création d'emplois pour les deux prochaines années.

Annuellement, le gouvernement Couillard prévoit une création inférieure à 30 000 emplois, a souligné le porte-parole péquiste en matière de finances publiques, Nicolas Marceau. Il a rappelé que le budget ne fait aucunement mention de la promesse électorale de 250 000 emplois supplémentaires.

Quant aux mesures économiques, certaines sont intéressantes, croit M. Marceau, mais la plupart du budget ne représente que du ?recyclage? ainsi que de la bonification de mesures déjà existantes.

?C'est 250 pages de mesures économiques mais l'emploi baisse, a-t-il affirmé. Ça ne s'invente pas.?

À l'instar du PQ, la CAQ s'est désolée de constater qu'après un recul de 4,7 pour cent en 2015, les investissements anticipés des entreprises afficheront une croissance nulle pour l'exercice 2016.

Pour le chef caquiste François Legault, Québec aurait dû se servir du surplus de 2 milliards $ versé au Fonds des générations afin de réduire les impôts des contribuables, ce qui, à son avis, aurait aidé à stimuler la croissance économique.

L'abolition plus rapide de la taxe santé ne sera pas suffisante, croit-il.

?La plus grande austérité depuis deux ans, c'est celle du portefeuille des Québécois, a affirmé le chef caquiste. Pour la relance, il faut avoir un consommateur qui contribue. L'austérité du portefeuille des Québécois n'aide pas.?

L'opposition a également été déçue de la progression du financement en éducation, qui passera de 0,9 pour cent cette année à 3 pour cent l'an prochain. Pour les trois formations politiques, cela est loin du signal fort promis par le gouvernement Couillard la semaine dernière.

?C'est l'équivalent de 50 cents par jour, par élève, a affirmé le coporte-parole de Québec solidaire, Amir Khadir. Nos enfants valent mieux que cela. Le réinvestissement en éducation ne représente que 87 millions $ en services directs.?

?On va stabiliser le patient, mais celui-ci est toujours branché au respirateur artificiel?, a de son côté observé M. Legault.

Par ailleurs, le chef de la CAQ dit avoir constaté que les paiements de péréquation sont estimés à 10 milliards $ en 2016-2017, ce qui, selon lui, constitue une hausse de 5,7 pour cent.

Compte tenu de la baisse des cours du pétrole, ce montant diminuera inévitablement dans le futur, s'est alarmé M. Legault.

?Nulle part dans le budget on explique comment la province assumera cette baisse?, a prévenu le chef caquiste.

Quant au nouveau mode de financement des garderies, modulé en fonction du revenu des parents, le PQ a jugé que les modifications apportées dans le budget étaient insuffisantes.

Pour 30 000 familles, le gouvernement Couillard réduit de moitié la contribution additionnelle exigée pour le deuxième enfant.

M. Marceau a estimé que pour le bien du fardeau fiscal des familles, il valait tout simplement mieux revenir au mode de tarification universel autrefois appliqué.

samedi, février 27, 2016

Un groupe de militants du PQ interpelle le parti


Publié par La Presse Canadienne le samedi 27 février 2016 à 05h06. Modifié par Valérie Beaudoin à 07h18.
Un groupe de militants du PQ interpelle le parti
MONTRÉAL - Un groupe d'une centaine de militants souverainistes qui souhaitent un changement de stratégie du Parti québécois pour accéder à l'indépendance du Québec entend se manifester ce week-end au conseil national du PQ, à Trois-Rivières.
Inspirés par les indépendantistes catalans, ces militants veulent que le Parti québécois renonce à l'obligation de tenir un référendum pour lancer le processus vers la souveraineté.

Une simple victoire à une élection du PQ, appuyé par une coalition des autres partis souverainistes, suffirait à lancer le processus, selon le groupe, dont fait partie l'ancien ministre péquiste Gilbert Paquette.

M. Paquette soutient qu'il faut changer l'article Un du programme du PQ de façon à éviter qu'il y ait encore l'élection «d'un bon gouvernement péquiste qui pourrait tenir un référendum, seulement au moment jugé opportun».

Le parti Option nationale appuie la démarche du groupe de militants. Le chef Sol Zanetti estime qu'un référendum doit suivre à la toute fin du processus, et non au début, comme le prône le Parti québécois.

Mais le chef du PQ, Pierre Karl Péladeau, semble s'opposer à cette stratégie, soutenant que l'indépendance du Québec se fera lorsque le mandat démocratique sera donné par la population «par voie de référendum». C'est ce qu'a indiqué cette semaine au Devoir Bruno-Pierre Cyr, attaché de presse de M. Péladeau.

