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jeudi, mars 08, 2018

Trudeau doit annoncer vendredi qu’il désigne une femme à la tête de la GRC

Photo: Annik MH de Carufel Le Devoir

Jim Bronskill - La Presse canadienne




Justin Trudeau devrait annoncer vendredi qu’il désigne une femme à la tête de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), signalant un changement de culture dans le corps policier fédéral ayant été ébranlé par des plaintes de harcèlement sexuel et de discrimination à l’égard des femmes dans ses rangs.
Des sources affirment que le premier ministre nommera Brenda Lucki commissaire de la GRC à l’occasion d’une visite d’un centre d’entraînement à Regina, où Mme Lucki occupe actuellement les fonctions de commandant.
Comptant 31 ans d’expérience à la GRC, Mme Lucki a aussi servi dans l’ex-Yougoslavie et au sein de la police civile des Nations unies en Haïti.
Elle a reçu plusieurs honneurs au fil des années, incluant deux médailles des forces de protection des Nations unies et la médaille de service des Casques bleus canadiens.
Selon sa biographie sur le site de la GRC, elle est aussi membre de l’Ordre du mérite des corps policiers en reconnaissance de son travail pour améliorer les relations avec les Premières Nations.
Sa nomination survient alors que les révélations embarrassantes se multiplient sur l’inconduite sexuelle et le sexisme dans les rangs de la GRC, un an après que le commissaire Bob Paulson eut présenté ses excuses pour la discrimination contre les policières et convenu d’une entente à l’amiable de 100 millions $ pour deux actions collectives.
Les relations du corps policier avec les Premières Nations sont aussi particulièrement difficiles.
La nomination est faite dans la foulée de la création l’an dernier d’un comité de sélection indépendant et non partisan, dirigé par l’ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick, Frank McKenna, qui avait recommandé plus tôt cette année trois candidatures pour le poste de commissaire.
Le comité avait eu comme directive de tenter de respecter les « engagements du gouvernement du Canada envers la parité des sexes et la représentativité de la diversité ».
Mme Lucki deviendra la première femme à obtenir un mandat en bonne et due forme à la tête de la GRC ; Beverley Busson avait occupé les fonctions de façon intérimaire pour six mois en 2007.

lundi, novembre 14, 2016

Trudeau amorce à Cuba une visite d'une semaine en Amérique du Sud

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/

Publié le 14 novembre 2016 à 18h29 | Mis à jour à 18h29
Le cabinet du premier ministre a déjà indiqué... (Photo AFP)
PHOTO AFP
Le cabinet du premier ministre a déjà indiqué que le voyage officiel serait consacré au commerce et aux investissements, mais le contexte de ces échanges a quelque peu changé depuis l'élection à la Maison-Blanche de Donald Trump, farouchement opposé au libre-échange - du moins en l'état actuel.

JORDAN PRESS
La Presse Canadienne
OTTAWA
La visite de Justin Trudeau à Cuba - la première d'un chef de gouvernement canadien depuis près de 20 ans - constitue l'étape initiale d'une mission commerciale et politique d'une semaine qui mènera aussi le premier ministre en Argentine et au Pérou.
Cette visite à Cuba constitue une étape nécessaire et symbolique parce que ce pays est la porte d'entrée politique et diplomatique du continent, croit Allan Culham, ex-ambassadeur canadien à l'Organisation des États américains (OÉA). Selon lui, Cuba constitue un rite de passage dans les Amériques, un sauf-conduit qui assure une crédibilité pour la suite de toute visite officielle dans cette région.
Le cabinet du premier ministre a déjà indiqué que le voyage officiel serait consacré au commerce et aux investissements, mais le contexte de ces échanges a quelque peu changé depuis l'élection à la Maison-Blanche de Donald Trump, farouchement opposé au libre-échange - du moins en l'état actuel.
Face à ce relent de protectionnisme aux États-Unis, M. Culham croit que les Canadiens pourraient jouer un rôle accru en Amérique latine, avec l'appui de démocraties libérales comme celle de l'Argentine.
La réputation du Canada dans cette région a cependant été écorchée depuis une dizaine d'années à cause d'inquiétudes populaires entourant des projets de développement minier, rappelle John Kirk, professeur au département d'études espagnoles et latino-américaines à l'Université Dalhousie, à Halifax. Selon lui, plusieurs de ses étudiants qui se trouvent en Amérique latine ont retiré l'unifolié sur leur sac à dos depuis le passage des conservateurs de Stephen Harper à Ottawa.
À Cuba, M. Trudeau doit s'entretenir dès son arrivée, mardi, avec le président Raul Castro, à La Havane, avant d'assister à un dîner d'État. Son agenda ne prévoit pas pour l'instant de rencontre avec l'ex-président Fidel Castro, qui avait été un ami de Pierre Elliott Trudeau - le «lider maximo» était d'ailleurs venu à Montréal assister à ses funérailles d'État en 2000.
Aujourd'hui âgé de 90 ans, Fidel Castro reçoit rarement des leaders étrangers, mais Justin Trudeau pourrait bien obtenir une faveur particulière, estime M. Culham. D'autant plus que le Canada, sous le gouvernement de Trudeau père, a été l'un des deux seuls pays occidentaux à ne pas avoir emboîté le pas à Washington et rompu ses relations diplomatiques en 1961 avec l'île devenue communiste. Justin Trudeau doit aussi rencontrer mercredi des étudiants à l'Université de La Havane et des organismes de la société civile.
Le premier ministre doit s'entretenir jeudi avec le nouveau président de l'Argentine, Mauricio Macri, avant de passer la fin de semaine dans la capitale péruvienne, Lima, pour le sommet des pays membres de la Coopération économique de la zone Asie-Pacifique (APEC). On risque d'y discuter beaucoup dans les couloirs de l'engagement du président désigné Trump de retirer les États-Unis du Partenariat transpacifique.
La promesse de M. Trump et la décision de Barack Obama de ne pas forcer le Congrès à ratifier cet accord de libre-échange avant son départ de la Maison-Blanche pousseront maintenant M. Trudeau et les autres leaders des pays signataires à ramasser les pots cassés.

