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jeudi, octobre 26, 2017

Denis Coderre défend la «grande probité» de Guy Ouellette

Publié le 26 octobre 2017 à 09h36 | Mis à jour à 17h26
Le maire de Montréal, Denis Coderre.... (Photo Edouard Plante-Fréchette, La Presse)
Le maire de Montréal, Denis Coderre.
PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE
(Montréal et Québec) Le maire de Montréal a fait l'éloge du député Guy Ouellette et a affirmé qu'il lui parlait «souvent», au lendemain de l'arrestation du député par l'UPAC.
«Moi je connais Guy Ouellette. C'est un homme d'une grande probité. C'est un homme qui a toujours travaillé pour assurer l'intégrité», a-t-il affirmé ce midi au cours d'une conférence de presse de sa campagne électorale. «C'est quelqu'un d'une grande probité.»
M. Coderre n'a toutefois pas voulu se prononcer sur les plus récents événements. 
«On va laisser la justice suivre son cours, a-t-il dit. On a beaucoup plus de questions que de réponses.»
Le premier ministre Philippe Couillard... (Photo Jacques Boissinot, archives PC) - image 2.0
Le premier ministre Philippe Couillard
PHOTO JACQUES BOISSINOT, ARCHIVES PC
Couillard «surpris»
Le premier ministre Philippe Couillard s'est quant à lui dit «surpris, étonné, frappé» par la nouvelle de l'arrestation du député libéral Guy Ouellette, jeudi matin.
«C'est un choc pour tout le monde, a déclaré le premier ministre. C'est un choc pour l'ensemble de la députation, je pense même pour les partis de l'opposition.»
Arrêté mercredi après-midi, M. Ouellet s'est retiré du caucus libéral le temps que le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) décide si des accusations seront portées contre lui.  
M. Couillard se trouvait à Chibougamau hier soir lorsqu'il a été informé de l'arrestation de son député. Il a immédiatement retardé le voyage qu'il devait effectuer dans le Grand Nord québécois pour revenir à Québec auprès de ses députés.
L'arrestation de ce député, membre du caucus depuis 10 ans, ne déstabilisera pas le gouvernement, a-t-il assuré.
«Ça nous surprend, ça nous attriste, mais ça ne nous fait pas dévier du plan, a dit M. Couillard. Le plan, vous avez, il est clair et le plan est en application.»
Pour l'heure, il est trop tôt pour s'avancer sur les conditions d'un éventuel retour dans le caucus libéral, a indiqué le premier ministre. En outre, on ignore les raisons exactes de l'arrestation de M. Ouellette et aucune accusation n'a été portée contre lui.
Le premier ministre n'a pas directement parlé à M. Ouellette, mais celui-ci s'est entretenu avec son chef de cabinet et avec la présidente du caucus libéral, Filomena Rotiroti.
«Il était un peu ébranlé, comme nous tous», a relaté Mme Rotiroti.
«Guy a toujours été un joueur d'équipe, a-t-elle ajouté. Alors je pense que, pendant que la lumière se fait sur la situation, il a pris la décision de se retirer.»
Barrette insatisfait de l'UPAC
Dans les rangs libéraux, certains se sont interrogés sur la façon de faire de l'UPAC.
Avant la réunion du caucus libéral, Gaétan Barrette a dit souhaiter que le corps policier explique rapidement l'arrestation de son collègue.
Le communiqué émis par l'organisation de Robert Lafrenière quelques minutes plus tard ne fait «certainement pas» la lumière sur la situation, a déploré le ministre de la Santé à sa sortie de la réunion du caucus libéral.
«Écoutez, quand on arrête quelqu'un, il doit y avoir des raisons. Alors là, on est dans les hypothèses. Je pense que le communiqué, en ce qui me concerne, n'est pas suffisamment précis», a dit M. Barrette.
Pour lui, «les ramifications de cette information-là sont infinies et pourraient même exclure M. Ouellet».
Le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, s'est pour sa part gardé de critiquer le corps policier.
«Je sais qu'il y a beaucoup de choses qui circulent dans les médias à l'heure actuelle, a-t-il dit. Mais on s'entend là-dessus que l'UPAC, lorsqu'elle communique sur des questions comme celle-là lors d'enquêtes, elle doit tenir compte d'enjeux juridiques et d'enjeux qui touchent son enquête.»