SOURCE: http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

mardi, novembre 10, 2015

Les élections partielles ne modifient pas l'équilibre des forces à l'Assemblée nationale

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le lundi 09 novembre 2015 à 23h31. Modifié par Charles Payette le mardi 10 novembre 2015
Les élections partielles ne modifient pas l'équilibre des forces à l'Assemblée nationale
Dominique Anglade pose avec sa famille et le premier ministre Philippe Couillard après sa victoire./Ryan Remiorz-PC
MONTRÉAL - Sans surprise, le Parti libéral (PLQ) et le Parti québécois (PQ) ont pu conserver leurs sièges respectifs dans les quatre élections partielles qui ont eu lieu lundi, mais la course s'est avérée plus serrée que prévu dans Saint-Henri-Sainte-Anne.

Dans la circonscription montréalaise, la candidate libérale Dominique Anglade a finalement réussi à distancer sa plus proche rivale, la péquiste Gabrielle Lemieux.
Le reportage de Catherine Gignac
 
 
 
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Pendant le décompte, Mme Anglade, une femme d'affaires qui a déjà été présidente de la Coalition avenir Québec (CAQ), avait du mal à se détacher considérablement de ses adversaires. Elle l'a finalement emporté en obtenant 38,64 pour cent des suffrages. Sa majorité est de 1206 voix.
La candidate de Québec solidaire, Marie-Ève Rancourt, s'est taillée une place confortable au troisième rang, dépassant le candidat de la CAQ, Louis-Philippe Boulanger.

Le premier ministre Philippe Couillard, qui était à Montréal avec sa candidate et une poignée d'autres ministres de la région, a souligné l'élection d'une «femme forte de son expérience et forte dans son implication». Il s'est également réjoui que son parti ait mené une «campagne positive» dans toutes les régions et que ses candidats «aient pris des engagements concrets».

Par voie de communiqué, la coporte-parole de Québec solidaire Françoise David semblait ravie que sa candidate dans la circonscription montréalaise ait doublé les appuis du parti depuis 2014.
Elle a du même coup reproché au premier ministre Couillard d'avoir «rajouté une couche de cynisme» en déclenchant des élections partielles pendant la campagne fédérale. Elle l'a prévenu que ces résultats n'étaient pas une «quelconque approbation» des politiques libérales.

Mme Anglade succède à l'ancienne députée et ministre Marguerite Blais, élue depuis 2007, qui avait remporté son siège avec plus de 52 pour cent des voix en 2014. Elle a quitté son poste récemment parce qu'elle disait avoir «besoin de défis». La circonscription élit des députés libéraux depuis 1994.

Dans Beauce-Sud, l'homme d'affaires et organisateur libéral Paul Busquea rapidement distancé ses adversaires. Sa victoire n'a jamais été mise en doute. Le nouvel élu a obtenu 55,9 pour cent des voix et une majorité de 5419 votes. Le candidat de la Coalition avenir Québec (CAQ), Tom Redmond, un autre homme d'affaires de la région et conseiller municipal de Saint-Georges a dû se contenter de la deuxième place à 29,85 pour cent. Le candidat péquiste Renaud Fortier a terminé en troisième place à moins de 7 pour cent du vote.

Le chef de la CAQ François Legault, qui entretenait l'espoir d'une percée en Beauce, a reconnu que son parti avait eu de la «difficulté à faire sortir le vote».

«C'est le cynisme qui a gagné ce soir», a-t-il lancé, faisant écho aux propos de Françoise David.

Le siège de Beauce-Sud avait été laissé vacant par l'ancien député Robert Dutil, qui est retourné travailler dans le secteur privé.
À la dernière élection générale, en 2014, M. Dutil avait été élu avec une majorité de plus de 50 pour cent des voix.

Cette circonscription choisit des députés libéraux depuis 1981, sauf entre 2007 et 2008, alors qu'elle avait été emportée par la vague de l'Action démocratique du Québec (ADQ).

Dans René-Lévesque, circonscription située dans la région de la Côte-Nord, le candidat péquiste Martin Ouellet aura eu raison de la candidate libérale et conseillère municipale de Baie-Comeau, Karine Otis, qui a tout de même récolté près de 39 pour cent du vote populaire. M. Ouellet, qui est directeur général de la Société d'aide au développement de la collectivité (SADC) de Manicouagan, a ainsi conservé ce château-fort péquiste, frôlant le cap des 50 pour cent des voix.