mercredi, avril 27, 2016

Le Canada ne versera jamais de rançon, tonne Trudeau

http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/politique/

Publié le 26 avril 2016 à 23h59 | Mis à jour le 26 avril 2016 à 23h59
Justin Trudeau a tenu à mettre les choses... (La Presse Canadienne, Jeff McIntosh)
LA PRESSE CANADIENNE, JEFF MCINTOSH
Justin Trudeau a tenu à mettre les choses au clair, mardi : le Canada ne paie pas et ne paiera pas les rançons à des terroristes.

JOAN BRYDEN
La Presse Canadienne
Kananaskis
Justin Trudeau a fermement rappelé, mardi, que le Canada ne versait jamais de rançon à des terroristes, que ce soit directement ou indirectement.
Le premier ministre du Canada a mêm e encouragé ses homologues des autres pays à adopter la même approche intransigeante.
À l'issue de trois jours de retraite avec son Cabinet au pied des Rocheuses en Alberta, M. Trudeau a été interrogé par les journalistes, mardi, sur l'exécution, lundi, du Canadien John Ridsdel par l'organisation islamiste philippine Abou Sayyaf, après six mois de captivité.
Appelé à commenter sur la possibilité que le Canada paie la rançon pour libérer les deux autres otages - le Canadien Robert Hall et le Norvégien Kjartan Sekkin-tad, qui est résident permanent au Canada - le premier ministre a tenu à mettre les choses au clair : le Canada ne paie pas et ne paiera pas les rançons.
Selon lui, celles-ci «constituent une source importante de financement pour les organisations terroristes qui leur permet ensuite de continuer de perpétrer des actes violents et meurtriers contre des innocents à travers le monde».
Il a ajouté que cela encouragerait les terroristes à capturer plus de Canadiens. «Payer une rançon pour des Canadiens mettrait en péril la vie de tous les millions de Canadiens qui vivent, travaillent ou voyagent dans le monde chaque année», a-t-il tranché.
John Ridsdel, âgé de 38 ans, était parmi les quatre touristes - avec MM. Hall et Sekkinstad, ainsi qu'une Philippine - qui ont été kidnappés par les militants d'Abou Sayyaf, le 21 septembre, au sud de l'île de Samal.
Questionné sur l'implication du Canada dans les négociations visant à libérer M. Ridsdel, M. Trudeau a répondu qu'il avait vu plusieurs articles «erronés» et «faux» dans les médias.
Certains pays alliés au Canada, dont la France et l'Italie, se sont montrés ouverts à payer des rançons pour libérer leurs citoyens. M. Trudeau a dit qu'il avait parlé avec son homologue britannique, David Cameron, qui adhère à la même approche ferme contre le versement de rançons et ils se sont mis d'accord pour encourager les autres pays à faire de même.
«Nous devons nous assurer que les terroristes comprennent qu'ils ne peuvent pas continuer de financer leurs crimes et leurs violences en kidnappant des otages innocents», a-t-il déclaré.
Position floue
Cette position semble toutefois être à géométrie variable à Ottawa, selon les situations particulières.
Dans une lettre d'Al-Qaida obtenue par l'Associated Press il y a trois ans, on croit comprendre que l'organisation terroriste a obtenu 1 million $ pour la libération du diplomate canadien Robert Fowler au Niger en 2009. M. Fowler, le plus haut diplomate des Nations Unies en poste en Afrique, et son collègue Louis Guay avaient été enlevés quatre mois auparavant.
L'Associated Press n'a pas indiqué d'où provenait l'argent; dans ses mémoires, M. Fowler soutient qu'il ignore même si une rançon a été versée. Selon le quotidien Globe and Mail, l'entente, négociée par plusieurs pays occidentaux par l'entremise d'intermédiaires africains, prévoyait un échange de «prisonniers» et le versement de plusieurs millions de dollars.
Un câble diplomatique américain de février 2010, qui a fait l'objet d'une fuite, laisse aussi croire que le Canada verse effectivement des rançons. L'ambassadeur américain d'alors au Mali y explique qu'«il serait malvenu de blâmer des pays comme le Mali ou le Burkina Faso pour leur rôle dans les négociations, alors que les pays qui sont prêts à verser de telles rançons, comme l'Autriche et le Canada, ne sont pas ennuyés».
La journaliste albertaine Amanda Lindhout et le photographe australien Nigel Brennan avaient été enlevés par de jeunes hommes armés près de Mogadiscio, en Somalie, en août 2008, en pleine guerre civile. Ils avaient été libérés 15 mois plus tard, en novembre 2009, lorsque leurs proches ont versé une rançon.

samedi, février 20, 2016

Trudeau réplique à Obama quant aux succès canadiens sur la patinoire!

http://www.985sports.ca/hockey/nouvelles/

Publié par Danielle Arsenault pour 98,5fm Sports le vendredi 19 février 2016 à 19h10. Modifié à 19h16.
Trudeau réplique à Obama quant aux succès canadiens sur la patinoire!
Justin Trudeau/PC
(98,5 Sports) - Au lendemain de la blague de Barack Obama au sujet de la visite prochaine de Justin Trudeau à la Maison-Blanche, le premier ministre canadien a rapidement répliqué au président américain.