À DÉCOUVRIR SUR LAPRESSE.CA

vendredi, juin 10, 2016

Famille en colère

http://www.985fm.ca/actualites/nouvelles/

Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le vendredi 10 juin 2016 à 06h16. Modifié à 07h42.
Famille en colère
(Cogeco Nouvelles) - Grande colère pour la famille de la femme de 55 ans tuée par un pitbull mercredi dans l'est de Montréal.
LE PREMIER MINISTRE PHILIPPE COUILLARD
 
 
 
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Les proches de Christiane Vadnais réclament rapidement une réglementation contre ces chiens au Québec.
Le premier ministre Philippe Couillard a pour l'instant annoncé la mise sur pied d'un groupe de travail avec les municipalités.
Traduit en justice ?
La famille croit par ailleurs que le propriétaire du chien doit être traduit en justice et puni, jugeant qu'il y a eu négligence et que ce drame aurait pu être évité.
Selon La Presse, le jeune propriétaire a un casier judiciaire chargé en matière de violence et de stupéfiants. Un tribunal lui a notamment imposé une thérapie contre la colère. Il était revenu vivre chez ses parents récemment.
Une autopsie devra confirmer la cause de la mort, mais l'hypothèse retenue par la police est l'attaque du pitbull.

mercredi, juin 08, 2016

Vente de Rona : Daoust présent à la réunion d'Investissement Québec

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/

PUBLIÉ LE MARDI 7 JUIN 2016 À 16 H 49 | Mis à jour à 7 h 48
Le ministre Jacques Daoust
Le ministre Jacques Daoust   PHOTO : JACQUES BOISSINOT

jeudi, avril 21, 2016

Couche-Tard: la CAQ dénonce l'«inaction» libérale

http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/politiqueprovinciale/

Couche-Tard: la CAQ dénonce l'«inaction» libérale
François Legault.Photo Archives / Agence QMI
QUÉBEC - Après Saint-Hubert, Rona et le Cirque du Soleil, l'«inaction» du gouvernement libéral pourrait entraîner la perte de Couche-Tard, un autre fleuron québécois, craint François Legault.
Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ) a interpellé le premier ministre Philippe Couillard, jeudi, afin qu'il donne à Investissement Québec (IQ) le mandat d'aider Alimentation Couche-Tard à demeurer sous le contrôle d'actionnaires québécois.
M. Legault a soutenu que si le gouvernement lui en donnait les moyens, IQ pourrait acheter un bloc d'actions du géant du commerce de détail qui permettrait à son président, Alain Bouchard, et ses partenaires de garder leurs actions multivotantes.
«Le gouvernement libéral n'a aucun plan, seulement des bonnes intentions, pour sauver le siège social de Couche-Tard, puis j'ai peur que ça se termine comme le Cirque du Soleil, comme Rona, comme Saint-Hubert, puis qu'il se réveille trop tard, a dit François Legault. Le gouvernement Couillard doit agir et donner un mandat à Investissement Québec.»
Même s'ils ne détiennent que 23 % des actions de Couche-Tard, Alain Bouchard et les autres actionnaires fondateurs détiennent plus de 60 % des droits de vote de la multinationale. Ils ont toutefois été incapables de faire approuver par l'ensemble des actionnaires le renouvellement de leurs actions multivotantes, qui arrivent à échéance en 2021.
Alain Bouchard a confié à La Presse+ qu'il craignait que l'expiration des actions multivotantes ouvre la porte à la prise de contrôle de Couche-Tard par des intérêts étrangers. En achetant pour «quelques milliards de dollars» d'actions, François Legault croit que M. Bouchard et ses partenaires pourraient obtenir les appuis nécessaires, soit ceux de 66 % des détenteurs d'actions.
Le chef de la CAQ a soutenu qu'il ne s'agissait pas de venir en aide à «un canard boiteux», mais à l'une des entreprises canadiennes qui offrent les meilleurs rendements à leurs actionnaires.
AUSSI SUR CANOE.CA