Le vote de la CAQ dans cette circonscription s'est complètement effondré: moins de 6 pour cent des électeurs ont donné leur appui au parti alors qu'ils étaient plus de 15 pour cent en 2014.

Aux côtés de son candidat dans cette circonscription, le chef péquiste Pierre Karl Péladeau a déclaré lundi soir que le PQ avait «réalisé une très bonne performance» pour les élections partielles, saluant le «dynamisme» de son nouveau député.

Le député péquiste sortant, Marjolain Dufour, qui a annoncé sa démission pour des raisons de santé, avait été élu sans interruption depuis 2003, recevant des majorités de plus de 50 pour cent du vote depuis 2007.

Dans la circonscription de Fabre, à Laval, l'ancienne présidente du Réseau des carrefours jeunesse-emploi du Québec et candidate libérale Monique Sauvé a conservé la circonscription dans le giron de son parti. Elle a récolté 43,87 pour cent des voix, devançant le jeune péquiste Jibril Akaaboune Le-François par 1675 votes. Fabre avait été laissée vacante par l'ancien député Gilles Ouimet qui souhaitait passer plus de temps avec sa famille. M. Ouimet avait été élu avec plus de 55 pour cent des voix en 2014.

La circonscription est dans le giron libéral depuis 2003 alors qu'elle était représentée par l'ancienne ministre libérale Michelle Courchesne. Elle avait été détenue quelques années par le PQ dans les années 1980 et 1990.

Taux de participation

Comme c'est souvent le cas lors des élections partielles, les taux de participation ont été significativement plus bas que lors des dernières élections générales. Dans Beauce-Sud et René-Lévesque, les taux préliminaires s'élevaient respectivement à 43,21 pour cent et 39,62 pour cent.

En revanche, dans Fabre et Saint-Henri-Sainte-Anne, seulement 22,97 pour cent et 23,89 pour cent des électeurs se sont déplacés.

mercredi, septembre 02, 2015

Que Québec perçoive tous les impôts, répliquent le PQ et la CAQ

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

 Mise à jour le mardi 1 septembre 2015 à 19 h 37 HAE  La Presse Canadienne
Un formulaire de Revenu Québec (archives)
Un formulaire de Revenu Québec (archives)  Photo :  Sara-Emmanuelle Duchesne, SRC

La Coalition avenir Québec (CAQ) et le Parti québécois (PQ) pressent le premier ministre Philippe Couillard de s'entendre avec Ottawa pour confier à Revenu Québec le traitement d'une déclaration de revenus unique.
Lundi, en réaction au rapport de la commission Robillard, M. Couillard s'est engagé à examiner la possibilité de mettre en place une déclaration fiscale unique d'ici la fin de son mandat, sans toutefois préciser si le mandat serait confié à Revenu Québec ou à l'Agence du revenu du Canada (ARC).
Le leader parlementaire caquiste François Bonnardel a déclaré mardi que l'agence fiscale québécoise, qui gère déjà pour Ottawa la perception de la taxe sur les produits et services (TPS), devrait s'en charger.
« Cette idée, c'est d'affirmer l'autonomie du Québec dans cette compétence qui est celle des impôts, a-t-il dit. On gère déjà TPS/TVQ des entreprises. Aujourd'hui, avec la gestion informatisée, ça faciliterait encore plus la tâche d'avoir un seul rapport d'impôt. »
M. Bonnardel a estimé qu'une déclaration fiscale unique, qui permettrait à Québec d'obtenir une compensation pour sa gestion de la partie fédérale, générerait des économies de 400 à 800 millions de dollars.
« Il n'y a pas de raison qu'en 2015 les Québécois soient obligés de faire deux rapports d'impôt », a-t-il dit.
Selon le député caquiste, cette question devrait faire partie des thèmes de la campagne électorale fédérale en cours.
« Il faut agir, je pense qu'on n'a pas besoin de quatre ans pour demander au fédéral qu'on soit capable de faire notre propre rapport d'impôt et je m'attends à ce qu'on accélère le pas de la part du ministre des Finances, sinon du ministre des Affaires intergouvernementales », a-t-il dit.
Le ministre des Finances, Carlos Leitao, avait exprimé son ouverture face à une proposition de la CAQ présentée en mars dernier.
Le Québec est la seule juridiction canadienne qui dispose d'une administration fiscale entièrement autonome et distincte des autorités fédérales.
Toutes les autres provinces ont confié à l'ARC le soin d'administrer la perception de leur impôt sur le revenu.
Mardi, le député péquiste Alain Therrien a bien accueilli la plus récente suggestion de M. Couillard, à la condition que ce soit Revenu Québec qui se charge des déclarations de revenus des Québécois.
« Qu'il convainque le gouvernement fédéral de rapatrier les pouvoirs de perception et de taxation du gouvernement fédéral et qu'on le gère nous-mêmes », a-t-il dit.
M. Therrien a cependant exprimé des doutes, mardi, quant à la réelle motivation de M. Couillard à obtenir ce gain pour le Québec.
« Essayer de convaincre M. Couillard de faire des batailles pour, d'abord, amener plus de pouvoirs au Québec pour qu'ensuite ça amène davantage d'économies au Québec, nous on n'est pas tellement optimistes que ça puisse fonctionner », a-t-il dit.
En commentant lundi un rapport qui recommande de confier à l'ARC des activités de perception de Revenu Québec pour éliminer les coûts de ce dédoublement, M. Couillard a évoqué la création d'une déclaration unique d'impôt.