Il a même blagué en disant qu’il avait fort probablement porté chance aux Hawks puisque l’équipe américaine n’avait jamais remporté le précieux trophée en plus de 50 ans avant qu’il ne soit à la tête des États-Unis.

«Ce tour du chapeau confirme le type de chance que je vous ai apporté», a-t-il dit en riant.

Message amical à Trudeau

Alors que les tous les joueurs et les dirigeants des Blackhawks se tenaient derrière lui, Obama a ajouté, toujours à la blague, qu’il aimerait peut-être narguer amicalement le premier ministre canadien en le recevant avec la Coupe Stanley des Hawks.

On le sait, Justin Trudeau et sa conjointe, Sophie Grégoire, seront accueillis par les Obama pour une visite officielle et un dîner d'État à la Maison-Blanche le 10 mars. Il s'agira du premier dîner d'État à la Maison-Blanche pour un dirigeant canadien en 19 ans.

Trudeau réplique

Justin Trudeau a rapidement répliqué à Obama. Jeudi soir, le premier ministre canadien a envoyé un message Twitter au président américain dans lequel il lui rappelait les succès olympiques du Canada sur la patinoire.

«M. le président, alors j'apporte les médailles d’or du Canada en hockey, disons 2002 et 2010?»


Effectivement, le Canada a remporté l’or aux Jeux olympiques de 2002 à Salt Lake City en battant les États-Unis en finale par la marque de 5-2. Cette situation s’est répétée en 2010, à Vancouver, quand le Canada a vaincu les Américains 3-2 en prolongation grâce au but de Sidney Crosby pour mettre la main à nouveau sur la médaille d’or.

(Sources: Sportsnet, la Presse Canadienne)

dimanche, novembre 29, 2015

Trudeau et Couillard se rendent au Bataclan de Paris

http://www.985fm.ca/international/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le dimanche 29 novembre 2015 à 07h28. Modifié par 98,5 fm à 07h43.
Trudeau et Couillard se rendent au Bataclan de Paris
Le premier ministre Justin Trudeau devant le Bataclan, à Paris./Photo: PC, Adrian Wyld
PARIS - Les premiers ministres Justin Trudeau et Philippe Couillard ont rendu hommage dimanche aux victimes des attaques terroristes qui ont fait 130 morts à Paris, en allant déposer des fleurs devant la salle de spectacle du Bataclan.
Ils étaient accompagnés de quelques artistes du Québec, dont l'imitatrice Véronic Dicaire, qui a chanté «Quand les hommes vivront d'amour», devant les milliers de fleurs, de messages et de photos laissés par les passants. Sa voix a été rejointe par celles de MM. Trudeau et Couillard, qui ont eux aussi murmurés l'émouvante chanson composée par Raymond Lévesque.

Parmi les 130 victimes des attaques dans la capitale française, 90 ont péri au Bataclan.

M.Trudeau a ensuite pris le chemin de l'Élysée, où il a rencontré le président français François Hollande. Il doit plus tard s'entretenir le premier ministre indien Narendra Modi.

Samedi, le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, a évoqué un «état de guerre» pour parler de la menace terroriste qui plane sur les démocraties. Après la cérémonie au Bataclan, M. Couillard rencontrera des jeunes québécois qui ont participé à la Conférence des jeunes.

D'autres dignitaires canadiens étaient sur place devant le Bataclan pour cette initiative du gouvernement du Québec, dont le maire de Montréal Denis Coderre. Quatre autres premiers ministres provinciaux se rendront également au Bataclan au cours de la journée pour se recueillir, dont celles de l'Ontario, Kathleen Wynne, de l'Alberta, Rachel Notley, de la Colombie-Britannique, Christy Clark, et celui de la Saskatchewan, Brad Wall.

Tous sont à Paris dans le cadre des négociations de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui s'ouvre officiellement en soirée.

vendredi, novembre 20, 2015

Trudeau a été rattrapé par les ordures ménagères expédiées aux Philippines

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le vendredi 20 novembre 2015 à 14h00.
MANILLE, Philippines — L'accueil de «rock star» qu'a reçu le premier ministre Justin Trudeau au sommet de l'APEC à Manille, cette semaine, a connu un couac, vendredi, dans un quotidien populaire.
Deux jours plus tôt, le même quotidien demandait à ses lecteurs — à la une, photos à l'appui — qui était le plus sexy au sommet de l'APEC: le président mexicain Enrique Pena Nieto ou le premier ministre canadien.

Mais vendredi matin, un entrefilet dans le coin de la une du Philippine Daily Inquirer rappelait que le «sexy» premier ministre était moins chaud à l'idée de ramener au Canada les 2500 tonnes d'ordures ménagères qu'une entreprise de l'Ontario avait expédiées par bateau à Tarlac, aux Philippines, en 2013.

L'entreprise avait pourtant soutenu qu'il s'agissait de métal destiné au recyclage, mais les Philippins ont plutôt trouvé dans les 50 conteneurs des ordures ménagères en putréfaction — restes de table, couches jetables, etc.