mercredi, avril 20, 2016

Oui à une enquête sur le financement du PLQ

http://www.journaldemontreal.com/

Couillard se dit prêt à ouvrir ses livres si Péladeau et Legault en font autant


Le premier ministre Philippe Couillard et ses troupes libérales sont en faveur d’une enquête sur le financement politique du parti, selon nos informations. Toutefois, les autres partis devront aussi ouvrir leurs livres, fait savoir le gouvernement.

MISE à JOUR 

 Si les autres partis le font, le gouvernement Couillard est prêt à passer au peigne fin le financement du Parti libéral des 20 dernières années, a appris Le Journal.
Le premier ministre Philippe Couillard et ses troupes libérales sont en faveur d’une enquête sur le financement politique du parti, selon nos informations. Toutefois, les autres partis devront aussi ouvrir leurs livres, fait savoir le gouvernement.Seule condition, Pierre Karl Péladeau et François Legault devront aussi montrer patte blanche sur les pratiques de leurs partis depuis 1996.
Le chef caquiste réclame haut et fort que le premier ministre déclenche une enquête pour déterminer les sommes qui pourraient avoir été collecté illégalement par le PLQ depuis 20 ans.
Selon nos informations, les libéraux sont en faveur d’une telle investigation. Mais leurs adversaires politiques devront en faire autant, ce qui implique notamment que le chef caquiste fouille dans les entrailles adéquistes.
«On trouve la proposition très réjouissante dans la mesure où François Legault soumettrait la CAQ, mais aussi l’ADQ, à ce processus rigoureux, tout comme le PQ», a confié une source haut placée au gouvernement.
Contributions irrégulières
Si on est favorable au déclenchement d’une enquête, au gouvernement, on est toujours en discussion sur les modalités de remboursement des contributions irrégulières. Qui sera chargé de mener ces vérifications? Une autre question à l’étude actuellement dans les rangs libéraux.
Les us et coutumes du financement politique du PLQ font les manchettes depuis belle lurette. Les pratiques du PQ, de la CAQ et de feu l’ADQ ont été beaucoup moins étayées sur la place publique et sont méconnues des Québécois, plaide-t-on en coulisse.
On se plaît à rappeler que Tony Accurso a contribué jadis à la caisse électorale adéquiste et que l’ancien chef de l’ADQ, Mario Dumont, a déjà participé à une activité de financement dans un édifice qui appartenait à l’entrepreneur.
On signale également que le témoin vedette de la commission Charbonneau, Lino Zambito, a dit avoir financé l’ADQ à l’aide d’un système illégal de prête-noms.
Rapport Moisan
Dans les officines libérales, on ne se lasse pas non plus de ressortir le rapport Moisan, qui a conclu que le PQ a fermé les yeux sur des accrocs à la loi électorale pour bénéficier des largesses de l’ancien patron de Groupaction, Jean Brault.

samedi, avril 02, 2016

Sam Hamad: l'opposition accentue la pression sur Couillard

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le vendredi 01 avril 2016 à 16h33. Modifié par 98,5 fm le samedi 02 avril 2016
Sam Hamad: l'opposition accentue la pression sur Couillard
Photo: PC
QUÉBEC - La pression s'accentue sur le premier ministre Philippe Couillard pour qu'il chasse le ministre Sam Hamad de son cabinet, à la suite des révélations de l'émission «Enquête».
Selon l'opposition officielle et caquiste, les allégations de trafic d'influence contenues dans le reportage diffusé jeudi sont extrêmement graves, au point de rendre M. Hamad désormais indigne de siéger au conseil des ministres et de participer au caucus libéral.