lundi, avril 06, 2015

Péladeau franchit le cap des 10 000 nouveaux appuis

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

Pierre-Karl Péladeau lors de son passage à l'émission Première Heure
Photo :  Radio-Canada / André-Anne Paré
Pierre-Karl Péladeau lors de son passage à l'émission Première Heure 
L'équipe de Pierre Karl Péladeau a dévoilé en exclusivité à Radio-Canada avoir franchi le cap des 10 000 adhésions ou renouvellements de membres. Les autres équipes sont aussi très actives sur le terrain, mais tout indique que le Parti québécois (PQ) ne parviendra pas à recruter autant de membres que lors de la dernière course à la direction du parti en 2005.
Un texte de Hugo LavalléeTwitterCourriel
À la sortie d'une station de métro de Montréal, l'équipe Pierre Karl Péladeau a sorti son arme de persuasion massive il y a quelques jours : Julie Snyder, la future épouse de Pierre Karl Péladeau, sollicite, en personne, les passants pour qu'ils adhèrent au Parti québécois. L'accueil est bon. En 30 minutes, elle réussit à recruter quatre nouveaux membres.
L'équipe PKP affirme avoir franchi le cap des 10 000 adhésions ou renouvellements depuis le lancement de sa campagne, ce qui la placerait, selon elle, au premier rang pour le recrutement de nouveaux membres.
« Là où ça compte, c'est sur le membership. Et c'est là qu'on considère qu'on est là où on voulait être, c'est-à-dire qu'on a beaucoup d'adhésions, beaucoup de nouveaux membres, on est en première position là-dessus. Mais on ne s'assoit pas là-dessus, la campagne n'est pas terminée », expose le président de la campagne de financement de Pierre Karl Péladeau, le député Pascal Bérubé.
Il est toutefois impossible toutefois de confirmer ces affirmations de manière indépendante. Le PQ refuse de commenter, et les autres équipes se montrent très réticentes à dévoiler leurs chiffres. Les clans de Martine Ouellet et d'Alexandre Cloutier soutiennent néanmoins être en plein blitz de vente de cartes de membre. Ils refusent de concéder la première place au favori de la course.
« On sent vraiment des adhésions très, très importantes, un effet boule de neige je vous dirais depuis quelques semaines assurément », soutien Véronique Hivon, qui est responsable du Plan de préparation de l'indépendance pour le clan Cloutier.
Bernard Drainville et Pierre Céré recrutent aussi de nouveaux adhérents, mais ils préfèrent surtout convaincre ceux qui sont déjà membres du parti.
Moins de membres qu'en 2005
Quoi qu'il en soit, le Parti québécois ne terminera pas la course avec 140 000 membres, comme ce fut le cas en 2005, lors de la victoire d'André Boisclair. Des sources affirment qu'au rythme où les cartes se vendent, le parti terminera la course avec au plus 70 000 membres en règle.
« Les gens ont l'impression que c'est contraignant être membre d'une formation politique. Alors, les gens n'osent pas trop, ils ont peur que cette information-là soit publique », explique Pascal Bérubé.
Le Parti québécois qui comptait sur sa course à la direction pour revigorer son membership devra donc se rabattre sur une nouvelle stratégie. Mince consolation pour le parti : le nombre d'adhésions plus faible que prévu plus permettra de réduire les coûts liés à l'organisation du vote.
Les candidats à la direction du Parti québécois ont jusqu'au 15 avril pour recruter de nouveaux membres qui seront habilités à voter pour le nouveau chef en mai.