Cette affaire avait soulevé la colère des Philippins, qui sont souvent venus manifester devant l'ambassade canadienne pour exiger le renvoi au Canada de ces conteneurs. Mais le Canada n'est pas seul: des navires remplis d'ordures d'un peu partout dans le monde sont expédiés aux Philippines depuis une quinzaine d'années.

M. Trudeau a été cuisiné jeudi par un journaliste philippin sur ce dossier des «ordures canadiennes», vers la fin de sa conférence de presse donnée à l'issue du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique. Le premier ministre canadien avait bien sûr été informé par son entourage des «dossiers locaux» qui pouvaient être évoqués à Manille, dont celui-là.

Il a répondu en conférence de presse que le Canada s'affairait à modifier les lois afin de pouvoir intenter des recours contre les entreprises fautives.

mercredi, octobre 21, 2015

Élections Canada 2015 Trudeau évoque la fin des frappes canadiennes contre l'EI avec Obama

http://ici.radio-canada.ca/sujet/

Mise à jour le mardi 20 octobre 2015 à 19 h 18 HAE
Barack Obama au téléphone dans le bureau ovale de la Maison-Blanche
Barack Obama au téléphone dans le bureau ovale de la Maison-Blanche (archives)  Photo :  AFP/Pete SOUZA

Le premier ministre désigné du Canada, Justin Trudeau, a eu mardi un entretien téléphonique avec le président des États-Unis, Barack Obama, réitérant certains de ses engagements qui pourraient avoir un impact sur les relations entre les deux voisins, au lendemain de sa victoire électorale.
M. Trudeau a notamment exprimé son intention de maintenir une participation « responsable » du Canada dans la lutte contre le groupe armé État islamique, c'est-à-dire en privilégiant l'entraînement des troupes locales au détriment de frappes aériennes en Irak et en Syrie. « Il comprend les engagements que j'ai pris de mettre fin à la mission de combat », a indiqué le premier ministre désigné, en point de presse à Ottawa.
Cela ne veut pas dire, cependant, que le retour des CF-18 se ferait immédiatement. « Nous réaliserons notre promesse électorale envers les Canadiens d'une manière responsable, a ajouté Justin Trudeau. Nous voulons nous assurer que la transition se fasse d'une manière ordonnée. »
Le dossier environnemental
Tandis qu'approche la conférence de Paris sur le climat, MM. Trudeau et Obama ont abordé le sujet de la lutte contre les changements climatiques. « J'ai dit à M. Obama qu'il était important que le Canada s'engage positivement sur la scène internationale dans le dossier environnemental », a indiqué M. Trudeau. Le dossier plus litigieux du projet de pipeline Keystone XL, pour lequel Barack Obama devrait bientôt rendre une décision, n'a pas semblé être abordé de front. « Je me suis efforcé d'avoir une vision plus large », a résumé le premier ministre désigné.
Les deux dirigeants ont aussi parlé d'approfondir la relation déjà solide entre le Canada et les États-Unis. Ils ont notamment discuté des retombées potentielles de l'accord de Partenariat transpacifique conclu il y a quelques semaines.
Les deux hommes ont aussi échangé sur des sujets plus personnels à certains moments. « Notre conversation a été très chaleureuse, a relaté Justin Trudeau. Il a commencé par parler de l'âge de ses filles, quand il s'est fait élire pour la première fois, et comme elles sont rendues grandes maintenant. Il m'a encouragé à apprécier chaque seconde avec mes enfants, parce qu'ils grandissent trop vite, particulièrement durant un mandat politique. »
« Il m'a aussi taquiné pour mon manque de cheveux gris, mais il m'a dit que j'allais probablement en avoir très bientôt comme lui », s'est amusé M. Trudeau.
D'autres entretiens
Le prochain chef du gouvernement canadien a aussi eu un entretien avec le président français François Hollande, qualifié de « chaleureux » dans un communiqué de L'Élysée, au cours duquel ils ont convenu « de se rencontrer afin d'examiner ensemble comment améliorer encore la coopération entre la France et le Canada », notamment à la conférence de Paris sur le climat.
Justin Trudeau a aussi eu des conversations avec le premier ministre britannique, David Cameron, le président du Conseil italien, Matteo Renzi, ainsi que le président du Mexique, Enrique Pena Nieto.
De son côté, un porte-parole de l'ONU n'a pas fait de commentaire spécifique sur la manière dont la dynamique politique pourrait changer avec l'élection d'un gouvernement libéral majoritaire au Canada. Tout au plus, le secrétaire général a réitéré qu'en tant que membre du G7, le Canada devrait jouer un rôle important à la conférence de Paris, en décembre prochain.

samedi, octobre 17, 2015

Trudeau a le vent dans les voiles

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par 98,5 fm pour CogecoNouvelles le samedi 17 octobre 2015 à 07h36. Modifié à 07h52.
Trudeau a le vent dans les voiles
Page Facebook de Justin Trudeau
(Cogeco Nouvelles) - Le Parti libéral de Justin Trudeau est en bonne position pour succéder au Parti conservateur de Stephen Harper le 19 octobre prochain.