Les deux partis se sont adressés vendredi au Commissaire à l'éthique pour réclamer une enquête sur le rôle joué par M. Hamad et l'ex-ministre et ancien collecteur de fonds libéral Marc-Yvan Côté dans l'octroi d'une subvention à une entreprise de Rivière-du-Loup, Premier Tech.

Le Commissaire à l'éthique et à la déontologie a annoncé, vendredi, qu'il ferait enquête à la suite des demandes de l'opposition, en vertu du Code d'éthique et de déontologie des membres de l'Assemblée nationale.

Le commissaire procédera à une enquête à huis clos, et s'il en vient à la conclusion qu'un ?manquement? a été commis, il remettra sans délai un rapport d'enquête, énonçant les motifs à l'appui de ses conclusions et de ses recommandations, au président de l'Assemblée nationale, au député visé par l'enquête et au chef parlementaire du parti reconnu auquel appartient le député.

Le président de l'Assemblée nationale doit alors déposer le rapport d'enquête du commissaire devant l'Assemblée nationale.

Selon le communiqué du commissaire, l'opposition officielle et caquiste a demandé la tenue d'une enquête «concernant un manquement que pourrait avoir commis le président du Conseil du trésor et député de Louis-Hébert dans l'octroi de subventions et de prêts».

L'opposition péquiste demande de plus à l'Unité permanente anticorruption (UPAC) de mener sa propre enquête pour faire la lumière sur la série de courriels à l'origine du reportage, courriels échangés entre la direction de Premier Tech, M. Côté et un adjoint de M. Hamad, relativement à la demande de subvention.

En mai 2012, alors que M. Hamad était ministre du Développement économique, Premier Tech a reçu un prêt de 11 millions $ d'Investissement Québec et une subvention de 8 millions $ de son ministère.

Or, l'échange de courriels laisse croire que les montants de la subvention de 8 millions $ et du prêt de 11 millions $ dépassent ceux qui avaient été prévus initialement par les fonctionnaires.

«C'est ça qui ressemble à du trafic d'influence», a commenté en point de presse vendredi le député péquiste Bernard Drainville, qui conclut que l'aide financière gouvernementale a été bonifiée grâce aux pressions exercées par M. Côté, qui a été arrêté le 17 mars et accusé de corruption et de fraude dans le financement du Parti libéral du Québec.

Le reportage laisse notamment entendre que M. Côté, qui était administrateur chez Premier Tech, avait un accès privilégié auprès de M. Hamad pour promouvoir son dossier, sans être inscrit au registre des lobbyistes.

Lors de plusieurs entrevues, M. Hamad a cherché à minimiser les faits vendredi, qualifiant le reportage de «pétard mouillé» constitué «d'insinuations, d'amalgames et de raccourcis». Il n'est donc pas question qu'il démissionne.

M. Hamad a cependant joint sa voix aux partis d'opposition et a expédié lui aussi une lettre au Commissaire à l'éthique pour lui demander de vérifier les allégations véhiculées dans le reportage de Radio-Canada.

Quant à lui, le premier ministre Couillard n'a pas encore réagi au reportage.

Selon Bernard Drainville, M. Hamad n'a plus aucune crédibilité, d'autant plus qu'il est responsable de l'administration des fonds publics en tant que président du Conseil du trésor et qu'il est aussi responsable de la mise en oeuvre des recommandations de la Commission Charbonneau sur les liens entre le financement politique et les contrats octroyés par le gouvernement.

Les courriels rendus publics dans le reportage d'Enquête révèlent aussi que M. Côté, tout en faisant pression sur M. Hamad pour obtenir la subvention à Premier Tech, s'assurait que la direction de l'entreprise participe aux cocktails de financement de M. Hamad, grâce à une «contribution significative».

Dans ce contexte, M. Hamad «devrait se retirer du conseil des ministres et du caucus, et s'il ne le fait pas c'est le premier ministre Couillard qui devrait lui demander de se retirer», selon M. Drainville.

«Il ne peut pas rester ministre», selon lui.

M. Drainville rappelle également que Marc-Yvan Côté avait été expulsé du Parti libéral du Canada en 2005, pour ses pratiques de collecte de fonds répréhensibles. «Mais pour le Parti libéral du Québec et pour Sam Hamad, Marc-Yvan Côté demeure un personnage fréquentable et fréquenté», ajoute M. Drainville, qui se questionne «sur le sens de l'éthique et de l'intégrité du Parti libéral du Québec et de Sam Hamad».

De son côté, le député caquiste Éric Caire reproche trois choses à M. Hamad: bris de confidentialité du conseil des ministres, infraction à la loi sur le lobbyisme et infraction au code d'éthique des parlementaires.

«Il y aura pour les prochaines 24 heures un test de leadership extrêmement important» pour le premier ministre Couillard, qui doit exclure M. Hamad du conseil des ministres, a soutenu M. Caire en point de presse.

C'est la crédibilité de tout le gouvernement qui est en jeu, selon lui.

jeudi, mars 17, 2016

Budget : services publics, dette et réductions d'impôts priorisés

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

Publié le 16 mars 2016 à 20h41 | Mis à jour le 16 mars 2016 à 20h48
Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard.... (La Presse Canadienne)
Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard.LA PRESSE CANADIENNE

JOCELYNE RICHER
La Presse Canadienne
La nouvelle marge de manoeuvre dans les coffres du gouvernement servira à mieux financer les services publics, réduire la dette et diminuer le fardeau fiscal des Québécois, a promis mercredi le premier ministre Philippe Couillard, à la veille du dépôt du prochain budget.
Le troisième budget du ministre des Finances, Carlos Leitao, sera déposé jeudi. On sait déjà que l'équilibre budgétaire sera atteint, après six années de déficits.
On sait aussi qu'une certaine marge de manoeuvre, qui pourrait atteindre autour de 2 milliards $, devrait permettre au gouvernement d'adoucir un peu son image de champion de la stricte austérité budgétaire, après deux années d'importantes compressions imposées à l'appareil de l'État, de hausses de taxes et de tarifs.
Mais malgré ce coussin monétaire, acquis au prix de sacrifices certains, le gouvernement Couillard, rendu à mi-mandat, cherche toujours à projeter une image de frilosité rigoriste.
Ainsi, traditionnellement, la veille d'un budget, le ministre des Finances affiche fièrement une toute nouvelle paire de chaussures. Mais mercredi, M. Leitao a brisé la tradition, préférant se présenter devant les médias avec aux pieds une bonne vieille paire de chaussures. Son message aux Québécois : évitons de dépenser, à moins que ce soit vraiment « nécessaire ».
Le gouvernement va « dépenser là où nous jugeons être utile et nécessaire », a-t-il dit, en exhibant ses souliers usagés, symbole de sa philosophie budgétaire.
Les évaluations varient sur le montant exact des sommes amputées par le gouvernement à ses programmes depuis deux ans. L'économiste Pierre Fortin calcule qu'il y en a eu pour environ 2,5 milliards $.
La part du lion à l'éducation
Le secteur de l'éducation devrait avoir la part du lion des surplus. Récemment, le premier ministre a haussé les attentes en annonçant que le budget contiendrait un réinvestissement massif en éducation, un secteur particulièrement touché depuis deux ans, du primaire à l'université.
Dans le passé, M. Couillard a toujours dit que la moitié d'éventuels surplus servirait à éponger la dette, par une contribution au Fonds des générations, l'autre moitié se transformant en baisses d'impôts.
L'abolition progressive de la taxe santé fait aussi partie des engagements du gouvernement.
Lors d'une mêlée de presse, mercredi matin, M. Couillard a dit que « la nouvelle réalité économique » faisait en sorte que son gouvernement allait orienter son action autour de quatre grands thèmes : la formation, l'innovation, l'économie libre de carbone et le souci d'« attirer et garder les talents chez nous ».
Ces thèmes trouveront « un écho » dans le budget 2016-2017, a promis M. Couillard.
Il a aussi reconnu que les deux dernières années avaient été « difficiles » sur le plan des finances publiques et que des « efforts importants » avaient été exigés de toute la société pour arriver à boucler un budget sans déficit.
Le premier ministre a également affirmé que la faible croissance économique, 1,3 % en 2016 et 1,6 en 2017 selon Desjardins, n'avait rien à voir avec les décisions budgétaires du gouvernement.
Obsédé par les dépenses
La situation économique du Québec est très préoccupante, a commenté le chef de l'opposition officielle, Pierre Karl Péladeau.
Depuis 10 mois, aucun emploi n'a été créé au Québec, a-t-il déploré mercredi, lors d'un point de presse visant à énumérer ses attentes budgétaires.
« L'obsession » du premier ministre Couillard pour l'élimination rapide du déficit « a entraîné des impacts majeurs sur les familles », notamment par l'augmentation des frais de garde, a dénoncé M. Péladeau.
« Il n'y a pas de stratégie industrielle, il n'y a pas de politique économique », a-t-il ajouté, reprochant au gouvernement d'être obsédé par la colonne des dépenses, au lieu de miser sur celle des revenus en utilisant les leviers à sa disposition.
Le porte-parole péquiste, Alexandre Cloutier, a évalué le manque à gagner dans le réseau de l'éducation à 1,4 milliard $. Il a ajouté que selon HEC Montréal le gouvernement devrait investir 2 milliards $ dans le réseau pour combler les coupes des deux dernières années.
« Les Québécois sont angoissés, ils sont endettés », a renchéri le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, convaincu que M. Couillard « est allé trop loin » en alourdissant le fardeau fiscal par des hausses de taxes et de tarifs.
La priorité doit donc aller aux baisses d'impôts pour relancer l'économie, selon le chef caquiste qui préconise « un remède de cheval ».