C'est ce que laisse entrevoir le dernier coup de sonde de la firme Léger mené pour Le Devoir et le Journal de Montréal.
Le 98,5 fm présentera une émission spéciale sur les élections lundi dès 20h30
Les libéraux bénéficient de 38% des appuis, suivi des conservateurs à 30%, du NPD à 22%, du Bloc à 6% et du Parti vert à 4%.
Au Québec, le parti de Justin de Trudeau arrive également en tête des intentions de vote (31%), suivi par la formation de Thomas Mulcair (25%), de celle de Gilles Duceppe (23%). Le parti de Stephen Harper ferme la marche (20%). Le NPD, le Bloc et le PCC sont quasiment à égalité en ce qui a trait au vote francophone.
Les sondeurs précisent toutefois que nombre d'indécis est très élevés, ce qui pourrait causer des surprises.
Le sondage a été effectué auprès de 2086 répondants, dont 996 au Québec, âgés de 18 ans, entre le 13 et le 16 octobre 2015.
Les Canadiens pourront aller voter le 19 octobre, jour des élections.

jeudi, octobre 15, 2015

Trudeau perd le coprésident de sa campagne nationale

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par Léandre Drolet pour CogecoNouvelles le mercredi 14 octobre 2015 à 21h04.
Trudeau perd le coprésident de sa campagne nationale
Justin Trudeau.
(Cogeco Nouvelles) - Le chef libéral Justin Trudeau a perdu le coprésident de sa campagne nationale.
Dans une déclaration transmise en début de soirée par le Parti libéral du Canada, Dan Gagnier écrit qu'il prend du recul par rapport à la campagne, dans l'intérêt supérieur du parti.
En fait, M. Gagnier aurait été forcé de démissionner.
Plus tôt cette semaine, il avait envoyé un courriel à des employés de Trans Canada pour les conseiller sur la façon de promouvoir leur projet d'oléoduc Énergie Est auprès du prochain gouvernement.

lundi, octobre 05, 2015

Trudeau accuse Harper de tabler sur «la peur» et «la division» pour gouverner

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par Léandre Drolet pour CogecoNouvelles le lundi 05 octobre 2015 à 06h06. Modifié à 06h12.
Trudeau accuse Harper de tabler sur «la peur» et «la division» pour gouverner
Justin Trudeau.
(Cogeco nouvelles) - Justin Trudeau a livré une charge à fond de train contre Stephen Harper à l'occasion d'un grand rassemblement partisan tenu à Brampton en Ontario, dimanche.
Justin Trudeau.
 
 
 
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Le chef libéral a accusé le premier ministre sortant d'avoir tablé sur «la peur» et «la division» pour gouverner le pays.
Il a également soutenu que l'équipe conservatrice a toujours fait de la politique en misant sur «la mesquinerie», «la méchanceté» et «le négativisme», une tactique qui a suffisamment duré, selon lui.

Sondage Nanos-CTV : Trudeau consolide son avance

http://www.985fm.ca/regional/nouvelles/

Publié par Jean-Simon Bui pour (Québec) FM93 le lundi 05 octobre 2015 à 07h20.
Sondage Nanos-CTV : Trudeau consolide son avance
QUÉBEC - Les Libéraux prennent de l'avance dans les intentions de vote au Canada.
Selon un sondage Nanos-CTV-Globe & Mail, le Parti Libéral récolte 35,6% des intentions de vote, le Parti Conservateur est à 31% et le NPD poursuit sa chute avec 23%.

Au Québec, les partis de Thomas Mulcair et Justin Trudeau sont maintenant aux coudes à coudes. Le NPD récolte 30% des intentions de vote, contre 28% pour les Libéraux. Le Bloc Québécois est à 20% et les Conservateurs suivent à 17%

jeudi, octobre 01, 2015

Élections Canada 2015 Trudeau promet d'investir 3 milliards dans les soins à domicile

http://ici.radio-canada.ca/sujet/

Mise à jour le mercredi 30 septembre 2015 à 15 h 12 HAE
Justin Trudeau, à Halifax le 20 septembre
Justin Trudeau, à Halifax le 20 septembre  Photo :  PC/Adrian Wyld

Promettant de « moderniser » le système de santé pour tenir compte du vieillissement de la population, le chef du Parti libéral du Canada, Justin Trudeau, s'est engagé à améliorer l'accès aux soins à domicile, auxquels il entend consacrer 3 milliards de dollars sur quatre ans.
Un texte de Sophie-Hélène LebeufTwitterCourriel
Cette promesse est fondée sur une approche « multidisciplinaire » qui passe notamment par l'aide à domicile, par un soutien financier et, au besoin, par des soins palliatifs, a-t-il précisé mercredi, au cours d'un arrêt de campagne à Surrey, en Colombie-Britannique.
S'immisçant dans un champ de compétences provincial, il a promis de « travailler avec les provinces et les territoires », dénonçant du même souffle l'approche « unilatérale » de son rival conservateur. Stephen Harper « refuse de s'asseoir avec les premiers ministres pour en parler », a-t-il soutenu.
Le chef libéral a rappelé que plus de 2 millions de Canadiens recevaient déjà des soins à domicile, un chiffre qui augmentera avec le vieillissement de la population. Il a d'ailleurs évoqué les dernières estimations de Statistique Canada, publiées la veille, qui révélaient que le pays comptait dorénavant plus d'aînés de plus de 65 ans que de jeunes de moins de 15 ans.
Une situation prévisible à laquelle les conservateurs ne se sont pourtant pas préparés, a-t-il affirmé.
Justin Trudeau a également promis de réduire le coût des médicaments d'ordonnance grâce à une politique d'achat en vrac avec les provinces et les territoires.
Le chef libéral a en outre soutenu qu'il améliorerait les services de santé mentale, notamment pour les anciens combattants et les premiers répondants.
La santé, génératrice d'une économie forte
Affirmant que les soins de santé universels constituaient une « marque de commerce » du pays, il a lié la qualité du système de santé à la « sécurité économique de la classe moyenne ». « Non seulement [notre système de santé] offre une sécurité économique aux familles, mais il assure aussi notre réussite économique », a-t-il martelé.
Accusant les conservateurs de ne pas vouloir agir et les néo-démocrates de ne pas pouvoir le faire au cours d'un premier mandat en raison de leur promesse d'atteindre l'équilibre budgétaire, Justin Trudeau a affirmé que sa formation était la seule à présenter « un vrai plan » pour des investissements immédiats.
Par voie de communiqué, le Nouveau Parti démocratique (NPD) a critiqué la promesse libérale, affirmant qu'elle ne permettrait pas de « réparer les dégâts causés à notre système de santé par le gouvernement de Stephen Harper ». La formation de Justin Trudeau ne compte pas rétablir l'indexation annuelle de 6 % consentie aux provinces dans les transferts en santé, a déploré le NPD.
Dans une lettre envoyée au premier ministre du Québec, Philippe Couillard, au début de la campagne, Justin Trudeau s'est engagé à négocier avec les provinces une nouvelle entente à long terme sur le financement des soins de santé s'il remportait les élections du 19 octobre.

mardi, septembre 29, 2015

Mulcair, Harper et Trudeau s'affrontent sur les enjeux internationaux

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le lundi 28 septembre 2015 à 22h44. Modifié par Charles Payette le mardi 29 septembre 2015
Mulcair, Harper et Trudeau s'affrontent sur les enjeux internationaux
TORONTO - À trois semaines du vote, Stephen Harper a dû défendre l'image qu'il a façonnée du Canada depuis qu'il est au pouvoir. Le premier ministre sortant a été attaqué par Thomas Mulcair et Justin Trudeau lors d'un débat de presque deux heures portant uniquement sur les enjeux internationaux.
Le débat, organisé par l'Institut Munk, lundi soir, se tenait à Toronto devant une salle de presque 3000 spectateurs qui ont souvent applaudi, parfois hué, chacun des trois chefs. Le public a même trouvé quelques occasions pour rire des déclarations des chefs conservateur, néo-démocrate et libéral.

Même s'ils ont concentré leurs attaques contre M. Harper, MM. Mulcair et Trudeau ont également réussi à s'écorcher à quelques reprises, particulièrement lorsqu'il a été question de la loi antiterroriste C-51 que le NPD reproche au Parti libéral d'avoir appuyée.

M. Harper «veut que nous ayons peur qu'un terroriste se cache derrière n'importe quelle feuille ou roche autour de nous», a ironisé M. Trudeau, qui a aussi dit croire que M. Mulcair voulait que les Canadiens craignent la mise en place d'un «État policier».

M. Mulcair s'est défendu en affirmant avoir eu le courage de ses convictions en votant contre le projet de loi C-51. Et il a fait le parallèle entre cette loi et celle sur les mesures de guerre de la Crise d'octobre au Québec.

«Nous avons examiné (C-51) et savions que c'était mauvais, de la même façon que le NPD a été le seul parti à se tenir debout en 1970 quand Pierre Trudeau a mis des centaines de Canadiens en prison sans procès et sans accusations», a lancé le chef néo-démocrate.

M. Trudeau semblait n'attendre que cette salve pour sortir de ses gonds et invoquer le fantôme de son père décédé précisément 15 ans plus tôt.

«Au cours de cette campagne, avec des références directes et indirectes, ces deux hommes ont à un moment ou l'autre attaqué mon père. Laissez-moi vous dire que je suis incroyablement fier d'être le fils de Pierre Eliott Trudeau et d'avoir été élevé selon ses valeurs», a-t-il rétorqué.

Il s'est réclamé de l'héritage de son père en citant la Charte des droits, le multiculturalisme et le bilinguisme, «qui veut dire d'affirmer la même chose en français que ce que vous diriez en anglais», a-t-il ajouté, accusant par ce sous-entendu M. Mulcair de tenir un double discours.

Parler d'enjeux internationaux veut dire parler de terrorisme et de commerce international, mais aussi de changements climatiques. C'est sur ce talon d'achille conservateur que M. Trudeau s'est concentré, prenant pour témoin le public.

«Pendant la décennie passée, le Canada a eu une croissance économique avec une réduction des émissions de gaz à effet de serre», s'est vanté M. Harper.

«Il parle comme ça tout le temps, comme si le Canada est un leader en matière d'environnement. Je pense qu'il commence même à se croire», a lancé le chef libéral, provoquant les rires de la salle.

Les chefs néo-démocrate et libéral ont même réussi à faire bifurquer la discussion qui devait porter sur la souveraineté du Canada en Arctique, un des sujets de prédilection de M. Harper, pour attaquer leur rival conservateur sur son bilan en environnement et sur les conditions de vie des Premières Nations.

M. Trudeau a raillé les séances de photos prises en plein été là-bas, mettant en scène M. Harper, alors que selon lui, les communautés dans le Nord — aux prises avec des problèmes de sécurité alimentaire et d'infrastructure — sont peu impressionnées par son gouvernement.

«L'une des choses qu'ils répètent à votre sujet M. Harper est que vous n'avez qu'un gros traîneau, et pas de chiens», a-t-il lancé.

M. Mulcair a assuré que l'une de ses premières priorités si son parti remportait les élections le 19 octobre serait de régler une fois pour toute la crise du logement dans le Nord. M. Harper a pour sa part signalé qu'il y avait fait des investissements sans précédent et s'est dit ravi de constater l'éveil de conscience de ses adversaires politiques sur le dossier, s'y attribuant le crédit.