mardi, mars 15, 2016

Harcèlement: par son silence, Couillard cautionne Barrette, dit Diane Lamarre

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le lundi 14 mars 2016 à 17h40. Modifié par Jacques Thériault à 20h28.
Harcèlement: par son silence, Couillard cautionne Barrette, dit Diane Lamarre
QUÉBEC - Par son silence, le premier ministre Philippe Couillard laisse entendre qu'il cautionne la stratégie d'intimidation et de harcèlement du ministre Gaétan Barrette, selon la députée péquiste Diane Lamarre.
Écoutez le reportage :
 
 
 
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Mme Lamarre est revenue à la charge lundi, en point de presse, pour réclamer au premier ministre qu'il intervienne publiquement afin de condamner l'attitude belliqueuse du ministre de la Santé à son égard.

La députée de Taillon reproche au ministre Barrette d'entretenir avec elle des rapports d'intimidation à répétition et de harcèlement depuis deux ans à l'Assemblée nationale, par diverses remarques désobligeantes, mise en cause de son intégrité, insultes et injures.

Interpellé à ce sujet durant un point de presse sur un autre sujet lundi, le ministre Barrette a jugé pour sa part que l'incident était clos.

Devant le refus répété du ministre de s'excuser et de s'amender, Mme Lamarre a demandé, dans une entrevue à La Presse Canadienne dimanche, au premier ministre d'intervenir personnellement en demandant à son ministre de changer de comportement.

Le premier ministre Couillard ne s'est pas encore prononcé publiquement sur la controverse, qui dure depuis plusieurs jours.

?Est-ce qu'on doit conclure du silence du premier ministre qu'il serait d'accord avec ce que son ministre fait??, s'est interrogée la députée lundi.