Partenariat transpacifique et gestion de l'offre

Alors qu'il envoie son ministre du Commerce international à Atlanta, mercredi, régler les derniers détails d'une entente de libre-échange entre 12 pays — le Partenariat transpacifique (PTP) —, M. Harper a été attaqué sur cette question par M. Mulcair.

«Les fermes de production laitière (...) sont extrêmement préoccupées», a souligné le chef néo-démocrate en rappelant que la gestion de l'offre pourrait être sacrifiée sur l'autel du PTP.

«Vous n'avez pas la vision ni la détermination qu'il faut pour vous asseoir à la table, prendre les décisions difficiles et obtenir une entente», a reproché M. Harper à ses adversaires. «C'est ce que nous sommes en train de faire», a-t-il ajouté.

Terrorisme ici et ailleurs

Le débat a commencé avec une question sur la lutte contre l'État islamique (ÉI), M. Harper insistant sur la nécessité de poursuivre les bombardements aériens en Syrie et en Irak, et MM. Trudeau et Mulcair expliquant pourquoi ils voulaient mettre fin à la participation canadienne à cette mission.

«La seule façon (...) de les empêcher (...) de planifier des attaques contre nous, c'est de maintenir la pression militaire sur eux», a insisté M. Harper en parlant de l'ÉI.

«M. Harper n'a jamais vu un conflit au Moyen-Orient auquel il n'aurait pas voulu envoyer des soldats canadiens, en commençant par la guerre de George W. Bush en Irak, en 2003», a lancé M. Trudeau.

M. Mulcair a souligné que 60 pays participent à la lutte contre l'ÉI, et que seuls 12 d'entre eux le font en bombardant du haut des airs les positions de l'ÉI. «Non, nous ne pensons pas que notre place est dans cette mission de combat», a insisté M. Mulcair.

Le ton est monté quand M. Trudeau a accusé M. Harper de s'engager sur une pente glissante en révoquant la citoyenneté canadienne de ceux qui sont condamnés pour terrorisme. M. Harper s'est indigné en lui demandant pourquoi ne pas le faire, puisque le terrorisme n'est pas à la hauteur de ce qu'on s'attend des Canadiens. Les deux politiciens se sont mis à parler en même temps, pour l'un des rares échanges plutôt cacophoniques de la joute; une cacophonie à laquelle le public a ajouté en huant.

Réfugiés

Les trois hommes ont également défendu chacun leur approche face à la crise de réfugiés.

«Les gens sont quasiment unanimes à travers le pays; on se doit de faire plus», a plaidé M. Trudeau.

«L'hiver dernier, il y a des enfants qui sont morts de froid (...) Faisons plus M. Harper, il n'y a plus de prétexte possible», a repris en écho M. Mulcair.

M. Harper a répété que l'approche de son gouvernement était «responsable». «Nous n'avons pas ouvert les vannes. Certains pays européens se sont mis à laisser entrer tout le monde et maintenant, ils cherchent à renverser leurs politiques», a affirmé le chef conservateur sans dire à quels pays il faisait référence.

C'est la deuxième fois de la campagne que M. Harper fait référence à des pays européens qui regretteraient leur générosité face aux migrants. La première fois, il n'a pas voulu spécifier de quels pays il parlait ni ce qu'il y aurait à regretter.

Sur le plan de l'aide internationale, les chefs néo-démocrate et libéral ont critiqué la politique des conservateurs de ne pas inclure l'avortement dans leur programme sur la santé maternelle, qualifiant cette approche d'idéologique et de doctrinaire.

«Notre plan est de rallier le monde», a répliqué M. Harper, laissant entendre que cela n'est pas possible si on offre des services d'avortement.

Un débat à trois seulement

Comme pour le débat sur l'économie, les organisateurs ont exclu Elizabeth May. La leader du Parti vert a donc cherché à se faire entendre, durant la soirée, en utilisant les médias sociaux. Elle a affiché sur Twitter des vidéos offrant ses réponses aux sujets soulevés à Toronto.

Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, n'était pas non plus de la partie, pas plus que Jean-François Fortin, chef de la jeune formation Forces et Démocratie.

L'Institut Munk avait annoncé un débat bilingue même si le modérateur posait toutes ses questions en anglais. Les trois chefs ont eu le choix de la langue pour leurs réponses et leurs échanges.

dimanche, septembre 27, 2015

Campagne: Mulcair et Duceppe reprennent le collier, mais pas Harper et Trudeau

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 27 septembre 2015 à 04h19. Modifié par Jacques Thériault à 08h08.
Campagne: Mulcair et Duceppe reprennent le collier, mais pas Harper et Trudeau
MONTRÉAL ? Pendant que les chefs conservateur et libéral, Stephen Harper et Justin Trudeau, prennent une pause dimanche dans la campagne électorale fédérale, pour une deuxième journée de suite, les leaders néo-démocrate et bloquiste, Thomas Mulcair et Gilles Duceppe, ont prévu des activités publiques.
Thomas Mulcair participera en après-midi à une consultation publique dans la circonscription ontarienne de Toronto Centre, un bastion libéral que les néo-démocrates tentent de conquérir.

Quant à Gilles Duceppe, il fera du porte-à-porte dans la circonscription montréalaise où il se présente, Laurier-Sainte-Marie.