S'il ne dénonce pas les agissements de son ministre, ?il les cautionne, jusqu'à un certain point?, selon elle.

La députée rappelle qu'en début de mandat le premier ministre s'était pourtant engagé à prôner le respect entre parlementaires et à se tenir loin des attaques personnelles.

L'ex-député libéral Gilles Ouimet, retourné à la pratique du droit, a apporté de l'eau au moulin de la députée péquiste, en disant, sur les ondes de RDI, qu'il y aurait selon lui matière à enquête de la part du Commissaire à l'éthique et à la déontologie.

?On a adopté en 2011, à l'unanimité, un code d'éthique et de déontologie à l'Assemblée nationale, et on a inscrit dans ce code les valeurs? défendues par les députés.

Il a rappelé que l'article 6 du code prescrit aux parlementaires de faire preuve de respect entre eux et de respect envers l'institution qu'est l'Assemblée nationale.

Mme Lamarre a dit voir sous un jour favorable que ?toutes les instances qui ont une certaine autorité et qui considèrent que c'est important le respect mutuel et le respect de l'institution? démontrent un intérêt pour faire en sorte de régler le problème.

En entrevue téléphonique, le commissaire à l'éthique, Jacques Saint-Laurent, a invoqué son devoir de réserve pour ne pas prendre position publiquement dans le dossier.

?Je ne peux pas commenter?, a-t-il dit, rappelant que les sujets de ses enquêtes ne sont connus qu'au moment où les rapports du commissaire sont rendus publics.

Le conflit entre la députée et le ministre Barrette a éclaté la semaine dernière quand ce dernier a allégué que Mme Lamarre était ?en conflit d'intérêts permanent?, et qu'elle avait ?les deux mains dans le plat de bonbons?, à l'époque où elle dirigeait l'Ordre des pharmaciens. Selon lui, elle avait cautionné un stratagème de surfacturation, aux dépens des clients, obligés de payer un prix trop élevé pour leurs médicaments, ce que Mme Lamarre avait aussitôt nié avec vigueur.

M. Barrette n'a jamais retiré ses paroles ni présenté d'excuses.

mercredi, février 24, 2016

Le PQ réclame le retrait d'un député libéral

http://journalmetro.com/actualites/national/

Par Alexandre RobillardLa Presse Canadienne 
Bernard Drainville.
Jacques Boissinot / La Presse Canadienne