A l'exception de M. Duceppe, les chefs se préparent également pour le quatrième débat qui les opposera lundi à Toronto.

samedi, septembre 12, 2015

Harper, Trudeau, Mulcair et Duceppe s'accordent un congé

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Publié par La Presse Canadienne le samedi 12 septembre 2015 à 04h11. Modifié par 98,5 fm à 08h18.
Harper, Trudeau, Mulcair et Duceppe s'accordent un congé
Thomas Mulcair, Stephen Harper, Justin Trudeau, Elizabeth May et Gilles Duceppe/Montage photos: archives PC
MONTRÉAL - La campagne électorale fédérale prend une pause en ce samedi.
Stephen Harper, Thomas Mulcair, Justin Trudeau et Gilles Duceppe s'accordent un repos.

Seule la chef du Parti vert, Elizabeth May, a prévu une activité publique. Elle participera à un défilé de la fierté en Colombie-Britannique.

La campagne entrera dimanche dans sa 7e semaine.
Thomas Mulcair et Gilles Duceppe reprendront le collier, alors que les autres chefs n'ont pas encore fait connaître leur horaire.

dimanche, août 09, 2015

La campagne reprend pour Harper, Mulcair et Trudeau

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 09 août 2015 à 06h38. Modifié par Léandre Drolet à 07h27.
La campagne reprend pour Harper, Mulcair et Trudeau
Stephen Harper
MONTRÉAL - Après une pause d'une journée dans leur campagne électorale, les chefs du Parti conservateur, du Nouveau Parti démocratique et du Parti libéral, Stephen Harper, Thomas Mulcair et Justin Trudeau, reprennent le boulot dimanche.
Stephen Harper sera à Ottawa, puis à Québec.

Thomas Mulcair participera à un rassemblement à Vancouver.

Justin Trudeau sera accueilli par des militants à Ottawa.

Quant au chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, qui n'a pas fait relâche samedi, il demeure dans la grande région de Montréal.
Il fera campagne à Terrebonne, en compagnie du député péquiste Bernard Drainville.

vendredi, avril 03, 2015

Trudeau, ressuscité

http://www.journaldemontreal.com/

Il faut avoir la mémoire d’un poisson rouge pour ne pas éclater de rire en entendant Justin Trudeau défendre Radio-Canada contre Harper

Gilles Proulx
Avec Pâques qui vient, parlons du messie canadien, celui qui prend nos péchés sur ses épaules, l’agneau sacrificiel: Justin Trudeau.
Comment se fâcher contre Justin? Il faut lui pardonner parce qu’il ne sait pas ce qu’il fait.
Il a beau avoir plus de 40 ans et plusieurs enfants, il a beau être le chef d’un parti politique fédéral qui a une longue histoire (pas toujours nette) derrière lui, Justin me fait toujours penser à un jeune chien fou qui ne sait pas où il va, mais qui déborde de candeur et d’énergie. Même quand il fait des bêtises, il est si mignon!
Normalement, la candeur est un défaut, surtout en politique; mais chez Justin, la candeur atteint un tel niveau qu’elle devient une force. Son «innocence» lui donne carte blanche. Quoi qu’il fasse ou dise, ce ne sera jamais vraiment sa faute.
Harper le responsable
Quel contraste avec Stephen Harper! Solide dans son cynisme, ce dernier a un sens aigu des réalités et une conscience des rapports de force. Il a l’étoffe d’un chef d’État. Même ceux qui le détestent reconnaissent que Harper sait exactement ce qu’il fait, et qu’il l’assume.
Trudeau, lui, ne sera jamais vraiment responsable de ses actes et de ses paroles.
Par exemple, il a le programme du multiculturalisme gravé dans la moelle épinière. Il débite par réflexe les sornettes joviales de cette idéologie. Oui au niqab. Non à l’intégration culturelle des immigrants. Oui aux accommodements les plus déraisonnables. Non à la loi 101. Etc.
Justin dit que ses prédécesseurs n’ont pas été «à l’écoute du Québec» en oubliant que, bien pires que cela, ils l’ont écouté et l’ont fait se taire en sabotant l’accord du lac Meech! Pire: Justin Trudeau était lui-même hostile à la reconnaissance du Québec comme nation. Pire: il a organisé à Montréal un grand rassemblement de ses libéraux fédéraux où tout se passait presque exclusivement en anglais. Pire: il a déjà émis le souhait que le système scolaire francophone acadien soit aboli au Nouveau-Brunswick.
Mais on ne peut pas en vouloir à Justin l’innocent...
Trudeau contre Radio-Canada
Il faut avoir la mémoire d’un poisson rouge ou celle du Québécois moyen pour ne pas éclater de rire en entendant Justin Trudeau défendre Radio-Canada contre le méchant Stephen Harper puisque le premier véritable ennemi de la télévision d’État, qui tempêtait contre elle et qui menaçait de mettre la clef dans la porte, c’était... le père de Justin Trudeau.
Et c’était à l’époque des grands concerts de l’OSM et du télé-théâtre de haut niveau (au lieu des soirées de commérage dominical ou de niaiseries musicales) que Trudeau père accusait la société d’État de «corrompre» le Canada.
Justin Trudeau est le chef du parti politique qui a commencé à taper sur Radio-Canada (ce repaire de méchants nationalistes comme René Lévesque) pour essayer de freiner l’avancement national du Québec, une tâche que Harper ne fait que continuer...
Mais bientôt, nous élirons Justin et, avec la légalisation de la marijuana, tous les péchés du passé disparaîtront. Sur ce, donc: joyeuses Pâques!
Êtes-vous en accord avec le discours actuel de Justin Trudeau ?