QUÉBEC – Le Parti québécois s’est étonné, mercredi, que le premier ministre Philippe Couillard n’ait pas demandé le retrait temporaire de son caucus d’un député libéral visé par une enquête policière.
Le leader parlementaire péquiste Bernard Drainville a rappelé que cette sanction avait pourtant été la norme lors de cas semblables survenus précédemment.
Germain Chevarie, député des Îles-de-la-Madeleine, a nié toute malversation, en 2014, bien qu’il soit l’objet d’une enquête de l’Unité permanente anticorruption (UPAC), dans un dossier de financement politique.
Selon M. Drainville, les résultats de l’enquête policière sont entre les mains du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), qui doit déterminer si des accusations devront être portées.
«Le premier ministre peut intervenir pour demander à un député qui est sous enquête de se retirer du caucus, a-t-il dit en chambre. C’est ce qui est le cas présentement, il est sous enquête depuis de nombreuses années, son dossier est sur le bureau de l’UPAC depuis plus d’un an. On attend soit des accusations, soit des explications du DPCP.»
En réponse, le leader parlementaire du gouvernement, Jean-Marc-Fournier, a pris la défense de M. Chevarie, élu pour la première fois dans sa circonscription en 2008.
«Le député des Îles fait un excellent travail pour sa population, il remplit son mandat, a-t-il dit. Il a été élu pour faire ce mandat, il va continuer de le faire, puis ce n’est pas vrai que l’opposition officielle va décider quel est le résultat des élections.»
M. Fournier a plaidé que les membres du gouvernement ne veulent pas s’ingérer dans les enquêtes policières, afin de respecter la règle de séparation des pouvoirs.
«Je crois que nous devons protéger l’étanchéité entre le pouvoir législatif, exécutif et judiciaire, a-t-il dit. Moi, je le crois profondément. Je m’aperçois que, parfois, de l’autre côté, on échappe ça.»
M. Fournier a néanmoins invité les péquistes à interroger les représentants du DPCP lorsqu’ils se présenteront devant les parlementaires au moment de l’étude annuelle des crédits budgétaires, au printemps.
M. Drainville a rappelé que le ministre de la Stratégie maritime, Jean D’Amour, s’était retiré du caucus libéral en 2009, lorsqu’il avait été l’objet d’une enquête de la police et du Directeur général des élections pour financement politique illégal.
M. D’Amour avait réintégré le caucus libéral après que les enquêtes ont conclu qu’aucune accusation ne serait portée contre lui.
L’ex-ministre Tony Tomassi avait également dû quitter les rangs libéraux dès que le premier ministre Jean Charest avait été informé de faits qui ont été portés à l’attention de la police, et qui ont ensuite mené à sa condamnation pour fraude envers le gouvernement.
Le leader parlementaire péquiste a estimé mercredi que ces exemples témoignent de l’usage lorsque des députés sont visés par des enquêtes.
«Un de nos pairs a un dossier monté par l’UPAC qui est actuellement sur le bureau du DPCP depuis plus d’un an presque jour pour jour, a-t-il dit. L’usage, l’usage, pour le député de Rivière-du-Loup, pour le député Tomassi, et pour l’autre député que j’ai nommé tout à l’heure, ça a été de lui demander de se retirer du caucus libéral.»

lundi, février 22, 2016

Remaniement ministériel : Luc Fortin devient ministre de la Culture et des Communications

http://ici.radio-canada.ca/regions/estrie/

Luc Fortin devient ministre de la Culture et des Communications
Luc Fortin devient ministre de la Culture et des Communications 
Photo :  Assemblée nationale

Le député Sherbrooke et ministre au Loisir et au Sport, Luc Fortin, devient le nouveau ministre de la Culture et des Communications. Le principal intéressé a appris la nouvelle dimanche.
Il devient également ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française, ainsi que ministre responsable de la région de l'Estrie.
Québec a dû procéder à un léger remaniement ministériel d'urgence, lundi, en raison des problèmes de santé de Pierre Moreau, qui pourrait souffrir d'un cancer et doit réduire considérablement ses fonctions.
Le premier ministre Philippe Couillard dû remanier les cartes pour permettre à son ancien ministre de l'Éducation de concentrer ses forces pour combattre la maladie. Il demeure toutefois au Conseil des ministres comme délégué aux finances.
Philippe Couillard a justifié son choix, concernant Luc Fortin, par le fait qu'il a de l'expérience dans le domaine, ayant notamment assisté l'ancienne ministre de la Culture, Hélène David, dans plusieurs dossiers, dont la politique du livre et la politique culturelle. Le premier ministre soutient que Luc Fortin pourra assurer la continuer dans ce secteur.
Un lourd mandat pour Sébastien Proulx
Sébastien Proulx hérite du ministère de l'Éducation, qui est scindé en deux. La ministre de la Culture, Hélène David, prend quant à elle la tête du nouveau ministère de l'Enseignement supérieur, qui comprend les cégeps et les universités.
Sébastien Proulx conserve toutefois son ministre de la Famille, et devra aussi combiner les tâches de ministre des Sports et des Loisirs, l'ancien ministère de Luc Fortin.
Une lourde tâche, admet le premier ministre, mais qu'il saura relever avec brio.
Hélène David, quant à elle, s'occupe désormais du ministère de l'Éducation supérieure. Lucie Charlebois devient ministre responsable de la région de la Montérégie, en remplacement de Pierre Moreau.